L'indépendance belge

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s.n. 1918, 30 Mai. L'indépendance belge. Accès à 25 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/bz6154fs4f/
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C9e année No 126 L'INDÉPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO CONTINENT. . 15 CENTIMES HOLLANDE 5 CENTS ruDOR1 h(?usT?uEdor^tACeTc ^: 11 PTUfrEF n/r fApEmr^P JEUDI 30 MAI 1918 f 3 MOIS. 9 SHILLINGS 1UDOK HOUSE. TUDOR ST., EG. 4 11. PLACE DE LA; BOURSE . ABONNEMENTS - 6 MOIS, 17 SHILLINGS TELEPHONE: CITY 3968 ^ TEL.: 311-57 et 233-75 Ell vente a Londres a 3 h. ie mercredi 29 mai AN 32 SHILLINGS I I —— LA SITUATION mercredi miai. La manœuvre allemande qui s'est ibranlée lundi matin, se développe avec une rapidité qui ne laisse pas d'être impressionnante. Sa préparation fut admirablement dissimulée ) Ses débuts furent aussi habilement mis ;n scène. La coïncidence de la puissante ittaque en Flandre et des démonstrations d'infanterie plus ou moins fortes en Champagne, sur la Meuse, en Wœvre et en Lorraine, avait pour mission de dérouter notre haut commandement. Les vagues d'assaut qui déferlèrent contre les positions françaises entre Yoormezeele et Locre furent repoussées sur toute,1a ligne, et là, où l'ennemi parvint à pénétrer dans les lignes alliées, il e.rt fut rejeté par des contre-attaques. Aussi bien peut-on dire aujourd'hui que la nouvelle attaque en Flahdre, à laquelle participèrent au moins quatre divisions ennemies, a été un nouvel et très coûteux échec pour les Allemands. t En Picardie, les Teutons ont égale-menusubi une sanglante défaite. Trois raids1 importants lancés par eux lunciï, entre 6 et 9 h. du matin, contre les Américains, furent repoussées avec,des pertes sévères. Dans la journée de mardi les troupes américaines passèrent à leur tour à l'offensive, et avec le concours des chars d'assaut français, attaquèrent sur un front de deux kilomètres à l'ouest de Monididier et capturèrent le saillant de Cantîgny, ainsi quë le village, "solidement fortifié, de ce nom, tout en s'empa-rant de 170 prisonniers et d'une grande quantité de matériel de guerre. Dans l'après-midi une vive contre-attaque allemande contre Cantigny échoua complètement.Sqr le front de la nouvelle offensive, entre Soissons et Reims, les Allemands, après avoir occupé les hauteurs traversées par le Chemin des Dames, et qui furent évacuées volontairement par les ! ranc-ais, ont avancé sur un fronl d'en-v iron 32 kilomètres. Ils ont traversé l'Ai--aie entre'Vailly et Berry-au-Bac, sur un front de douze kilomètres et demi, et sont parvenus ainsi à occuper des positions qui n'avaient plus été foulées par 1 ennemi depuis la bataille de l'Aisne de septembre 1914. Dans le centre, l'ennemi a progressé et capturé les passages de la Yesle, affluent de l'Aisne, à Ba--■Oehes et à Fismes, à 18 k. et demi de sa ligne originale. L'importance de cette avance ne peut être sous-estimée, et la marche sur la Vesle constitue non pa.-, une feinte, comme on pouvait l'imaginer hier encore, mais une réelle opération de -tyle. ayant son but stratégique propre, dont la menace ne peut plus être dissimulée.Les troupes françaises tenaient le Chemin des Dames sur presque toute son étendue, jusqu'à Craonnelle, où les hauteurs de l'Aisne commencent à affaisser vers l'est. Les troupes britanniques, fortes d'au moins quatre divisions, défendaient la ligne de ce point àriBermericourt à environ 8 k. du nord de Reims. Ici les. tranchées alliées étaient garnies de troupes françaises jusqu'à Reims et au delà. On doit reconnaître que la force numérique des assaillants, disposant d'au moins 25 divisions, était de beaucoup su-périeurerà celles des Alliés, ce qui les autorisa de pousser leur avance avec une grande persistance. Leur succès initial fut acquis sur l'aile gauche alliée, où ils forcèrent les Français à battre en retraite sur un front assez étendu, ce qui leur permit d'atteindre Pont-Arcy, dans la soirée de lundi. Les Britanniques, plus à l'est, pour rester en contact av ec.leurs alliés, suivirent le mouvement, niais jprès avoir tenu pendant toute la jour-fée avec une belle vaillance tout leu** front de bataille et avoir infligé à l'ennemi des pertes très sensibles. Il est évident que le repli des Franco-Britanniques fut exécuté de façon délibérée, en bon ordre et en vue d'éviter des sacrifices trop élevés pour la valeur du terrain à défendre. Il n'en est pas moins certain que la perte des positions est très regrettable A l'heure où sont parvenues les dernières dépêches, les Français tenaient toujours l'important plateau de Vregny, au nord-est de Soissons et se trouvaient encore sur l'éperon de Sermoise, à l'est de Venizel, surplombant la vallée de l'Aisne. De plus, ils ont ici contre-atta-qué les Allemands de flanc et arrêté ainsi la ruée germanique. De leur côté, les troupes britanniques maintiennent le terrain sur lequel elles ont résisté si vaillamment, et ont infligé des pertes très lourdes à l'ennemi sur la'*hauteur de Saint-Thierry, à 8 k. au nord-ouest de Reims. Le maintien de ces points importants sur les deux ailes du front d'attaque permet de supposer que les efforts des Allemands dans le centre seront bientôt maîtrisés. L'enthousiasme déchaîné en Allemagne par la nouvelle avance des armées du Kronprinz est sans borne, et il fait écrire par les plumitifs de toutes les feuilles teutonnes des commentaires désordonnés sur les victoires remportée-, depuis lundi! Tous sont d'accord pour affirmer que la " capture " du Chemin des Dames est un succès qui dépasse le cadre d'une simple réussite militaire, et cônstitue une victoire dynastique pour la noble lignée des Hohenzollern. Sans vouloir en rien diminuer la valeur réelle des armées allemandes, ni les avantages sérieux qu'elles ont su en très peu de temps —en trop peu de temps, hélas !—s'assurer sur l'Aisne, nous croyons pouvoir affirmer sans trop d'optimisme que le moment n'est pas venu de faire sonner les cloche* "dfcs villes germaniques, 'il est" certain, en effet, qu'aucune victoire stratégique n'a été conquise jusqu'à présent, et qu'il est trop tôt pour vendre *la peau de l'ours, qui est loin d'être tué. Les réserves alliées ne sont pas encore entrées en action et leur arrivée sur le champ de bataille peut encore changer fort heureusement la phase des événements. D'autre part, les critiques allemands les plus autorisés ont reconnu avec raison—une fç'is n'est pas coutume —-que la conquête de territoires dans une guerre comme celle-ci ne compte pas, tant que l'armée ennemie n'est pas vaincue. Or, nos troupes gardent non seulement une valeur çombattivç incontestable, mais leurs forces s'accroissent d'heure en heure. Dans ces conditions il semble prématuré que le peuple allemand fête une 'victoire, qui finalement—c'est notre con\ iction—doit leur échapper. Dans son dernier communiqué Berlin donne force détails sur les combats en cours et affirment: que les troupes allemandes ont capturé jusqu'à présent plus de 15,000 prisonniers, rien que sur l'Aisne. C'est là un chiffre qui doit être accepté sous bénéfice d'inventaire comme la plupart des affirmations avancées par les-scribes de Ludendorff. Sur le reste du front occidental les Allemands ont également montré une certaine activité. Deux attaques surprises lancées par eux dans la région de Veho et d'Embermesniî, ont été repoussées après un vif combat. Les duels d'artillerie se poursuivent avec une grande intensité sur la rive droite de la Meuse et en plusieurs points sur le front de Lorraine. Les Italiens montrent qu'ils ont repris complètement possession d'eux-mêmes et que la leçon subie sur l'Isonzo leur a été hautement profitable. Après leur succès signalé dans la région de Tonale et qui leur donna des positions d'une importance capitale pour le développement futur de la campagne dans la région montagneuse, ils ont exécuté un mouvement offensif tout aussi heureux dans la zone de la Piave inférieure. Cette fois ce sont les Bersaglieri qui ont été à l'attaque. Avec un élan indomptable ils ont traversé les défenses^successives de l'ennemi à la tête de pont de Capo-Sile, sur une profondeur de près d'un kilomètre et ont capturé des positions, qu'ils ont maintenues en dépit d'une très violente réaction autrichienne, faisant 440 prisonniers et capturant 4 mortiers de tranchée, 10 mitrailleuses et d'autre matériel de guerre. D'autres opérations d'importance secondaire se soijt développées en plusieurs points du front méridional. Les avances ennemies ont été arrêtées, notamment dans la vallée de l'Ornic et sur la Piave. A NOS LECTEURS A partir du 24 juin prochain le gou vernement anglais interdira la reprise de numéros invendus, et les marchands d journaux doivent limiter leurs achats au seules demander dé leurs clients régi liers. Nous prions donc nos lecteurs de fair retenir leur numéro chez !a mêm marchand. LA SITUATION — Suite en face de Nervesa, et à Porto di Corte lazzo des fusiliers marins italiens ont ex( euté un fructueux coup de main dans le tranchées ennemies. La situation sur l'ensemble du fron méridional est cles plus satisfaisantes e jci comme en France, malgré les apps rençes, parfois décevantes, on peut at tendre sans crainte les développement des opérations ennemies. SUR LE FRONT OCCIDENTAL Mackensen serait en Belgique Le correspondant du "Telegraaf" à 1 frontière belge dit que des d^sefteur d'Anvers affirment que le maréchal Mac kensen est arrivé avec son état-majo dans les environs de cette ville. EN ÂFËgQÛËORIENTALE Progrès britanniques Un communiqué officiel dit que comm résult at du mouvement convergent , ck forces britanniques les troupes alk mandes qui restent encore dans l'Es Africain portugais, ont été refoulées vei le Sud dans la direction de la rivièr Lurio, après avoir subi des pertes im portantes. Quelques prisonniers britar rtkftt©A«fc- -V' t*été Libéré ■. OPÉRATIONS AÉRIENNES L'activité des aviateurs britanniques Les aviateurs britanniques ont exé cuté de nombreuses expéditions de recor naissance et de bombardement dans 1 journée de lundi. Us ont jeté 16 tonne de bombes sur divers objectifs, y compri les cantonnements ennemis entre Armer tières et Lens et les docks de Bruges Quinze appareils allemands ont été de truits, et trois autres mis hors combat a cours de rencontres aériennes. Deux ap pareils britanniques ne sont pas rentré; Dans la nuit du 27 au 28 mai, de bombes de gros calibre ont été lancée sur les écluses de Zeebrugge et sur k docks de Bruges. Un grand nombre d dépôts de munitions et de logements er nemis ont également été bombardés. U total de 21 tonnes de bombes a été em ployé au cours de ces attaques. Un Goth a été contraint de descendre dans les li gnes britanniques au cours d'expédition nocturnes exécutées par des escadrille allemandes au-dessus des régions à l'ai rière du front britannique. Dans la même nuit des aviateurs bri tanniques ont exécuté des attaques e: Allemagne au cours desquelles ils on jeté environ cinq tonnes de bombes su ks usines de produits chimiques d Mannheim, sur la gare de Landau, su la centrale électrique de Kreuzwald près de Sarrbrucken^et sur les gares d Metz-Sablon et de Courcelles. Quelque grandes'explosions ont été observées. U appareil britannique n'est- pas rentré d ces expéditions. L'attaque contre des hôpitaux M. Bonar Law a déclaré à la Chambr des Communes que le réoeut raid aériej allemand contre des hôpitaux britanni que en France a causé 300 victimes. Rouen bombardé Dans la nuit du 27 mai des aéroplane ennemis ont. été signalés par hos poste de guet à Rouen, se dirigeant ver l'ouest. L'alarme fut donnée à minui 20. Violemment canonnés par les bat taries anti-aériennes, un seul des appa reils parvint à atteindre le district d Rouen, sur lequel quelques bombe furent jetées. Une personne a été tué et quatre autres ont été blessées. L be^loque a été sounée^à 1 h. 45 du maijjn Poste âérienne Paris=Londres Le "Journal" annonce que deux avia teurs français, en vue de tenter l'établis sement d'un service postal aérien Paris Londres, ont quitté Bezons (10 kil. ai nord-ouest de Paris) sur un hydroplan à 12 h. 50 et sont arrivés à Londres i 3 h. 20. Us sont repartis pour Paris i 4 h. 20 et ont effectué le retour 'ei trois heures et dix minutes. mai ILS VEULENT GARDER LA BELGIQUE S ' " L'amiral von Tirpitz. parlant à Diis- 4 seldorf dimanche, a dit: "Ni l'Europe Centrale, ni l'Orient, ni l'Europe Septentrionale ne peuvent nous e fournir les matières premières nécessaires ? à notre industrie. Il est difficile de prophétiser au sujet de l'avenir de la Rus-' sie; mais d'où l'Allemagne pourrait-elle tirer les moyens de résister à une Grande - Russie puissante, si elle n'obtenait plus - de sécurité à l'Ouest, tant au point de s vue militaire que naval, spécialement vis-à-vis de l'Angleterre. C'est une uto-t pie que de croire que nous pourrions ga-t gner l'amitié des Anglo-Saxons, ou même . la reconnaissance de notre égalité dans . l'économie du monde, autrement que par 3 la foroe. U nous faut un minimum de puissances, mais oe minimum consiste . dans la refonte politique du monde par l'annexion de l'ancien distriot de Bourgogne à l'Allemagne sous l'une forme ou l'autre.,Nous devons garder la Belgique en mains, au point de vue économique, i politique et militaire." ; LE SORT DE SVL FRANCK Un long article est consacré dans le "Nieuwe Rotterdamsche Courant" à M. Louis Franck, l'échevin d'Anvers. Celui-ci, emprisonné à Bonn, devait être relâché à la fin du mois et autorisé à 3 séjourner librement dans un^ ville alle-s mande; il parait que la promesse faite à - ce sujet ne sera pas 'tenue, et que M. t Franck passera de la prison à un camp s d'internement. Le journal hollandais at-e tribue ce changement à des manœuvres - des aktivistes flamingants. M. Franck - s'était, enJ effet, déclaré adversaire de -ceux-ci «fc-insaii combattu, notenuneiït .}a transformation de l'Université de Gand en une Université flamande sous le patronage allemand. . LES EVENEMENTS EN RUSSIE i Les projets allemands en Finlande s D'après la "Svenska Dagbladet," la s démission du général Mannerheim, qui - avait, jusqu'ici commandé les troupes fin-. landaises, est due au fait que le gouver- - nement a décidé de confier la tâche i d'organiser l'armée finlandaise à un offi- - bier allemand et. à la nomination, comme, . ministre de là guerre, du colonel Thesoff, s officier finlandais actuellement attaché s au commandement de l'armée allemande s en Finlande. î Des nouvelles de source russe disent - que deux divisions allemandes et un dé-i tachement de Gardes Blancs se concen- - trent en Karélie Orientale, tandis que i des négociations continuent entre l'AÎle- - magne et le gouvernement des Soviets à s" Moscou au sujet de la question mour-s mane. Protestations russes Le gouvernement des Soviets a envoyé au comte Mirbach une note se plaignant * de ce que les Turcs et l$s Allemands commettent de nombreux actes hostiles dans la Mer Noire, en violation flagrante du traité de Brest-Litovsk. Le 20 mai le 1 croiseur turc "Hamidié" a bombardé la ' côte de Kertck dont les batteries n'ont pas répondu. Un sous-marin allemand monte toujours la garde devant Novo-rossik, à portée des batteries rusSes; les hydroplanes allemands ne cessent de survoler ce port, à une faible altitude, tout cela sans le moindre motif. La note fait 5 observer aussi que ces actes, de même que 1 la saisie des navires russes à Sébastopol, - créent un état d'esprit qui ne peut guère favoriser les intentions du traité de paix d'après lesquelles "nous devions , vivre en amitié et bon accord." ; Le gouvernement, des Soviets a égale-3 ment protesté à Berlin contre la décision j relative au sort de l'Esthonie et de la . Livonie sans un accord préalable avec la . Russie; Je gouvernement des Soviets dé->. clare avoir reconnu le droit des peuples ; à disposer de leur sort, mais dans le cas » de l'Esthonie et. de la! Livonie seule une t minime partie de la population s'est prononcée à ci sujet. Combats entre Polonais et Allemands E>es informations reçues à Pétrograd . confirment la nouvelle d'une bataille - entre troupes allemandes et polonaises, i dans la région des stations de Bobrini-; kaja et Tsvet-Kovo. Les forces polo-i nais.es s'élèveraient à 20.000 hommes, i avec de la cavalerie et de. l'artillerie. Le i résultat de la bataille n'est pas encore. connu. AUTOUR de la GUERRE ALLEMAGNE — On dit que les conditions de 1 unioi économique entre l'Allemagne et F Au triche-FIongrie- comprennent Fadoptio,! du mark comme unité monétaire de 1 monarchie dualiste. — Plus de 75,000.croix de fer de pre mière classe ont été conférées jusqu'ici dont 146 à des commandants d'armé d'origine princière, 943 généraux, 2. ministres et 48,673 officiers. AUTRICHE-HONGRIE — Des nouvelles de Prague sigiîalen que l'agitation continue. La police fai fermer tous les établissements publics cafés, etc., à 9 heures. Les portes de maisons particulières doivent être fer méfes dès 8 heures. Des régiments hon grois sont stationnés dans les rues de 1 ville. A Pilsen et dans d'autres ville la police communale a été remplacée pa de la police d'état. Malgré toutes ce mesures le peuple tchèque semble défcei miné à ne pas se laisser intimider L'"Arbeiter-Zeitung" commentant le événements dit qu'un absolutisme bruta ne parviendra pas a établir la domina tion permanent de 36 pour cent d'Aile mands sur le reste de la population d l'empire. ' ' BELGIQUE — On rapporte que les Allemands on enlevé les presses, les linotypes et autre machines du journal bruxellois 1 "Patriote" et les ont vendues aux édi teurs de revues allemandes. Le "Pa triote" avait cessé sa publication depui l'entrée des Allemands à Bruxelles.. GRANDE-BRETAGNE — En réponse à une question posée lord R. Cecil a déclaré à la Chambre de Communes que le traité conclu avec 1 Roumanie le 18 août 1916 avait cess d'être en vigueur. U répondit négative ment à la question de savoir si la Rou manie ayant conclu la paix avec l'en nemi, les buts et objets de ce trait étaient définitivement abandonnés. — Le sous-secrétaire d'Etat pour 1 guerre a adressé aux eommand.ants de "Volunteers" et aux représentants de "Associations de Force territoriale" u urgent appel pour obtenir 15,000 hom mes pour un service spécial dans le pays ITALIE — Le prince de Galles, qui se t.rouv actuellement à Rome, a rendu visite a Pape. RUSSIE — Le correspondant de guerre de 1 "Frankfurter Zeitung" dit que deu grands navires et deux destroyers éch? [ pèrent à la capture lorsque la flotte bol shéviste tomba entre les mains des Aile mands à Sébastopol. La flotte compren sept cuirassés du type des pre-Dread noughts, deux croiseurs cuirassés de 1 classe "Kagoul" (6.700 tonnesj, troi destroyers modernes, le croiseur tur "Medjidieh" renfloué, des bateaux pc seurs de'mines, etc. Quoique très sale^ les navires sont en général en bonne con dition. U y a dans le port des navire marchands d'un tonnage total de plu sieurs centaines de mille tonnes. SERBIE — Un médecin italien récemment re venu d'xm emprisonnement en Autrich dit que la mortalité parmi les prisonnier serbes s'élève à près de cent pour cent Dans le seul cimetière du Mathause; plus de 8,000 Serbes sont enterrés. DERNIÈRE HEURE LE COMMUNIQUE BRITANNIQUE Activité de l'artillerie ennemie Mercredi, 10 h. 42 du matin. Nous avons exécuté un raid heureu: la nuit dernière au sud-est d'Arras ^? avons capturé des prisonniers et une mi trailleuse. Nous avons aussi fait quel ques prisonniers au cours de la riiîit i l'ouest de Merville. Un raid tenté pa l'ennemi à Givenchy-La Bas-ce a été re poussé. Une attaque ennemie contre un de no postes au sud du canal d'Ypres à Co mines a également été repoussée après ui vif combat. L'artillerie ennemie s'est montrée ac tive au nord d'Albert, dans le voirinag. d'Ayette, à l'est de Robecq r . au nord ouest de Mervi'le, et a témoigné d'un, certaine recrudescence locale à l'est d'Af tas et au sud de Leiis,

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

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