L'indépendance belge

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s.n. 1917, 09 Juin. L'indépendance belge. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/862b854c7v/
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L'INDÉPENDANCE I ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE ; 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION: BUREAU A PARIS: eAMenl „ ...... , , ,mK .-mrm™ -, , n,vp c;Tp TiTnn TrnT RnpM- w r i PLACE DE LA BOURSE. SAMEDI 9 JUIN 1917. f 3 mois, 9 shillings. 1 ^ 5, DAN E biR., IIIUII HOLBORÎn, W.C.l. (311-57 et j. , r, „ u i -i ABONNEMENTS: J (j MOIS, 17 SHILLINGS. ^CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. telephone ; holborn 1773-4 teleph.: | 233 75 En vente à Londres à 3 h. le vendredi 8 juin. 1 1 an 3' shillings. J LA SITUATION Vendredi, midi. Cette fois, c'est une nouvelle bataille qui a commencé, et les premiers résultats sont des plus brillants. Le saillant de Wytschaete, dont le nom revenait si souvent au cours des derniers communiqués, n'existe plus, pas plus que le village lui-rué nie, ainsi que celui de Mes-: sines. Tous deux ont disparu de la carte du monde, mais leur nom vivra dans l'Histoire à l'égal de tant d'autres qui sont devenus le centre d'opérations de grande envergure. L'offensive que le bombardement systématique des derniers jours faisait prévoir, s'est déclanchée jeudi matin, au petit jour, à 3 h. 10 pour être exact. Le signal fut donné par une série de déflagrations formidables provenant de l'explosion de mines, dont quelques-unes avaient été préparées il y a un an ! La terre tut soulevée comme par une éruption volcanique, plusieurs cratères, simultanément ou successivement, à quelques secondes d'intervalle, vomirent du feu, des flammes et des nuages de gaz. Ceux-ci, pendant quelques minutes, voilèrent la scène, et lorsque le rideau se fut levé, la crête qui barrait l'horizon devant les tranchées, britanniques ne formait plus qu'un amas de débris informes, une succession de cratères. Le travail patient des Boches, toute une ville souterraine et tout ce qu'il y avait de vivant autour-étaient détruits. C'est à ce moment que les vagues britanniques s'ébranlèrent. Les tanks avancèrent à l'assaut des tranchées de seconde et de troisième ligne, l'artillerie qui, depuis sept jours, bombardait sans discontinuer les positions allemandes, haussa son tir et les avions, sillonnant le ciel, suivaient les progrès de l'avance qu'ils signalaient • au fur et à mesure au général Plumer, qui fut l'âme de ce combat. L'attaque se développa sur un front de quinze kilomètres et nos Alliés, bientôt, occupèrent Messines et Wytschaete, ou plutôt l'emplacement et les ruines des deux villages ainsi que tout un système d'ouvrages défensifs allemands englobant des bois et des villages fortifiés depuis le sud de l'Etang de la Douve jusqu'au nord du Mont Sorrel. Mais ce ne fut là qu'une étape, et après un court repos, nos vaillants Alliés, avançant encore, occupèrent le village d'Oostaverne, à l'est de Wytschaete, et le système défensif ennemi à l'est de ce village sur un front de huit kilomètres.L'avance en profondeur, sur ce point, c'est-à-dire dans le centre, atteint cinq kilomètres environ, et dans cette région l'ennemi commence à réagir. Une première contre-attaque fut complètement paralysée par l'artillerie britannique qui, dans toute cette bataille, a donné la mesure de ses forces en dominant une artillerie ennemie d'une puissance énorme. D'autres attaques sont attendues, car l'importance du terrain conquis est telle — elle fait pendant à la Côte de Yimy et à celle d'Albert — que les Allemands feront l'impossible pour reprendre les positions perdues. Les réserves ennemies sont à pied d'œuvre, on le sait, car l'attaque était prévue et'escomptée. Parmi les prisonniers, qui sont déjà 5,000, plusieurs sont arrivés tout ré-,cemment du front russe; ils appartiennent à des régiments prussiens, bavarois et wurtembergeois. Les pertes allemandes en tués et blessés ont dû être considérables, car certains réduits souterrains que les mines ' ont fait sauter pouvaient contenir plus de 200 soldats. ! Si nos Alliés parviennent à se maintenir sur leurs nouvelles positions, ils dominent les positions ennemies à plusieurs kilomètres à la ronde, la côte de Wytschaete et de Messines étant, avec la côte 60, la seule surélévation de terrain de toute la région. Pour le moment, le saillant au sud d'Ypres, si gênant pour les opérations futures, n'existe plus et c'est là un avantage énorme. Le communiqué allemand admet que "dans le saillant de Wytschaete l'ennemi a fait irruption dans la zone de nos positions avancées, et que la bataille continue, violente, avec des fluctuations."Comme aveu ce n'est pas lourd, et la rédaction de ce bulletin semble indiquer que les Allemands ne s'attendent pas à ressaisir les positions perdues. Ajoutons, pour être complet, qu'en plus du terrain et des prisonniers, nos amis ont capturé des canons, des jni-trailleuses et une artillerie de tranchée dont le décompte n'a pu encore être fait. - Enfin, au cours des combats aériens qui accompagnèrent la grande bataille, neuf appareils allemands furent abattus et au moins neuf autres contraints de descendre. A l'arrière des lignes allemandes, les aviateurs britanniques ont bombardé l'aérodrome ennemi établi à Nieuw-munster, au sud-est de Blankenber-ghe, et bien qu'à leur retour ils eussent été attaqués par une escadrille boche, ils ont tous pu rentrer satns et saufs. Sur le front français, les Allemands ont encore attaqué au nord-ouest de Saint-Quentin sur un front de 600 mètres sans réussir ; mais dans la région du Chemin des Dames l'artillerie seule a donné, Berlin affirme que dans la région de Pargny-Filain (Chemin des Dames) les Français ont perdu plus de 500 prisonniers.Les Autrichiens, de leur côté, prétendent avoir fait, au cours de leur récente contre-attaque, un total de 10,000 prisonniers italiens, mais un communiqué de Rome assure que ces affirmations sont aussi fantaisistes que celles relatives alix prétendues pertes énormes subies par les Italiens au cours de la dernière oSensive. Aux dernières nouvelles, les Autrichiens, renforcés eux aussi par des divisions provenant du front russe, ont renouvelé leurs contre-attaques un peu partout, ce qui, au reste, est normal. Rome parle d'attaques ennemies dans la vallée du Sexten (Trenti») et dans les régions de Jamiano et du Flondar (Carso) ; de combats d'artillerie dans les Aipes Juliennes et d'attaques aériennes (italiennes) dans la vallée de l'Adige (au nord de Trente) et contre le chemin de fer de Laibach. Le Sénat français a ratifié hier, par an ordre du jour adopté à l'unanimité, après un discours de M. Ribot, les dé-slarations du gouvernement relatives lux buts de guerre. Retour à la France des provinces perdues ; punition des ïrimes commis ; réparation pour les dévastations commises, et garanties contre tout retour offensif du militarisme prussien, telles sont les directives politiques de nos amis français. Elles s'har-nonisent complètement avec celles des mtres alliés et sir George Cave, parlant lier au nom du gouvernement britanni-iue, a déclaré aux Communes " que le 'ouvernernent, le Parlement et le pays staient en complet accord à ce sujet avec e gouvernement français." Voilà qui est net et nos ennemis ont a paiiole. LES OPERATIONS MILITAIRES SUS LE FPOPrr MERIDÎOWAL Les mensonges autrichiens De source officielle italienne, l'Agena Reuter annonce que le communiqué au trichien déclarant qu'au cours de la ba taille récemment engagée, les Italien; ont cerdu 180,000 hommes, est d'uni exagération fantastique. L'ennem essaye d'atténuer l'effet de ses pertes er augmentant celles de l'adversaire. Er réalité les pertes autrichiennes sont infiniment supérieures aux pertes italiennes. ilhijb— . ,imwt ii i, iii iii |» OPERATIONS NAVALES 3 Navires américains en France î Des navires de guerre américains sont i ancrés dans des ports français. Les î marins français ont salué avec jpie i l'arrivée de ses nouveaux frères d'armes, qui, sous le drapeau des Etats-Unis, sont sur le point de se joindre à eux dans la lutte contre un ennemi commun. Un grand steamer américain chargé de grain est arrivé dans un port français où on a déjà commencé son déchargement. Ce bâtiment a traversé l'Atlantique sous la protection de navires- de guerre américains. Un steamer couie un sous-marin Il est officiellement annoncé que le steamer américain le "Silver Shell" a échangé 60 coups de canon avec un sous-marin dans la Méditerranée. Le sous-marin a disparu subitement. J* La destruction d'un sous-marin par un steamer américain fut annoncée hier à Washington. Os disait que 25 coups de canon avaient été échangés et que le dernier coup toucha le sous-marin, qui coula. Il n'est pas nettement établi, s'il s'agit de l'incident dont parle le télégramme ci-tlessus. Le "Silver Shell" est un steamer de 5',836 tonnes. les pertes en mer Les statistiques des ports français pour la semaine finissant le 3 juin, donnent 1,005 entrées et-938 sorties de navires. Trois navires marchands français de plus de 1,600 tonnes, et deux de moins de 1,600 tonnes, ont été coulés. Trois navires marchands, ont été attaqués sans succès. Il n'y a pas eu de bateau de pêche coulé. OPERATIONS AERIENNES Aérodrome bombardé en Belgique L'Amirauté annonce que l'aérodrome ennemi à Nieuwmunster (Flandre Occidentale) . » été attaqué mercredi avec succès par des aviateurs britanniques. CONFERENCEVE STOCKHOLM Dans un article publié dans le "So-cialdemocraten," M. Branting, président du Comité exécutif hollando-scan-dinîfve, fait au Comité des Ouvriers et Soldats le même reproche qu'on fait à son Comité, c'est-à-dire qu'il n'avait pas qualité pour convoquer une Conférence à Stockholm. Il dit notamment que le Comité russe ignore l'organisation existante de l'Internationale et semble avoir adopté la formule Zinimerwaldien-ne de révolution sociale, oubliant que ceux qui défendent leurs foyers et leur liberté sont dans une position différente de ceux qui ont accepté de suivre la bannière d'un conquérant. Le but du Comité hollando-scandinave, répète M. Branting, est (ï'obtenir de tous les groupes socialistes, majoritaires et minoritaires, gouvernementaux et indépendants, leurs vues et leurs vœux au sujet de là paix future et ces dispositions formeraient la base d'une conférence internationaliste ultérieure. Le processus préliminaire ne comporte pas la mise en présence des délégués des divers pays belligérants. Ce programme aurait, d'après M. Branting, obtenu l'approbation de MM. Vandervelde et Hen-derson et il est actuellement en voie d'exécution. — Les journaux allemands cachent mal leur désappointement au sujet de l'échec de leuï combinaison internatio-^ nale-pacifiste'par suite de l'attitude du gouvernement français. Celui-ci, disent-ils, n'a pas osé accorder les passeports aux délégués français. Ce qu'il y a d'amusant, c'est que la semaine précédente, ^ils imprimaient avec ensemble que le gouvernement britannique n'avait pas osé refuser des passeports aux délégués britanniques minoritaires. Le désappointement est d'autant plus vif qu'au moment de la décision unanime des socialistes français d'envoyer des délégués et de la nouvelle que le gouvernement britannique îSeeordait des passeports, l'affaire semblait "dans le sac." Le "Vorwarts," aveo la grâce d'un éléphant allemand, avait cru pouvoir y aller samedi dernier, d'un petit article intitulé "Allemands et Français," où il expliquait les "erreurs" des socialistes français, qui n'avaient pas compris jusqu'ici la "nécessité Utilitaire" de l'invasion de la France et de la Russie', et où il entamait la romance: "Oublions le passé." Et voilà que tout est à refaire ! AUTOUR de la GUERRE ALLEMAGNE ■— Une réunion de divers ministres et de hauts fonctionnaires des provinces a eu lieu à Berlin pour examiner les prévisions alimentaires. On annonce officiellement que "la gravité de la situation a été ouvertement et complètement discutée et que comme résultat de la discussion et des mesures prises, il a été généralement admis qu'il y avait toute perspective de pouvoir tenir pour le restant de l'année agricole en cours, ainsi que pour la nouvelle période économique qui s'écoulera avant la conclusion d'une paix victorieuse." BELGIQUE — Les "Nouvelles" de Maestrioht, apprennent que les Allemands ont frappé la ville de Mons d'une amende de 500,000 marks, sous prétexte qu'à la suite d'une information publiée par la presse étrangère, que le prince Rup-precht de Bavière et son état-major s'étaient établis à Mons, des aviateurs alliés avaient fait plusieurs raids sur la ville. Notre confrère croit savoir qu'un général et probablement un autre officier supérieur auraient été tués au cours d'un de ces raids. BRESIL — Le ministre néerlandais, agissant à la requête du gouvernement allemand, a remis au gouvernement brésilien une note protestant formellement contre la réquisition et l'utilisation des bateaux allemands ancrés dans les ports de la République, et "se réservant le droit de demander une indemnité pour toutes les pertes causées aux intérêts allemands par cette mesure." La réponse donnée au, ministre néerlandais dit que le Brésil emploie les bateaux allemands parce que des navires marchands brésiliens ont été torpillés, obtenant ainsi directement et immédiatement par la force satisfaction pour les dommages causés par les sous-marins allemands. ETATS-UNIS — Le département de la marine annonce que des bateaux allemands et autrichiens' d'une tonnage total de plus de 100,000 tonnes, saisis aux Etats-Unis, seront mis en service à la fin du mois de juillet. Trente-cinq bateaux allemands et autrichiens ont été ou s'eront réparés et mis en service actif le-1er juillet. Ces bateaux sont d'une capacité de 1,600 à 15,000 tonnes. Plusieurs seront mis à la disposition du service marchand français.— L'inscription des conscrits s'est terminée avec succès mardi, et approximativement dix millions de jeunes gens ont,été enrôlés sans qu'aucun désordre sérieux se soit produit nulle part. La plupart des hommes n'ont pas répondu à la question figurant au bas de la feuille d'inscription et demandant si le signataire avait des motifs d'exemption. Qua-tre arrestations seulement ont été officiellement signalées au gouvernement. Les conspirateurs allemands et les agitateurs anarchistes ont complètement échoué dans leurs efforts d'entraver les inscriptions. Le gouvernement est très satisfait du résultat, qui indique que le pays appuie entièrement la résolution du Président de continuer.la guerre jusqu'à la victoire. '— Le gouvernement français a officiellement désigné le maréchal Joffre comme conseiller technique du. haut commandement américain. GRANDE-BRETAGNE •— Le fils de M. Bonar Law a été tué en Palestine. — M. Naibokoff a été nommé chargé d'affaires à l'ambassade de Russie à Londres, avec rang de ministre à titre personnel. — Le nombre des établissements et usines actuellement placés sous le contrôle du gouvernement est de 4,942. . — Lord Northoliffe est parti pour l'Amérique, chargé par le gouvernement de coordonner le travail des différentes missions britanniques et de oontinuer la tâcthe de M. Balfour. — Avant de quitter l'Angleterre, le prince Kropotkîne a adressé aux jour naux anglais une lettre de remerciements collectifs à la nation anglaise et à ses nombreux amis ici pour l'excellent accueil qu'il y a rencontré depuis 1876, date de son arrivée, Comme réfugié poli tique, pour le refus opposé par la nation britannique à l'extradition des proscrits russes, et pour les marques de sympathie prodiguées au peuple russe dans diverses circonstances tragiques. Il se félicite de ce que la Russie se soit rangée aux côtés de l'Entente dans la guerre et espère que les efforts actuellement faits pour eatraîner la jeune Russie dans le sillage des- serviteurs des conquérants allemands ne réussiront pas;.eela ne pourrait qu'amener le retour d'un Tsar pro-allemand et la reconstitution de la Sainte-Alliance sous forme d'une union des trois empereurs. GREGE — La censure alliée a été établie mercredi dernier à Athènes. — Le "Patris," organe vénizéliste, a publié un article disant que le gouvernement de M. Zaïmis avait essayé d'amener une réconciliation entre les gouvernements d'Athènes et de Salonique, et que des propositions avaient été faites au gouvernement britannique, offrant aux Alliés l'emploi des troupes du Roi Constantin, ce qui signifiait l'abandon de la politique de neutralité. La seule condition donaée à entendre était que le commandement des forces en Macédoine serait- retiré au "général Sarrail. Le "Neon-Asty," journal pro-allemand, a déclaré qu'il était autorisé à démentir l'information du "Patris." Le lendemain, le Bureau officiel de la presse déclarait que le gouvernement n'avait pas donné mission de démentir l'information du "Patris," sur laquelle le gouvernement n'était pas disposé à faire la moindre déclaration. C'est là, virtuellement, une confirmation des bases de l'article du journal vénizéliste. RUSSIE — La révolte de Cronstadt est terminée. Le Conseil des ouvriers et soldats de cette ville a décidé de reconnaître l'autorité centrale du Gouvernement Provisoire jusqu'à ce qu'un Conseil central des .ouvriers et soldats de toute la Russie puisse prendre l'autorité entre ses propres mains. — L'organe du Conseil des ouvriers et soldats n'a pas publié la lettre que MM. Vandervelde, Henderson et Thomas ont adressée au dit conseil. A rapprocher du fait que l'introduction des journaux dits "bourgeois" est interdite à Cronstadt. —; M. Henderson a eu diverses entrevues avec les membres du Gouvernement Provisoire russe.Sa mission en Russie est de mettre son expérieuce et ses services à la disposition du gouvernement et dissiper les malentendus qui pourraient exister entre les socialistes russes et les socialistes alliés- au sujet de la guerre. — Le ministre de la justice (socialiste) propose de faire juger par des tribunaux spéciaux les agents de l'ancien régime qui sont actuellement aux arrêts. Ces tribunaux comprendraient fcrois membres' du Conseil des ouvriers et soldats et trois membres désignés par d'autres organisations sociales. — Le ministre de la %iarine a ordonné que, dans les écoles navales, les candidats-officiers, afin de mieux compven-* dre ce que sont la vie et le travail des marins, seraient entraînés à des travaux fatigants pendant une ou deux heures par jour. — Un communiqué officiel rend hommage au talent .et à la compétence du générg.1 Alexeieff. et dit que le motif de sa mise en disponibilité est qu'il ne semblait plus posséder l'énergie, l'enthousiasme et la confiance si nécessaires dans les circonstances1 actuelles. Le gouvernement se réserve d'utiliser da^ns d'autres fonctions l'expérience et les capacités du général. — Le correspondant du "Times" à Pétrograd croit savoir qu une note des Alliés sur les buts de guerre sera prochainement publiée en réponse à la dernière déclaration du gouvernement russe. — Les directeurs des 140 usines de Pétrograd travaillant spécialement pour la défense nationale, ayant accordé toutes les demandes des ouvriers, y compris la journée de six heures, la grève peut être considérée comme évitée dans oes usines. Dans les établissements du Do-netz, les délégués des ouvriers ont refusé d'accepter l'augmentation de 50 p.c. do salaires offerte par les patrons. 88ème année. No 135

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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