L'indépendance belge

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s.n. 1914, 17 Juin. L'indépendance belge. Accès à 05 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/3t9d50gq67/
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UO Centimes! £N BEuGiqye El A PARIS Ci 85' ANNÉE Mercredi 17 juin 1914 administration et rédaction ÎT» rue des âablcs, Bruxelles BUREAUX PARISIENS ; 11, place da la Ecurs» abonnements : ÉDITION QUOTIDIENNE Baei/lUE. Un an 20 fr. S mois, )0 fr. 3 maie, 5 (r. lOXEMflOOSElilr.-DJ » 28 ir. • 5 ir. » 8tr. ïTRAHGER » 40fr. » 221t. » gfo ÉDITION HEBDOMADAIRE tlntsmationale et d'Outra-msri "iO pages, paraissant le mercredi ijû an SK iranc» Éàix. mol* 125 fx-auC» L'INDÉPENDANCE "EBÛÏS ÉLTnOTSS PAS. JQUXL. — SIS PAGES BELGE CÛSÏEaVATIÛS l'AE Z£ ÎROOBÈ3 ■ 1 """ - " ' «" ' ■» X° 168 Mercredi 17 juin 1914 Les annonces sont reçues J- A BRUXELLES ; aux bureaux du jou'oat, A paris î il, place de la Bourse, A LONDRES : ciiez MM, Jcùn-F. Jones & G3, 11 ^ Snow Hill, E, C.; à l'Agence Havas, n° iô^ Cheapside E, G,; et chez Neyroud & Fils, Lia, Bos 14-18, Queen Victoria Street, et T» B. Browne^ Ltd, n° 163, Queen Victoria Street, Jt AMSTERDAM : chez Nijgn & Van Diimar, Kokia, 2» {& ROTTERDAM : même tirme, Wynhaven, 113, Wi ALLEMAGNE, EN AUTRIGUE-BONGRiE et SUISSE, aux Agences de lûàlaLon Rudolf Moss^ 'fi ITALIE j chez Mil, Ilaaseastem & Vogler, à Turin et Rome. £|ÎïEW-XORK : T.B, Browae, Ltd, /, East4£nd Street • Édition du matin .AulGurà'lïui Revue politique. LA TENSION GRECO-TURQUE. — Situation aggravée. — Précautions grecques. — Coinséd'lis russes et français à Cont-an-tin api é et à Athènes. LA QUESTION ALBANAISE. — L'assaut des rebelles contre Duraz?.o. — La mori du colonel Thomson. — Le prince de .Wied. — Envoi de navires do guerre a Durazzo. — L'attaque repoussée. LE MEXIQUE ET LES ETATS-UNIS. — J^a médiation. — Tiraillements. £11 Roumanie. — La visite de Constantza. — Commentaires allemands et russes. Lettre de Turquie. — L'affaire Hélbig. - Détails inédits. En Francs. — La déclaration ministérielle, -- Lés débats à la Chambre. — La majorité gouvernement aie. En Belgique. — Les cléricaux et la défense nationale. Les otages. — Graves dégâts en Belgique. Désastre à Paris. — Le.s éboulements. — Une vingtaine de morts. Chronique mondaine. Informations financières et industrielles. Nouvelles diverses de nos correspondants. Les dépêches suivies de la lettre A sont celles qui ont paru d'abord dans Jiotre première édition, publiée à 4 heu-les de 1 après-midi; les dépêches suivies de la lettre B sont celles qui ont paru a abord dans notre deuxième édition, publiée à 6 heures du soir; lés dépêches suivies de la lettre C sont celles qui onl paru d'abord dans notre troisième édi îion, publiée le malin. BRUXELLES, 1G juin Revue Politique Voici un nouveau coup de théâtre en Albanie — et ce pourrait bien être, cette lois, le coup décisif. Une dépêche lancée par Je ministre d'Italie a Durazzo h annoncé hier que les insurgés musul-nians ont attaqué la capitale de trois .côtés et que le colonel Thomson avait été tué. depuis lors, on est sans nouvelles précises, et oïl ne peut que signaler avec les reserves d'usage "les bruits les plus contradictoires, suivant une .dépêche de llonie à l'agence « L'Information » de Paris, Buaazzo aurait été pris par les rebelles et le prince Guillaume aurait dû luir pour la seconde lo.'s; mais à l'heure oii nous écrivons, il n'y a aucune continuation de ce bruit, et il faut, par conséquent, s'en tenir aux premières. nouvelles officielles reçues a Home et qui disaient que la situation s'améliorait clans la capitale, tandis que les marins des navires de guerre uélendaiènt les légations. Les événements démentent ainsi de la manière la plus brutale les nouvelles optimistes que le télégraphe transmit ces jours derniers de source autrichien-lie. On affirmait volontiers que Je prince Guillaume, s'appuyant résolument sur les Malissores et, les Mirdites, allait prendre l'offensive; qu'il s'était décidé pour la manière l'ortc et qu',1 se préparait à attaquer les rebelles de trois côtés différents.'Les insurgés musulmans n'ont pas attendu que le prince, eût pris .toutes ses dispositions pour cette campagne. Alors qu'on assurait qu'ils se .dispersaient peu à peu, ils marchèrent sur la capitale qu'ils attaquèrent lundi matin à 4 heures. Nous ne tarderons pas à connaître l'issue de cette attaque, mais le l'ait qu'elle ait été possible, alors que des navires de guerre étrangers se trouvent en rade, est suffisamment significatif pour qu'on ne se fasse aucune illusion sur les chances qui restent au prince Guillaume de se maintenir sur le trône improvisé d'Albanie. 11 faut bien reconnaître que, dès le premier jour de son arrivée à Durazzo, le prince n'a fait preuve d'aucune des qualités pourtant indispensables à celui, qui veut assumer la lourde mission de mettre un terme à l'anarchie albanaise et d'organiser ce pays. 11 a subi les inlluences les plus contradictoires; il a été victime des intrigues autrichiennes et italiennes; il n'a rien compris à la mentalité de ce peuple à peine dégagé de la barbarie et pour lequel la guerre civile est une sorte de tradition. Subissant au début totalement l'influence Û'Essad pacha, il a voulu l'aire face à la révolte de l'Epire, alors que le colonel Thomson avait engagé très prudemment des négoc.ations avec M. Zographos et le gouvernement provisoire de 1 Epirc autonome, et quand, sous la pression de la commission internationale de Contrôle, il a bien fallu reprendre ces négociations et conclure un arrangement avec les Epiro-tes il s'est tourné brusquement contre Eskd pacha et l'a banni. La faute la plus lourde qu'il ait commise, ce lut. de se réfugier sur un navire italien dès les premiers succès dés insurgés musulmans; sa seconde faute, ee tut de se rejeter totalement du çflté des Albanais catholiques du nord, les Mirdites et les Malissores, pour faire face atis musulmans. Le prince lui-même a opposé aPis! les tribus aux tribus, les races aux races; il a alimenté les haines séculaires: il s'est engagé à son tour dans la voie de la guerre, civile. C'était surtout cette poliliq.i.ie-là qu'il importait de ne pas pratiquer en Albanie. Le princ-f s'est lourdement trompe s'il'a "u'ïue l'Albanie peut se ircuver- ner comme on gouverne une principauté allemande et que la protection de l'Italie et de l'Autriche — protection qui comporte une véritable mise sous tutelle — suffisait à le garantir contre les risques aes aspirations particularis-tes de son peuple. L'aventure albanaise, qui réserva déjà à l'Europe tant de surprises mauvaises, entre maintenant dans sa phase aiguë, et il faudra bien que les puissances en arrivent à examiner franchement Si cet Etat créé Ci ta façon laplus factice peut subsister normalement sur des bases modernes ou s'il faut le partager en tenant compte des aspirations particulières de chacun des éléments nationaux qui le composent, La visite du Tsar au roi de Roumanie constitue un événement important dans l'ordre international, et il y a là mieux qu'une manifestation de courtoisie de la part de deux souverains. Be longues années durant, la Roumanie est restée défiante devant la Russie. Elle a évolué dans l'atmosphère spéciale de la Triplice et elle était considérée comme la clienle la plus fidèle de l'Autrxhe-Hongrie, en opposition de la Bulgarie, de la Serbie et du Monténégro, clientes politiques de la Russie. La guerre balkanique a changé tout cela. La Roumanie a dû se rendre à l'évidence : elle se trouva dupée par la politique du cabinet de Vienne. A un moment donné, comprenant qu'elle ne devrait la sauvegarde de ses intérêts qu'à son propre effort, elle se rangea du côté de la Grèce et- de la Serbie et imposa la paix de Bukarest. L'Autriche perdit du coup son point d'appui dans les Balkans et ce ne fut pas sa tentative, d'ailleurs vaine, d'entraîner la Bulgarie meurtrie à sa suite, qui compensa pour elle cette perte. Mais du fait que la Roumanie s'est dégagée de l'influence autrichienne et, pat-contre-coup, triplicienne, il ne faudrait pas conclure qu'elle s'est mise à la remorque de la Russie. Elle veut exister et agir par elle-même, en dehors de toute pression des grandes inlluences; elle ne veut pas servir d'instrument à la diplomatie de Vienne ou do Saint-Pétersbourg, mais cette évolution très franche a suffi pour améliorer heureusement les relations' entre Bukarest et Saint-Pétersbourg et pour leur donner un caractère cordial qu'elles n'eurent pas jusqiOici. La visite du Tsar confirme pleinement cet état de choses nouveau et les toasts qui ont été prononcés à Constanza ne peuvent manquer, à ce point de vue, de produire la meilleure impression. Le roi Carol a souligné le fait que le but constant et invariable de la Roumanie' est de contribuer à maintenir par un équilibre stable et par des relations cordiales entre tous les Etats de cette partie de l'Europe la paix bienfaisante.quu peut leur permettre de réaliser la prospérité à laquelle ils aspirent. Gela revient à affirmer la volonté de la Roumanie de faire respecter le traité de Bukarest qui a rétabli l'équilibre. Le Tsar, de son côté, a affirmé son désir de voir la paix maintenue et a souligné le fait que la sympathie réciproque des deux nations répond non seulement à des traditions historiques, mais à une véritable solidarité d'intérêts.Le rapprochement russo-roumain peut donc être considéré comme un l'ait accompli, et c'est là tin élément dont il faudra désormais tenir compte pour la saine appréciation de la situation nouvelle dans l'Orient européen. LA TENSION GREC0-TURQUE La situation s'aggraye Athènes, iuncli, 15 juin. Le conseil des ministres qui s'est réuni cet après-midi s'est occupé de la situation. H a pris connaissance de divers télégrammes d'Asie-Mineure rapportant que les persécutions contre les Grecs, au lieu de diminuer, vont en augmentant de façon très inquiétante. Sous les yeux mêmes de Tataat Bey, les Grecs sont poursuivis et harcelés. La réponse de la Porte à la note hellénique n'est pas encore arrivée. La situation reste toujours grave. (a) Préparatifs grecs Malte, lundi, 15 juin. La Grèce a ordonné a tous les marins grecs de Malte de se tenir prêts à partir. (a) Etonnement turc Constantinople, lundi, 15 juin. Le grand-vézir, pendant la réception diplomatique d'aujourd'hui, a manifesté aux ambassadeurs son étonnement dés termes employés par M. Venizelos à la Chambre hellénique. La Porte tient ses engagements; elle est pacifique et désire entretenir d'excellentes relations avec tous srs voisins, (a) Conseils russes Saini-Pétcrsbi.,urg, liui#, 15 juin. Les nouvelles officielles reçues de Grèce et de Turquie présentent la situation comme très sérieuse. En présence de cette tension des rapports, ta Russie a chargé son ambassadeur ~ à Conslanlinop'.e d'engager la Porte il la conciliation. Le stationnaire « Don'■ !?. » a reçu l'ordre de partir pour Srnyrne afin de "protéger 'es sup;-ts et. les intérêts russes. (a) Conseils français Athènes; mardi, 10 juin. M. tjelville, ministre de franco à Athènes, a tait ce matin, sur l'ordre du gouvernement français, une démarché amicale upres de m. -Ureii en lavoir du mainIi, n de la pais. te) La tournée de Talaat Bey Constantinople, lundi,. 15 juin.. Le ministre de, l'intérieur a ■ télégraphU d'Aïchin au grand-vézir pour lui annoncer qu'il est passé à la gare de Meroemen, où >î s'est efforcé de détourner de leur dessein 2,000 Grecs qui voulaient partir pour Smyrne. Sur leur désir de se rendre dans la ville, on a pris les mesures imposées aai la situation. Le ministre est parti ensuite pour Smyrne, où, de concert avec le vali et le chef de la garnison, il a pris des mesures pour le rétablissement difinitif de l'ordre et l'arrestation des agresseurs. Il a également prescrit qu'il fut procédé avec rigueur contre ceux qii ne voudraient pas se soumettre. l'ri groupe de Grecs de Phocé et le Tschcsmé a émigré avant l'arrivée du ministre. Celui-ci va se rendre demain à Voyrl-i et à Phocé afin de rassurer les gens qui veulent émigrer. Il essaiera de faire abandonner leur dessein. (a) MENACE DE RUPTURE DIPLOMATIQUE Athènes, mardi, 16 juin. Le « Patris » dit que le gouvernement hellénique mettrait la dernière main à l'application des décisions irrévocables qui doivent conduire au règlement définitif de la situation. 11 reste encore, dit le journal,, à remplir quelques formalités consacrées par les usages internationaux et que tout pays civilisé doit observer , avant d'entreprendre la guerre. Le journal dit encore que. si la réponse de la Porte n'arrive pas dans la journée, M. Panas quittera Constantinople demain, (b) Concentration de la flotte grecque lekaterinoslaw, mardi, 16 juin. Le consul de Grèce à Novorossisk a transmis l'ordre aux navires grecs se trouvant dans la mer Noire et dans la mer d'Azoff de retourner immédiatement en Grèce. (b) L'impression en Serbie Intervention en cas de conffit Belgrade, mardi, 16 juin. Les journaux commentent le conflit gréco-turc et envisagent la possibilité d'une intervention de la Serbie en cas de guerre, en conformité des dispositions du traité d'alliance serbo-grec. La dissolution- de la Skoupchtina a été ajournée à samedi en prévision de difficultés graves. (aj Le Mexique et les Etats-Unis LA MEDIATION Tiraillements New-York, lundi, 15 juin. On mandé de Niagara-Fslls qu'il se confirme, daprès l'entretien que les Américains, lies Mexicains et les médiateurs ont eu ce matin, que la transmission des pouvoirs s'effectuera probablement entre les mains d'un président provisoire et de quatre ministres et non entre ceMes d'une commission spéciale qui ne serait pas consti-tutionnielle. Des. noms ont été mis en avant qui ont été discutés ou môme refusés. La tension augmenterait. La Lutte se livre entre les Américains, qui soutiennent les rebelles, et les médiateurs, qui sont d'accord avec les Mexicains. Les délégués des deux .les démentent ces bruits, mais la presse, le « Sun », par exemple, les reproduit et dans les milieux de la conférence on n'en fait pas mystère. C'est la iu*te entre le monroeïsme et le radicalisme américain contre la résistance et le conservatisme 'a-tino-américain.Le général Garranza enverra des délégués Niagura-Falis, mardi, 16 juin. Les médiateurs viennent de recevoir une not: dans laquelle le général Garranza leur demande de lui indiquer les questions discutées par la conférence, afin qu'il puisse envoyer à. Niagara-Falls des délégués, MM. Càbrera, Zubaran et Vasconcelos. Les médiateurs ont répondu au général en lui faisant observer qu'il n'avait pas pris en considération leur précédente note, lui répétant qu'il devait s'en tenir aux termes de cette note. M. Bagata a répété à plusieurs repri-, ses • Nous ne varierons jamais sur ces divers points. (a) A Zacateca SatlUio, lundi,. 15 juin. [je. général conslitutionnolistè Na-tero t'e main tient à Zaca-teca. 11 est donc faux qlie les rebeiles aient été repousses comme le président Huerta l'a prétondu. (a) Défaite des constitutionnalistes New-York, mardi, 10 juin. Une dépêche d'El Paso paraît confirmer la dépéche du général Huerta annonçant la défaite des rebelles à Zacateca. Le général Natera a attaqué à quatre reprises différentes les lignes fédérales dans la montagne. Il a été repoussé avec de grises pertes Le nombre des rebelles s'élevait à 70,000. Celui des fédéraux à. 8.000. Le générai VillM avec des forces nombreuses, est,parti au secours des rebelles. (b) L_ A Question Albanaise L'ATTAQUE DE DURAZZO Durazzo, lundi, 15 juin. C'est ce matin ù ,'i h. 15 que les insurgés Ont attaqué la viile sur toute la ligne ! e colonel' Thomson organisa immédiatement la défense et envoya aux retranchements [es gardes et les Malissores. Il fit ouvrir le [eu par les canons. Les matelots italiens lébarquèrent immédiatement pour assurer la défense de Ja légation et pour élever des barricades autour du palais du prince. Vers 5 heures les insurgés forcent le pont établi sur la lagune pendant que commen-ce l'attaque de la ville du haut des montagnes environnantes que les assaillants étaient venus occuper pendant la nuit. On transporte las premiers blessés. A 5 h. 45, le prince à cheval, accompagné lu maréchal von 'l'rotha, d'Ekrom bey et de deux valets, se rend a la caserne où les der-liers Malissores arrivés font leurs préparatifs. Il gagne ensuite les dernières maisons de la ville où un canon est mis en batterie et où est organisée la dernière ligne le défense. A 6 heures, le colonel Thomson, qui se trouvait aux premières lignes, a été tué par an projectile. Le commandant Roelzona M-end le commandement à sa place. A 7 h. 40, le torpilleur italien « T. N. I. » mvoyé en reconnaissance est arrivé à Ca-popaki. Le commandant du torpilleur "apporte que les insurgés en grand nombre s'ont postés sur les hauteurs proches ;de ia ville. L'attaque est vive du côté des montagnes et de la mer Les balles arrivent jusqu'aux quais. A 8 heures, les insurgés sont repoussés 5ritce au teu très bien réglé des canons. Les matelots italiens et autrichiens transportent de nombreux blessés aux deux stations de secours établies aux environs du natsis du prince. A 10 heures, deux torpilleurs autrichiens ïont dirigés sur Saint-Jean de Medua pour ;mbarquer les Malissores restés dans cette ville et les transporter à Durazzo,afin d'aug-nenter le nombre des défenseurs de la ville. Pendant toute la journée, les insurgés attaquent à différentes reprises, du cûté des montagnes et du côté des marais. Le cadavre du colonel Thomson a été transporté au palais du prince. On rapporte que le nombre des blessés recueillis par les défenseurs atteint une centaine et celui des morts une vingtaine. On estime que les pertes des insurgés sont importantes. Des phares sont installés dans les retranchements afin d'organiser la défense pendant la nuit, mais lorsque la nuit est tombée, le feu cesse. On "erçoit au bord du navire « Ixid » les insurgés qui se tiennent en groupes nombreux sur les collines. Cependant quelques coups de feu ont encore été tirés.- (a) Le combat continue Vienne, mardi, 16 juin. D'après des dépêches particulières que les journaux reçoivent de Durazzo, te combat a recommencé à 4 heures du malin par des coups de canon qui furent suivis d'une fusillade nourrie. C'est seulement grftce à la vigilance des avant-postes que la tentative des insurgés pour pénétrer dans la ville en franchissant un pont, qui est il 300 mètres de celle-ci pendant que d'autres insurgés traversaient les lagunes qui se trouvent à proximité n'a pas réussi. Le colonel Ttiomson, qui se tenait sur les tranchées pendant l'attaque des insurgés, commanda l'assaut contre les" lignes insurgées. Voyant que les Malissores hésitaient en présence du feu violent de l'ennemi, le colonel Thomson s'élança le premier hors des tranchées et se précipita1 en brandissant son sabre contre l'ennemi. C'est à ce moment qu'il fut frappé d'une balle. Le ministre d'Autriche-Hongrie s'employa à éviter une panique dans la ville et put y réussir. On s'est mis aussitôt à donner des soins aux blessés et les gardes autrichiens y ont déployé lui zèle tout particulier. Les soldats de marine austro-hongrois gardent l'endroit où est situé le palais du prince. Les torpilleurs austro-hongrois et italiens se sont approchés du port le plus possible Vers 6.heures, le prince s'est rendu devant la ville et a examiné les lignes ennemies. (b) Arrivée de renforts Saint-Jean de Medua, lundi, 15 juin. A 5 heures du soir, 1,500 Malissores #>:>:■ partis d'Alessio pour Durazzo. Durazzo, mardi, 16 juin. I,e combat a pris fin hier soir à 7 heures. A minuit, on a bien entendu encore une vive fusillade pendant quelques minute*, mais il ne s'agissait que d'une fausse alerte. La nuit s'est passée dans le calme. Des renforts mirdites sont arrivés à Saint-Jean de Medua et ont été immédiatement débarqués.Le navire anglais « Gloucester », commandé par l'amiral Troubridge, est arrivé à 4 heures. (a) L'attaque est repoussée Durazzo, lundi, 15 juin. 10 heures du. soir. — Les rebelles ont été battus sur toute la ligne. 'Us ont subi des pertes considérables. (a) Le corps du colonel Thomson La Haye, mardi, 16 juin. On apprend de bonne source que le gouvernement fera traasporter en Hollande la «Jépouille mortelle du colonel Thomson, (b) L'impression à Vienne Vienne, mardi, 16 juin. La nouvelle de l'attaque de Durazzo pai tes rebelles provoque à Vienne une grosse émotion. La plupart des journaux rejettent la responsabilité des événements sur les influences étrangères, principalement celles do l'Italie, dont le double jeu en Albanie tut depuis longtemps l'objet de critiques sévères de la part de la presse .viennoise, La préparation de l'insurrection, l'arme, ment dès rebelles, l'exacte connaissant des difficultés de la situation du prince "■* peuvent provenir que d'éléments étrangers. (b). Volontaires catholiques Seutari, mardi, 16 juin. 150 volontaires catholiques de Seutari accompagnés de 1,000 montagnards, également catholiques, sont partis pour Durazzo. (a) lies navires de guerre étrangers Saint-Pétersbourg, mardi, 16 juin. Le stationnaire russe du Pirée a reçu l'ordre de se rendre devant Durazzo. (a) Démenti serbe Belgrade, lundi, 15 juin. On dément que la Serbie ait fourni des canons aux insurgés albanais. Nouvelles de l'Étranger ALLEMAGNE L'accord anglo-allemand relatif au Bagdad Berkn, lundi, 15 juin. L'accord anglo-allemand relatif aux chemins de fer de Bagdad et de Mésopotamie a été paraphé aujourd'hui à ^Londres par Sir Edward Grey et l'ambassadeur d'Allemagne, le prince de Lichnowsky, comme représentants de leurs gouvernements. Un complet accord a été réalisé sur toutes les questions venues en discussion. Cet accord ne pourra entrer en .vigueur qu'après la conclusion des négociations avec ,a Porte .parce que, sur les points essentiels, il est nécessaire d'obtenir l'assentiment du gouvernement turc. Voilà pourquoi les détails sur je contenu de cet accord ne seront rehdus publics que plus tard. (a) Aviateurs russes remis en liberté Hallenstein, mardi, 16 juin. Les deux aviateurs militaires russes qui avaient atterri en Allemagne, près de Lyck, ont été remis en liberté après décision des autorités militaires. (a) ANGLETERRE La visite des marins français Londres, mardi, 16 juin. Les journaux dfeent que M. Winston Churchill a inspecté les sous-marins français ù Portland. • L'amiral. Sir George Caîleghan a offert un diner sur le vaisseau amiral anglais à l'amiral français. Un grand nombre d'officiers, 400 marins français et 100 anglais sont allés visiter Weymouth. L'escadre restera à Portland jusqu'à vendredi pour permettre qu'un bal soit donné à bord du «Marseillaise », jeudi. Ce soir un bal a été offert par les dames de Weymoutli., (a) Le vote plural Londres, lundi, 15 juin. La Chambre de communes a voté pour la seconde fois en troisième lecture le bût abolissant le privilège uont jouissaient certains électeurs d'émettre plusieurs votes dans une même élection. Quand la Chambre des Commîmes l'aura voté une troisième fois en troisième lecture, le bill sera automatiquement transformé en loi en .vertu du Parliament Act. (a) Miss Pankhurst fait la grève de la faim Londres, lundi, 15 juin. Miss Sylvia Pankhurst a décidé de s'abstenir de manger et de boire soit en prison, soit au dehors, jusqu'à ce que M. Asquitli ait reçu une délégation d'ouvrière e,t d'ouvrières du quartier oriental de Londres chargée de demander le suffrage des femmes. (a) Complot sufîragiste Londres, mardi, 16 juin. Le (i Times » signale la découverte, dans la soirée d'hier, d'un complot suffragiste dont le but était d'endommager ou de détruire le réservoir d'eau du Métropolitain, dit Water Board. Des agents ont assuré toute la nuit la protection du réservoir, (a) Armes pour l'Ulster Londonderry, lundi, 15 juin. On a saisi deux caisses de munitions arrivées de Glasgow et destinées aux volontaires de l'Ulster en vue de la résistance au «home ritlien. (a) Le Conseil international des pompiers Londres, lundi, 15 juin. Le colonel des pompiers de. Paris, le commandant des pompiers de Bruxelles ainsi que les chefs des pompiers de Prague, Amsterdam et Hambourg sont arrivés pour la réunion du Conseil international des pompiers qui aura lieu demain. (a) CHAMBRE DES LORDS Séance de lundi Lord Lansdowne annonce qu'il interpellera demain le gouvernement sur la gravité de 1a situation en Irlande et sur le retard apporté à déposer «es amendements que M. Asquith a promis de faire au blîl sur le « home rule ». (a) ARGENTINE A propos des dreadnoughts Londres, mardi, 16 juin. Un télégramme de Buenos-Ayres au « Times » annonce que, le gouvernement argentin fera connaître cet après-midi les raisons pour lesquelles il n'a pas pu .vendre les navires de guerre « Rivadavia » et « Mo-reno », construits aux Etats-Unis pour compte de la République Argentine. Lorsqu'il passa son contrat de construction, le gouvernement argentin pria les constructeurs de doter les navires des plus récents perfectionnements, dont certains constituent des secrets militaires, et il insiste sur l'impossibilité d'un conflit entre ..les Etats-Unis et la Républiaue Argentin? . Les Etats-Unis consentirent mais stlpu* ièrent que les 'navires ne pourraient être rendus à une autre puissance., £aj AUTRICHE-HONGRiE L'opposition parlementaire Budapest, lundi, 15 juin. Le comité de présidence de l'Union d.'.» partis d'opposition a décidé que ses membres assisteraient régulièrement, à partir d'aujourdhui, aux séances de la Chambre et prendraient part aux débats. Il semble que l'opposition se sont rendu compte que la tactique consistant à se tenir à l'écart des séances de la Chambre ne plaisait guère aux électeurs. La situatioa anormale créée par cette absence de l'oppoi sition aux séances de la Chambre apparat» trait comme ayant définitivement pris fin., (4 BULGARIE La réponse à la note grecque Sofia, mardi, 10 j uin. Dans sa réponse à la note diu gouverne-ment grec concernant la prise des égliseâ patr.iarchistes par les Bulgares, le gouver, nement bulgare a déclaré que la question sera examinée avec la plus grande impaç-[iaJité avant qu'une décision soit prise a ce sujet. (c) CHILS — On manda de Sant-iago-du-Chili ! t-e ;onseil d'Etat a autorisé le gouvernent ut M présenter au congrès le projet de Lu.ïget dg 1915, «'élevant à 343,326,000 francs., I.«s recettes sont calculées à la même scnme (aj. DANEMARK Le congrès de la presse Copenhague, lundi, 15 juin. Les souverains ont invité les délégués du Congrès de la presse à dîner ce soir au palais d'Amalienborg. Ja} ESPAGNE L'Espagne et l'Allemagne Cologne, mardi, 16 juin. U> correspondant à Madrid de la « Gazette de Cologne » a interviewé M. Dato 4 la suite d'une entrevue avec lui relatée dans le « Temps » et où il était beaucoup question de l'Allemagne. M. Dato tout en confirmant dans leurs grandes lignes les déclarations reproduites par le jouirnoA fran» rois déclara la rédaction du texte comme ayant été par trop influencée par le désir, de les utiliser en faveur des fins poursuivies par la politique française. Il déclara qu'aucune pensée ne lui était plus étrangère que d'adresser à la France des encouragements indirects qui pourraient attrister l'Allemagne. Le noyau de ses déclarations fut simplement que la France devrait continuer à jouer un rôle dans l'équilibre européen. Toute idée d'intervention de sa part dans la pclitiquo des autres jpays même des plus petits doit être naturellement ex*, élue. (a) ETATS-UN iS Le péage du Panama .Washington,' lundi, 15 juin. Le président Wilson a signé le bill abrogeant l'exemption des droits de péage du' canal de Panama dont devaient bénéficier os caboteurs des Etats-Unis'. Ce biM a maintenant force de loi. (a) PAYS-BAS Hommage au colonel Thomson La Haye, mardi, 16 juin. A la Chambre des députés M. de Sa-vornin-Lohman, au nom du président, rend hommage à la mémoire du colonel Thomson qui est mort en héros et dont la mort est une grande perte pour notre pays. Le président du conseil des ministres s'associe a ces paroles et dit que la mort du colonel Thomson fait honorer le non* néerlandais clans le monde entier. * '" /.■ La Reine u reçu en audience le major Schteuss, de la gendarmerie albanaise, qui est venu lui rendra compte, en détail, dea difficultés que cet officier néénlamdais rencontra en Albanie. Le prinre d'Albanie a envoyé a la reine des Pays-Bas un télé'gramme dans lequel il lui-annonce la mort du colonel Thomson, en ajoutant qu'on doit la victoire a soq Commandement héroïque et prudent, (c) La conférence de l'opium La Haye, mardi, 16 juin, l.a conférence de l'opium a pour but da décider si la convention peut entrer en vigueur malgré l'attitude de la Turquie et de ia Serbie, qui ont refusé catégoriquement d'y adhérer. La Grèce a fait des réserves en ce qui ooncerne son application aux territoires nouvellement acquis. Dans son discours d'ouverture, le ministre des affaires étrangères, M. Loudon, a dit que le gouvernement britannique n'a plus aucune objection à ratifier la convention e', que toutes ses colonies et dépendances ont signé. Puis le ministre a annoncé l'adhésion en principe de l'Autriche-Hongrie. L'orateur, insistant sur la grande importance d'un accord entre toutes les puissances du monde en vue de refréner dans l'intérêt de l'humanité une passion doublée de lucre, formules les meilleurs vœux pour la réussite de la grande œuvre entreprise à Shan-gaï.Le jonkheer Loudon, ministre des affaires étrangères, a été ensuite nommé président d'honneur et II. Cremer, premier délégué des Pays-Bas, président effectif de la conférence. La conférence a désigné comme secrétaire général le Dr de Beaufort, fonctionnaire supérieur au ministère des affaires étrangères à La Haye. A l'issue delà séance d'ouverture, le ministre Loudon a offert, dans son Mel, un thé aux délégués . ia)

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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