L'indépendance belge

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s.n. 1914, 17 Avril. L'indépendance belge. Accès à 07 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/zc7rn31b8v/
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jHBàL© Ceaitiïîiesl EN ËEIQIQUE ET A PARIS <ÎJ 85' ANNÉE Vendredi 17 avril 1914 ADMINISTRATION ET RÉDACTION' 1 Va rue des Subies, Br uielie» SUREAUX PARISIENS : 11, place de la Bours, ABONNEMENTS : ÉDITION QUOTIDIENNE BELGIQUE. Un an 20 fr. 6 «ois, 10 fr. 3 aïoit, 3 fr. LUXEMB0UR6(Er.-0.1 « 28 fr. » .5 fr. » 8 fr. ETMIGER » 40 fr, >» 22 fr. » 12 fc ÉDITION HEBDOMADAIRE llntarnatisnale et d'Outra-msrl 50 CAGES, PARAISSANT LE MERCREDI Un au Sïî iraaes feis. moi» 1K franc * L'INDÉPENDANCE BELGE EEOTS ÏDIMOTSS PAR ifcCB. — SIX PAGES Ç&SSERTATIOS SAE LE EBOGaàa Vendredi 17 avril 1914 Les annonces sont reçuesi A BRUXELLES : aux bureaux du jou' 4 À. PARIS : 12, place de la Bourse, & LONDRES : chez MM, Joirn-F, Jones & C°, oP rpg Snow Hiil, E. C. ; à f Agence Havas, n° 143» Cheapside E, C. ; et chez Ne'yroud & Fils, Ltd, l^cs 14.I8, Queen Victoria Street, et T, B. Browne^ Ltd, n° 163, Queen Victoria Street. K AMSTERDAM : chez Van ûitmar, Rokia, 2»' Ss. ROTTERDAM ï même îirine, Wynhaven, 413, ALLEMAGNE, EN AUTRlGïIE-ÊONGRlE et Efo SUISSE, aux Agences de ia Maison Rudolf Mofô^ Jft ITALIE : chez MM, Haaseustein & Vogler, à MiUuif Turin et Rome. Sàî'iEW-V'Oliik : T.H. Rrowne. Ltd. L. Eùst42nd Sfraet- • Édition du matin — »ji. moi» i«- iranc«i JLujourd'hui Revue politique. LA QUESTION MEXICAINE.— La démonstration navals américaine. — Départ des vaisseaux de guerre pour les eaux mexicaines. — La justification des mesures américaines. — Notification aux puissances. —- Les déclarations du président. Huerta. — A Tampico et Ja Vera-Cruz, En Albanie. — Les incidents de Coritza.— L'impression à Janina. En Turquie. — L'emprunt. — L'affaire Ali bey. — Communiqué officiel. En Suède. — Les élections. — La santé du Roi. Aux Pays-Bas. — I,a troisième Conférence do la Paix. Lettre du Vatican. Notes du jour, par .T.-B. En France. — M. Millerand et la toi de trois ans. — L'affaire Caillau-x-Cal-mette. En Belgique. — j_e discours de M. Sam Wiener. Chronique mondaine. Tablettes judiciaires, par Camille Roussel. Chronique de l'enseignement. Les Lettres et les Arts. Informations financières et industrielles.— Nouvelles diverses de nos correspondants.gs^*1—'——————I Les dépêches suivies de la lettre A sont celles qui ont paru d'abord dans notre première édition, publiée à 4 heures de l'après-midi; les dépêches suivies de la lettre B sont celles qui ont paru d'abord dans notre deuxième édition, publiée à 6 heures du soir; les dépêches suivies de la lettre C sont celles qui ont paru d'abord dans notre troisième édition, publiée le matin. BRUXELLES, 1G avril Revue Politique Les choses se gâtent dangereusement .au .Mexique et l'on est ii la veille d'une intervention armée ' des Etats-Unis à . ,Tatapico et à la Véra-Cruz. Ces compli-> cations sont survenues à la suite du tra-i-• itement infligé à des marins américains vendredi dernier. Une escouade de marins d'un navire, de guerre des Etats-Unis fut envoyée àterre à Tampico pour assurer le ravitaillement en pétrole. Les troupes fédérales arrêtèrent les marins, qui furent emprisonnés. Sur la protesta-. lion énergique de l'amiral commandant les forces navales des Etats-Unis dans les eaux mexicaines, les marins furent remis en liberté; mais le gouvernement .de Mexico a refusé obtinément jusqu'ici idé faire des excuses pour cet incident set d'accorder la réparation exigée, c'est-à-dire le salut au drapeau américain. En présence de-cette situation, le gouvernement de Washington a pris immédiatement, des mesures en vue d'une démonstration navale. Il' est certain que les Etats-Unis ne peuvent admettre l'insulte qui leur l'ut faite par l'arrestation et la détention de marins de la flotte en service commandé. Ce dernier incident s'ajoutant à tous les incidents de moindre importance a exaspéré l'opinion américaine. D'aulne part, si l'arrestation 'des marins américains lut le résultat, d'une arreur commise par un otflcier subalterne, on ne voit pas en quoi le fait d'accorder pleine et entière répara-lion aux Etats-Unis puisse apparaître au président Huerta comme une humiliation intolérable. En réalité, on a l'impression que le président provisoire du Mexique en est revenu à une attitude absolument intransigeante en ce qui concerne les Etats-Unis. Répondant a une protestation contre la destruction des propriétés des étrangers à Tampico, le président Huerta aurait dit quil ne pouvait être tenu responsable pour aucune espèce d'atteinte aux propriétés aussi longtemps qu'il aurait à lutter contre les révolutionnaires. Un communiqué américain lait connaître qu'outre l'arrestation des marins, un fonctionnaire américain débarqué à Tampico avec le courrier avait été arrêté et les dépêches interceptées. Il y a donc une série da faits qui constituent des atteintes à la dignité des Etats-Unis et pour lesquels le gouvernement de Washington entend obtenir réparation, quelles que soient les conséquences de son action dans ce sens. Aussi M. Wilson a-t-il fait un exposé complet de la situation à plusieurs membres influents du Congrès, et la flotte des Etats-Unis a reçu immédiatement l'ordre de se rendre à Tampico, où seront, réunis une douzaine de navires do guerre avec 15,000 hommes pour un débarquement éventuel. Il s'agit évidemment d'impressionner le président Huerta et de. l'amener à composition en ce qui concerne les réclamations mexicaines; mais si le gouvernement de Mixicô s'obstine dans son attitude actuelle, il est certain que les Etats-Unis agiront en occupant Tampico et même la Véra-Cruz. L'intervention américaine sous cette forme constituerait évidemment un fait nouveau très, grave, car, si les forces des Etats-Unis devaient rencontrer de la résistance, l'aventure pourrait bien se terminer en véritable expédition militaire de longue durée. Ce serait l'indépendance même du Mexique qui se trouverait alors en cause. Il faut espérer que les choses n'en arriveront pas là — il faut l'espérer autant pour les Etats-Unis que pour le Mexique lui-même, car ce serait une cruelle iro nie de voir le gouvernement démocratique, du président Wilson acculé à une guerre do conquête, alors qu'il n"!a cessé de prolester de ses intentions pacifiques. Quant au gouvernement du président Huerta, il est certain que sa'situation devient extrêmement difticile, la menace américaine, d'une part, la guerre civile, d'autre part, le paralysant totalement. Le nouveau succès remporté par le général Villa sur les fédéraux à San-Re-dro, après une bataille qui n'a pas duré moins de neuf jours, consolide les positions des révolutionnaires. On se demande comment le Mexique sortira de cette crise qui perdure depuis' tant et tant de mois et qui accumule les ruines dans un pays où l'effort • économique commençait à donner des résultats précieux.Les indications què l'on possède au sujet de l'entrevue du comte B'crchtold et du marquis di San Giuliano à. Abba- j zia sont encore assez vagues, et l'on ne peut retenir que des impressions, qui sont d'ailleurs très différentes selon qu'elles viennent de Rome ou de Vienne. Du côté autrichien, on est convaincu que' la rencontre des deux ministres des affaires étrangères consolidera l'alliance, les deux nations avant obtenu des résultats trop favorables par leur collaboration infime et confiante dans la dernière crise; mais, du côté italien, on est beaucoup moins enthousiaste. On peut même dire qu'on y reste assez indifférent à l'entrevue des deux hommes d'Etat et qu'on s'y soucie a peine des combinaisons qui pourraient s'établir à Abbazia-au sujet de l'Albanie. Par contre, on prend le ton élevé pour exprimer l'espoir que le marquis di San Giuliano saura faire comprendre au comte Rerchtold qu'il n'y a pas d'amitié italo-autrichienne possible si-les Italiens d'Autriche ne sont pas traités sur un pied de parfaite égalité avec des autres peuples de la monarchie. « Nous ne pouvons pas admettre, dit la « Tribuna », que les Italiens sujets de l'Autriche soient, continuellement, jetés en pâture à l'appétit des Slaves.de l'Empire. Nous serions ridicules si, au moment où nous cherchons à doser le sang albanais et le sang grec dans la question des. frontières de l'Epire, .nous montrions d'autre part un si grand dédain de notre sang sur toutes les rives de l'Adriatique. » Ceci prouve, bien que la situation faite aux Italiens d'Autriche préoccupe pardessus tout, l'opinion italienne , et que toutes les défiances anciennes subsistent entre les deux peuples que les hasards de la politique générale ont groupés dans une même alliance. Cet état des sentiments populaires austro-italiens reste'e point faible de la Triple-Alliance, car il pourrait réserver d'étranges surprises le jour où les gouvernements alliés voudraient faire sortir leurs effets aux traités. la Question Mexicaine Cuirassés américains à Tampico Washington, mercredi, 15 avril. Le. ■ transport « Buffalo », les croiseurs « Pittsburg », » Maryland », « Cleve.land » et et Chattanogga », les transports de charbon « Jupiter » et « Saturne » ont reçu l'ordre de se tenir prêts à partir immédiatement. La flottille de torpilleurs du Pacifique, stationnée, à San Pedro, en Californie, a reçu l'ordre de se tenir prête à partir pour tout part mexicain que le contre-amiral Howard pourra désigner. I« cuirassé « Micliigan » est parti de Philadelphie pour le Mexique. (a) Démonstration navale Washington, mercredi, 13 avril. On.dit au département de la marine qu'an ordre a été lancé pour une démonstration générale sur le littoral ouest diï Mexique. M. Biyan a annoncé que toutes • les ambassades et légations des Etats-Unis ont reçu,. par télégraphe, l'exposé des motifs pour lesquels la flotte américaine part pour les eaux américaines, afin de les faire connaître aux gouvernements étrangers. (a) Les réfugiés de Tampico Washington, mercredi, 15 avril. Le département de la marine explique que le paquebot « Esperanza » a été affrété pour être placé sous les ordres du contre-amiral Fletchie.r, afin de recevoir les réfugiés de Tampico. (a.) A la Vera-Cruz New-York, jeudi, 1G avril Suivant un télégramme de la Vera-Cruz, un avis publié aujourd'hui annonce qu'il ne sera permis à aucune chaloupe d'aller à terre,' tant que la situation restera tendue Le paquebot « Esperanza » a débar-gué sa cargaison et se, rendra à Galveston par ordre du gouvernement. . (a) L'attitude du président Huerta Washington, jeudi, 10 avril. Lorsque M. O'Staughnessy avertit le président, hier, qu'une démonstration navale allait avoir lieu, le général Huerta prétendit que l'arrestation des marins américains à la Vera-Cruz était un incident qui devait être réglé par l'arbitrage de la Cour de La Haye. Le président Wilson répondit que cette demande n'était qu'un subterfuge .pour gegner. du temps et que, les Etats-Unis ne l'admettraient pas. On rapporte que des démonstrations an-ti-ainérica:Tyos se sont prochiites à la Vera-Cruz ci en d'autres endroits. (a) Une déclaration du président Huerta Londres, jeudi, 1G avril. Le." New-York Times » publie la dépêche suivante de Mexico : Le général Huerta déclare que le Mexigoe n'a aucun conflit- 1 avec personne, avec la grande nation américaine moins qu'avec toute • autre. L'incident de Tampico n'a pas une importance spéciale. (a) Washington, jeudi, 1G avril. Le général '1-Iucrta a soumis hier les demandes des Etats-Unis au Sénat mexicain. .(a) i La situation des fédéraux à San-Pedro j Chihuahùa, jeudi, 16 âv-ral. Le général Villa dit que les fédéraux qiv sont .en retraite de San Pedro - sont. pris entre deux, forces d'insurgés. Le général Vilila part sur les lieux, où il espère donner un coup écrasant aux fédéraux, (a) L'impression à Londres Londres-, jeudi, 1G avr-LL Les journaux anglais constatent, la gravité de la situation arn Mexique et la possibilité de complications avec «tes puissances européennes. Ils ne.croient pas; que les Américains avanceront sur la 'ville de Mexico, mais ils sont d'avis-, que le président ; Wilson aura .besoin de toute sa , fermeté et ! de toute sa patience pour échapper à la ! tentation d'imposer la paix au Mexique par ' les armes. (a). Nouvelles de IÉtranger ALBANIE Les incidents de Coritza L'impression à Janina Janina, mercredi, 15 avril, viû Malte. Les événements, tragiques qui se sont déroulés ces derniers jours à Coritza ont vivement touché la population .de notre ville, qui compte 'l'aire célébrer prochainement une messe de ci Requiem » pour la repos des victimes. La nouvelle da la mort du prêtre'. roumain dé Coritza, que dçs bruits malveillants attribuent aux Grecs, du pays, a fait surtout la plus triste impression, car tout le monde sait pertinemment que ios légionnaires épirotes nourrissent la jj«us vive sympathie à', l'égard de" la nation amie. J'ai eu l'honneur de voir M. i-'oresti,gouverneur général de l'Epire, qui. ne put me cacher sa surprise de voir par les journaux d .\ Bukarest qu'il s'est trouvé, en Roumanie des gens qui' ont pu croire.aux calomnies lancées par des intéressés dans un but malveillant. .-. " Les Epirotos, dit Je gouverneur,, connaissent fort, bien les liens qui unissent la Grèce à la nation routnaine et i.! est absolument impossible que des Grecs aient pu commettre pareil crime, vu les intérêts qui rattachent actuellement les deux nations amies.. Cette nouvelle, évidemment tendancieuse, a été lancée dans le but de faire-naître des dissentiments, entre les deux Etats. C'est pourquoi la population de l'Epire ■proteste énergiquement contre' ces calomnies malveillantes.', (a) L'attitude du gouvernement grec Satonique, mercredi, 15 avril. Le bruit court dans les.milieux grecs que le gouvernement hellénique s'opposera--à ce que les chefs épirotes exécutent, leur projet de se servir de Biglista, après, "son évacua-, tion, comme d'une base pour leur.?, opéra-. lions contre Castoria. M. Zograplios invite les chefs épirotes à attendre de nouvelles instructions avant d'attaquer Coritza. (a) Les négociations avec les Epirotes Santi-Quaranla, jeudi, 1G avril. Le voyage que M. Zograplios a fait à Corfou ne parait pas avoir donné de-résultat.M. Zograplios a. déclaré que lés propositions du gouvernement'albanais étaient insignifiantes. Il attribue l'attitude de ce-gouvernement à une pression de l'Italie et. croit qu'on ne pourra éviter un conflit, armé. - (a) ALLEMAGNE Incident de frontière russo-allemand Berlin,, jeudi, iG avril.. La « Gazette Nationale » apprend de Koenigsberg que quelques jours avant Pâques des soldats russes tirèrent sur des pécheurs allemands qui avaient été poussés par le courant sur le côté russe de la rivière Szeszuppe. Un pêcheur fut grièvement blessé. La fusillade fut arrêtée par un -officier russe accouru au bruit. J .'incident est réglé sous réserve de demandes de dommages-intérêts. (a) Miss Pankhurst à Dresde Dresde,' mercredi, lg avril. La police a interdit la conférence que Miss Sylvia Pankhurst devait donner très prochainement à Dresde, pour les mêmes motifs que pour l'interdiction de la conférence .de M. Jaurès. Miss Pankhùrst doit parler aujourd'hui à Budapest sur le mouvement en faveur du droit électoral féminin. Elle doit faire, vendredi prochain, une conférence à Vienne. (a) Le canal du Rhin à l'Herne Berlin, jeudi, 1G avril. La ii Gazette de Voss » apprend de Duis-bourg que le canal du Rhin à l'Herne a été ouvert,aux essais hier. Le premier navire qui l'utilisa est de nationalité belge. (a) La grève des chauffeurs ■ Berlin, jeudi, 1G avril Le comité de grève des chauffeurs de taxi-autos a établi qu'il y a jeudi S30 grévistes soit 380 de plus qu'hier. On 'peut prévoir une grande extension du mouvement s;, comme l'espèrent les di-rigoants de la grève, tous les chauffeurs se solidarisent avec eux. . Ce soir a lieu une réunion de l'Association des propriétaires, de taxi-autos.: fa) La délimitation du Cameroun Berlin, jeudi, 1G avril. Les pourparlers entamés à Bruxelles le 11 mars au sujet de la délimitation du Cameroun ont été clos le 9 avril par un protocole. auquel ne, manque plus que l'approbation des deux gouvernements. En général, l'accord complet s'est établi entre les commissaires potu- les 3,000 kilomètres de frontière dont il s'agissait. Des divergences subsistent pour un parcours de G kilo-mètres sur l'Oubaroghi, en amant de Sin'ga et pour l'Ile Watsache,' dans le Lo-voné. Il reste également à régler la quej-tiôn 'es îles en face des rives allemandes du Oîigo et de l'Oubanghi et des îlej du Chéri.' La prétention allemande- d'avoir le thalweg pour frontière• n'a pas encore été reconnue par la Franœ. (b) — Le général - chinois Sun-Wuo, de Pékin, accompagné du colonel Ting-Wenlisi et du docteur Sehe-Gonziow, est arrivé à Berlin, Le général, Sun-Wuo est le conseiller militaire du président Yuan-Chi-Raï. Il est. envoyé- en Europe pour étudier les institutions militaires des divers Etats en vue-de réorganiser, à son retour en Chine, l'armée . chinoise. 'Ce' raâtixi, les officiers chinois' ont été reçus au miniâ-tère de la guerre. (a) ANGLETERRE Grève terminée Londres, mercredi, 15 avril. . Les mineurs grévistes du Yorkshire ont i décidé, parJ27,259 voix contre 31.398, de re-, prendre le travail. (a.) Suffragettes incendiaires Londres, jeudi, 1.6 avril. -■Des--«suffragettes ont incendié utn château inooeupé. à Londonderrv (Ulster).Malgré les efforts des pompiers, le château fut.','bientôt un amas de cendres. La police a-découvert un avis priant le propriétaire de s%j-V;esser à Sir Edward Carson pour la réparation des dommages et revendiquant le vote pour les femmes. (b) ESPAGNE Les Espagnols au Mexique Madrid, jeudi, 10 avril. Le président du conseil a annoncé qu'il déjeune aujourd'hui avec le ministre d.es affaires étrangères et l'ambassadeur de France. à Madrid, et cju'il s'entretiendrait ' avec ces persouihagies de la; situation des Espagnols au Mexique. (bj AUX CORTÊS Le Parlement a repris ses travaux. Il s'est occupé exclusivement de la vérification des mandats. (a) ETATS-UNIS Etrange démonstration contre les courses New-York, jeudi, 16 avril. Mercredi, à TiMsa, dans l'Oktehohia, le gouvernement, désireux d'empêcher les paris aux courses, a fait tirer par la milice une salve de coups .de fusil au-dessus de la tète des jockeys au moment où les chevaux entraient dans la ligne droite. Aucun jockey n'a été blessé, mais la course s'est terminée par une débandade. Les autorités déclarent que si une nouvelle oour.se' est organisée, elles feront tirer sur les chevaux. (a) Le congrès de chirurgie New-York, jeudi, 16 avril, le Congrès de l'Association internationale de chirurgie a décidé que le prochain congrès se "tiendra- à Paris au mais de septembre 1917. (a) — On mande de Washington : Le Cour fédérale a rendu une décision défendant a la compagnie qui fournit les torpilles à l'Etat de divulguer aux puissances étrangères les méthodes de construction des torpilles employées par les Etats-Unis. (a) GRECE A Corfou Corfou, mercredi, 15 avril. Le chancelier de l'Empire est arrivé ce sori et s'est rendu aussitôt à l'Achilléon. L'empereur Guillaume est allé au-devant du chancelier de l'Empire et a déjeuné avec lui à bord du « Hohenzolàern ». Ce soir un dîner a eu lieu sur le yacht impérial en l'honneur du chancelier. M. Streit y assis-toit M. Ye'nizèlos arrivera demain à Corfou. . (a) ITALIE L'entrevue d'Abbazia. Rome, jeudi, 16 avril. Le « Corriere d'Ilalia » commente l'entrevue d'Abbazia et croit que la situation des Italiens en Autriche a été le principal objet. des conversations. 11 considère commt étant sans importance les incidents signalés par les journaux, ii savoir les coups <k sifflet qui ont retenti à la. gare Carpenetc et. le discours croate prononcé par le svn die cl line abbaye. (a) JAPON Le nouveau cabinet Tolcio, jeudi, 10 avril. Le cabinet Okuma a été installé aujourd'hui. (a) LUXEMBOURG Arrestation d'officiers allemands Berlin, jeudi, 16 avril. Le « Bcrliner Tageblatt » annonce l'arrestation U. Luxembourg de' trots officiers allemands qui auraient adressé dès épithè-tes peu convenables à des agents des douanes luxembourgeoises. (a, MONACO Le congrès de police judiciaire Monte-Carlo, mercredi, 15 avril. Le Congrès de la police judiciaire a terminé ses. travaux par l'émission d'un ;vceu tendant a voir se généraliser et sarneiioi<-i les rapports officiels directs de police à police entre' les différents pays. (a) PAYS-BAS La troisième Conférence de la Paix La Haye, jeudi, 16 avril. Le ministre des affaires étrangères a reçu' au Palais' de la Paix le comité exécutif de l'Union intérparlementaire. Le président, •lord Weardale, a présenté le projet élaboré par la commission de l'Union au sujet de l'organisation du comité • international cie préparation de la troisième, conférence de la paix. L'Union interparlementairo voudrait que le conseil administratif de la Cour d'arbitrage composé des ministres accrédités à La Haye fonctionnât comme corps électoral pour la désignation des membres du comité. Le ministre a répondu que les pourparlers engagés'par lui avec le gouvernement. russe au sujet de l'institutioii du comité préparatoire ne .sont pas encore terminés, mais qu'il espérait pouvoir donner très prochainement, une réponse définitive au comité de l'Union in ter parlementaire, qu'il remercia d'avoir apporté des éléments intéressants pouvant aider aux efforts du gouvernement néerlandais. (a) Le buste de William Stead La Haye, mercredi, 15 avril. Cet après-midi, à 3 heucês, dans la salle de Lecture de la bibliothèque du Palais de la Paix, a été inauguré le buste de \V. Stead, en présence du ministre des affaires étrangères, du minisire d'Angleterre, du ministre des Etats-Unis, et de plusieurs autres diplomates. Lé président du comité a prononcé un discours où il a ^xpbsé la vie. de Stead et son œuvre pacifique. Le ministre des Etats-Unis a ensuite lu des vers sur le naufrage du « Titanic », dont Stead fut une des victimes. Plusieurs allocutions ont été prononcées, notamment par le jonkheer Van Karne-beek, président de la Fondation Carnegie, qui a reçu le buste au nom du Palais de la Paix, et par M. John Stead, fils du défunt, qui a exprimé ses remercîments. (a) RUSSIE Vers une Triple-Alliance Saint-Pétersbourg, mercredi, 15 avril. Le « Vetcherna Vremia » annoncé qu'un groupe d'académiciens, de-savants, de professeurs et d'hpmmes politiques' à tendance progressiste a tenu une réunion au cours de-laquelle, après examen de la situation politiaùe internationale et en raison du ton provocant de la presse allemande, une résolution a 'été adoptée insistant 'sur la nécessité de transformer la Triple-Entente en un instrument international intégral pour la défense des intérêts de la Russie, de 'a France et de l'Angleterre, analogue par son essence à la Triple-Alliance. I^a résolution considère qu'il n'est pas nécessaire de transformer l'entente en alliance, car il est à prévoir que le cabinet libéral anglais serait peu disposé à conclure une alliance formelle avec le gouvernement réactionnaire russe, et que toute tentative en ce sens échouant pourrait amener une situation défavorable, mais qu'il convient de prescrire une revision mutuelle des programmes particuliers de chaque pays pour la réalisation de ceux-ci en commun, SUÈDE La santé du Roi Stockholm, mercredi, 15 avril. L'amélioration dans l'état de santé du Roi continue. Le fonctionnement de l'intestin est normal. (a) Les élections Stockholm, jeudi, 16 avril. Dans six circonscriptions électorales pour lesquelles les résultats des élections ont été connus hier, ont été élus : 4G membres .de la droite, 41 socialistes, 27 libéraux. Les droites gagnent dix sièges et en perdent un; les socialistes en gagnent cinq et en perdent deux; les libéraux en perdent douze. (a) TURQUIE L'affaire Ali bey Constanti-nople, mercredi, 15 avril. Le gouvernement fait sur la condamnation d'Aziz-Ali bey la communication suivante : A la suite de plaintes portées sur des documents officiels, la Cour martiale a procédé à une enquête au cours de laquelle cinq chefs d'accusation ont été établis contre !e colonel d'état-major Abdul-Aziz-Ali bey : 1° Pendant qu'il commandait à Benghazi, Aziz-Ali bey a libéré Hussein-Biskeri, condamné pour espionnage; 2° Aziz-Ali bey a causé la perte d'une armée par des engagements sans motif; 3° Durant les événements do Cheuymère, Aziz-Ali bey s'est retiré en combattant, contrairement aux ordres reçus, entraînant ainsi la mort de plusieurs officiers et soldats;4° Aziz-Ali bey n'a pu fournir d'explications sur l'emploi de sommes qui lui avaient été confiées; 5» Aziz-Ali bey a provoqué par son attitude la discorde entre musulmans et autres sujets ottomans. La Cour martiale, conformément aux dispositions des articles 42 et 83 du code militaire, a condamné Aziz-Ali bey à la peine capitale. Un iradé impérial commue provisoirement cette peine en quinze années de prison de forteresse. (aj Les nouveaux députés Constantinople, mercredi, 15 avril. Cent, vingt-trois députés, sont arrivés ici. Les députés unionistes ont tenu plusieurs réunions pour arrêter leur attitude au cours de la -session. (a) L'emprunt Constantinople, mercredi, 15 avril. Les directeurs de la Banque Impériale pt-tomane, dé la Banque Nationale de Turquie, d'iune banque allemande et le président du conseil d'administration de la dette publique ont tenu une réunion au sujet de l'em< prunt et des avances consenties au gouver-nement.* * * Au cours du conseil des ministres, Djavid bey a exposé longuement la question de l'emprunt et des accords franco-turcs, (a)' Combat avec les Kurdes Ourmia, mercredi, 15 avril. On annonce de Giuwar: dans le vilayet turc de Van, que ces jours derniers, près du village de Deschtasi, dans le vilayet de' Siwa, des troupes turques de Van et. • de Mos-su-l ont. eu une-rencontre avec des Kurdes ' commandés par le cheikh de la tribu des Barzans.. Les Turcs ont eu beaucoup de morts. Ils ont perdu deux canons et u-no quarantaine de fusils. Les Kurdes auraient fait rav: quarantaine de prisonniers que le .c-heikh aurait, dit-on, fait.jeter à l'ean. (a) Lettre du Vatican (De notre correspondant.) ROME-VATICAN, 12 avril. ' Les solennités de la Semaine-Sainte efc de. Pâques ont attiré à Rome un nombre extraordinaire d'étrangers, parmi lesquels prédomine l'élément anglais et allemand. Ces touristes vont d'une église à l'autre, assistent aux offices dans les grandes basiliques, s'y promènent sans gêne, font la conversation, entendent un brin de musique sacrée au milieu du brouhaha général. Rien de moins re-* cueilli qu'une cérémonie dans les grandes basiliques de Rome, on y va comme au concert. Les Romains ne se gênent pas plus que les autres, l'église pour eus en ces grandes circonstances est une place publique, on s'y tient à peu près comme au concert du soir sur la plaça Colonna. Dans l'après-midi du Jeudi-Saint-, tout Rome se promène.On va d'une égl^ se à l'autre pour admirer les sépulcres fleuris et illuminés, et cela continue jusqu'à 10 heures du soir. C'est la journée des amoureux, ils savent suivre leur belle, lui serrer la main, lui glisser un billet doux au moment, propice où toute la -famille, est bousculée à la porte ou admire le décor du reposoir. Après la longue tournée des églises, la dernière station est à 1' « asteria », où la famille s'installe et tient la plus longue séance en ingairgitant des verres de vin. Toute la famille en est-, grands et petits, garçons et filles. Même les bonnes familles bourgeoises s'installent sans vergogne chez le marchand de vin, où som vent la société est très mêlée. C'est una' coutume. Même le Vendredi-Saint n'a aucun caractère de recueillement, rien do moi rigéné et d'austère. Le clergé lui-même dorme l'exemple. Il existe à Rome une académie célèbre, Gœlhe en fut. Mais, maintenant, aux Arcades on admet qui-. . conque a écrit une brochure ou publia un, sonnet, pourvu qu'il paye la taxe d'entrée. Les monsignori s'y coudoient avec les jeunes filles, car en Arcadie, il y a des bergers et des bergères. Le soir du Vendredi-Saint, cette académie! tient une séance solennelle de prose, de poésie et de musique, pour célébrer la mort du Christ. Il y a grande ouverture musicale, on lit nn discours, des sonnets, des poésies, tour à tour paraissent sur l'estrade des prêtres et des laïques et aussi des dames; après chaque prose ou poésie on jou^ d-u piano, en roucoule line romance, avec accompagnement de violon, violoncelle, guitare, etc.. La salle est aul comble, les prélats y étalent leur vicH let, les femmes leur première toiletta priintanière. Les étrangers qu'on invita trouvent cela un peu risqué, surtout pour un soir de.Vendredi-Saint; les Roi mains, au contraire, sont d'avis que c'est un passe-temps excellent en un jour où les théâtres sont presque tous fermés et où il ne serait pas décent de s'y faire voir. Pendant les derniers jours de la Semaine Sainte, Pie. X a pu se reposer. Les audiences étaient suspendues et 16 Pape n'avait à présider aucune cérémonie, vu que, depuis 1870, les grands offices de la chapelle Sixtine sont supprimés et que depuis cette époque, même le jour de Pâques, le Pape ne, descend plus dans la basilique de Saint-Pierre pour y célébrer la messe solennelle. Ce deuil politique est une anomalie, surtout depuis que Léon XIII a rétabli la cérémonie dans la chapelle, Sixtine pour l'anniversaire du couronnement du Pape et que pour des jubilés personnels ou pour des canonisations, tant lui que Pie „\", son successeur, ont maintes fois célébré dans la basiliqus vaticane. On espère qu'après Pâques il y aura un peu plus de vie au Vatican, car, depuis quelques mois, tout est stagnant, et l'on ne peut signaler aucun acte important. Point de discours, point d'encyclique, Pie X s'est plongé dans l'isolement et se fait pour ainsi dire oublier. 11 est vrai que d'autres travaillent pour lui et imposent leurs volontés au monde catholique. Un seul acte à signaler, mais il est bien symptomatique. 11 n'est pas signé par le Pape, mais par le très remuant cardinal De Lai, secrétaire de la Congrégation consisloriale. A Chartres, on prétend que les druides avaient autrefois dédié un sanctuaire en l'honneur de la Vierge qui devait enfanter U Virgini pariturae »), et ci sanctuaire de la Vierge se serait trouvé sur l'emplacement de la cathédrale ac-tuëjlgn' Qn 1' montrait- autrefois une sta-

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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