L'indépendance belge

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s.n. 1914, 28 Avril. L'indépendance belge. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/2z12n50b8x/
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IlO Centimes! EN BELGIQUE 2T A FÀfilS 85' ANNÉE Mardi 28 avril 1914 administration et rédaction lî rue <lea» Sable*, Bruxelle» BUREAUX PARISIENS . 11, place de la Bourse abonnements : ÉDITION QUOTIDIENNE EfLGIQQE. Il» su 20 fr. G nais 10 fr. 3 moi», 5 (r. iUXEliBSURGi&r.-Dj » 28 fr » 5 fr. » 8ir. ETBiNSER " 40 fr. » 22 fr. » lîfc ÉDITION HEBDOMADAIRE Internationale et d'Outre-meri X> PAGES, PARAISSANT LE MERCREDI Un au *»« franc» mois 12» franc» Il III— ——Ml— ■IIIMI IMMI — ^ L'INDÉPENDANCE BELGE x° uâ Mardi 28 avril 1914 Les annonces sont reçues A BRUXELLES : aux bureaux au jou' A PARIS : il, place de la Bourse. A LONDRES : chez MM« Joun-F. Jones <5 C3, n° ^ Snow HiiL, E. G,; à f Agence Haras, n° 443^ Cheapsicie E. C. ; es chez Neyroud «& fils, LbL go# 14.18, Queen Victoria Street, et T, B, Browo^ Lid. û° 163, Queen Vietoria Street, ji AMSTERDAM î chez Nijgu&Van Ditmar, Rokia, 2» ■Jt ROTTERDAM : m£me Drme, Wynharen. 113. ift ALLEMAGNE,- EN AUTRIGHE-BONGRiE et fit SUISSE, aux Agences de la Maison Rudolf Mosfi^ pi ITALIE : chez MM. Haasenstein & Yogler, à Mifrn, Turin et Rome. 46£iEVV«ïORK : X.B. Browne. Ltd, /, East 42nd Streeî* ïfiOIS ÉDraOÏÏS PAK JôCH, — su PAGSft CGXSERYAÏIOX T»17? J£ PROtiSXa Edition du matin Aujourd'hui LES ETATS-UNIS ET LE MEXIQUE. — La médiation. — L'impression dans les républiques sud-américaines. — La situation à Mexico. — Américains en danger. — L'état de siège à la Vera-Uruz. En Autriche. — La santé de François-Joseph.En Angleterre. — Dans j'Ulsber. L-.U'e du Vatican. En France. — LES ELECTIONS LEGISLATIVES. — La physionomie de Paris. - [.es premiers résultats. — Le bilan de la journée. En Belgique. — Belgique et Luxembourg. Lts Souverains belges à Luxembourg. — Lettre de notre envoyé spécial-. Chronique mondaine. Les grands travaux. Tablettes judiciaires, par Camille RousseL lie concert de la Société de musique de Tournai. Informations financières et industrielles. — Nouvelles diverses de nos correspondants.Bulletin hebdomadaire de la Bourse de Paris (û< page). Les dépêches suivies de la lettre a sont celles qui ont paru d'abord dans notre première édition, publiée à 4 heures de l'après-midi; les dépêches suivies de |a lettre b sont celles qui ont paru d'abord dans notre deuxième édition, publiée à 0 heures du soir; les dépêches suivies de la lettre g sont celles qui ont paru d'abord dans notre troisième édition, publiée le matin. BRUXELLES, 27 avril Revue Politique Les élections législatives françaises se sont déroulées dans un calme relatif. Si la. campagne électorale lut acharnée Je part et- d'autre, on n'eut pourtant à i-egrëtter aucun des actes, de violence -liu caractérisaient les luttes de jadis et p.ii donnaient l.'impnession d'un déchat it-tuent, des plus âpres passions des toutes. On a combattu ici pour des. idées ■t pour dés hommes essentiellement représentatifs de ces idées; on s'est efforcé avec la plus grande ardeur de préciser les courants d'opinion qui s'affirment aujourd'hui en France et qui traduisent toutes les aspirations des différents éléments delà nation. L'issue de cette lutte constitue dès à présent une incontestable victoire républicaine, et c'est là surtout ce qu'il faut retenir quand on songe que, sous les formes les plus diverses, la réaction cléricale tentait un suprême assaut contre la République. Les événements qui se sont produits au cours de ces derniers mois1; les graves incidents qui troublèrent si profondément les milieux parlementaires à la veille même de l'épreuve électorale; la bataille, autour de la loi rétablissant le service militaire de trois ans; la reprise de l'affaire Rochette. avec l'enquête sur .l'intervention de MM. Monis et. Caillaux en faveur du financier; enfir; le drame Gaillaux-Calmètte, tout cela avait profondément divisé l'opinion et bouleversé les partis. La constitution du parti radical unifié, avec le programme établi au c i grès de Pau et qui impliquait le retour au service de deux ans et l'impôt sur le revenu avec la formul*. de la déclaration contrôlée, eut. pour conséquence de modifier la majorité sur laquelle s'appuyait depuis • plusieurs années le gouvernement, républicain. Le parti radical unifié détenait le pouvoii depuis cinq mois avec l'appui non-dissimulé du groupe socialiste unifié, qui porte tous ses efforts contre le maintien du service de trois ans. Or, les circonstances extérieures les plus sérieuses ont contraint le cabinet Doumergue à l'application loyale de la loi des trois ans et l'ont amené ainsi à se dégager en fait des limites étroites du programme radicall de Pau, tandis que la concentration des républicains qu: avaient repoussé l'unification du parti radical se faisait sous l'étiquette de la Fédération des gauches. Une équivoque s'est ainsi créée — équivoque dangereuse pour l'avenir même de la démocratie française. Cette équivoque a persisté dans la campagne électorale elle-même, où l'on a vu un grand nombre de candidats patronnés par le parti radi-cal-unifié repousser le programme de Pau et affirmer leur volonté de maintenir le service militaire de trois ans et même de soutenir la solution du problème fiscal en dehors de la formule d'impôt sur le revenui défendue par M. Caillaux. L'étiquette des partis organisés perdait ainsi de sa valeur politique réelle et les nécessités des circonstances purement locales amenèrent ainsi deS candidats à adopter une atti tude en formelle opposition avec le programme du parti dont ils se réclamaient. Aussi est-il -Ttain que dès les premières séances de la nouvelle Chambre la force réelle des différents groupes s'affirmera sous un tou' autre aspect que ceilui qu'elle emprunte aujourd'hui au classement des résultats des élections basé sur l'étiquette dont se réclamaient les candidats. Un tassement s produira tout, naturellement, dans les rangs républicains et, il est certain que l'hostilité entre la Fédération des gauches et le arti radical unifié s'atténuera beaucoup. Avec les chiffres incomplets que l'on possède à 1 heure actuelle il n'est guère possible de laire un décompte suliisain-. ment précis pour chaque parti. En effet, 3 sur les (502 sièges à pourvoir, 351 seule-. ment sont actuellement pourvus, et il y a 251 ballottages. C'est donc le second tour de scrutin, qui aura lieu le 10 mai, qui fixera définitivement la physionomie de lia Chambre nouvelle. Pour l'instant, chaque parti reste sur ses positions et cela se conçoit, . puisque la première épreuve ne peut lo-. giquement être décisive, à de rares ex-; ceptions près, que dans les circonscriptions où le parti victorieux est de longue date solidement établi. La réélection dé - M. Briand à Saint-Etienne, où les socialistes unifiés et même les radicaux menèrent une formidable campagne contre lui; le succès de M. Millerand à Paris, . de M. Barthou à Oloron, de M. Delcassé à Poix marque la puissance du sentiment de renaissance nationale dans les milieux républicains démocratiques; la victoire à Gourdon de M. Malvy, ministre de l'intérieur, et de M. jacquier, sous-secrétaire d'Etat, est caractéristique de-la force de l'opinion radicale dans certains départements. Un succès auquel tout esprit libéral applaudira, c'est celui de l'abbé Lemire dans la cir-1 conscription d'Hazebrouck, où ce prêtre 3 républicain et, démocrate était violem- - ment combattu par la réaction cléricale. 3 L'élection de l'abbé' Lemire à plus de j 2,000 voix de majorité, c'est la réplique énergique de la population cathodique ' républicaine à la pression de l'épisco-3 pat. La réélection de Kl. Caillaux à Ma-1 mers ne semble avoir, dans les condi- - tions .où' elle s'est produite, aucune signification politique : elle s'explique par des conditions purement locales. Ma- - mers est 'le fief électoral de l'ancien ministre des finances, voilà tout. Il serait excessif de conclure de la réélection de M. Caillaux que le peuple français approuve la pression du pouvoir exécutif I sur le pouvoir judiciaire en faveur d'un financier douteux ou qu'il applaudit au geste criminel qui coûta la vie à M. Gas-; ton Calmette. Malgré la réélection de M. Caillaux à Marnera, ou peut considé-j rer que le rôle politique de l'ancien mi-jj nistre des finances est terminé. , Parmi les échecs les plus remarqués t il convient de souligner celui de M. TJia-lamas, battu:à Versailles- par M. Prat. M. Thaïumas était ce député radical-so-, cïalisfe qui félicita M"' Caillaux' après le _ meurtre, de M. Calmette. Quels que-r, soient, les égarements de l'heure, il y a P des attitudes que le bon sens populaire t condamnera toujours parce qu'elles chô-t quent les instincts les plus généreux. Dans la quatrième circonscription de 3 Versailles, le député radical unifié sor-^ tant, M. Emile Laurent, a été battu à plus, de 2,000 voix, par M. André Tar-, dieu qui se réclamait de la Fédération des gauches. i Les 351 résultats définitivement acquis accordent 80 sièges aux radicaux , uhifiés; 85 sièges à la Fédération des I gauches —• dont 51 aux républicains de gauche, 20 aux radicaux-indépendants , et 8 aux radicaux-socialistes-indépen-j clants— 16 sièges aux républicains-so-». cialistes; 41 sièges aux socialistes uni-o fiés; 5-i sièges aux républicains progres-p sistes; 28 sièges à l'Action libérale, et 31 c sièges aux conservateurs. .Ce sont donc a les 251 ballottages qui, en dehors de ia " droite et, de l'extrème-gauche, feront (, pencher la balance soit en faveur de la Fédération des gauches, soit en faveur u du parti radical unifié. Nul ne pourrait dire à cette heure dans quelles condi-,t t ions se fera le ralliement, au second i. tour de scrutin. Si, en principe, il ap-i_ paraît logique que le désistement des [. candidats les moins ' favorisés se fasse x_ pour les socialistes en faveur des radi-e eaux; pour les radicaux en faveur des ir socialistes; pour les modérés en faveur des républicains de gauche, et pour !i ceux-ci en faveur des modérés, il ne faut n pas oublier que les circonstances .locales !_ jouent un grand rôle dans cette tactique ,s du second tour. 11 est certain qu'on à verra sa reproduire les manœuvres de s 1010. où les réactionnaires cléricaux as-,,r .sucèrent l'élection de certains socialistes. y révolutionnaires pour faire échec aux a radicaux. Dans Iles conditions où se pré-sente la lutte, le nombre de ceux qu'on ti appelle des « mal élus» risque d'être as-a sez grand dans la Chambre nouvelle. e Pour 1 instant, et en ce qui concerne les 351 résultats définitifs, les gains et les j_ pertes, des différents partis se compen-sent à peu de chose de près. Le Mexique et les Etats-Unis LA MÉDIATION Huerta aurait accepté Washington, lundi, 27 avril. L'ambassade d'Espagne annonce qu'elle a reçu des avis privés de .Mexico selon lesquels M. fluerta a accepté l'offre de l'Ar-. geutine, du Brésil et dm Chili. (a) Buenos-Ayres, lundi, 27 avril. L'écrivain Lugarto s'efforce d'organiser une manifestation en faveur du Mexique. Toute la presse argentine applaudit à l'ac L-eptation par M. Wilson de la médiation de la République Argentine, du Brésil et du Chili, et on considère son succès comme assuré. (a) Washington, lundi, 27 avril. Bien que le brait suivant lequel le général Huerta aurait accepté l'offre de média t ion de la Bépublique Argentine, du Brésil et du Chili ne soit pas encore officiellement confirmé, on le considère comme authenti- LiUlIlUll t ;re que. On pense que l'acceptation du gérerai m- Huerta sera soumise demain aux œprésen-et, tants de ces Républiques. (à; - ,. Américains en danger La Vera-Gnuz, hinai, 2.' avril jn M. Canada, consul des Etats-Uni®,: ayant appris que trois Américains détenus ont ;r été fusillés et que sept autres, qui sunt conspirateurs, vont être- passés par les ir-■| mes par le général'Maas, & Soledad; j :'ès l0' de . la ' Yera-Cruz, a fait appel au gêuïval Maas au nom de l'humanité pour qu'il épar-gne les femmes et les enfants. If a sifflai ^ demandé m général Maà.s • d'envoyer ; nis je les prisonniers américains sains-et sauf.-- a ja la côte. 11 a notifié a-u généralMaas qu'il a ie_ envoyé un train de réfugiés, mexicain^, de re de la Vera-Ouz aux lignes mexicaines j, pour être échangés contre des otages artlé-;s| ricains. y_ On annonce que plus de trente Amél'l-e3 cains, qui tentaient de quitter la ville con-la formément à l'avis officiel 'dés: Etats-Ûn!s, j, ont été arrêtés à Aguas Calientos. Ils ont ,r été emprisonnés dans la fonderie d'Aguas Calientos. Le consul américain est parmi lj0 les prisonniers. Le département d'Etat à -. . Washington aurait demandé la mise en H-,Q berté de celui-ci par l'intnrmédiaire du re-j'r' présentant diplomatique du Brésil. -re L'incident du consul américain à Monterey Washington', lundi, 27 avril. Le consul général Hanna, de Monterey, ue a informé M. Bryan que les fédéraux l'in-ue sultérent et l'emprisonnèrent le 22 avril. Il fut libéré deux jours après, quand les re-,a" belles prirent Monterey. M. Bryan a,'la . aussitôt conférer avec M. Wilson, (a) ar New-York, lundi, 27 avril, t M. Hanna, consul général des Etats-Unis Y à Monterey. a envoyé un rapport dans le-! -I quel il relate qu'il a été emprisonné et hu-a,p milié le. 22 courant par les fédéraux et re-, c mis en liberté le -i, après que les refcl'is P" s? furent ■ emparés de la ville. Les rebeli fs l'ont courtoisement traité. UI1 M. Hanna raconte ainsi l'incident. : Le 21 j le capitaine fédéral del Castilto, suivant des ^s" ordres qu'il avait reçus, se rendit, escorté .",® de la population, au consulat des Etats-Unis. 11 exigea que le pavillon américain lli_ fut descendu iminédiatenient, sans quoi il le ferait descendre à cous de feu.. Pendant ce temps, d'autres fédéraux se saisissaient la- dé tous tes drapeaux américains qu'ils trouât. valent, les. lacérèrent, les .piétinèrent, ou les 50- brûlèrent. Les, ledéraui placèrent alors KicJ le garde à l'entrée dû consulat. M. Hanna lut. ue conduit en prison et de là au Palais où, le ' a 22, il comparu devant un tribunal militaire ire sous l'inculpation de sympathiser avec les 10- chefs rebelles. 11 fut gardé prisonnier jus-ix. qù'aû moment où les fédéraux quittèrent la de ville et le laissèrent seul dans le Palais, or- Les rebelles ont, pàratt-il,' infligé des ,per-à tes sérieuses aux fédéraux en s'emparant ar_ de la ville. on Le président Wilson et M. Bryan ont longuement discuté ce. rapport. * (b) ^ A LA VERA-CRUZ les Etat de siège de Le contre-amiral Fletcher a déclaré l'état Its de siège à la Vera-Cruz et il a fait annon-: ?n- cer que toute espèce de désordre serait so- promptemènt punie. ni- Il a interdit, le port d'armes à toutes pères- sonnes autres que les marins américains. 31 Ceux qui 'contreviendront à cet ordre seing. ront, fusillés. :ja Un train contenant 250 réfugiés de Me-)nj xico, dont une centaine d'Anglais et 150 |a Américains', est. arrivé.'-Le train a arboré:. ,ur le drapeau anglaÉ'-sur tout le trajet. Ordre' a été donné de ne pas monter sur les toits (|j_ des maisons à partir de la tombée de la n(j nuit, sous peine de recevoir des coups de fusil. Cet ordre a été donné afin d'éviter que des coups de feu ne soient tirés des le toits- (a) "di. A MEXICO les Sac de maisons américaines •ur La Vera-Craz, dimanche, 26 avril. itir On fait distribuer dans les rues de Mexi. lut oo la liste île toutes les maisons de comtes merœ américaines avec un bulletin invi-[Ue tant le peuple à les détruire.. Les magasins ■ 'on américains ont déjà été fouillés.; Une autre de liste a été distribuée sur laquelle sont por-as- tés les noms des Mexicains qui ont la dites. rectioh des établissements ' .américains et ux un bulletin invitant le peuple, à .massacrer r(j. ceux-ci à cause de leur complicité avec les 'on, étrangers: (a) as- L'impression au Brésil île. Rio de Janeiro, lundi, 27 avril, les Le journal « Ornaiz »,-dans un article les d'allure inspirée, se refuse de suspecter la ?n- déclaration du président Wilson de guerroyer contre le général Huerta seul. Mais il constate que c'est la première fois qu'une "" nation déclare la guerre à un seul homme. Il fait l'éloge de la fermeté et de la courtoisie de la note du général Cairranza. l,e journal ajoute que les pays de l'Amérique jc du sud ne peuvent pas rester dans.'une si-Lb tuation purement.-passive .en présence des événements actuels, dont la gravité et le danger se sont" manifestés pour les bonnes relations qu'ils doivent maintenir avec les Etats-Unis. Rendant hommage à la pru-I dence avec laquelle les Etats-Unis '.s'eff-r-' cèrent d'éviter une action énergique, le 1'c journal affirme que non seulement l'Union y amériicain'e,' mais spéciàJiémerrt les pays de r' l'Amérique du sud se sont laissés humilier y même par une guerre fraticide. L'intervention américaine serait une provocation in-iser tolérable, si elle ne visait que de favoriser tue. un parti avec lequel les Etats-Unis sym-ao pathiseraient. De plus, l'incident de Tam-■ ' pioo offrait à la nation la plus puissante "t. du la -pilais civilisée du continent- un prétexte une pour rétablir l'ordre dans un pays en pte-.e i) anarchie et pour réhabiliter le nouveau'. 1. monde aux yeux de l'Europe. Les déclara-ïné- tions des Etats-Unis, dont on ne peut sua* d.ia pecte.r !a sincérité, qu;e le gouvernement ésil des Etats-Unis prétend ne pas faire uns lent guerre de conquête permettent d'eepémv nti- que la politique américaine cherchera eer- tainement une occasion opportune de con. ■ tribuer à la conciliation des partis mexicains sans aucune velléité de se rendre suspect au reste de l'Amérique. Si l'idée des Etats-Unis est. telle, et mise en pratique avec loyauté et désintéressement ,1e continent américain ne saurait leur refuser sa gratitude et la civilisation universelle son 1 hommage. (a) Nouvelles de l'Etranger a a ALBANIE v e Les Grecs évacuent l'Epire «- Durazzo, lundi, 27 avril. v Suivant un télégramme parvenu ici, le ci comina.ndan!t des troupes grecques de Te- t< pedenl a annoncé au conunandant de la 1( geinuarnierie albanaise le retrait de sas ti tl'oupes. La gendarmerie a alors occujjé les tt localités évacuées par l'armée grecque, (a) a. Le duc des Abruzzes à Durazzo s; Durazzo, lundi, 27 avril. q Le .prince et la. princesse se sont rendus q vem midi, avec leurs suites, à. bord du navire-amiral « Regina-Elena », où le duc des c Abruzzas a offert un déjeuner. Dans l'après- n midi le corps diplomatique de Durazzo, les y ministres; albanais et les notabilités ont j' rendu visite au duc. Le soir a eu lieu un q dîner, de gala offert par le pa-ince .et. la prin- s casse, auquel. étaient invités : le duc dos c ■Abruzzes, les commandants des autres navires, le corps diplomatique et les membres & du cabinet, albanais. (a) À.NGLtTERRE |j Dans l'Ulster v Londres, dimanche, 27 avril. s< Les jbilrn-aux annoncent que le gouverne- p } nient ordonna à trois régiments d'infanterie actuellement à Dublin d'aller à Belfast, li où la proclamation de l'état de siège serait t: imminente. (a) e AUTRICHE-HONGftiE s La santé de François-Joseph ^ Vienne, dimanche, 20. avril. ^ Le bulilotiii -suivant coiicei'muit la santé ^ ' de l'Empereur vient d'ôti-ô publié : ^ «Le catarrhe.sec se-résoûtren pailie. avec ^ " cracliements pen<ia-nt le-jour- et -expectora- a tk'n abojidtmie. L'état de l'Empeti^ur est foin. 11 a reçu en aiv.lieiiùc le priii- | " ce I^éapckl <le Bavière. (a) j- [ Vienne, lundi,; 27 avril. é ! Le buMet-in officiel suivant a été publié t aujourd'hui : c « L'Empereur a passé de nouveau une r n.uiit franchement bonne. Le catarrhe jus- . gue là sous la forme sèche commence à c ^ se résoudre partiellement. La toux est en- r Core for,te. Pour le reste, son état est tout c ; aussi bon qu'hier. .» (a) t BULGARIE ï Les relations bulgaro-russes Sofia, îuncli, 27 avril. ^ t A l'occasion des têtes de Pâques, le roi t - Ferdin.and a adressé à l'empereur Nicolas, j ï. à Livadia, le télégramme suivant : r « J'adresse à Votre Majesté impériale, à f • à S. .M. l'Impératrice et aux princes irnpé- t riaux mes cordiales félicitations et mes c - meilleurs vœux à l'occasion des fêtes de s Pâques. Le Christ est ressuscité. » j Le Tsar a répondu au roi Ferdinand par j- ) Le télégramme suivant : j i. (( Sa Majesté et moi remercions cordiale- t. y -ment Votre Majesté et envoyons à vous et. r > à votre famille nos vœux sincères de bon- c t heur et de joie. » (a) g ITALIE e J Le prochain Consistoire t Rome, dimanche, 26 avril. •' L' n Observa tare, Romano » annonce que f Je Eftpe> tiendra* le 25 mai un consistoire se- cret et le 28 mai un consistoire public, j - Pie X nommera cardinaux NN.*'SS. Bejin, - archevêque de Quebec; Menendez,' archeve- - que de Tolède; Serafini, assesseur de la c 1 Congrégation du Saint-Office; délia Chiesn, ^ ; archevêque de Bologne; Cseiraocb, archevé- j que de Strigonia; Sevin, archevêque de c Lyon; Pettingor, arc-hevêque de Munich; r ' Hartmann, archevêque de Cologne; Pifli, j ' archevêque de Vienne; Giustini, secrétaire j s de la Congrégation des Sacrements; Lega, £ doyen du tribunal de la Roto; Teochi, as- t sless'eur de la Congrégation consistoriale; Gasquet, président de la Congrégation be- 5 2 néfdictine anglaise. (a) t MONTÉNÉGRO 5 1 Crise ministérielle Cettigne, dimanche, 26 avril. M. Goinieh, ministre de l'intérieur, et M. 2 Kinchkovie, ministre des cultes, ont dé-2 missionnéj M. Cerovic, vice-président de la Skoupcïi-5 ttoa,. qui avait été condamné autrefois lore 2 de l'affaire des bombes, a été nommé mi-5 nistre des - ouïtes. 3 Le député Milititeh a été nommé ministre 1 de l'intérieur. (a) 1 Lettre du Vatican (De notre coi espondant.) ROME-VATICAN, avril. Les revues officiellement dirigées par les Jésuites viennent, l'une après l'autre, de se prononcer ouvertement contre les ^catholiques intégralistes, quoique ceux-vSpi jouissent de la protection et de l'ap-| .obation du Vatican. Ce fut d'abord la « Civilta Cattolica », publiée à Rome, qui accusa les intégra-listes de troubler la paix dans l'Eglise et de vouloir tout accaparer ne trouvant , 'jamais les autres assez parfaits. En jan- a- vier dernier, les « Etudes », publiées il :i- Paris, ont consacré deux articles très s- vifs et mordants aux mtégralistes, leur ;s reprochant, de désaffectionner de Rome ie et du Pape tes meilleurs catholiques et ' i- d'attaquer des personnes qui avaient >a donne des preuves non équivoques de >n dévouement et de sacrifices à la cause ) catholique, et la revue ajoutait que, par . leurs exagérations, les mtégralistes rendaient un bien mauvais service à la religion en entretenant des discordes intestines et en faisant ainsi le jeu des _ adversaires. Les déclarations des « Etu- . des » suscitèrent des polémiques très violentes, surtout en France et en Italie, et certain journal intégral annonça, en grosses lettres; que lc-s articles do la revue des Jésuites français avaient déplu le dans les hautes sphères, que les rédac-e- teurs avaient reçu, de « qui pouvait les la leur infliger », les plus sévères remon-îs trances, et un journal de Florence, sou-;s tenu par l'intransigeant cardinal De Lai, ti) ajoutait qu'on ne pensait pas à l'aire aux « Etudes » un procès pour crime d'hérésie, mais que, toutefois, on constatait que les Jésuites modernisants se démas-is quaient. a- Entre-temps, un journal intégra-liste ss catholique do Vienne accusait de moder-:s- nisme les Jésuites autrichiens, et le pro-m vincial d'Autriche déféra le directeur -'.tu it journal devant le tribunal de l'areh'evè-in que, et le directeur fut condamné a in-n. sérer une rétractation et à faire des ex-os cuses. a. Les polémiques étaient à peine apai-£3 sécs lorsque, ces jours-ci, elles ont été reprises par les Stimmeri «ans.Maria Laach », revue des Jésuites allemands, qui reprochent aux mtégralistes catholiques d'avoir inventé une théologie nouvelle qui consiste à mettre les fidèles sous la juridiction directe du Pape en e- passant par-dessus ia tète des évëques. e- Les intégralistes disent, en effet, que it, les prêtres et les évêques peuvent se lit tromper, que seul le Pape est infaillible a) et que, par conséquent, les catholiques doivent, avant tout, obéir au Pape sans se soucier de l'autorité ou de l'op'nion des évêques et des curés. Cette thèse a été soutenue i'an der-, s nier par l'évêque de Côme, et Pie X l'en a féliçité, et les intégralistes s'en sont emparés pour inventer l'hérésie de L'c 1' « épiscopalisme », qui consisterait, à a" adhérer avant tout à l'évêque. " Les Jésuites, et le fait est très singu-lier, n'ont pas été généralement l'es dé-a> tenseurs rte l'autorité épiscopaie. ils éta'ent même accusés de la miner parié tout ou ils le pouvaient. Or, les voici devenus les avocats des évêques. Com-ie ment expliquer cela ? s- Entre le Pape blanc et le Pape lio'r, à depuis quelque temps, il y a antago-n- nisme. Si les revues de la Compagnie ut de Jésus continuent leur campagne contre les ifitégralistes catholiques, c'est qu'ils se sentent fortement soutenus par leurs propres supérieurs et surtout par leur général, le P. Wernz. Un conflit a éclaté entre les deux puis-. sanees, et ce ne sont pas les Jésuites qui 01 céderont. En plusieurs circonstances, IS> Pie X a empiété sur l'autorité du. général des Jésuites et même à propos d'af-a faires intérieures de la Compagnie, é' Ainsi, il y a deux ans, lorsqu'un poste ^ de professeur devint vacant à l'Univer-^ site grégorienne de Rome, qui est la propriété des Jésuites, le Pape appela le ar p. Wernz et lui imposa de nommer à ce poste un Jésuite très remuant et très in-le- transigeant. Le général répondit par un et refus, mais Pie X s'entêta, de sa propre ■n- autorité il nomma le P. Mattiussi, et le général dut courber la tête. L'an dernier, après que la « Civilta Cattolica » eut publié les articles contre les intégralistes, on apprit subitement que le Jésuite, directeur de la revue, se retirait lie pour cause de santé, et, contrairement à la volonté du général, le Pape, de son . propre, chef, nomma le P. Chiaudano, un Jésuite intégraliste de la plus bellees-' pèoe. Le Papo noir, habitué à commander sans contrôle, trouve que le Pape blanc est trop envahissant et exerce trop facilement l'autorité directe. Voilà pour-"j16 quoi les Jésuite se sont finalement aper-; çus qu'il y a aussi une autorité épisco-"> pale intermédiaire entre le Pape et les re fidèles, vu que l'autorité de leur général !u, est menacée par la constante interven-IS" tion directe de Pie X. l^e conflit va durer et menace de s'élargir. Il était bon d'en faire connaî-ia) tre les origines. Cela expliquera bien des choses dans la suite. FRANCE LES ELECTIONS A PARÏS La physionomie Les grands boulevards auraient gardé leur physionomie habituelle si les journaux n'avaient pas leurs écrans lumineux retenant une grande partie des promeneurs. Devant chaque journal, la foule est plus ou moins nombreuse, commentant les ré-suiltats ^ mesure qu'ils sont affichés. Certains journaux font suivre les résultats des élections de la photographie des candidats les plus favorisés. Un service d'ordre a dû être organisé devant les principaux journaux pour que la circulation ne soit pas interrompue.De G à 9 heures du soir l'animation s'accentue. Les curieux sont si nombreux devant les journaux qui affichent les résultats des élections que la police se voit dans l'obligation d'établir d'importants services d'ordre. Dans différents endroits, la circulation est interrompue,, et les agents ont ioutes les peines du monde à faire circuler ia fouK , Les résultats sont diversement accueillis. L'annonce de l'échec de M. Thalamas, à Versailles, est notamment saluée par de vibrants applaudissements. L'apparition de son portrait provoque des «Hou! Hou!»)de Ja foule. Par contre, l'élection, dans le Lot, :ie M. Madvy, ministre de l'intérieur, qui obtient une grosse majorité, donne lieu à une chaude, manifestation. Des applaudissements très nourris se font entendre à plusieurs reprises. Les élections, à Paris, de MM. Henri Gai-li et Maurice Barrés sont également, bien ■ accueillies. On pousse quelques «Hoiu! Hou!>i quand les transparents mentionnent l'élec* , tion, à Mamers, de M. Joseph Caillaux. Leal l terrasses des , cafés, regorgent de consom- • mateurs.' Le temps est d'ailleurs fort beau t quoique un peu frais. La place de l'Opéra ■ est noire de monde. Les marches du théâ-> tri.' sont garnies de curieux, qui, depuis 8 heures du soir, ne se lassent de. lire sur ' les écrans des journaux les résultats du ' scrutin. (a) Premier arrondissement. — M. Maurice ' Barrés, indépendant, est réélu. Deuxième arrondissement, — L'amiral Bienaimé, progressiste, est réélu. Troisième arrondissement. — M. Louis : Pueoh, radical-socialiste, député sortant,; est. élu. Quatrième arrondissement; — M; Gallin \ progressiste,; est* élu. Cinquième, arrondissement, — Ballottage entre M. Pain levé, rad i cal-soci ail i s te, député sortant; 4.539 voix, et M.Lannes de Mon-. tebello. conserva leur, député sortant de ^ Reims, 4,3(51 voix. ^ Sixième arrondissement, — M. Lasies, plébiscitaire, ancien député, . est élu. M. ' Charles Benoist. progressiste, est réélu. Huitième arrondissement, — M Denys-, Cochin, conservateur, est réélu. ! Neuvième arrondissement. — M. Georges Berry, progressiste, député sortant, i est élu. ? Onzième arrondissement. — Ballottage • pour M. Paté, «rapporteur de la loi de trois 5 ans, républicain-démocrate, 3,040 voix. M. j Jaconnot, républicain de gauche, 1,663 i voix, et M. P.-H. Loyson, radical-unifié,; 1,449 voix. Douzième arrondissement. — M. Mille-î rand, socialiste-indépendant, est édïi. t Treizième arrondissement; — Ballottoga ? entre MM. Fernand Buisson, radical-socia-i liste, avec 5 421 voix, et. Navarre, socialiste Unifié, avec 6,981 voix. Seizième a'rondis^imejil. — M. Mille* - voye, progressiste, est réélu. s Dix-septièrna arrondissement. — M. Pn-gliesi-Conti, progiessiste, . député sortant, 1 est. élu. Dix-huitième arrondissement. — M.Sem-baï, député sortant, socia'iste unifié, est • élu. DANS LES DÉPARTEMENTS I Ain t Trévoux. — M .Meesimy, radica-l-socia. r liste, est réélu. r Aisne Laon. — Première eirconsompUon : M. ; Ganault, républicain, est réélu par 8,414 i voix. ' Saint-Quentin. — M. Rinquier, socialiste " unifié, est élu. Vervins. — M. Geccaldi, radieal-sooialis-'• te unifié, est élu par 7,71S voix. M. Riche- 6 pin, républicain de gauche, obtient 6,5S3 voix. 1 Alger A'ger. —. Deuxième circonscription : bal-_ lottage entre le général Bailloud, répulllL. j coin d.e gauche, 7,436 voix,, et M. Brousset,-e radical socialiste unifié, sortait, 7,308. g Alpes (Basses) Digne. — M. Joseph Rei-nach est en bal-„ lottage. Alpes Maritimes e Nice. — Dans la section du Palais de Jus-, t tice des bagarres se sont produites. L'urne t a été portée à la préfecture. Plusieurs per-l sonnes ont été blessées. '> Ardennes Mezières — M. Poisy, socialiste unifié, est élu avec 5,743 voix. r M. Albert Poulain, socialiste unifié, est c réélu. Réthel — Ballottage entre MM. Maurice " Bronont, radical, Meunier, républicain-so-ciaUste; Sandrique, radical; Cuif, action Ji-h bérale, et Boulot, socialiste unifié, j Sédan. — Ballottage entre MM. Gallois, républicain de gauche;' Cliarpentier, radical, et Philippe, socialiste unifié. Vouziers. — Ballottage entre MM. Bosquet te, radical, et Longuet-Lam arche, ré-publicain de gauche. Arjège , Foix. — M. Delcassé est réélu. Pamiars. — Le général Pedoya, radical-socialiste sortant, obtient 7,352 voix contre 7.390 i M. de Seymes Larlonque, républicain de gauche, et 2,009 voix à M. Girou, socialiste unifié. Il y a ballottage. Aude Limoux. — M. Bonnail, radical unifié, bat Yédrines de 2,500 voix. 6 Nao-bonne. — Deuxième circonscription. — M. Albert Sarraut, député sortant, ré-x publicain socialiste unifié, 7,376 voix, élu. Bouches du Rhône s Aix. — lr° circonscription. — M. André Lefebvre, socialiste, indépendant, est réélu. Marseille. — lre circonscription. — M. 5 Chanot, progressiste, est en ballottage avec s MM. Bergeon, républicain-socialiste unifié, -1 et Saravelli, socialiste unifié. M. Thierry, progressiste, ex-ministre, est l" réélu. Charente " Ruff.ec. — M. Regnault, ministre de l'a* ^ griculture, est réélu. - Creuse s Bourganeuf. — M. Vivian!, ministre 'la l'instruction publique, est réélu, it Eure-et-Loir r Nogent-le-Rotrou. — M. Paul Deschanel est réélu..

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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