L'indépendance belge

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s.n. 1916, 22 Mai. L'indépendance belge. Accès à 20 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/959c53fw2h/
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L'INDÉPENDANCE ROYAUÎVÏE-UNÎ ; ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLL ANDE : 5 CENTS) ADH-NISTRÀi ION ET REDACTION: B URE ATT A PARIS: ■ z iài m on 'Rifli jr i 4tCk'!£* (r nrr»io o outtt iv^q \ JCDOB ftnN' E'°V U LACE DB ^ 31 1^17E'et '?* . ABONNEMENTS: ($ MOIS.' 17 SHILLINGS.' ' CONSERVATION PAR t-E PROGRÈS. TELEPHONE: CITY 3380, TELEPH.: ' -j 238-75. En vent6 à Londres à 3 il. Ig Samedi 20 mai. Il AN. 32 SHILLINGS. J LA SITUATION. Samedi, midi. la bataille pour Verdun a repris de plus belle efc les derniers communiqués «latent des combats sanguinaires sur la rive gauche de la Meuse, où les Allemands ont renouvelé, avec plus de vigueur que jamais, leurs attaques contre le secteur Avocourt-Côte 304. Sauf dans je centre, au sud de la Côte 287, où ils ('empara- d'un ouvrage fortifié, l'ennemi, quoique renforcé par deux nouvelles divisions, n'obtint aucun succès. Tous ses efforts pour déloger nos Alliés du Bois d'Avocourt et des- pentes occidentales de la Côte. 304 ainsi que ceux faits ! en vue de reprendre aux Français le | iortin que ceux-ci leur avaient enlevé la veille sur 1© versant nord-est de la même cote, sont restés infructueux. Eli somme, les Allemands en sont encore toujours à essayer de tourner les :rincipales positions défensives au nord-ouest de Verdun. Mais le Mort-Homme n la Côte 304 tiennent toujours et c'est '.aintenant 1-a Côte -287 que l'ennemi ûSorce d'occuper afin de se rapprocher ûe son but. Mais c'est surtout la position d'Avo-I «art d'où les Français dirigent un vio-■ lent feu d'enfilade contre le couloir d9 Haucourt, par où débouchent les attaques allemandes dirigées contre la côte 304, qui gêne considérablement l'ennemi et celui-ci veut à tout prix en déloger nos Alliés. Ceux-ci s'attendent à de nou-• veaux efforts de la part des Allemands -hes qui les aviateurs français signalent d'importantes concentrations. Il est vrai que des mouvements de troupes suspects ont été signalés également sur d'autres points du front occidental, notamment sur le front britannique, et s'il faut en croire une dépêche de La Haye aux Central News nos ennemis préparent au-si un nouvel effort contre les positions belges. Les Alle-! icanJs o.nt, paraît-il, renforcé considérablement? leur artillerie sur tout le front ! Je l'Yse.r, et celle-ci fait preuve depuis quelque temps d'une très grande activité On signale aussi l'arrivée d'importants renforts allemands dans la région èEoulers. Mais l'artillerie belee, ad- © œirablement servie, et supportée par les gros canons navals britanniques, arrose sans arrêt les» voies de communication ennemies qui, de Roulers, mènent au 1 front, empêchant ainsi l'ennemi de mettre ses plans à exécution. On parle de nouveau de la construction par les Boches, de nouvelles lignes tle défense en Belgique, de la trans-iormation de Huy en une immense forte-fesse, etc., etc., mais il est bon de n'accepter ces nouvelles que sous bénéfice 0'inventaire. En Artois les Allemands ont enlevé un '■oste britannique sur les hauteurs de Hray, Du côté de Roclincourt, nos Alliés ont fait sauter quelques mines dont ils ont, aussitôt, occupé les cratères, vur le restant du front, bombardement ! « une grande intensité. Paris et Berlin signalent ujie série de [ bombardements et combats aériens dont i on trouvera le détail dans nos communiqués.Sur le front méridional les Autrichiens ^'efforçant de tirer le meilleur parti de leurs succès des derniers jours. Le com-f mimique de samedi matin parle de nouveaux progrès dans le Trentin où «s troupes de l'archiduc François- ' Charles-Joseph auraient refoulé nos Alliés sur tout le front tyrolien, repoussant six attaques italiennes sur le col d'Armenterra, enlevant deux forts italiens et faisant des progrès sérieux entre les vallées de l'Astico, du Leno, et du Braud. Dans la vallée de l'Adige las Italiens auraient également dû évacuer deux positions. Enfin, le total des- prisonniers se serait accru â 196 officiers et 10,000 hommes, celui des mitrailleuses capturées à 51 et celui des canons à 61. Le communiqué italien reconnaît l'évacuation de Zugna Torta et des positions avancées situées entre les vallées de Terragnolo et de l'Astico. Les troupes de nos Alliés se sont retirées en bon ordre sur leurs positions do deuxième ligne où elles ont été renforcées. Le commandant en chef des troupes d'Egypte annonce le bombardement par mer et par air de la forteresse turque d'El-Arish, située à une cinquantaine de kilomètres à l'ouest de la frontière égypto-syrienne. La forteresse a été réduite en ruines et les campements turcs en grande partie détruits. Dans la Baltique, un quatrième vapeur allemand a été coulé et l'apparition des sous-marins russes et britanniques a eu pour résultat de paralyser la navigation allemande dans ces parages. Une dépêche Reuter nous annonce que les opérations des troupes belges dans le Ruanda se développent favorablement. Les Allemands, sous la pression des Belges au sud et au nord du Lac Kivu se retirent et le général Tombeur a occupé le Mont Kama, que l'ennemi avait transformé en une position défensive puissamment fortifiés. Un canon allemand a été capturé. En Arménie, les Turcs travaillent fiévreusement à construire des tranchée? pour défendre les approches d'Erzinjan et pour améliorer les défenses de Diar-bekir. Si cette dernière ville devait tomber aux mains des Russes, le réapprovisionnement de l'armée turque se trouverait gravement oompromis. Jusqu'à présent les Turcs n'ont pu amener sur le front arménien que des canons de calibre moyen, l'état des routes n'ayant pas encore permis le transport de canons de gros calibre. Pour les Russes la question du ravitaillement et des transports se trouve de beaucoup simplifiée depuis l'occupation de Trëbi-zoude.La solution "pacifique" de la question des lies Aland est due, nous an-nohoè-t-ion, à la promesse, faite par les Alliés, que les fortifications élevées par les Russes ne seront pas maintenues après la guerre. Le gouvernement américain a reçu, paraît-il, des informations intéressantes au sujet de l'effet produit par le blocus des Alliés sur la situation économique en Allemagne. Ces informations n'ont, naturellement-, pas été rendues publiques mais on croit' savoir qu'elles dépeignent la situation sous des couleurs très sombres.Le pénurie de vivr# dont souffre actuellement l'Allemagne n'est pas due uniquement au blocus comme beaucoup semblent le croire, mais elle provient en partie des mesures restrictives, c'est-a-dire de prévoyance, adoptées par les autorités allemandes pour faire durer les provisions existantes et sauvegarder te cheptel. L'EFFORT ANGLAIS. il. four résoudre les problèmes sociaux, 'Anglais croit à Ja vertu du temps plus lu'a ceile des systèmes et des principes, 'i ignore nos édifices constitutionnels symétriques et lectilignes, nos lois tirées au cordeau reposant sur quelques regles simples, et respecte — si baro-lies soient-ellès pour nos esprits férus j unité — les constructions politiques style bigarré auxquelles chaque siècle a apporté sa pierre. Il se résigne Malaisément à y faire des brèches, et luand a sonné l'heure inévitable d'un changement, sans bouleverser l'ensemble » se borne à y ajouter un motif architectural nouveau. 0,- la guerre a mis l'Angleterre en 3rice de deux probli mes pour la solution Wsque's les méthodes habituelles étaient efficaces et les expériences sociales an-"heures sans référence utile, qu'il fallait ri%ler avec une extrême diligence tout ' ■ acheminant l'opinion publique vers 'Ut sans brûler les étapes, en ména-Çtant des droits et en respectant, jtes.Sen timents. dont la nation était particulièrement jalouse. Qu'on songe aux difficultés à la fois d'ordre moral et matériel que l'Angleterre a dû surmonter ! Sa position insulaire la mettant à l'abri d'une invasion, elle avait pu, depuis des siècles, diriger toutes ses forces actives vers l'industrie et le commerce, et réduire au rninimum ses charges militaires. Quand éclata le coup de tonnerre d'août 1914, elle ne possédait qu'un corps expéditionnaire, cette "misérable petite armée" dont on retracera quelque jours les exploits' en Belgique qui forment une des pages les plus glorieuses de cette guerre qui compte à son actif tant de chapitres héroïques. Mais il est clair que cet appoint était insuffisant; pour fournir un contingent appréciable, l'Angleterre devait être en mesure de faire face à un bloc important de forces ennemies, ce qui impliquait le devoir de constituer des armées nombreuses, de les vêtir, de les équiper, de 'es entraîner, de les encadrer, de les ravitailler, de les fournir de matériel et de muiiitionSj, et cette œuvre énorme il fal lait l'improviser en pleine fièvre et dans le' bouleversement général provoqué par la guerre ! Les fusils, les canons, les obus, le gouvernement devait les demander à l'industrie—les hommes, à la nation toute entière. 11 semble que le premier point fût d'un règlement aisé — eu égard au puissant outillage industriel du pays ; et cependant les résistances furent vives, et la grande industrie se révéla d'abord incapable de s'adapter à ses fonctions •nouvelles. On se heurta d'une part à la liberté patronale, qui rie souffrait aucune limitation à son droit souverain de gestion des ent éprises privées — d'autre part, à la force syndicale, ine tolérant aucune restriction au statut des Trade-Unions, qui est le fruit de conquêtes laborieuses et comme Ja 'grand®, charte de la classe ouvrière anglaise. Il ne fallut rien moins que les interventions pressantes et réitérées,- aussi habiles qu'énergiques de M. Llo-yd George pour p'ier les volontés ;ebe3W aux nécessités du salut public :c est cet homme d'Etat aux vues claires et pénétrantes qui fit accepter par les deux parties la loi des munitions, imposant, comme on le sait, le contrôle du gouvernement tant sur le taux des salaires que sur celui des prolits, et suspendant l'application stricte des règlements syndicaux. On en connaît les résultats importants : au 1er mai 1916, il n'y avait pas moins de 3,495 établissements industriels déclarés sous le contrôle du -ministère des munitions et fabriquant jour et nuit canons, poudres, sous-marins et avions. La seconde question, celle du recrutement, était plus grosse encore dp difficultés, car elle risquait de- heurter de front le sentiment de la grande masse de la population anglaise résolument hostile au -militarisme. Aussi laissa-t-on d'abord le système du volontariat faire ses preuves: ce n'est pas que le résultat obtenu fût négligeable, puisque les enrôlements libres permirent dès les Pre* miers mois d'organiser six nouvelles armées de 100,000 honfmes cnacunc. Mais il devint bientôt évident que la prolongation de la guerre rendait inévitable une large extension du mode de recrutement : dès ce moment le service obligatoire apparaissait comme une nécessité. Pour nous, c'est là une notion simple et claire d'égalité et de justice sociale, tandis qu'aux yeux des Anglais ce système implique le sacrifice de la liberté individuelle qui leur paraît la prérogative essentielle et le véritable apanage de la dignité humaine. De plus, la classe ouvrière v voyait une menace directe pour l'avenir, craignant de forger une arme qui, 'a paix conclue, se retournerait contre elle au profit du patronat. Aussi, pour rallier insensiblement l'opinion publique à l'o-bl'gation militaire, que de transitions prudentes et d'étapes -intermédiaires ! C'est, après le premier afflux d'engagements volontaires, l'appel à la conscience de tous les hommes de cœur, le mot de Nelson répété de bouche en bouche : "L'Angleterre s'attend à ce que chaque homme fasse son devoir"-—puis, vient la sollicitation directe des engagements, de plus en plus âpre et pressante-^enfin, le recensement au moyen, du Registre National, en juillet 1915, de tous les Anglais de 15 à 65 ans, avec mention spé-cia'e de leurs capacités et aptitudes particulières en- vue du bien public. Dès lors il n'est plus permis d'en douter: c'est d'une façon déguisée, la mainmise de l'Etat sur tous les citoyens valides, et le système Derby en fait une première application mitigée en mettant les hommes, divisés par catégories, à la disposition du gouvernement que les appelle au fur et à mesure des besoins. Il a fallu tous ces atermoiements, ou mieux ces expériences successives pour que l'opinion publique "réalise." l'idée du service obligatoire. Pour lever ses dernières hésitations, on lui démontre par surcroît, â grand renfort de textes empruntés à des chartes vénérables et à des statuts poussiéreux, que cette notion a des racines dans le passé, et \oilà l'autorité des précédents qui achève de rendre l'idée familière et visible ; si bien qu'après 21 mois de guerre, elle est suffisamment mûre pour germer en formule législative.Ainsi finit toujours par se concilier chez ce peuple positif et réaliste le respect de la tradition et la nécessité du changement. Mais cette évolution — ou mieux cette révolution — qu'en d'autres temps la 'Grande-Bretagne eût mis plusieurs lustres à accomplir, elle v ient de l'achever en moins de deux ans, et c'est bien là ce dont elle peut «e glorifier, s'il est vrai que la plus belle victoire est celle que l'on remporte sur son tempérament, ses habitudes, ses préjugés, ses passions.On pourrait être tenté de 'méconnaître ce puissant effort parce qu'il, ne s'est prpduijfc gu'à la iQDffu.e par l'emploi de méthodes politiques essentiellement différentes des nôtres. Gardons-nous de cette faute de jugement qui dénoterait un manque fâcheux de pénétration psychologique du caractère anglo-saxon. J'ai été très frappé de cette boutade que rappefrte M. Steed, directeur de la politique étrangère du ''Times," comme la tenant d'un de ses amis français, et qui pourrait être aussi bien d'un Belge : "Il fgut, lui dit^ce Français, que nous soyons soudés ensemble, car nous nous sommes mutuellement indispensables... et incompréhensibles." C'est justement cette compréhension réciproque dans une mutuelle confiance qu'il faut s'efforcer de faire naître chez tous les Alliés, et notamment entre les peuples les plus rapprochés comme la Grande-Bretagne, la Belgique et la France. Car il importe que l'Entente survivre à la guerre : elle ne doit pas se borner à une mise en comm-un prov-soire des ressources matérielles des pay -alliés, elle ne doit pas seulement about'r au point de vue économique à des accords féconds ; elle doit encore, pour donner tous ses fruits, unir intimement les esprits et les cœurs, comme on mêle les intérêts industriels et commerciaux. JULES COUCKE. aKaHBnwim- jai'UiriattaaBMHtaiin n wi>w»«aa«wwTOBiPtJ!JOi M—IUMW LETTRE DE MADRID. (De notre correspondant.) Madkid, le 11 mai. Les prévisions conrfouu.es dans nia dernière lettre se sont pleinement confirmées. En effet, les élections passées, le comte de Romanones s'est vu obligé à procéder à un ample remaniement de son cabinet où des symptômes de désagrégation se manifestaient depuis longtemps. Le portefeuille des affaires étrangères, si important dans le3 moments actuels et dont le président du conseil en personne avait pris la charge intérimairement, a été confié à M. Gimeno, ex-ministre de l'instruction publique; l'alcade de Madrid, M. Ruiz Gi menez, est devenu ministre de l'intérieur, M. Alba, ministre de l'intérieur auparavant, est maintenant ministre des finances, et M. Gasset, le champion bien connu de la ' 'politique hydraulique' ' exministre de la Justice, a pris le portefeuille des travaux publics. Hier a eu lieu l'ouverture solennelle des Cortès. Le discours du trône reconnaît l'exceptionnelle gravité des mouvements actuels. Il souligne à nouveau la volonté de l'Espagne d'observer une stricte neutralité dan» le conflit; international, et fait des vœux ardents pour une paix prochaine. Le gouvernement promet, d'une part, de faire de grandes économies afin d'obtenir un équilibre budgétaire complet, et il annonce l'entreprise de grands travaux publics (chemins de fer économiques et canaux d'irrigation), l'augmentation de l'armée et de la marine, la construction d'écoles primaires, etc., etc. Le discours du trône dit aussi que le gouvernement s'efforcera à réduire autant que possible les frais que cause l'aménagement et l'appropriation de la zone espagnole du Maroc. Ces frais, eu 1915, ont dépassé 140 millions de pesetas, et tout fait prévoir qu'ils ne seront guère inférieurs en 1916. En effet, la statistique officielle nous apprend que, pour le premier trimestre de l'année passée, les dits frais se sont élevés à 41 millions de pesetas, tandis que, pour celui de l'année courante, ils ont été de 34| millions. La différence n'est pas grande, et il faut s'attendre à ce qu'elle soit encore moindre pour le second trimestre, car depuis quelques semaines, les opérations guerrières au Maroc ont pris de nouveau une certaine extension. Les troupes espagnoles, aux fins de dominer et de rendre sûr le chemin de Tanger à Tétuan, ont avancé dans l'hinterland et ont occupé successivement El Fondait, Sedlah et Zinat. La conséquence en sera, comme fait observer justement " El Economis-ta," que le rapatriement d'une partie de l'armée d'occupation, annoncé il y a quelques mois, devra être ajourné et que, partant, il ne faut pas songer à une réduction de dépenses. A signaler une certaine agitation des milieux industriels.'A Saragcsse a eu lieu une imposante manifestation d'une foula de 30,000 personnes appartenant à toutes les classes sociales, l'alcade et les éche-vins en tête, pour demander que l'Etat. saisisse et exploite toute la flotte marchande, unifie et réduise les 'tarifs de transports des chemins de fer, et établisse une très haute taxe d'exportation sur les lingots cle fer. Des pétitions analogues se prépaient dans d'autres villes. Pouf comble de malheur il semble sa préparer une grève générale du j>er-sonnel de toutes les lignes ferrées. Les cheminots réclament une augmentation de salaire proportionnée à renchérissement général. Les compagnies, qui ont à lutter avec les énormes prix de la houille, auront bien de la peine à se dégager de cette impasse. Le projet de budget pour 1917 comporté une subvention annuelle dé 3£ millions de pesetas pour la création d'tfne ligne de vapeurs rapides entre Vigo et New-York. Il sera constitue, à cet effet, une compagnie avec le concours des principaux armateurs espagnols et de la National City Bank qui, comme on sait, possède la plupart des actions du trust de navigation américain. Il paraît que la traversée, par la nouvelle ligne, sera la plus rapide entre l'Europe ,et l'Amérique et que le voyage de New-York à Madrid ne durera que six jours. La compagnie concessionnaire construira à Vigo un grand hôtel de luxe et établira des trains système Pullman qui transporteront les passagers de Vigo à, Madrid en 16 heures. Il n'est guère douteux que le commerce et le tourisme américains n'en soient grandement favorisés en Espagne. Pour finir, une nouvelle pour les philatélistes. A l'occasion du troisième centenaire de la- mort de Cervantes, qui vient d'être célébré, il a été émis une série de magnifiques timbres portant la portrait de l'auteur de Don Quichotte, la reproduction du palais des Cortès, de la Bibliothèque Nationale, etc. Ce-s timbres clu centenaire ne tarderont à être épuisés, J. B. LETTRE DE HOLLANDE. Un ... qui voit clair. Voici qui est reconfortant, tonique et reconstituant pour ceux qui peuvent avoir quelque velléité de se laisser affaisser et abattre par les douleurs de l'exil et les inquiétudes du lendemain. C'est un aveu qui ne nous était certainement pas destiné et qui a paru dans une revue de gens d'affaires d'Allemagne le 4 avril 1916. Nous n'avions évidemment pas besoin de cette constatation de l'ennemi pour savoir qu'en pays occupé les coeurs belges battent à l'unisson des nôtres, mais c'est un double plaisir d'apprendre que l'ennemi ne se fait pas d'illusion à cet égard .. pas même à Anvers, la ville que les Allemands croyaient déjà conquise avant la guerre et ou leur espionnage éhonté s'était donné libre cours. Anvers ! qu'ils ont tant convoité et qui leur échappe déjà ! Anvers, qui se retrouvera après la guerre plus prospère que jamais sans eux et surtout contre eux.—"Revue Export," 4 avril 1916: "A propos de la situation des affaires en Belgique." On nous écrit d'Anvers: " 11 sera sans aucun doute très difficile pour les exportateurs allemands de faire en ce moment des affaires importantes dans les territoires occupés par les troupes allemandes, Les ' Belges, quoiqu'ils n'aient certainement, pas à se plaindre des traitements des administ'-a-tion» allemandes, sont tout sauf germanophiles. L'état d'esprit est encore' le même ici qu'au début de la guerre. Lorsque dernièrement les premiers succès -allemands devant Verdun furent connus et que Douaumont tomba, les Belges laissèrent fortement tomber la. tête, mais lorsqu'apparurent les communiqués français mensongers d'après lesquels Douaumont était prétendument repris jjar les Français, les Belges furent animés d'un nouvel espoir, les têtes se relevèrent et le eourire sans cesse malicieux tordit les visages encore plus que de coutume. Ou ne croyait naturellement pas les rapports allemands. Par ce petit exemple de l'état d'esprit qui regne ici on voit que les perspectives d'affaires sont en ce moment des plus restreintes pour les Allemands. Eventuellement on pourrait faire quelques affaires en machines agricoles, puisque celles-ci ne peuvent être achetées actuellement qu'en Allemagne!" Tristes perspectives, eu effet, pour les grands barons allemands qui nous toisaient jadis de leur regard hautain. Et cela... c'est pour le monde des affaires... mais, s'ils avaient conscience des sentiments que nourrit a leur égard la classe ouvrière martyrisée et affamée. Ha trembleraient Dr TERWAGNE I jjème année, No. 119

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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