L'indépendance belge

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s.n. 1917, 11 Septembre. L'indépendance belge. Accès à 23 septembre 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/fj29883q53/
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•*«. Ingénie année. No 214 L'INDEPENDANCE ! leOYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT: 15 CENTIMES I^INISTRATION ET REDACTION: PLACARDE V^BOCRSE MARDI 11 SEPTEMBRE 1917. ( 5 iIOIS. 9 SHILLINGS. ï _ ■ DANE STR., IIIQH HOLBOKN, W.C.l. , "• FijACE DE y BOURSE. ~7 U ^ ABONNEMENTS.] B U0IS. 17 SHILLINGS. [-CONSERVATION PAR LE PROC ■ OlI " o / ex Cm Uû'.itû à 1 nnHcAc o Q h û lunrli i A cAn-l- . . I LA SITUATION k Lundi, midi. Les progrès allemands en Livonie ont lé plus lents au coure des dernières uarante-liuit heures (et nos alliés ré-8tent avec une décision plus grande. ]s construisent de nouvelles lignes de ranchées cependant que la cavalerie livre es combats d'arrière-garde qui retar-»nt l'avance de l'ennemi et l'obligent à ne grande circonspection. Aux dernières nouvelles les Allemands ■ trouvaient à mi-chemin entre Segevold • Wenden, sur la route de Pskofi, où es engagements assez vifs eurent lieu, l'ennemi a jeté plusieurs ponts sur l'Aa [Tonieune et concentre ses forces sur la L septentrionale en vue d'une poussée foiivelle qui pourrait bien coïncider avec ine offensive sur la Dvfna en vue du lébordement de Dvinsk. Déjà Pétrograd annonce une recru-escence d'activité de la part de l'adver-liredans la région de Jacobstadt (à en-iron cinquante kilomètres au sud de triedrichstadt) et cette ville, ainsi que isecteur de Dvinsk, sont l'objet de frémîtes reconnaissances et attaques Mines. Tout alentour de ces deux Meurs les gares de chemin de fer relogent de troupes allemandes. D'autre part, la région côtière du olfe de Riga ainsi que les Iles d'Oesel de Mohn ont été attaquées par des cadrilles aériennes, qui ont essayé éga-' ■ment de toucher les torpilleurs russes thargés du service de patrouillage dans e golfe. ; Des convois ennemis ainsi qu'un sous-iprin furent observé!» dans le chenal i'Irben (entre l'île d'Oesel et la côte de Courlande), mais le feu des batteries de ta côte les dispersa. Enfin on signale de l'Ile de Gothland line violente canonnade provenant de la direction de Riga et de Reval, due, croit-on, à un engagement naval entre les escadres russe et allemande, mais rien jusqu'à présent n'est venu confirmer ce bruit. Dans les milieux militaires à Pétrograd la situation est envisagée sans inquiétude. On fait remarquer que le front 3e Riga était celui où l'esprit des troupes était le moins satisfaisant et que néanmoins, sauf- quelques cas isolés, il n'y a eu presque'pas de défection. Quoique Pétrograd est considéré comme étant hors de danger, certaines mesures de précaution ont été prises visant surtout l'ennemi intérieur. Plusieurs grands-Bucs sont étroitement surveillés, et il est question de fermer les cinémas et autres îieiii d'amusement. I Le général Alexeieff a été chargé d'in-Ipecter le front du nqpd et de faire une enquête sur l'évacuation de Riga, qui est due surtout, semble-t-il, à la supériorité considérable en artillerie dont disposaient les Allemands. Berlin assure que le total des bouches à feu capturées s'est accru à 316 ! » L'Empereur Guillaume, accouru à Riga pour y passer en revue les "glorieuses" troupes du prince Léopold, a prononcé Un discours au cours duquel il l'a pas manqué d'associer Dieu au suc-de ses troupes venues pour "libérer" Biga du joug russe ! On dit que les Allemands s'efforcer^ <le se rendre maîtres de toute la Livonie et d'une partie du littoral du Golfe de Finlande, afin d'encourager les Finlandais à se séparer du gouvernement central russe. '1 est intéressant à ^ce propos de signaler la rupture de neutralité dont s'est rendu coupable le gouvernemei suédois, qui a toléré la transmission c télégrammes chiffrés allemands par 1 ir termédiaire du représentant diplomi tique suédois à Buenos-Ayres. Cet inc dent pourrait avoir des conséquent graves et une rupture des relations d piomatiques entre les gouvernements a liés et la Suède est *>«onsidérée comn possible. Après le front de Riga, c'est le se teur de Verdun qui, pour le momen accapare l'intérêt. Les Français, à suite d'une nouvelle poussée, ont ca] turé le Bois de Chaume et fait 800 pr sonniers. Ce nouveau succès n'a été oi tenu qu'après une lutte très vive ■ malgré une résistance opiniâtre de part de l'ennemi, qui a dû abandoniK également la crête qui domine le Bo des Caurières.Les Allemands, depuis lor ont contre-attaqué nos alliés avec ui violence inouïe, mais sans obtenir u avantage réel. A cinq reprises, l'ennemi attaqua L positions françaises au nord du Bois ( Chaumes, mais chaque fois il fut r poussé. Plus de 1,000 morts allemaïn gisent devant les tranchées de nos allié Dans le secteur de la Côte 344 1 Allemands, attaquant sur un front < trois kilomètres, réussirent à pénétn momentanément dans les tranchées frai çaises à l'est et à l'ouest de la Côte, ma une contre-attaque rétablit la situatk immédiatement. Berlin présente les faits sous un jot plus favorable pour le prestige du Kro: prinz, parlant de nombreux assauts fra: çais repoussés et de pertes ennemies co: sidérables, mais avouant tout de mên que l'ennemi a gagné du terrain à Orn et dans le Bois de Chaume. Les troupes britanniques, attaqua au sud-est d'Hargicourt (direction Cambrai-Saint-Quentin), capturèrent 1 tranchées ennemies sur un front de 6< mètres et firent une cinquantaine de pi sonniers. Dans la région de Gorizia (Isonzo), lutte d'infanterie a fait place à nouvel à un violent duel d'artillerie et l'avan de nos alliés subit un temps d'arrêt. Les Autrichiens se défendent av ■ acharnement et leurs contre-attaqu sont plus nourries, attestant de l'arriv de renforts qui ont pu être prélev (sans grand risque, étant donné la s tuation) sur le front russe. Vienne pai de nombreuses attaques italiennes r poussées et affirme que le total des pi sonniers faits par les Autrichiens o teint 18,000 hommes et officiers, do 6,300 capturés dans la région du Mo Hermada. Les Italiens ont fait, eux, r total de 30,671 prisonniers, dont 81 'officiers. Rien de très particulier à signaler d autres fronts. En Flandre lé duel d'à tillerie a- recommencé avec une gran intensité depuis la côte jusqu'à *Ypr« Du côté de Saint-Julien les troupes b) tanniques ont légèrement avancé leu lignes et du côté dç. Hollebeke les Ail mands, au cours d'un raid, réussirent reprendre un poste avancé britanniqu Un autre raid ennemi fut repoussé. La crise gouvernementale à Par n'est pas encore liquidée. Les socialist refusent d'entrer dams le cabinet,à moi d'obtenir certaines garanties. Ils dema dent une action plus vigoureuse tant ; point de vue militaire qu'économiqu l'abandon de la diplomatie secrète et maintien des buts de guerre des Alli endéans les limites de la justice. UN MARTYR BELGE Une jeune fille belge, de parents for-tunés, qui a souffert pendant trois ans 6°us le joug allemand en Belgique, et '1UI est parvenue a s'échapper en Hollande d'où elle s'est rendue à Londres, a ®onté ses épreuves à un correspondant ;K Central News. Cette jeune fille avait arrêtée comme espionne parce qu'elle écrivait des lettres à 'son fiancé qui cornet dans l'armée belge, et envoyée en Pnson pour trois mois. 'Je dus travail-er> dit-elle, de sept heures du matin à neuf heures du soir, et subir les plus décidantes insultes. Un grand nombre <®es amis furent arrêtés, y compris lin -ieune homme. Les Allemands firent tout ce qui était en leur pouvoir po forcer ce dernier a parler, lui promi tant la liberté s'il consentait à accus ses codétenus. Le eune homme résis à toutes les méthodes de persuasion, dès lors les plus horribles tortures 1 furent infligées, et passant deva un tribunal de circonstance, il fut cc damné à mort. Les Belges condamr à la peine capitale ont droit de faire s pel au Kaiser ; le jeune homme inti duisit un recours de ce genre. Ne apprîmes peu après que la réponse si vante fut faite à cet appel : "S'il ve parler sa vie sera épargnée, si non, doit mourir." La veille de son exéc tion, il fut placé dans une cellule c corée de fleurs et les mets les plus cc teux lui furent servis. Tout fut fait de nouveau pour le faire parler, et même ai: dernier moment, alors qu'il se trouvaii it déjà devant le peloton d'exécution, or e lui dit qu'il n'éta'it pas trop tard poui lûi d'avoir la vie sauve. Bien qu'il ne l_ fût âgé que de 21 ans, ce brave mourul [. pour la patrie, sans qu'un mot pouvanl ,s renseigner l'ennemi sortît de sa bouche L'ARMEE BELGE ie , Notre ministre ii Londres. M. Pau ^ Hymans, a ^accordé une interview à ui ' correspondant de l'agence Reuter, au quel il a fait part des observationsqu'il . a recueillies au cours de sa récente vi site au front belge : t "L'impression que j'ai gardée de mi visite en Flandre, a. dit M. Paul Hy mans, est réellement réconfortante. Le ; nouvelles magnifiques de Messines et di 1S Wytschaete. et. plus récemment, de Boe S' singhe et de Langemark, montrent plei ie nement que la reconquête des Flandre II et de la Belgique a déjà commencé Rien n'a plus contribué à réconforte: j nos troupes. Tous les hommes que j'a rencontrés, tant officiers que soldats, m parlent pas d'autre chose. Ils savent i présent que leur opiniâtre résistance e leur attente déprimante n'ont pas ét< j vaines. Les fantassins sont plein d'ardeur et ont splendidement accompli leu devoir f malgré les souffrances endurée, . au cours de ces trois dernières années 1!~ n'abandonnant pas un pouce de terrai] sur le front fixé par la bataille devl'Yse: , (1914). Us sont prêts pour de nouveau: efforts et il règne un tel sentiment d'harmonie, de cohésion et de confiance su 1 tout le front qu'aucun nouveau retar< I ne peut plus à présent ébranler la fo le des soldats belges flans une victoire dé es cisive et glorieuse." 3e LES BONS NEUTRES es ® )0 La Suède compromise 1_ Les relations diplomatiques entre le Etats-Unis et la Suède, dit le "Times, sont tendues à l'extrême en conséquenc III de la découverte d'une sérieuse viola ce tion de la neutralité par le gouverne ment de Stockholm. Des télégramme ec officiels du conrte Luxburg, le charg d'affaires allemand à Buenos-Ayres, on ee été envoyés au ministère des affaire és étrangères à Berlin par la connivance d i- la Légation de Suède à Buenos-Ayres e le le ministère des affaires étrangères e- Stockholm. Agissant d'après les ordre i- du président Wilson, M. Lansing, secré t- taire d'Etat, a rendu publique hier 1; ut déclaration suivante : ' nt Le département d'Etat est en pos m session de certains télégrammes d 58 comte Luxburg, chargé d'affaires ail mand à Buenos-Ayres, au ministère de es affaires étrangères à Berlin, télégram r- mes qui, j'ai regret de le dire, ont ét envoyés de Buenos-Ayres jaar la Léga ,s_ tion de Suède comme propres message officiels adressés au ministère des affaire rg étrangères à Stockholm. Voici'la tra e_ duction du texte allemand : ^ 19 mai 1917. No 32. Ce gouverne e ment a relâché maintenant les navire allemands et autrichiens, dans lesqud ,jg une garde a été plàcée. Vu le règlemen ' de l'affaire du Monte (Portegido), i s'est produit un grand changemer dans le sentiment populaire. Le gov II vernement argentin n'accordera dorénf lu vant aux navires argentins pas d papiers de' bord pour au delà de La , Palm as. és Les rétroactes de la crise S Ci les rétroactes de la perfidie gei , mano-suédoise en ce qui concerne la R( publique Argentine : el. Le 15 avril on apprend le torpilla^ ta du bateau à voiles argentin "Mont et Protegidô" pSr un sous-marin ail uj mand. Des manifestations anti-allemai des ont lieu à Beunos-Ayres. n_ Le 15 avril, une note est envoyée pf é"s le gouvernement argentin à l'Allem; p. gne, demandant entière réparation. !0_ Le 3 mai l'Allemagne fait des excus. us et promet de saluer le pavillon argenti ii- de 101. coups de canon. ut En mai, le comte Luxburg, minist il d'Allemagne à Buenos-Ayfes, avise l'A u- lemagne par l'intermédiaire de la Suèc lé- qu'il y a un grand changement dans 1' u- pinion publique et l'avise que deux p : tits steamers argentins, devant se trou- d ver près de Bordeaux, ne devront pas R ; être coulés ou devront l'être sans qu'au- L cune trace du torpillage ne soit laissée, a En juin on apprend que les steamers ^ ' argentins "Oriana" et "Toro" sont coulés par les sous-marins allemands. Il y - a de nouvelles manifestations anti-alle- P mandes à Buenos-Ayres. Le 3 juillet le comte Luxburg informe c l'Allemagne, encore par l'intermédiaire de la Suède, que l'Argentine demande! a 1 des assurances et l'avise qu'un refus ' doit y être opposé. : Le 4 juillet la note argentine est en- ^ " voyée à l'Allemagne, demandant des ex- ^ 5 cuses immédiates, des réparations et des j, " assurances pour l'avenir. Le 9 juillet, le comte Luxburg avise n 1 l'Allemagne, toujours par l'intermé- s diaire de la Suède, de retarder sa ré- g 5 ponse et de ne pas montrer de tendances s ; à faire des concessions; il demande éga- v lement de permettre le retour des stea- j, mers "argentins ou de les couler saps d ' laisser de trace. 0 Le 16 juillet, un télégramme semi- p officiel de Berlin dit que la question sera d 1 solutionnée amicalement. t: 5 En juillet, l'Allemagne tente de créer p 1 des difficultés entre la République Ar-r gentine et le Brésil. La Banque aile- s J mande à Buenos-Ayres offre un emprunt q de Fr. 87,500,000 au Gouvernement ar- e gentin, dans l'intention de contrebalan- n 3 ser et d'entraver le sentiment' pro-allié f ' -grandissant. I 1 Le 27 juillet, la réponse évasive de l'Allemagne à la note argentine est reçue ^ c à Buenos-Ayres. I] Le 4 août une deuxième note argentine ^ est adressée à l'Allemagne, lui deman- 0 } dant une satisfaction immédiate. 1 Le 28 août l'Allemagne promet une petite indemnité ainsi que de ne plus rj couler de bateaux argentins transportant des produits argentins n'étant pas de la contrebande de guerre. "Je demande que les petits steamers r "Oran" et "Guaro," partis le 31 janvier, 300 tonnes, qui approchent maintenant ® de Bordeaux afin de changer de pavillon, soient épargnés si possible ou, sans cela, 3 coulés sans laisser de trace.—(S) Lux- " burë" _ Deuxième message : 3 juillet 1917, f No 59. "J'apprends d'une source digne J de foi que le faisant-fonctions de minis- ' ^ tre des affaires étrangères, qui est un 3 âne notoire et un anglophile, a déclaré s en session secrète du Sénat que l'Argen- ( 1 tine demandera de Berlin la promesse de 1 * ne plus couler de navires argentins. En J s cas de refus, les relations seraient rom- 1 " pues. Je recommande un refus ou si né- 4 1 cessaire, l'appel à la médiation de,l'Es- ' pagne. —(S.) Luxburg." Troisième message : 9 juillet 1917. 1 1 No 64. "Sans montrer aucune tendance . e à faire des concessions, remettez la ré- ' s ponse à la note argentine jusqu'à recep- -; tion de nouveaux rapports. Changement 1 e de ministère probable. En ce qui eon- ; " cerne les steamers argentins, ,je recom- ■ s mende soit de les forcer à retourner, soit ; s de les couler sans laisser de traces, soit , - de les laisser passer. Us sont tous très , petits.—(S.) Luxhurg." , M. Lansing a envoyé des copies de sa . 8 déclaration à. la Légation argentine et à ( s la Légation suédoise. ( ^ Le correspondant du "Times" à Bue- ( * flos-Ayres dit que les révélations ci-des- . ^ sus confirment les soupçons qui avaient " cours depuis logntemps au suj^t de la " réception et de l'envoi par le comte , e Luxburg de communications en dehors s des moyens réguliers. DTaucuns soup-çonnaient la Suède, d'autres une nou-1 velle installation de télégraphie sans fil. ( Le baron Lôwen, ministre de Suède, j l nie catégoriquement les faits. Le comte Luxburg a, dit-on, quitté Buenos-Ayres ( ,e dans la nuit du 8 au 9 septembre. e Déjà en 1915 le gouvernement britan-nique avait dû protester auprès du gou-j. vernement suédois parce que le minis- 1 tère des affaires étrangères de Suède ' ir servait d'intermédiaire pour l'envoi et1 j_ la réception de messages entre l'Alle-magneœt ses agents à l'étranger. » LA CRISE MINISTERIELLE EN FRANOE le M. Ribot resterait au pouvoir d- Le président de la République ayant e- conféré avec les présidents du Sénat et e la Chambre des Députés, a chargé l. Ribot de former un nouveau cabinet, e président du conseil démissionnaire accepté cette mission. es socialistes refusent leur collaboration Cinq délégués socialistes ont été ap-elés dimanche après-midi au quai 'Orsay et ont remis à M. Ribot les onditions auxquelles leur parti consen-rait à être représenté dans le nouveau ' abinet. Après l'entrevue, il a été an-oncé que les socialistes ne pouvaient ppuyer M. Ribot. * La déclaration au groupe socialiste isait que le parti restait prêt à colla-orer avec un gouvernement national à i défense nationale, mais qu'une telle articipartion et une telle responsabilité e pouvaient à nouveau être acceptées ans que le parti ne soit assuré que le ouvernement compterait un ou plu-ieurs de ses membres en plus, agirait igoureusement en prênant les mesures îs plus énergiques et en créant les con-itions les plus favorables à la victoire, e tant au 'point de vue militaire qu'au oint de vue économique, en sauvegar-ant la liberté publique et la liberté du i-avail qui ne doivent pas être menacees ar la méconnaissance des nécessités de i défence nationale ; en déclarant aussi a foi en une politique internationale ui amènerait une paix juste et durable t sa détermination de renoncer aux léthodes de diplomatie secrète et de 3nir les buts de guerre des Alliés dans îs limites de la justice. Malgré le refus de MM. Albert homas et Painlevé à faire partie de son ouveau cabinet, M. Ribot continua ses émarches et a conféré notamment avec ea radicaux. M. Ribot renonce à sa mission A la sujte du refus de M. Albert 'homas et M. Painlevé d'ncecpt-er aire partie du nouveau cabinet, M. îibot a renoncé à sa mission et la crise este ouverte. LE RAVITAILLEMENT DE LA BELGIQUE Une insulte à la Suisse Sous ce titre, le' "Daily Telegraph" -eproduit l'information suivante de la Vireless Press: La Suisse a été exclue des opérations le secours en Belgique par une intrigue )ro-allemande. Toutes les Puissances ivaient accepté l'offre de concours de la suisse. En conséquence, le Gouvernement uisse désigna Mme Chapuis, membre de 'Assemblée législative du canton de Genève, et Mme Meyenberg, de Scliaff-rouse, comme commissaires suisses en Belgique. Leur départ était fixé au 1er juin. Tout à coup, le 28 mai, le gou-rerneur-général allemand en Belgique élégraphia au gouvernement suisse qu'il r avait malentendu et que les commissaires suisses ne seraient pas reçus en Belgique. Cette communication, qui était m elle-même un affront à la Suisse, en :e sens qu'elle aurait dû être communiquée par le ministère allemand des affaires étrangères par le canal diplomatique jrdinaire, fut suivie de communications le l'Espagne et de la Hollande déclarant qu'elles ne-pouvaient accepter la coopération de la Suisse dans les opérations le secolh-s en Belgique. Le gouvernement suisse .s'en référa dors à l'avis formel reçu de la Hollande :t de l'Espagne acceptant la désignation le commissaires suisses pour remplacer es commissaires américains. L'Espagne >t la Hollande expliquèrent alors que orsqu'elles avaient donné leur consente-nent elles l'avaient fait sous l'influence le l'Amérique, mais que celle-ci avait depuis lors abandonné sa neutralité et jue l'Espagne et la Hollande étaient seules en droit de décider comment se poursuivrait la distribution des secours m Belgique et qu'ils avaient décidé l'exclure la Suisse de toute participation.Il "semble que les Allemands considéraient les deux commissaires suisses comme trop indépendants et trop îxempts de crainte et que leur présence en Belgique eût été de ce fait un embarras perpétuel pour les persécuteurs de ce pays.

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

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