L'indépendance belge

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s.n. 1914, 09 Decembre. L'indépendance belge. Accès à 25 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/nz80k27f8h/
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L'INDÉPENDANCE BELGE. ANGLETERRE: ONE PENNY. CONTINENT : 15 CENTIMES. Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. LONDRES, MERCREDI 9 DECEMBRE 1914. Conservation par le Progrès. I LE DEVOIR. i. Le Devoir!... Un mot qui, en ces mo- 1 ments tragiques, remue les consciences, ' fait palpiter les cœurs et, parfois, fait pâlir les visages. Le Devoir!... L'abondance des lettres . que nous recevons à ce sujet, la diffé- j rence des conceptions qu'elles reflètent, 1 les préoccupations qu'elles indiquent — i tout cela nous a prouvé le trouble qui se i manifeste dans les âmes. Il y a là les c multiples manifestations de ce qui fait i la vie d'un peuple — nous prouvant une < fois de plus combien est grande la com- ; plexité des sentiments et combien il est j difficile d'unifier les règles de dévoue- 1 ment, d'abnégation et de compréhension... < Nous avons reçu, sous forme de lettres ( éplorées, les cris de protestation des mères douloureuses — jetant l'ana-thème sur le volontariat militaire actuellement réclamé : " On ne nous en a donc j)as pris assez encore de nos fils — et notre petit pays n'a-t-il pas fait tout son devoir? " Et il y a là toute la vibration sentimentale de l'amour maternel aux abois... Ah ! oui ! les pauvres mères passent d'atroces moments actuellement, j Mais tout n'est-il pas atrocité, durant ( ces jours de deuil et de gloire — tout j n'est-il pas atrocité due à la folie militariste d'un autocrate, d'un empereur que ' la civilisation moderne a eu le tort de to- 1 lérer ? Ah ! la civilisation paie durement sa faute, aujourd'hui, — comme elle la ' paiera encore dans l'avenir si les peuples ] continuent à être aveuglés et à ne pas se i rendre compte que, toujours, tant que < fe,ê forme» autocratiques encore admises ] aujourd'hui subsisteront, subsistera ' aussi-la boucherie d'hommes, la guerre, laquelle ne profite pas aux peuplés mais 1 satisfait les ambitions et les orgueils des 1 castes autocratiques... Les peuples ont-ils suffisamment versé 1 leur sang pour payer les fantaisies morales de ceux à qui ils donnent la puissance — comme des souris donneraient à un chat les moyens de veiller sur elles ! Ah ! la naïveté et l'ignorance des hommes sont de nature à faire rire—si elles ne faisaient pas répandre autant de sang et autant de larmes ! L'on ne peut avoir < la philosophie du Figaro dans les heures actuelles... i Le temps est, actuellement, à la dé- ] fense des principes démocratiques contre le brutal orgueil d'un potentat, le- : quel symbolise toute sa caste, et les i principes misérables et odieux de celle-ci Que tous les morts se lèvent pour : protester contre cette engeance et que ] l'ombre des ruines causées s'étendent < pour rejeter à jamais dans l'obscurité du néant les criminelles prétentions d'un i empereur rêvant de régner sur lé mon- 1 de! Que les gens religieux, d'une reli- ; gion issue de la bonté et de la fraternité, ' s'éloignent des lieux où l'autocratie est < en honneur—et où l'on affirme que les : autocrates sont issus de la volonté di- ; vine... ■ 1 Le Devoir !... ah ! oui, le mot compor- i te une grande somme de complexité— < mais, finalement, telle l'eau trouble qui ] se purifie en passant dans le filtre, il i finit par réconquérir la pureté simple des vérités essentielles : le Devoir con- i siste à mettre toutes ses forces à la dis- 1 position de la lutte contre les principes 1 criminels qui permettent la guerre et ses ■ abominations déshonorantes pour la dignité humaine et destructive de toute ] morale honorable... Le Devoir!... c'est simplement, en l'occurence, la mise à la disposition de < principes nobles, de toutes les forces de 'a Nation : il faut abattre, non pas des < hommes parce qu'ils appartiennent à un autre pays—mais parce qu'ils représen- i tent la force des principes d'autocratie > qui amènent les souffrances des hom- i mes, le déshonneur des femmes, et l'ir- ] respect pour la beauté de l'altruisme. 1 Le Devoir !... c'est pour tous ceux qui sont en état de porter le fusil, celui de ; ne pas reculer devant l'obligation mo- i raie—car l'avenir de la démocratie, re- i specteuse de la dignité individuelle, est dépendant du nombre des défenseurs. Le Devoir !...c'est l'oubli de soi-même en faveur de l'idée unique de la défense des principes qui ont élevé les hommes au rang de citoyens libres—et qui ont mis dans leur âmes le mépris de l'escla vage, de l'assujettissement aux capric de maîtres, et le respect de soi-même des autres. Le Devoir ! c'est d'aller remplac ceux qui tombent—et cela dans des co ditions utiles, selon les règles militair qu'il y a lieu d'observer méticuleus ment, dans l'esprit de défense actuel] puisque les peuples n'ont pas eu le gér (malgré tous les efforts de ceux qui pe saient pour eux) de se débarrasser de force militaire !... Le Devoir, c'est de battre, dans tous les domaines, selon 1 forces, selon les aptitudes physiques morales, et cela sans autre objectif q> d'être utile, non seulement à son pay mais à l'humanité toute entière—c c'est du résultat de la grande batai; actuelle que dépendront la dignité et joie de vivre des hommes conscients libres. Mais, pratiquement, dans quelles co ditions doit s'accomplir un tel devoi C'est ce que nous examinerons. (A suivre.) CAMILLE ROUSSEL. NOTES DU JOUR. Les craintes du Kaiser. Bordeaux, le 2 décembre 1914. Quand on regarde de près les évén ments auxquels nous assistons, quai on considère les actes impulsifs de Gu laume II on ne peut s'empêcher de r péter le mot de Polonius : " Il y a de méthode dans sa folie." Au fond, ce fou dangereux qui c donne le massacre de cent mille homm pour essayer de réaliser une opératii irréalisable est un craintif en ce qui concerne. Jamais on ne l'a vu dept près de quatre mois sur la ligne de fei quand il s'arrête dans un village pour passer la nuit, il fait entourer trois i quatre maisons des mêmes précautio et il assigne ces demeures à des officie d'ordonnance qui sont logés exacteme comme lui. Parfois, en pleine nu pour dépister un assassin possible, change de maison et de lit avec un ai de camp. Il ne se déplace à moi d'être entouré d'une dizaine de mi hommes et de centaines d'officiers. Même en temps de paix, l'empere a toujours un révolver placé à la port de sa main dans le tiroir supérieur de table de nuit... La comtesse d'Eppi hoven, ancienne dame d'honneur de l'ii pératrice, a écrit: "Ce révolver est i vrai bijou fait en ivoire, en argent et i acier. Il cause une véritable terreur l'impératrice, qui maintes fois d manda, mais en vain, que s< mari l'enlevât."... Il n'a pas cet philosophie du roi d'Italie Humbe qui, frappé par un assassin, disai " Ce sont les risques professio nels. " Guillaume II, l'imagination ha tée par les prédictions et les prophétie auxquelles il croit, craint ou un coi de poignard ou une bombe tombée < quelque aéroplane. Il faut ajouter qu'il a quinze jours il l'a échappée belle, avait fait préparer une maison d'un v lage pour y passer la nuit, quand, ravisant, il abandonna sa chambre à \ de ses aides-de-camp, et s'en alla un pi plus loin. Un quart d'heure après un a^ on allié passait par là, laissait tomb une bombe sur la maison qui était i cendiée et trois officiers d'ordonnan étaient tués. C'est bien le cas de di qu'il a plus de chance qu'un honnê homme. Guillaume II a une haine profon pour Henri Heine qui s'est intitulé i " Prussien libéré"; comme le prince Monaco—alors son ami—lui en dema dait la raison : — Vous n'avez donc pas lu le passa; où il prédit de sinistres choses ! Henri Heine a en effet prédit q l'empereur serait guillotine, le célèb écrivain se complît d'ailleurs dans description du supplice ; tandis qu'il ra pelle que les Anglais empêchèrent le i Charles de dormir sa dernière nuit p le bruit que faisaient les ouvriers cloua à grands coups de marteau les planch de l'échafaud, tandis que les Franç; ont promené sur une charrette vulgai le roi Louis XVI et la reine Marie-A toinette, " baissant dédaigneusement lèvre de Habsbourg." " Ce sera, écr il, dans un char traîné par six cheva; hautement empanachés que les Al mands conduiront l'empereur allema au supplice; c'est avec les marques i rices plus profond respect qu'il sera guilloti- le et né, unterkônigst guillotiniert." lérat On comprend que ces pages du célèbre jour lacer écrivain prussien ne lui plaisent pas. trou con- Ce n'est pas la première fois que aires cette vision s'impose à un empereur perti :use- d'Allemagne; à la veille de déclarer la ne p telle, guerre à l'Autriche, le vieux Guillaume I do^ fénie reculait devant cette grosse injustice et giqu pen- il était poussé par M. de Bismarck. Je le la Le roi de Prusse hésitait, il reprochait ^plj le se à son chancelier de le perdre et de con- famj n les duire la monarchie à sa ruine. .M; :s et Entraînant Bismarck dans l'embrasure nous que d'une fenêtre, il lui montrait la statue du et le iays, Grand Frédéric : mau —car " Tenez, on renversera cette statue, :aille lui dit-il, et on la remplacera par un et la échafaud. " ts et Le chancelier ne répondit rien, mais il J recommença à endoctriner le roi qui, con- finalement, céda. roir? Cette vision sanglante hante les cerveaux de cette famille de rois-cerviers. I L. Guillaume II ne montera peut-être pas d'ê sur l'échafaud, pas plus que son grand biei père n'y est monté, mais tous deux l'ont mei joliment mérité, les bandits ! bat JEAN BERNARD. ma == ma L'ALLEMAGNE VOULAIT me. te. TRIESTE. J; jand Notre estimé collaborateur Jean Ber- e!^e juil- nard nous a appris dans une de ses ®LO' î ré- " Notes du jour " quelles avaient été le ia les visées de l'Allemagne sur Trieste. 'cn Un lecteur de " l'Indépendance Belge," ma notabilité anglaise bien connue, nous * imes adresse la lettre ci-dessous qui confirme ent ition al3S0'ument ce Q"6 notre collaborateur no.t . . nous faisait connaître : val iu le \ ■nuis Monsieur lo Rédacteur du journal " l'Indépen- 00 rmib danoe": feu J Je pense qu'il est de mon devoir de vous faire ' ,ur y savoir que l'horrible guerre actuelle fut prémé-s ' dîtée par le gouvernement militaire allemand depuis trois ans déjà SUT .ions Je désire vous relater une conversation qui eut ciers lieu entre un membre de l'Athénée allemand à ma! Tient k^nc*res' yenait d'arriver d'Allemagne, et moi- • même. Nous eûmes cette conversation peu de temps nuit, avant la dernière élection parlementaire (English de e, il Parliament). Ce monsieur vint à moi, et me parla ave aide en C€S ^rmes d'une façon très agitée: — Vous, peuple anglais, vous vivez absolument S lOinS comme dans un paradis trompeur (fool's para- hor mille dise). Les Allemands se préparent à faire la guerre pas contre les Anglais avant trois ans d'ici. i • Je lui demandai pourquoi, et ce que dé-:r*eur siraient les Allemands. C[U€ )rtée — Ne pouvez-vous pas le deviner? me répondit- der le sa „ . aba Je répondis JNon; vous seriez bien aimable de 'Pin- me le dire! " çaiî l'im- Sa réponse m'étonna: "C'est," dit-il, "que les un t un Allemands désirent posséder Trieste." jes Convaincu que l'information était très impor-en tante, immédiatement après l'entretien, j'allai ^ UT à voir un de mes amis qui était alors membre du que de- Parlement, pour qu'il en informât le Ministre de la Guerre, et je lui racontai exactement ce que j'avais entendu. Pas 2ette Si les Allemands avaient réellement l'intention pen lbert Prendre Trieste, les événements européens -, . qui sont arrivés pendant ces trois dernières . * années s'expliquent d'eux-mêmes. En un mot 510n- l'Autriche recevrait sa récompense pour Trieste. Agi han- Pense qu'après cela il n'est pas néoessaire tair ,• que j'ajoute aucun commentaire. v ' Je vous serais très obligé de bien vouloir in-COUp sérer oes quelques lignes dans les colonnes de C e de votre très honorable journal, ce dont je vous re- \ jjj mercie d'avance infiniment. Veuillez recevoir, Monsieur le Rédacteur, l'as-'• 11 surance de ma parfaite considération. da f i vil- ALFRED EDDOWES, M.D., mo j se 28, Wimpole Street, W. ^ un Malgré tous les efforts et la gymnas- tique intellectuelle de la diplomatie alla- : avj mande pour dissimuler la vérité, celle-ci ^ nber se fera 3our- Ce ance LES MENSONGES dire ALLEMANDS. dui inête _ . pas Nous recevons 1 intéressante lettre fes on(j^ suivante : , , C Amsterdam, décembre. 6 un Mon cher directeur, auc :e de Je lis dans 1' " Indépendance belge " d'hier la Ma Tian- réponae du gouvernement belge aux accusations un , allemandes touchant le prétendu accord anglo- . . belge de 1906. SI 1! Sag*e Elle est probante. Elle l'eût pu être davantage, pid Car elle semble avoir négligé l'argument le plus T écrasant de tous, un simple argument chronolo- Cjue gique — celui-ci : Cet1 lèbre Comment les Allemands, le Diable fût-il de leur à 1 s ]a côté autant que Dieu, pourront-ils jamais justifier n'a une guerre officiellement déclarée " le 3 août * rap- secrètement organisée des mois et des mois r01 e roi avant cette date, par un fait qu'eux-mêmes avouent eSC par n'avoir découvert que " deux mois plus tard " — me soit dans les premiers jours d'" octobre " de cette • Uant mgme année 1914?... iches Ne voit-on pas que leur thèse " justificative " alk IÇais équivaut exactement à celle d'un assassin qui di- qu^ ra}re rait à s?s ju£es: t 5c — Soit! la semaine dernière, j'ai cambriolé la :-An- maison de mon voisin X..., que j'ai égorgé, puis- lt Sa Qu'il me résistait. Mais comme les événements rnè: ^Crit- mo11^ donné raison! Figurez-vous que, une fois ^ X.. passé de vie à trépas, j'ai poursuivi mes opé- ^ vaux rations de cambriolage et découvert, dans le tiroir tre Aile- d'une commode, une vieille lettre invitant X... à aUS nand se m®^ier mo* lui offrant un revolver pour <<cj. se défendre, le cas échéant, contre mes entre-S du Drises nocturnes. Vous apercevez, messieurs les sb, ce qui serait advenu si j'avais retardé l'ini-ive que j'ai prise la semaine dernière. Ce scé-t de X... eût été bien capable de suivre, un ■ ou l'autre, les conseils de son ami. Je l'eusse ivé sur la défensive, un bon browning à la n. Et alors, moi?... C'est de ce pauvre moi que ïociété déplorerait peut-être aujourd'hui la -e. Elle ne s'en consolerait pas. Le tribunal >eut hésiter à m'acquitter sur les bancs. oilà, ni plus ni moins, le plaidoyer " pro to " des cambrioleurs et meurtriers de la Belle.s sais fort bien que le langage et le protocole omatiques n'admettent guère la démonstration la vérité sous une forme aussi crue et aussi ilière. ais nous qui ne sommes pas tenus aux mêmes rves de style que les gouvernements, pourquoi s dispenserions-nous d'appeler un chat un chat, fi Teuton un brigand qui aggrave, du raisonne-it le plus cyniquement absurde et odieux, son ivais coup, — ce coup qu'on peut appeler, . squ'il est parti d'abord de chez le complice I •ichien, le coup du père François...Joseph? I GERARD HARRY. I LETTRE DU HAVRE. Calomnies allemandes. Le directeur de l'Agence Wolff vient J tre décoré de la Croix de fer. Il l'a ^ n méritée, car on ne sert pas fidèle-nt l'Empereur sur les champs de :aille seulement quand on est Aile- ( nd, on lui montre son loyalisme en y squant, en tronquant la vérité, ou en < ntant carrément. ( Chaque jour, la presse allemande con- ] ue à nous calomnier, et hier encore 1 : annonçait l'institution d'une commis- | n officielle chargée de relever les actes t violence par les " bandits belges vils) contre les doux soldats aile- f nds. ' ' J L'agence Wolff va plus loin. Elle reprend aujourd'hui de déshonorer :re armée, nos braves officiers et nos j liants soldats. ' Voici le télégramme qu'elle a lancé le novembre : ' Avant-hier sont arrivé à Bréda sept ;erteurs officiers belges. Interrogés < • les motifs de leur fuite ils ont déclaré 'ils avaient assez de conduire leurs lheureux soldats au feu pour faire le î des Anglais, uniquement préoccupés leur propre peau. Nous-mêmes nous Dns conseillé à nos hommes de dé- ï ter. C'est un crime de sacrifier les Time^ pour une chimère. Ne croyez 5 que le Roi soit d'accord pour con-re ses soldats à la boucherie ! mais ; voulez-vous quil fasse? Depuis sa nière rencontre avec Poincaré, il s'est indonné avec son peuple aux Fran-s et aux Anglais. Aujourd'hui il est esclave et non pas un souverain. Que Allemands soient chassés ou non de Belgique cela n'a plus pour la Belgi-; d'importance, car c'en est fini de la ;rté de notre patrie. Ne vous figurez i que la nouvelle Belgique sera indé-îdante. Nous sommes vendus et ' his." Voilà les télégrammes que la grande ence Wolff envoie à la presse de cer-ns pays neutres—qui insère gravent ! 3'est d'une candeur incroyable ! Voyez-vous des officiers belges déser-rs qui arrivent le 20 novembre à Bré-? Mais comment donc? Par quels yens? En omnibus aérien? Ils n'ont déserter en effet que du côté de l'Y-, et ils auraient tranquillement tra-sé toute la Belgique et on les aurait ;sés s'installer paisiblement à Bréda? :st touchant. Quels sont ces officiers surplus? De quel régiment? Sans doute, si notre armée s'est con-ite héroïquement, nous ne voulons ; prétendre que tous les officiers, tous soldats, du premier au dernier, aient des héros. A aucune époque, dans ;un pays du monde», cela ne s'est vu. lis ce qui est certain, c'est que jamais officier belge n'a tenu un langage aus-nsolite, aussi révoltant et aussi... stu-le.famais un officier n'aurait pu émettre te ânerie : " Le Roi s'est abandonné la France." Jamais un officier belge lurait insulté gratuitement l'intrépide Albert en disant qu'il est devenu un :lave. S'il ne fallait d'autre preuve du insonge allemand, elle serait là. Cette ulte porte trop visiblement la marque smande, et démontre assez nettement e tout le télégramme est faux. Et cette autre phrase: "C'est un cri-: de sacrifier les hommes pour une chi-re." Savez-vous ce que c'est, pour Allemands, que la chimère? C'est no-indépendance, notre liberté. C'est ssi ce qu'ils appelaient naguère un hiffon de papier." C'est la Belgique ïn._ P. N. By Ck JÉi 4T to Spécial H. M. Appoint- the ment Queen. IBSfc NOS VISITEURS FRANÇAIS ET BELGES. Nous avons l'honneur de vous inviter a faire une visite a nos magasins sans obligation aux achats. Nos magasins sont les plus complets du monde. Nous vendons ABSOLUMENT TOUT ce que peuvent desirer les dames, les messieurs, les enfants et les domestiques, aussi bien pour l'ameublement que pour les consommations de toutes especes. Un personnel d'mterpretes se tient continuellement a la disposition des visiteurs. L'ETAGE DES OCCASIONS SPECULES est le rendez - vous favori des dames belges et françaises ; elles se sentent entièrement chez elles dans un milieu des plus agreables. fT*~,""*~télégant comme avec . raglan, s : Gris, iruns di-ngueurs:m 40, et écial: riillings. Paletot en zibe- ' j line, comme modèle, • j %/ avec manches rag- ; ; lan, demi-ceinture. j Couleurs: Beige, | i ? brun, verj, gris, Longueurs: lm 30, d ! lm 36. lm 40, et j lm 45. t- Prix Spécial : fcmy; 2SO shillings. SROMPTO^ K0A0, L0MD0N, S.W, (R. BURBIDGE, Managing Birecîor.) D'un accès facile de toutes les parties ae Londres, par omnibus et chemins de fer souterrains. I — No. 328«

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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