L'indépendance belge

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s.n. 1914, 25 Mars. L'indépendance belge. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/r785h7cx9p/
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iO Centimes* £N 6£LGiQÙE ET A PARiS « 85' ANNÉE Mercredi 25 mars 1914 administration et rédaction lî't rue des Sables, Bruxelles BUREAUX PARIS1EWS : 11, place de la Bourse abonnements : ÉDITION QUOTIDIENNE EÊUlQiiE. Un an, 20 fr. 6sîaii, 10lr. 3aia!s,5(r. IIIUMBÛIHËWJ » 28 fr. » .5 fr. » 8 If. MISE» » 4M-, » 22 lr. » Sfli ÉDITION" HEBDOMADAIRE llnternatîsnile et d'Outre-meri 50 PAGES, PAP.AÎSSAKT LE MERCREDI lia an fi ança moiA ï-i îrauce L'INDÉPENDANCE 5H0ÏS ÉDITIONS £.£& *&Ï!R< — STZ PAGES BELGE C05SÏHYATIOT BAS II PROGBES • Édition de matin .V 84 Mercredi 25 mars i914 Les annonces soni reçues: A BRUXELLES : aux bureaux ciu iou'^aai» A PARIS î il, place de la Bourse, A LONDRES : chez MM, John-F. Jones & 3^ Sncw Bill, Eg C.; à f Agence Huvas, n» 4£g, Chsapside E. C. ; et chez Neyroud ' & Fils, Lisi boa 14.18, Queen Victoria Street, et T, B. Bro-îro^ Ltd. ii°' 163, Queen Victoria Street. 5i AMSTERDAM î chez Nîjga&Van Ditmar, Rokin, 2» & ROTTERDAM s même lirme, Wynhaven, 113. ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et E& SUISSE, aux Agences de la Maison Rudolf Mossc^ J^ ITALIE : chez MM. Haasenstein & Vogler, à Milap> Turin et Rome. tàÔl'iEW-VORK. : T.B. Browne, Ltd, /, East42Ed SîreeU JLujourâ'hui La Revue politique. LA SITUATION TANS L'ULSTER. — Débats aux Communes et à la Chambre des Lords. Déclarations do MM. Asquith ei Balfour. En Albanie. — Combat sérieux entra las Albanais et les Epirotes. En Autriche. —• La visite de Guillaume II. An Mexique. — L'affaire Benton, Au Japon. — Le budget naval, — Ajourne- nement de la Diète.. La Vie à Berlin. flotes du jour, par J.-B. Ea France. — L'affaire Rochette. — Devant la commission d'enquête. — Les auditions de mardi. — L'affaire Caillaux-Galmette. ►— Devant le juge d'instruction. — Les lettres intimes. — L'incident Thalamas.^ -Bruit de crise ministérielle. — Démission i mminente du cabinet Doumergue. te parti socialiste et les élections. En Belgique. — La situation électorale/ De l'uniforme militaire. Chronique mondaine. Les concerts à Bruxelles. & propos de taylorisme. — Interview d'un technicien. (S6 page.) Informations financières et industrielles.—-Nouvelles diverses de nos correspon-Bants.Les dépêches suivies de la lettre A sont celles qui ont paru d'abord dans notre première édition, publiée à 4 heures de l'après-midi; les dépêches suivies Ha la lettre B sont celles qui ont paru 'd'abord dans notre deuxième édition, publiée ù, 6 heures du soir; les dépêches suivies de la lettre C sont celles qui ont paru d'abord dans notre troisième édition, publiée le maton. I * BRUXELLES, 2i mars *—ij-1 ■ 1 Revue Politique La visite de Guillaume II.à l'empereur François-Joseph, à Vienne, retient naturellement l'attention politique. 11 s'agit là d'une Visite do pure courtoisie, le Kaiser se rendant à Corfou voulant donner un témoignage de son amitié à i'Em-pereur-Pioi, qui est son allié. Pourtant, cette visite se produisant dans les circonstances actuelles et Guillaume II py.ant reçu longuement en audience le comte Berchtold, ministre des affaires 'étrangères, on ne peut se dissimuler que Cette visite a une réelle portée politique. A plusieurs reprises, on a laissé entendre que l'alliance austro-allemande était Etffaiblie. On n'a pas oublié à Vienne que c'est l'intervention personnelle de Guillaume II qui obligea l'Autriche-Hongrie à (renoncer à la revision du traité de Bucarest; on n'y a pas davantage oublié que le gouvernement do Berlin s'employa constamment à faciliter les négociations au sein de la. conférence des ambassadeurs réunie à Londres, de telle sorte que le « bluff » autrichien, lors de la crise balkanique, ne produisit pas toul l'effet qu'on en attendait à V ienne. Lf presse austro-hongroise ne manque pas de soutenir aujourd'hui qu'on a cherché à comprornetlre les relations entre l'Autriche et l'Allemagne, ce qui est tout au moins invraisemblable. 11 serait plus juste de dire que la diplomatie allemande a brisé l'élan de la politique autrichienne quand celle-ci constitua une menace sérieuse pour la paix générale 'de l'Europe. Est-ce à dire que l'alliance austro-allemande s'en trouve affaiblie? Nous ne le croyons pas, et les déclarations que lit, il y a quelques, mois, au Reichstag. le chancelier de l'Empire eurent poui effet d'effacer celte impression. La vi site que le Kaiser fait actuellement ; l'Empereur-Roi tend évidemment en pre mier lieu à confirmer la cordialité de: relations entre Berlin et Vienne et, pai là-même, elle consolide l'alliance. Mai: il y a une série de questions fort importantes qui ont dû être utilement traitée: au cours de l'audience accordée pai Guillaume II au comte Berchtold, puis que de nombreuses difficultés subsisten un Albanie, la partie des Balkans sm laquelle toute l'attention autrichienne est actuellement concentrée. On assure que Guillaume II aura l'occasion aujour d'hui même de s'entretenir avec le comte. Tisza, président du conseil des mi nistres de Hongrie. qui lui exposerai lès questions relatives a la Roumanie On sait, en effet-, que la question rou maine a pris une grande importance er Hongrie et, que son développement me nace de susciter de sérieuses difficulté: ii la monarchie. Le gouvernement d< Bukarest ne peut abandonner morale ment les Roumains qui subissent le jous hongrois, et l'on escompte évidemmen •l'influence du cabinet de Berlin à Buka rest pour atténuer dans la mesure di possible les effets de nouvelles compli cations do ce côté. Pour toutes ces raisons, la visite di Guillaume II îi Vienne constitue un fai politique important dont les conséquen eps ne larderont pas à se préciser. La situation politique est grave en An sleterre. et le cabinet libéral se Irouve au: prises avec les difficultés les plus sérieu ses qu'il ait connues jusqu'ici.Le gouvei nement avant- manifesté l'intention d prendre des mesures militaires pou l'aire face, à la révolte de l'Ulster^ un as sez grand nombre d'officiers des régiments désignés pour marcher éventuellement sur l'Ulster ont démissionné. Cette manifestation fut évidemment impressionnante, car elle démontrait que l'armée était divisée sur une question politique et que c tains éléments étaient résolus à ne pas.obéir aux ordres du gouvernement si celui-ci avait recours à la force pour réduire l'Ulster à l'impuissance. M. Asquith s'est loyalement appliqué à conjurer ce grave péril. Il a déclaré hier à la Chambre des communes qu'il y avait eu un malentendu, que les instructions données au haut commandement des troupes visaient de simples mesures de protection et nullement la «conquête do l'Ulster», comme on l'avait supposé. Aussi Al. Asquith a-t-il expliqué que, ce malentendu dissipé, tes officiers démissionnaires ont repris leur commandement. Le discours du « Premier » a été extrêmement modéré de ton, et on ne manque pas de faire observer du côté radical qu'il est regrettable, à un point, de vue général, que le gouvernement a!t dû céder en quelque soi'? à la pression des officiers démissionnaires et réintégrer ceux-ci dans l'armée sans que le moindre blâme leur soit adressé. On se demande évidemment quelles assurances ont été données à ces officiers pour qu'ils aient retiré leur démission. Il n'est pas contestable que le gouvernement a dû leur donner la. certitude qu'ils ne seraient pas employés à une tâche inconciliable avec leurs convictions. Un principe extrêmement grave se trouve posé de la sorte, et M. Asquilh, dans sa réponse à M. Bonar Lav, n'a pas manqué de fixer là-dessus l'attention clu Parlement en disant que tout l'Etat s'effondrerait si tes soldais prenaient sur eux de juger le point de savoir si les ordres qu'on leur donne sont conformes à la Constitution. Quoi qu'il en soit et en ayant uniquement en vue les circonstances actuelles, M. Asquith a bien fait en réintégrant dans leur commandement les officiers démissionnaires, car toute mesure de rigueur prise à leur égard n'eût pas manqué de provoquer d'autres défections dans le corps des officiers et de compliquer une situation qui par elle-nlême présente un caractère extrêmement dangereux, LA Situation dans lUIstai CHAMBRE DES COMMUNES Fin de La séance de lundi Discours ds M. Asquiiii M. Asquith se lève. Ses partisans lui font une ovation enthousiaste. 11 dit qu'en décembre passé on a informé les généraux qu'il se pourrait qu'ils eussent le'devoir d* venir en aide au pouvoir civil et que tous les officiers qui étaient domiciliés dans l'Ulster étaient exempts de ce devoir. M. Asquith continue : Le ministre de le guerre n'a donné au général Paget aucura instruction relative à une conquête de l'Ulster. Les seules instructions données au gé. néral Paget l'avaient été la semaine passée et .n'avaient trait qu'à des mouvements de troupes. 11 ne s'agissait là que de mesures de protection. Le gouvernement ne se propose aucun au tre anouvement. 11 est évident que le géné rai Gough et d'autres officiers ont interprète ces instructions dans un sens plus étendu. Le conseil de l'armée est mainte nant convaincu qu'il y avait eu malentendu Les officiers en sont aussi convaincus et il; ont repris leur commandement. La thèse que soutient M. Bonar Law con sti'tue un nouveau danger. L'Etat tout en tier,. s'effondrerait, sur.ses bases si les sol dats prenaient sur eux de juger le point d. Savoir si les ordres qui leur sont donnés .oi si lc-s différentes mesures prises sont .01 non conformes à la Constitution. : lie discours dé M; Asquith a été ponctui par de nombreuses exclamations. Un unioniste demande si- le généra ■ Gough a été réintégré dans son poste. 1 -M. Asquith dit qu'il ne pouvait pas êtr - question de réintégration, vu qu'il n'aVai ; jamais été révoqué. M. Bonar Law, intervenant, dit : Vous lr ; aviez même choisi un successeur.- M. Asquith répond : C'était avant ses es ; plic-ations, mais lui et tous les autres ofl. • ciers ont maintenant repris leur commar dement. Plusieurs unionistes demandent :: Ëst-c . sans conditions ? , M. Asquith réplique : Certainement. Déclarations de M. Balfour M. Balfour tourne en ridicule les effort de M. Asquith pour atténuer ce qui est ai , rivé dans l'armée. 11 déclare que les instructions donnée étaient dirigées contre l'Ulster. C'est sou cette impression que le général Gough donné sa démission. Il a été renvoyé parc . qu'il ne voulait pas se battre contre l'U ! stc-r et il a été réintégré alors qu'il cont [ nuait à affirmer qu'il ne se battrait pas coi , tre l'Ulster. (Vifs applaudissements.) t M. Balfoi'.r dit en terminant que le goi vernement est aux prises avec un problèir ! des plus graves. Le gouvernement a provi qué un soulèvement qui ne pourra éti apaisé que si l'on applique des mesures la , les inspirées par l'esprit qui doit anim< , tout véritable homme d'Etat et cela n'a p; encore eu lieu jusqu'à présent. (Appl.) * *# M. Bamsay Mac Donald et d'autres or c teurs continuent le débat, il. Ramsay Mac Donald fait remarque - que les officiers sont bien prêts de tirer si 2 les membres des syndicats, mais l'esprit c r caste les empêche de le faire sur 1m cer - J de ruisteç. M. Morrell fait remarquer que la ques-, bi tion de savoir si le général Gough est re- d' tourné en Irlande à certaines conditions , n; n'a pas reçu de réponse. Il demande au co- rn lonel Seely de répondre. H Le colonel Seely garde le silence. La plu- pj part des libéraux indépendants accusent ,jj l'opposition d'avoir excité l'armée à man- (e quer à son devoir. q, Enfin, l'ordre du jour de censure est re- c- poussé à màins levées. H, L'incident est clos. (a) OJ CHAMBRE DES LORDS n L'assistance est peu nombreuse. ' ; Lord Lansdowne fait-ressortir la grave P inquiétude qui règne dans le peuple au- sujet eles événements de l'Ulster. Lord Morley fait, au nom du gouverne- C1 ment, une z-éponse analogue à celle formulée devant ht -Chambre des communes. 11 exprime l'espoir qu'un'accord çs't encore possible. Lord Morley mentionne que le Roi a approuvé l'ordre donné aux officiers de rejoin- .„ dre leurs corps: - '(a) p Le général Paget chez le Roi Londres, lundi, 23'm'ars. ^ Le Roi a accordé une audience au général Paget. (a)' * b A Belfast Belfast, lundi, 23 mars. Le calme est parfait» Lès marins frater. j nisent-avec les volontaires, f s. Sir Edward Carson prolonge son séjour . j> en.Ulster. 11 annonce que l'on continue ac- n tivement à se préparer à résister à toute tentative de coercition. (a) L'impression à Londres Londres, mardi, 24 mars. Les journaux de cè 'matin l'ont ressortir clairement que la crise dans l'armée n'est pas encore terminée. On ne peut pas en- à core dire très exactement dans quelles - con- Ji d-itions le général Gough et les autres offi-ci ers ont offert -leur démission et ont été réintégrés' dans leurs fonctions.' a Lès journaux conservateurs déclarent il que ces officiers ont répris leur service à leurs propres conditions et ils publient des r articles éiegieux pour l'armée qui a sauvé r le pays du désastre. Ils se moquent du gouvernement- pour. sa retraite humiliante C après avoir essayé d'employer la forcé. 1 Le n Times » et le « Morning Post » dé- « clarent que la crise est plus grave qu'on 1 ne le croyait au commencement. Selon le 1 « Morning Post », un certain nombre d-of- c ficieirs auraient.iKtiai-ïi-qu'-ils démissions.; raient si le général Gough et ses carnara- 1 des étaient punis d'une façon quelconque. 1 Les journaux libéraux disent que le fait <■ que M. Asquith est encore président du conseil montre "que lé complot des conservateurs tendant à-diviser l'armée en deux a échoué. Ils ajoutent toutefois que les li-b'éraux sont au' bout de leur puissance. ■ Le « Daily Chrônicle » dit que l'armée va être - employée comme instrument dses conservateurs à restreindre le Parlement, comme les communes ont restreint la j Chambre des lords. Le journal déclare que ' le général Gcùgh et ses' collègues ont j échappé trop facilement-, lis auraient, dû , | êtro révoqués. Le. gouvernement a tardé trop longtemps à prendre des mesures con. tre l'indiscipline» | Le « Standard n dit que les radicaux ! sont furieux de la modération du'discours de. M. Asquith à la Chambre et qu'elle est due à l'influence du Roi. Le « Daily Citizen », travailliste', dit que la défaite apparente de M. Asquith est ttoe . au fait qu'il se prépare à lutter contre une : i influence beaucoup plus puissante que celle J . de M. Bonar Law et de. M. Carson. (a) ; ii 1 3S» tavelles de l'Étranger ALBANIE 1 Bande albanaise repeussée par les Epirotes Athènes, lundi, 23 mars. 1 D'après des informations sUre-s, une ba- : taille -sanglante a eu- lieu à Andritsaina, en-3 t-re Albanais et Epirotes. I Les Albanais ont été battus. Ils étaient au nombre de huit cents. La bataille a i duré quatre heures. Les Albanais étaient munis de mitrailleuses. -Les Epirotes, - baïonnette au canon, ont chargé avec vi- - gjiéuir. Les Albanais ont pris, la fuite, jetant leurs fusils et abandonnant. entre les mains .des Epirotes trois mitre lieuses et uai-o cen- e taine'de fusils. La plupart de-ces fusils portent la marque bulgare. Cinquante-deux Albanais ont été tués, dont vingt-cinq gendarmes; vingt autres ont été faits prisonniers. Les blessés sont s en grand nombre. Les Epirotes. ont eu dix-sept blessés. De nombreux détachements épirotes, s sous le commandement du lieutenant-colo-3 nei Du-plis, et de Spyromilios, chef de Chi-a marra, marchent sur Coritza. e Les gendarmes albanais ont abandonné Coiitza et se sont retirés sur les hauteurs des environs afin d'y opposer une résis-tance.,La ville est gardée par la garel.e civile. Le bruit court qu'une nouvelle rencontre e a eu lieu entre Albanais et Epirotes près d-e Koionia. Plusieurs .gendarmes albanais e auraient été faits prisonniers et il y aurait-'" eu de nombreux blessés. (a) 'r s Le protectorat des catholiques Vienne, mardi, ,24 mers. On admettait généralement jusqu'à présent dans les 'milieux diplomatiques de Vienne que la prochaine entrevue du comte Berchtold et du iparquis di San Giulia.no :r à Abbazia serait une occasion pour les u- deux diplomates de discuter :1a question du ;e protectorat de l'Autriche-Hongrie-. sur les is catholiques albanais. Le « D.eutsc-he VolksMatt », généralement en informé, affirme cependant aujour-hui que, malgré co que disent les jour-uix italiens, il n'y a aucune raison de ettre la question sur le tapis. L'Autniche->ngrie, dit le journal, continuera comme i-r le passé à exercer tout simplement le ■oit qui lui était concédé depuis long- 'i mips. Une discussion ne pqœroit naître C1 i,e dans le cas où l'Albanie conclu: ait un incordat avec.'le Saint-Siège. Dans ce cas e: êrne, déclare le a Deutsche Valksblatt », P i ne pourrait manquer d'insérer dans le n juveau c-onoordat le droit aiîtéitieur de 0 \utric.he-Hongrie en ce qui concerne la 11 •otec.tion des catholiques albanais. T-ei est. du moins, suivant une haute per- P mna'lité ecclésiastique, l'avis actui de la l trie romaine, (b) £ ALLEMAGNE L'impôt de guerre et les étrangers s Berlin, mardi, 24 mars. (] A une question d'un député national libé- ri il, le commissaire du gouvernement a ré- a ondu que les étrangers étaient naturelle- n lent astreints au paiement de l'impôt de norre extraordinaire, cet impôt n'étant en en contraire aux traités existanytefc les dissances étrangères, concernant ffi^ontri- ,c .ition de guerre. MM ® c' — On mande de Berlin : Le'prRSs con-e neuf usuriers qui s'étaient fait une >écia!ité de recruter leur clientèle dans armé-e a commencé lundi. Il y a plus de ^ ;n-t -témoins ç-Ués, tous officiers. (a) AUTRICHE-HONGRiE La visite d6 Guillaume II ti Vienne, lundi, 23 mars. c ■L'empereur François-Joseph était présent' p la visite que le duc de Cumberlan-d a p lit-e- à l'empereur Guillaume à Schoen-runn. p Avant le déjeuner, l'empereur Guillaume ri reçu l'archiduc Pierre-Ferdinand, auquel t. a remis l'Ordre de l'Aigle Noir. g La visite que l'empereur Guillaume a endue aiu duc de Cum-berland a eu le ca-aetère le plues cordial et a duré une heure. Au moment élu Uépart, l'empereur l-'ran-ojs-Joseph a conduit l'empereur Guillaume à la gare, et les deux souverains ont. té chaleureusement acclamés par le pu-lie. Les deux souverains ont-pris congé' un.de.l'autre à la gare de la façon la plus { ondia-le. , ,f .L'einperear G-wltaume a remis à .ce rao- J nent à SI. Tgcïiirchky, ambassadeur d'Al-emagne à Vienne, la grand'eroix de l'Or-.re de l'Aigle Rouge. (a) ( La situation internationale ; Vrienne, mardi, 24 mars. j Ije « Neue Wiener Tageblatt » écrit : 3ans les milieux diplomatiques on exprime ( a conviction que d.ans les conférences l'hier avec l'empereur d'Allemagne; la si-uat-ion internationale a été jugée tout à fait jacifiqua et tranquillisante. On doit admet-re bien entendu que toutes les questions 1 >olitiques ont été discutées en détail et l'on : ■roit savoir que la réception du comte îerclitold par l'Empereur a eu un caractère ! particulièrement aimable et flatteur. (a) BULGARIE Les bandes macédoniennes Sofia, lundi, 23 mars. i Un groupe de réfugiés macédoniens des învirons de Petchevo, qui voulaient passer sur le territoire bulgare, furent aperçus )ar des soldats du poste-frontière serbe, jui tirèrent sur eux. Les réfugiés,dont quel-jues-uns portaient de vieux fusils par pré. caution, ripostèrent» Deux soldats 'Serijes >nt été grièvement blessés. L'incident n'a. pas- eu d'autres suites, (a) Démenti officieus Sofia, lundi, 23 mars. Une noie officieuse1 dément de la-manière a plus catégorique la nouvelle, télégraphiée la Belgrade et selon laquelle dés bandes turques et bulgares, dont l'effectif total itteindrait 20,000 hommes, se disposeraient \ envahir les territoires serbe et grec. La note dit ensuite : les prétendus prépa-•atifs de toutes sortes que les Serbes voient ;ans cesse en Bulgarie n'existent que dans eur imagination. Ces informations, manifestement fausses, ne peuvent s'expliquer pie par le elésir de donner une apparence le justification aux mesures militaires éten-iucs auxquelles le gouvernement serbe procède tout le long de la nouvelle frontière jerbo-bulgare, mesures que rien ne justifie surtout après la déclaration formelle faite par le gouvernement bulgare qu'il ne tolérerait aucun mouvement de bandes sur son territoire., .(a) CHINE Village saccagé Londres, mardi, 24 mans. On mande de Shanghaï an « Daily Tele-grapli » qu'une bande de bandits amriés de fusils, de revolvers et de poignards a saccagé eles villages situés à 18 milles de Shanghaï. Les habitants n'ayant fait aucune résistance les bandits ont pu s'enfuir. Aucun n'a été capturé., (a) ETATS-UNIS L'arbitrage Washington, lundi, 23 mars. Le quatorzième traité d'arbitrage conclu par les Etats-Unis avec,les nations étrangères a été signé aujourd'hui avec le Vé-nézuéla. Comme celui conclu avec la Hollande, il n'exige pas.le maintien du « statu quo » pendant la période consacrée à l'enquête au .sujet de"l'objet du litige. (s) — On mande de Canaen (Xcw-Jersey) : Le croiseur n Oktotcmina », qui sera le plus puissant de la marine des Etats-UniSj a été lancé- aye?c. succès. {a) ITALIE L'empereur Guillaume à Venise Venise, mardi, 24 mars. L'empereur Gu laume est arrivé ce ma-n à 9 h. 40.' Il a été salué par les autorités viles et militaires. La ville est pav»,isée et animée. Le temps >t splendide. A sa descente du train,l'Em-îreur a été reçu par les autorités italien-es, l'ambassadeur allemand, l'amiral et les jmmandants des navires allemands. La lusique a joué l'hymme allemand. L'Em-àrevsr a ensuite quitté la gare et a pris lace dans une barque du « Hohenzollern ». ne foule nombreuse l'a salué par des ac-amat-ions enthousiastes. Au moment où la ■ arque est arrivée dans la passe Saint-Marc s navires italiens et allemands ont tiré es salves tandis que les équipages pous-lient des hourrahs et que la foule applau-issait Un dirigeable militaire est venu fai-: des évolutions que l'Empereur a suivies Itentivement» Le souverain est monté, à 1 heures, à bord " u « Hohenzolle.rn ». (a) Venise, mardi, 24 mars. L'empereur Guillaume a remis au maire e la ville une somme de 3,000 mark pour s familles pauvres des .victimes d-,e l'ac-d-ent du 19 courant . Le souverain a adressé ses félicitations i personnel du « Hohenzollern » pour sa ^opération au sauvetage des victimes. Un déjeuner intime a été servi à midi, f 3rd du « Hohenzollern ». (b) Le ministre de la guerre Rome, mardi, 24 mars. I/s général Porro, désigné comme minis-•e de la guerre, n'a pas encore accepté, n ignore les conditions exactes posées ar le général au sujet des crédits pour armée. On commente dans les milieux politiques ;s deux premières mesures prises par le îinistère,. à savoir la réintégration de Tarirai Cngni et la réouverture de ''hôpital aint-Jacques. (b) JAPON Le budget naval Ajournement de la Diète Tokio, -lundi, 23 mars. Le Parlement n'a pas adopté le budget tar suite de divergences de vues entre les 1-eux Chambres au sujet des diminutions à ipporter au programme des constructions lavales. Le budget de 1913-1914 restera donc en vi-[iveur pour 1914-1915 et la marine perdra des ■.rédits s'élevant à environ 6,500,000 livres iterling. Cela veut dire probablement qu'il r aura une sus. >.sign des constructions lavales. On espère danj certains cercles qu'une ransaction pourra être conclue et ejue dans :e cas l'Empereur prolongera la session. Tokio, lundi, 23 mars. Un décret impérial ordonne l'ajournement le la Diète d'ici trois jours. C'est un coup de oudre pour les politiciens. A moins que 'Empereur ne décide de lancer un nouveau lécret prolongeant la session. Le décret de .913-1914 restera en vigueur pour 1914-1915. (a) Démission du cabinet Tokio, mardi, 24 mars. M. Yamamoto a présenté personnelle-nent à l'Empereur la démission du ca-bi-iet hier à 2 heures de l'après-midi. (a) MEXIQUE L'affaire Benton New-York, lundi, 23 mars. Le rapport du consul britannique à Gal-reston dit que dans la 1 -tte qui a fini par la noi't, de l'Anglais Benton aucun coup de feu l'a été tiré et en conclut que Benton a été poignardé. En tout cas, Benton ne serait pas mort- fusillé après une sentence du conseil de guerre, comme le prétend le général Villa. (a) A Torréon Nouveaux combats New-York, mardi, 24 -mars. Une dépêche d'El Verijel (Etat de Duran-go) annonce que l'attaque réelle de Torréon a commencé hier. Le général Villa a occupé Lerdo sans opposition et a ouvert -l'attaque contre Gomez Palacios à midi. Le combat a été très meurtrier et on dit que les pertes sont considérables des deux côtés. De nombreux blessés r-r\t été évacués sur ,'liûpilal d'El Verijel. Selon une dépêche de Brownsville, on déclare au quartier général des insurgés que les rebelles ont occupé Guerrero après un combat qui a duré neuf heures. Le général Villa aurait fait 300 prisonniers, (b) PEROU Proclamation de la grève générale Lima, lundi, 2^ mars. La grève génér 'e a été proclamée. Il en résulte un arrêt complet des affaires.Le service des transports a cessé. (a) TURQUIE Avance de fonds On mande de Saint-Pétersbourg au uSIor-ning Post » : Le bruit court que la compagnie allemande lvrupp a ouvert un nouveau crédit de quatre millions de livres sterling; à la Turquie.. (a) Assassinat politique Constantinople, mardi, 24 mars. Le ii Jeune Turc » apprend qu-e le mufti de l'Ile de Cos a été assassiné par des Grecs. On craint des troubles. (a) Les élections Constantinople, mardi, 24 mars. Sur las 225 députés actuellement élus on compte 1G3 Ottomans. Lçs élections continuent ,dans les divers centres de l'Asie-Mineura, , Les travaux du Bagdad Sanglante bagarre Alep, lundi, 23 mars. On' signale une sanglante bagarre ù G.a-'atblessa, sur le chemin de fer de Bagdad :n construction, à cause de la diminution les .salaires des ouvriers. Plus de 500 Kur-les se sont révoltés contre les employés. Lés gardes ont fait feu sur les Kurdes, qui es orit assaillis en cherchant à traverser les Schafa-udages du pont sur l'Euphrate. Au nême moment arrivait une locomotive d'un iràin de matériel. Trois Kurdes ont péri, ^inq autres ont disparu probablement dans .'Euiphrate. II y a un grand nombre de bles-}és, dont plusieurs le sont gravement Sept employés ont été blessés. Le gouverneur, les consuls d'Angleterre et d'Allemagne, l'ingénieur en chef et un général turc à la tête de troupes sont partis sur les lieux. (&j — On mande de Constantinople : Le re* présentant d'une banque parisienne, M. Antoniadus, qui avait été arrêté le 19 mars, sous l'inculpation, eiit-on, d'avoir prétendu qu'il avait donné un pol/de-vin à des fonctionnaires turcs, a été remis en liberté, (a) La Vie à Berlin (De notre correspondant.) La crise alsacienne-lorraine. — Les excès des Polonais. — Incidents : Varsovie. —« Une gerbe d'incidents russo-allemands. — Un officier russe arrêté, un auteur expulsé. — Les douaniers russes tuent un braconnier sur le territoire allemand. —. —Les juges retiennent indéfiniment des aéronautes allemands. — Un impôt d'importation contre les blés allemands. —. Le « bon d'importation ». — Le duel russo-allemand.BERLIN, le 21 mars. La crise gouvernementale d'Alsace-. Lorraine n'est pas résolue au moment! ofi j'écris ces lignes. Depuis une semaine au moins, le nouveau Statthaltefl pourrait-être nommé. Co retard, toutefois, ne doit pas nous « étonner ». Nousi sommes habitués h ces tergiversations. C'est la même chose chaque fois qu'il s'agit de remplacer un ministre démis-* sionnaire. Ou bien on l'ait languir-le public pendant une ou deux semaines, ou alors,' sans quo personne ait eu vent de la moindre chose, on annonce la dé-, mission de telle Excellence et son renu placement. Il y a certainement là une méthode! spéciale de gouvernement destinée àl prouver à l'opinion publique qu'on nei tient aucun compte d'elle. Y a-t-il avantage à agir ainsi ? Jamais. Désavantage "ï Oli loui, presque toujours. Ne croyez-vous pas qu© les Alsaciens-Lorrains seraient désireux d'être fixés sur leur sort ? Pensez-vous que les affai-i re.s, dans 1e pays d'Empire, ne se ressentent pas de cet état d'incertitude où: la population so trouve plongée depuis des mois ? Notez que la nomination du remplaçant du comte de Wedel est peut-être déjà signée depuis quelques jours. Je ne serais pas surpris qu'on tint -le. décret caché, quand alors on le sorti-e ra de son tiroir, on aura probablement; soin de nous faire savoir que Sa Majesté! l'avait approuvé depuis tant et tant des temps — c'est-à-dire bien avant que les journaux n'eussent, prononcé le nom ds l'élu. Pur enfantillage, Enfin, ces jours derniers, M. von Dalhvitz était le grand favori. Ce soir,, on lui oppose M. von Rheinbaben et,: en somme, on ne sait rien, car ort nr?: connaît, pas les noms des ee outsiders », On discute aussi sur le sort de la Constitution, et là non plus on ne sait quel dire. Les uns prédisent qu'on va faire* machine en arrière, d'autres prétendent que le char de l'Etat, alsacien-lorrain continuera d'avancer. Tout cela ce sont des conjectures en l'air. ** » Les Alsaciens-Lorrains pourront supporter un préjudice de faits dont iia n'ont pas la responsabilité... Les Polonais, par contre, par la faute de quelques-uns d'eux, pourraient voir des mesures sérieuses prises contre la population cfe la Marche de l'Est. C'est une idée bien fâcheuse qu'ils ont eue ces « Polonais-radicaux » dej pousser une soixantaine d'ouVriers.à sa révolter contre te clergé de l'église Saint-Paul de Moabit. Ils devaient bien savoir pourtant qu'il n'est d'usage, parmi tes catholiques, de faire faire la première communion aux enfants qu'après qu'ils ont reçu une instruction suffisante de la part des prêtres, et passé tin examen officiel constatant qu'ils savent assez do cathéchisme. Vous savez qu'une trentaine de familles, pour affirmer leur nationalité polonaise, décidèrent de soustraire leurs enfants aux leçons du curé de Saint-Paul,. ,qui les voulait instruire en allemand, et les envoyèrent chez un ouvrier qui,, ayant fait quelques études dans son jeu-no âge, crut pouvoir s'improviser grand clerc. Le dimanche, les enfants, parés de leurs costumes d?- communiants, s'approchèrent de l'autel. Le prêtre leur refuse la communion. Là-dessus, déploiement de bannières, tumulte, au point qu'on dut quérir la police. Une véritable bataille fut livrée dans la nef de Saint-Paul. Les gardiens de la paix eurent toutes les peines du monde à expulser les femmes qui se traînaient à terre, s'accrochant, aux confessionnaux, entraînant les. bancs avec elles,

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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