L'indépendance belge

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s.n. 1918, 08 Mai. L'indépendance belge. Accès à 23 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/599z03017n/
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L'INDÉPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO CONTINENT. . 15 CENTIMES ,HOLLANDE...... 5 CENTS administration et redaction: bureau a paris: tudor house, tudor st., e.c. 4. 11, place de la bourse. TÉLÉPHONE: CITY 3968 TEL.: 311-57 et 238-75 MERCREDI 8 MAI 1918 En vante à Londres à 3 h. le mardi 7 mai (3 MOIS. 9 SHILLINGS ABONNEMENTS \ 6 MOIS, 17 SHILLINGS Il AN. 32 SHILLINGS LA SITUATION Mardi, midi. Les Allemands n'ont pas encore renouvelé leur offensive ni en Flandre ni "en Picardie. Toutefois l'atmosphère créée par oe calme prolongé devient de plus en plus lourde et il n'est p^s douteux qu'une nouvelle et formidable bataille est imminente, aussi bien dans le nord que dans le sud. Entretemps,l'ennemi est constamment harcelé par nos actions de détail, prenant parfois un développement considérable. Le dernier coup de ce genre a et? exécuté entre Morlanoourt et Sailly-le-Sec au nord de la Somme, par les vaillants Anzacs, qui, en deux nuits, ont refoulé l'ennemi, d'abord d'environ trois quarts de kilomètre sur un front' d'un kilomètre et demi, puis d'un demi-kilomètre sur un front de près de deux kilomètres. Cette avance a non seulement diminué la pression de l'ennemi sur Amiens, dans la direction de Corbie, mais elle a encore donné à nos alliés un observatoire précieux sur l'arrière des lignes allemandes au sud de la Somme, a l'est de Yillers-Bretonneux. Au cours de ces opérations* les trouj>es australiennes durent surmonter une résistance opiniâtre de la part de l'adversaire, dont les pertes furent des plus lourdes et qui abandonna aux mains de nos alliés plus de 200 prisonniers ainsi que des mitrail leuses et d'autre matériel de guerre. Au sud de la Somme les Français .ont exécuté deux fructueux coups de main à l'ouest de Hangard et au sud-est de Noyon, et ont repoussé une tentative d'avance ennemie qui avait été précédée de très vifs bombardements, au sud-ouest de la fern^e d'Anchin, les Allemands abandonnant de nombreux morts sur le terrain. L'artillerie a été très active sur les deux fronts de bataille. Au nord de la I»vs les-batteries britanniques ont provoqué de uombçeux incendies derrière le1 lignes ennemies.- L'intensité de ces duels o étant égale tant au nord qu'au sud on peut prévoir avec le général Berthaut, l'éminent critique militaire, qu'il est plus que probable que les monts de Flandres feront l'objet d'une nouvelle attaque, tout à fait indépendante de celle qui peut être également dirigée contre Amiens, car les masses allemandes sont encore suffisamment grandes pour entreprendre cette double tâche. Nous saurons dans un avenir prochain, demain peut-être, à quoi nous en tenir. Entretemps, M. Clemenceau, qui vient de rentrer à Paris de la Conférence interalliée tenue à Abbeville, a exprimé son entière satisfaction sur les travaux de cette réunion historique, et lorsqu'on lui a demandé son opinion sur la situation aux armées, il a répondu textuellement: "Le général Foch est très optimiste. C'est tout -ce que je puis dire." Sur le restant du front occidental il n'y a rien d'important à signaler dehors d'opérations de .reconnaissance exécutées par les troupes du général Pétain en Champagne et en Lorraine. Un détachement français a pénétré dans les organisations allemandes dans la région de Loivre, au nord de Reims. Après un vif engagement, au cours duquel ils infligèrent des pertes sérieuses à l'ennemi, nos Alliés ont regagné leur propres lignes emmenant une grande quantité de matériel de guerre. En Italie, les patrouilleurs enhiemis n'ont pas diminué leur activité, mais il semble bien que oelle-ci se déploie en pure perte. Sur le plateau d'Asiago un détachement britannique en reconnaissance a pénétré dans les tranchées ennemies et y a capturé plusieurs prisonniers. Les duels d'artillerie ont été modérés tout le long du front, les batteries italiennes exécutant des tirs concentrés dans la zone de Tonale, dans la vallée de la Lagarina. dans la région de Posina-Astico, sur le plateau d'Asiago, et le long de la Piave inférieure de Zenson à la mer. Les patrouilles italiennes se sont particulièrement distinguées en Macédoine. Ayant traversé la Vojusa en Albanie méridionale, elles ont surpris un poste ennemi près de Romzi, à environ 20 kilomètres au nord-est de Valona, infligeant des pertes sévères à sa garnison et en ramenant des prisonniers. La capture par les Allemands de la flotte russe de la Mer Noire a fait l'objet d'une vive protestation de la.part du conseil des commissaires du pçuple russe. M. Tchitcherin, commissaire pour les affaires étrangères, a* adressé une note à Berlin dans laquelle il s'eleve contre la saisie à main armée de la flotte russe %insi gue contre l'invasion de la Crimée \ w • et l'occupation de Sébastopol par les • troupes allemandes, tous, ces actes étant i en complète contradiction avec le traité i signé à Brest-Litovsk. L'Allemagne i donne comme "excuse" à son nouveau s parjure, le fait que la flotte russe se ser- ■ vait de Sébastopol comme base à ses opé- ■ rations contre les ports de l'Ukraine! - Cette affirmation est formellement dé-. mentie par le gouvernement de Moscou. ■ Vienne voulant atténuer ce nouvel out- : < rage aux yeux des peuples de l'empire ■ dualiste, affirme qu'une partie de la • flotte russe de la Mer IjjToire était, il y a • peu de temps et "on ne sait pourquoi," > retournée à Odessa pour se! mettre à la 1 disposition du nouveau gouvernement ■ d'Ukraine! Le mensonge est, on le sait, • le péché mignon de la cour d'Autriche et ' de ses ministres. Le commissaire du peuple pour les ■ affaires étrangères russe a également ! : adressé une note aux gouvernements de 1 l'Entente, au vsujet de la contre-révolu- 1 - tion en Sibérie. M. Tchitcherin y : exprimerait l'espoir qu'à l'avenir les représentants de l'Entente ; soient mis dans l'impossibilité de prendre une attitude hostile aux Maximalistes. Faut-il faire remarquer que les Alliés ' n'ont jamais reconnu le "gouvernement" bolshéviste et que leurs représentants, : s'ils ont réellement participé à la contre-' révolution dont parle M. Tchitcherin, n'ont, en ce faisant, qu'appuyé les forces ; des autorités légitimes, élues librement-; par le peuple russe contre les usurpateurs ! du pouvoir siégeant à Moscou. * • * 1 M. Balfour, interrogé à la Chambre 1 des Communes à propos de nouvelles ' «;. .^-ç>ositio«s-<lo paix qui auraient:été-squ- ! mises au gouvernement anglais par un 1 homme d'Etat neutre, a répondu qu'il ignorait l'existence de ce "merle blanc" : et que de telles propositions n'étaient pas ! ; parvenues au gouvernement anglais -1 "dans Ja dernière quinzaine." i De La Haye un télégramme aux Cen- < 1 tral News affirme que c'est le capitaine -Colyn, ex-ministre de la guerre en Hollande, qui serait venu à Londres, appor- • 1 tant les propositions du secrétaire d'Etat ; von Kuhlmann. Le télégramme ne pré- ; 1 cise pas si c'est avant la dernière quinzaine écoulée que cet ambassadeur serait , > arrivé ioi. Ses propositions de paix au- , raient été celles-ci : , 1. L'Allemagne renonce à tous ses pro- , jets dans l'Ouest; ; 2. La Belgique serait restaurée et con- , stituerait un Etat complètement autonome ; 3. L'Alsace-Lorraine recevrait l'auto- • nomie complète, mais resterait englobée ■ dans la Fédération allemande; 1 4. A l'Est, l'éta,t de choses actuel serait , 1 maintenu ; < 5. L'Autriche fera certaines concessions à l'Italie dans le Trent-in; 6. La question balkanique serait ré-' solue par une conférence internationale; 7. Toutes les questions coloniales concernant l'Afrique et l'Asie Mineure seront tranchées par une conférence entre ; tous les belligérants ; 8- L'Allemagne abandonnerait ses pré-tentioùs sur ' Kiao-Chau; mais, en j échange, demanderait certaines conces- j sions économiques en Chine. , Il est évident que ce programme n'é- , mane pas du quartier-général d'Hinden- . - burg et de Ludendorff et qu'il n'a pas ] non plus l'approbation de Reventlow et .. ; de Tirpitz. Mais il est certain aussi qu'il 1 : est habile et rédigé de façon à assurer , i la belle part à l'Allemagne. D'un côté, ( ce serait, en effet, la conquête assurée à < l'Allemagne d'un immense territoire en . Russie entraînant un avantage écono- I : mique énorme; d'autre part, c'est le maintien du pouvoir de l'Autriche dans l'Adriatique et c'est une solution de la question de l'Alsace-Lorraine qui ne 1 peut donner satisfaction à la France. " Avec une semblable solution on ne ' peut arriver au désarmement général : ce , serait le maintien d'un état de paix i armée ruineux pour tous les peuples. Aussi, bien que ces propositions marquent une étape sérieuse vers les pour-, parlers de paix, elles ne peuvent être prises en considération par les Alliés, et quand on constate que leur auteur est i lui-même vigoureusement attaqué en , Allemagne, on est amené à conclure que , seule la foçce des armes décidera du traité de paix et que la lutte se pour-; suivra jusqu'au bout. LA GUERRE EUROPEENNE 2 ^ i< SUR LE FRONT OCCIDENTAL \ SUR LE FRONT BELGE * , i Le communiqué hebdomadaire. t Pendant la semainè du 27 avril au 3 r mai l'ennemi a cherché à plusieurs re- t prises à s'emparer de nos avant-postes 1 situés entre le lac Blankaart et St-Julien, q Le 29 avril dernier, notamment, une at- d taque a été dirigée contre nos organisa- s fions avancées, depuis le sud de la forêt t d'Houthulst jusqu'au bois des Cuisiniers, a Cette action, aussi 'lien que les précé- J dentes, a été complet ement mise en échec a par nos feux ou nos çontre-attaques. Au d cours de ces opérations plusieurs prison- p niers sont restés entre nos mains. 1: Dans la région de Nieuport l'ennemi o a multiplié ses coups de main. Journellement des reconnaissances allemandes -, ont attaqué nos orgaaes avancés. Toutes » ont été refoulées, soit par le feu, soit au cours de combats corps-à-corps. La lutte d'artillere a été plus intense que précédemment, principalement vers n Nieuport ainsi qu'entre le lac Blankaart a et le chemin de fer d'Ypres à Lange- d marçk. d A signaler plusieurs luttes de bombes p assez violentes vers Oixmude. f Au cours du combat aérien du 25 avril, h dont il a été rendu compte précédem- t ment, un second ap pareil ennemi a été I abattu par un de nos aviateurs. Le 3 1. mai, un avion allemand, combattu par d les adjudants Keryyn et Demeulemeester n est venu s'écraser entre Pervyse et e Schoorbakke. \ j EN PALESTINE ; —g Les- tFanpes-fcritar.r«tzs s? replient sur j le Jourdain Le général Allenby annonce que le 3 mai lés avant-gardes qui occupaient Es Sait (à 24 kilomètres du Jourdain, au pont à l'est de Jéricho), ont été retirées et la force à l'est du Jourdain a été établie sur une ligne couvrant les principaux passages du fleuve. g Le gros des troupes a été en suite rap- o pelé sur la rive occidentale du fleuve, F laissant de forts détachements sur l'autre d rive, pour assurer les passages. c Au cours des opérations à l'est du c Jourdain les troupes britanniques ont f capturé, du 30 avril au 4 mai, un offi- 0 cier allemand et 45 officiers turcs, 42 sol- 11 dats allemands, et 843 turcs, ainsi que 11 29 mitrailleuses, six camions automobiles s et' une voiture automobile. * Le 3 mai les troupes arabes du roi du ^ Hedjaz ont attaqué des détachements e turcs travaillant au chemin de fer de ^ Hedjaz, à la gare de Wadi Jerdun, au c nord de Maan. Elles ont fait des dégâts F considérables à la voie ferrée, tout en ^ capturant 25 prisonniers. OPÉRATIONS AÉRIENNES -——— f Raids sur Zeebrugge 1' Du 29 avril au 5 mars inclusivement, n les aviateurs britanniques de la base de Dunkerque ont bombardé plusieurs fois Westende et Ostende ainsi que le môle, c les écluses, la base d'hydroplanes et des F bateaux ennemis à Zeebrugge et envi- rons. Des touches directes ont été obte- 0 nues sur le môle et sur la base d'hydro- ^ planes, ainsi" que sur les docks de Zee- ^ brugge. Un appareil britannique n'est s •pas rentré de ces opérations. Au cours de patrouilles offensives, un appareil biplan ennemi a été détruit c et un autre a été mis hors combat. c F LES EVENEMENTS EN RUSSIE F La haine du Boche p Le correspondant du "Times" à Chris- a tiania résume comme suit, d'après la d presse norvégienne, la situation en 1 Russie : n Les rumeurs relatives au renversement v du gouvernement bolshéviste sont sans r fondement; elles sont probablement dues p au fait que l'administration des Soviets d compte se consolider en adoptant une di- n rection plus modérée. M. Trotsiky est de- t venu l'avocat du service général obliga- 1< toire, y compris les ouvriers et les pay- t sans. Le Comité du Congrès des Soviets 'p de toute la Russie, à Moscou, a accepté ces propositions, .auxquelles, cependant, C résiste le prolétariat. On accuse mainte- o nant Trotsky de la même trahison dont d on accusait Kerensky. Les Commissaires du Peuple se voient forcés de combattre les anarchistes -dans les rues, tout comme le gouvernement de Kerensky eut à combattre la révolution de juillet 1917. Outre l'établissement- d'une armée nouvelle, le facteur le plus encourageant est le fait que les fonctionnaires du régime Kerensky qui, à la chute de son administration, avaient refusé de servir sous le nouveau régime, ont repris leur» fonctions. Cela a eu pour effet de rétablir l'ordre d'une manière remarquable, ce qui est particulièrement visible dans la distribution des denrées alimentaires. ,Le sentiment qui se trouve à la base de ce travail de reconstruction semble être une antipathie croissante pour l'Allemagne. Bien des choses qu'aucune exhortation ri aucun discours ne parvenaient à obtenir du peuple, se font maintenant sous l'inspiration d'un sentiment croissant de haine de la part des Russes envers les oppresseurs allemands. L'AFFAIRE PiT' BONNET ROUGE ' La campagne défaitiste M. Marchand, officier interprète, témoin de l'accusation, a montré dans les articles du "Bonnet Rouge" une série de campagnes ayant pour but de répandre le mécontentement et le désespoir parmi les ouvriers des munitions et" les femmes du pays ainsi que parmi les hommes au front. Il a établi en de nombreux cas que la rédaction du "Bonnet Rouge' ' écrivait de la même manière que la rédaction de la "Gazette des Ar-dennes," fondée par les Allemands p>our mener une propagande dans les districts envahis de la France, et que les deux journaux menaient en même temps les mêmes campagnes. Il fit remarquer que cette tendance était particulièrement visible -depuis 1916, lorsque Duval s'installa dans les bureaux du "Bonnet Rouge." "** L'OFFENSIVE COMMERCIALE ALLEMANDE Il est manifeste que l'Allemagne fait de grands efforts pour être prête avec son offensive commerciale quand viendra la paix. Il semble que 1' "Europâische Han-delsgesellschaft, " qui a son bureau principal à Brème, forme une sorte de oomité central flanqué de comités consultatifs formés par les principales branches du oommerce. C'est ainsi que les firmes allemandes établies à Brème dans le commerce du coton, ont formé le 20 avril une société devant agir comme comité consultatif pour 1' "Europâische" au point de vue de l'achat du coton brut en Russie, en Roumanie et dans les payt voisins. Peuvent seules faire partie de cette société les firmes qui, avant la guerre, importaient au moins 10,000 balles de coton par an pour leur propre usage ou qui, comme représentants accrédités en Allemagne de firmes étrangères, importaient en Allemagne au moins 20,000 balles par an. Des compagnies similaires seraient formées comme comités consultatifs pour l'importation d'autres matières premières.Une société a également été formée à Hambourg pour-des buts semblables à ceux de 1' "Europâische" de Brème. Les principaux fondateurs en sont Krupp, la Hamburg-Amerika Linie, le Syndicat charbonnier rhénan-westphalien, la Dresdner Bank et Hugo Stinnes. Cette dernière firme est des plus importantes ; s'occupant originairement et principalement de minerais, elle a étendu ses ramifications à presque toutes les branches du commerce touchant à ses opérations principales et elle est devenue presque complètement indépendante. Elle possède ses propres moyens de transport par eau à l'intérieur et Hugo Stinnes contrôle aussi sous d'autres n-omsl d'autres compagnies de navigation sur canaux. Il avait avant la guerre 18 navires de mer d'un tonnage moyen et a en construction 11 navires d'un tonnage de 125,000 tonnes. Il est donc indépendant au point de vue du fret après la guerre. Il a fondé récemment, à •Hambourg, une société pour exploiter sa flotte non seulement dans l'intérêt de ses affaires existantes, mais aussi pour faire le commerce en matières premières de toute espèce, spécialement au point de vue de leur importation de ou de leur exportation vers des pays étrangers. Il semble que là où les résultats de la Conférence de Paris semblent le plus à craindre, et où (comme dans l'Amérique du Sud) tout le terrain est à reprendre, les firmes allemandes tâcheront, au début, de s'assurer le concours de représentants neutres, spécialement hollandais. Dès maintenant des annonces paraissent dans ce b'iit dans certains journaux allemands. LES VOLEURS ALLEMANDS Les voleurs de pendules de 1870 ont, on le sait, étendu leurs opérations à des mobiliers entiers, et il ne faut pas rappeler le nom de ce général qui lors, de l'offensive britannique de la Somme emporta dans «a, retraite forcée les meubles de son logement princier. Néanmoins, la "Kolnische Zeitung" cherche en termes véhéments à démentir les accusations de cambriolages, de pillages et de brutalité envers les prisonniers portées contre l'armée allemande. Le pillage, dit la véridique gazette rhénane, est une particularité française et britannique ! Les troupes britanniques en France volent tout, enlevant aux paysans leurs montres d'argent, qu'ils gardent comme' souvenirs ! Quant aux prisonniers britanniques en Allemagne, ils ne sont que trop bien traités. A propos de cette dernière affirmation, le correspondant du "Times" à La Haye a eu l'occasion de s'entretenir avec les victimes de la brutalité de ce rustre ger-mano-américain, le capitaine Niemeyer, de Holzminden, et tout récemment encore un commissaire-priseur lui faisait remarquer qu'une grande quantité des porcelaines et autres antiquités actuellement offerts aux Hollandais dans les Salles de Vente provenaient du pillage des Allemands en France et en Belgique. La "Kolnische Zeitung" feint d'ignorer que des quantités énormes d'ob-, jets de toute nature ont été volées par ses compatriotes dans nos provinces envahies et garnissent actuellement les maisons de ses lecteurs. " AUTOURdefa GUERRE ETATS-UNIS — Le département de la guerre des Etats-Unis a demandé au Congrès un crédit de Fr. 5,000,000,000 pour la construction d'aéroplanes, en supplément des Fr. 3,200,000,000 déjà dépensés. — Les souscriptions au troisième emprunt de la Liberté ont dépassé de Fr. 5,Q00,000,000 le montant à souscrire. Plus de 17,000,000 de personnes y ont souscrit. GRANDE-BRETAGNE — Au cours de la discussion des nouvelles taxés à la Chambre des Communes, M. Iliingworth, postmaster général, a annoncé que les lettres pour les' soldats au front continueraient à jouir du tarif à 1 penny. — M. Havelock Wilson, président du Syndicat des marins britanniques, estime à environ 15,000 le nombre des marins britanniques assassinés par les pirates allemands depuis août 1914. NORVEGE , ■— Un traité de commerce a été signé entre la Norvège et les Etats-Unis. La Norvège recevra les approvisionnements conformes à ses besoins propres (produits alimentaires, fourrage, engrais)/ et exportera en échange des minerais, des produits chimiques, du bois et du poisson. Il est entendu qu'aucun produit allié im.- 1 porté n'ira directement ou indirectement aux Puissances Centrales. PAYS-BAS — Le correspondant du "Telegraaf" à Flessingùe signale que le steamer allemand, "Magdalena Fischer," qui avait transporté du gravier d'Anvers à Zeebrugge, a passé par Flessingùe le 3 mai allant de Zeebrugge à Anvers. L'arrivée du navire causa quelque surprise, car un ordre du 26 avril dernier disait que les bouches de TEscaut n'étaient pas ouvertes à la navigation. DERNIÈRE HEURE .Le communiqué britannique x Mardi 10 h. 30 matin." Nous avons exécuté un râid heureux la nuit dernière dans le voisinage de Neu-ville-Vitasse et avons capturé quelques prisonniers et trois mitrailleuses avec de légères pertes pour nos troupes. Un raid tenté par l'ennemi près de Ba-y-elles a été repoussé. Il n'y a rien d'autre à signaler. ( 89e anne»

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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