L'indépendance belge

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s.n. 1917, 27 Juillet. L'indépendance belge. Accès à 04 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/f76639m54q/
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L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE: 5 CENTS) administration et redaction: ■ ^ A?Jv?.:dc1s VENDREDI 11 JUILLET 1917. ('3 mois, b shillings. ï , 5 dane str., high hoi.born, w.c.l. u' placi' ^7 !^ „ » * , , „ . - ~f- - -51 + abonnements:] (j mois. 17 shillings, j-conservation par le progrès. T£^phone : HOLBORN 1773-4 teleph. : {\^-'v 5. En vente à Londres a 3 h. le jeudi 26 juillet. \ i an. 32 shillings. J LA SITUATION Jeudi, midi. Nos alliés russes sont toujours en pleine retraite et la situation générale sur le front oriental reste mauvaise. Dans le nord (direction de Vilna), les troupes russes^,soumises à un violent feu d'artillerie, ont dû se retirer de la région de Krevo et le communiqué de Berlin annonce que les attaques ennemies dans ce secteur n'ont plus été renouvelées.En Galicie, la débandade, loin d'être arrêtée, continue de plus belle, et du train dont vont les choses toute cette province sera bientôt évacuée par le dernier soldat russe. Le corps de la garde russe, à l'exception de la brigade Petrovsky, a abandonné Tarnopol, dont il devait défendre les approches, et, sans même attendre l'ennemi, s'est retiré vers l'esi. La bri-k gade Petrovsky, elle, s'est vaillanynent battue, défendant le terrain pas à pas, ■ mais elle ne put arrêter le flot ennemi. Le communiqué de Berlin dit que sous les yeux du Kaiser les divisions alleman- ' des repoussèrent une. violente attaque I russe entre Tarnopol et Trembovla et que, plus au sùdj les armées du général Boehm-Ermolli approchent de Buczacz, à vingt kilomètres au nord >du Dniester. L'avance rapide de l'adversaire au nord du Dniester constitue une menace pour les armées du général Korniloff, i " opérant au sud du fleuve. Pour éviter d'être coupé, le général Kornilofï a dû évacuer les positions qu'il occupait, Dans toute cette région, jusqu'aux Carpathes, il y a eu des engagements d'arrière-garde au cours desquels les uhlani . polonais chargèrent à six reprises l'in fanterie allemande. A Stanislau, au sud-est de Halicz, i y a eu des combats à l'arme blanche jus que dans les rues, et les habitants de h ville lancèrent des grenades du haut de: fenêtres et des balcons sur les troupe; russes battant en retraite. Dans les Carpathes Centrales (passe d< Jablonica) les Russes gardent leurs posi tions; dans les Carpathes du Sud, les Russo-Roumains attaquèrent l'ennemi, pénétrèrent dans ses lignes du côté de la vallée de la Susitza, dans la région de Campurile et au nord de la rivière Putna, où ils capturèrent plusieurs positions fortifiées. Le succès le plus marqué a été rem-port dans la vallée de la Susitza, où les Roumains capturèrent plusieurs cen-, taines de prisonniers et 19 canons, dont plusieurs de gros calibre. Les armées russes du nord et les armées russo-roumaines de'l'extrême-sud ■ s'efforcent, comme on voit, de maintenir leurs lignes dans l'espoir cde voir la retraite en Galicie endiguée. Il est impossible jusqu'à présent de constater l'effet produit par les mesures gouvernementales, mais celles-ci n'ont sans doute pas encore donné les résultats attendus puisque les commissaires attachés au front sud-ouest russe et à la huitième armée demandent que la peine capitale soit appliquée sans merci aux traîtres et aux lâches qui sont responsables du sang versé inutilement par tant de braves de l'armée révolutionnaire. Ce vœu sera certainement adopté par le Gouvernement Provisoire qui, dans d'autres directions, fait preuve d'une * louable fermeté. A Pétrograd, de nom-f breux léninistes ont été arrêtés, une enquête officielle est ouverte au sujet des émeutes des 16 et 17 juillet, et les ra&sem-blements et réunions publics vont être interdits. Ces mesures répondent d'ailleurs au vœu de la grande majorité de |> la population qui, dans son ensemble, excédée des troubles de ces derniers mois, aspire à voir d'ordre rétabli et un , gouvernement stable à la tête de l'Etat. En ce qui concerne la marine, on annonce que le gouvernement a télégraphié au commandant en chef de la flotte de la Baltique d'envoyer immédiatement à Pé- trôgrad la flottille des torpilleurs auu d'agir, si nécessaire, contre les mutins de Kronstadt. Dans un autre télégramme il aurait informé le commandant eu chef que si d'autres navires de guerre essayaient de quitter Kronstadt, ils seraient torpillés à leur sortie du port par les sous-marins qui en gardent l'entrée ! La situation sur les autres fronts reste stationnaire. « Au nord de l'Aisne, les Français se maintiennent solidement sur les plateaux des Casemates et de Californie, où une contre-attaque allemande a été repoussée. En Champagne et sur la Meuse, le duel d'artillerie se poursuit avec une très grande violence. Les troupes britanniques, au cours ,des raids signalés hier, ont fait une centaine de prisonniers. Le dernier communiqué de sir D. Haig annonce de nouveaux raids britanniques du côté d'Ypres, ainsi qu'un raid allemand à Monchy-le-Preux, où, avec l'aide de projecteurs de flammes, l'ennemi a réussi à refouler les postes avancés britanniques. Dans ce secteur, ainsi que dans la région de Lombartzyde, l'artillerie allemande est très active. Celle de nos alliés britanniques ne l'est pas moins, s'il faut en croire le dernier communiqué allemand, qui dit que "le duel d'artillerie dans les Flandres a atteint la plus extrême intensité." Les opérations aériennes ont été rendues difficiles par suite de l'état défavorable de l'atmosphère. Les sous-marins allemands ont réussi à couler, au cours de la semaine écoulée, un total de vingt-quatre navires, dont vingt-et-un jaugeant plus de 1,600 tonnes. Quinze bateaux furent attaqués sans succès. Ces chiffres dépassent oeux des dernières semaines en ce qui concerne les bateaux de gros tonnage. Les sous-marins ennemis sont responsables également de la perte du croiseur auxiliaire "Otway" et du* sbus-marin "C 34,' torpillés tous deux. La Conférence balkanique a tenu sa première séance hier à Paris. Les délibérations seront secrètes. A la séance inaugurale, M. Ribot, souhaitant la bienvenue aux délégués, a fait allusion aux récents événements en Grèce et a déclaré que les représentants des Puis sauces avaient pour mission d'examiner le nouvel état de choses existant dans les Balkans et de voir dans quelle mesure la composition de l'armée d'Orient et les opérations qu'elle était chargée d'exécuter seraient affectées par la situation nouvelle. Signalon à ce propos que M. Jonnart, haut-commissaire des Puissances en Grèce, dans une interview accordée au "Matin," a déclaré, que la Grèce observerait loyalement ses engagements envers la Serbie et que jamais le nouveau roi ne s'était opposé à la convocation de la Chambre dissoute par son père, ni à l'exécution de toutes autres mesures destinées à assurer le retour au régime constitutionnel.M. Jonnart a ajouté-que la situation des armées alliées dans les Balkans s'est énormément améliorée et que l'armée de Salonique est une précieuse garantie pour notre avenir en Orient. "La Conférence de Paris," a-t-il dit en terminant, "doit examiner toute la question 1 de notre action combinée dans les Bal- ; kans, et en aucun cas nous ne pouvons i négliger ce théâtre de la guerre, car non j seulement les pays balkaniques ont foi -en notre parole, mais nos intérêts l'exi- -gentl" j Les Etats-Unis ont refusé d'envoyer < des délégués à la Conférence balkanique, 1 mais ils seront représentés (par l'ami- 1 ral Sims) à la Conférence navale qui se < réunira incessamment et à laquelle participeront des amiraux britannique, ] français et italien. ] OPERATIONS HMflLES Deux navires de guerre coulés Le croiseur marchand' armé "Otmay" (12,077 tonnes), capitaine Philip H. Oo-,°, ' H-N.), de la flotte britannique, a • c torpillé le 22 juillet, dans les eaux septentrionales et a coulé. Dix hommes ont été tués par l'explosion. Tous les officiers et le restant de l'équipage ont été sauvée. Un communiqué sans-fil offîoiel de Berlin à la date du 22 juillet dit que le sous-marin 0 34, de la flotte britannique, a été coulé par un sous-marin en nemie ; le seul survivant, un chauffeur, a été fait prisonnier. Les pertes en mer * - Arrivés et départs des navires marchands de toutes nationalités et dépassant 100 tonnes dans les ports du Royaume-Uni (non compris les bateaux de pêche et locaux) pour la semaine finissant le 22 juillet à 3 h. de l'après-midi : Arrivées, 2,791 ; départs, 2,791, contre 2,828 et 2,920 la semaine précédente. Navires marchands britanniques coulés par mines ou sous-marins de plus( de 1,600 tonnes, 21 ; de moins le 1,600 tonnes, 3, contre 14 et 4 la semaine précédente.Navires marchands britanniques attaqués sans succès par sous-marins, 15, contre 12 la semaine précédente. Bateaux de pêt;he britannique coulés, 1, contre 8 la semaine précédente. • • • La statistique hebdomadaire italienne renseigne 593 entrées et 550 départs contre 558 et 499 la semaine précédente. Deux steamers marchands et un petit bateau à voiles italiens ont été coulés, contre un et 4 la semaine précédente. Le bluff allemand Le "Vossiche Zeitung" dit que l'amirauté allemande a signalé que les pertes causées par les sous-marins se sont élevées à 430,000 tonnes, en janvier 1917; à 781,500 tonnes en février; à 861,000 tonnes en mars; à 1,091,000 tonnes en avril ; à 869,000 tonnes en mai, et à plus de 1,000,000 de tonnes en juin. QPEgflTioHs ae^iennes Bombardement de Zeebrugge et de Bruges Suivant une dépêche de la frontière, Bruges et Zeebrugge ont été bombardés par des aviateurs britanniques au cours de ces deux dernières nuits. On affirme que la base sous-marine de Zeebrugge a beaucoup souffert et qu'un abri pour sous-marins et peut-être un. sous-marin ont sauté. Les explosions ont clairement été entendues à l'île de Walcheren. AUTOUR de là PAIX La Paix Delbruck Un récent article publié dans les" "Preussische Jahrbucher" par le professeur Delbruck, montre l'appétit féroce de nos ennemis. Il est à noter que Delbruck a été souvent attaqué par les pan-germanistes pour ne pas désirer l'annexion complète de la Belgique et ne pas avoir insisté suffisamment sur la néecs-sité de renverser l'empire britannique. Il continue à se déclarer hostile tant à une "paix de conciliation" qu'à une paix "purement imposée par la force." Voici comment il parle de lacopaix allemande : Quel est le grand but que nous devons nous fixer ou, pour mieux dire, quel est le vœu fervent à la réalisation duquel nous devons tendre quand la victoire finale nous aura été accordée? Plus grande sera notre victoire, plus grand doit devenir notre empire colonial. En admettant que, par nos victoires sur terre ou par4e succès de la guerre sous-marine nous réduisions l'Angleterre, malgré l'aide de l'Amérique, à renoncer à continuer la guerre et à la réndre prête à reconnaître notre domination directe ou indirecte sur la Belgique ; même dans ce cas, nous devons dire : pas la Belgique, mais l'Afrique; non pas la zone charbonnière de Charleroi, mais la Nigeria ; non Zeebrugge, mais les îles Açores, Madère et du Cap Vert; non invers, mais Lagos, Zanzibar et l'Ouganda, avec Gibraltar à l'Ëspagne. Non des avantages économiques et l'imposition forcée de traités de commerce, mais une indemnité de guerre en espèces ou în matières premières.. Aucun de nos Alliés n'a aucun intérêt à ce que l'Allemagne obtienne la Belgique. L'intérêt de l'Autriche-Hôn-jrie y est en effet opposé, car l'Autriche-Hongrie ne |>eut désirer que l'Empire allemand, quoïqu'étant son allié, obtienne l'hégémonie sur l'Europe. D'autre part, la Turquie a un intérêt Jirect très grand et l'Autriche un intérêt indirect à ce que l'Allemagne obtienne un très grand empire colonial en Afrique; cet intérêt indirect de l'Au triche consiste dans les avantages économiques que donne un grand empire colonial, notamment pour l'approvisionnement en matières premières, et dont elle profiterait également. Si notre victoire est suffisamment décisive, nous pouvons espérer réunir sous notre main toute l'Afrique Centrale, avec notre ancienne colonie de l'Afrique Sud-Occidentale : la Sénégambie, Sierra Léone, la Côte d'Or, le Dahomey, la Nigeria bien peuplée, avec le port de Lagos-; le Cameroun, les riches îles de San Thomé et Principe, avec leurs splen-dides ports, le district minier de Ka-tanga, la Rhodesie septentrionale, le Nyasaland, Mozambique, et la'baie de Delagoa, Madagascar, l'Afrique Bst-orientale allemande, Zansibar et l'Ouganda ; de plus Ponta Delgado dans les Azores, l'une des stations charbonnières les plus importantes et les plus fréquentées, et Horta, l'un des centres les plus importante du système de cabfes transatlantiques. Pour le moment les Açores appartiennent au Portugal, qui est en guerre avec l'Allemagne. Le Portugal possède aussi les îles du Cap Vert avec le port de Porto Grande, une des stations charbonnières les plus fré quentées de l'Atlantique oriental. Tous ces territoires ont ensemble plus de cent millions d'habitants. Réunis aux rhains du même propriétaire et leurs caractéristiques diverses se com-plétant'l'une l'autre, ils offrent des perspectives incommensurables. Ils son! riches en trésors naturels, riches en facilités de colonisation et de commerce, et riches en hommes qui savent travailler et peuvènt être utilisés en temps de guerre. La demande n'est pas injuste, et ne blesse pas le principe d'équilibre, car l'Allemagne- ne ferait qu'obtenir ainsi un empire colonial tel que l'Angleterre, la Russie, la France et l'Amérique ont possédé pendant longtemps.AUTOUR de la GUERRE ALLEMAGNE — Voici une annonce suggestive qu« nous relevons dans un journal de Dort mund, le "General Anzeiger" : "Or demande électro-monteurs, serruriers e charpentiers, pour démonter machines électriques en France «t en Belgique occupées, par ordre de l'Office impéria des armes et munitions.—S'adresser ï "l'Allgemeine - Electromotorenwerke,' de Dortmund, Koerner Platz." Ai voleur ! — Herr Bassermann, leader du parti national-libéral, est mort à Baden-Baden, à l'âge de 63 ans. C'était un pan-germaniste acharné. ■— La "Neue Freie Presse" est mise en rage par le discours de M. Lloyd George et demande sa démission comme condition essentielle à la conclusion de la paix. — D'après des lettres adressées à des soldats allemands capturés, deux graves explosions ont eu lieu fin mai e1 commencement juin, la première à Ad-lershof, la deuxième à Detmold. La censure allemande a empêché la publication de ces faits. Les dégâts et k nombre des victimes ont été considérables.AUTRICHE-HONGRIE — Le correspondant des "Neueste Nachrichten" de Munich à Vienne, dit que le comte Czernin, le ministre des affaires étrangères autrichien, a offert sa démission. EQUATEUR — Une révolution a éclaté contre le Dr Moreno, président de la république de l'Equateur. On affirme""que le mouvement serait dû à la politique tyran-nique pro-allemande du Président. — Reuter. ETATS - UNIS — Des médecins'américains défendent le chirurgien d'un hôpital qui a volontairement permis la suppression d'un enfant difforme de naissance. Les parents de l'enfant sont également satisfaits.FRANGE — La première séance de la conférence des Alliés a eu lieu à 10 heures du matin au Ministère des Affaires Etrangères à Paris. Les délibérations seront secrètes. Les délégués français sont MM. Ribot, Painlevé, Bourgeois, amiral Lacaze, Thomas, Jules Carnbon, Jonnart, général Foch et de Margerie. GRANDE-BRETAGNE — Le Gouvernement a décidé de réduire d'ici peu le prix du pain à 9d. pour quatre livres.,Pour y arriver, il reprendra tous les moulins de quelque importance; il cédera la farine aux boulangers à un prix leur permettant de vendre le pain au prix ci-dessus; lee boulangers recevant cette farine devront vendre le pain dans leur magasin au prix fixé ; ils seront cependant, autorisés à majorer ce prix pour la livraison du pain à domicile. fia perte résultant de la différence entre le prix de revient de la farine et 1 le prix de vente au prix uniforme sera supportée par l'Etat. — La convention irlandaise s'est réunie hier sous la présidence provisoire de M. Duke, secrétaire pour l'Irlande. Elle a, à l'unanimité, désigné comme président sir Horace Plunkett et com- , me secrétaire sir Francis Hopwood. — A la suite d'une série de conférences tenues à Londres, le comité exécutif national, du Labour Party a décidé de lancer des invitations aux groupes socialistes et ouvriers alliés, les priant d'assister à une conférence qui se tiendra les 8 et 9 août prochains au Central Hall, Westminster. Le 10 août, le Labour Party se réunira en assemblée plénière et décidera s'il y a lieu d'envoyer des délégués britanniques'à la conférence ouvrière internationale qui doit avoir lieu fin août, à Stockholm. On sait qu'à cette conférence, il n'y aura pas que des délégués alliés et neutres, mais également des représentants des groupe® ouvriers allemands et autrichiens. — Des incendies de forêts font rage , sur une vaste étendue en Colombie britannique (Canada) et menacent la ville , de Trail. Les dégâts sont incalculables-Des populations entières ont dû fuir devant l'avance rapide des flammes. Des milliers d'hommes combattent le ; feu, mais ils sont obligés de se retirer ' devant l'élément destructeur. Dans i l'Etat de Washington le peuple peut t apercevoir l'épouvantable foyer d'in-; cendie qui s'avance vers la frontière. MEXIQUE ' — Le capitaine Hinsch, qui avait la i direction du trafic des sous-marins ' commerciaux allemands aux Etats-Unis, i est arrivé à Mexico. RUSSIE i — La "Birshvya Viedomosti" de mardi dernier, publie une interview du commandant en chef, le général Brousiloff, disant notamment : "Otii, je crois en la victoire finale ; autrement, cela ne vau-, drait pas la peine de vivre. L'essentiel a été fait. L'armée a été amenée à prendre l'offensive. Les services rendus par M. Kerensky sont incalculables. Il a fait des choses quasi impossibles. ' En ce qui me concerne, il m'a décidé à prendre la parole dans des meetings. Je : ne puis dire que j'ai obtenu beaucoup de succès." Le général Brousiloff 1 ajoute qu'il pense que l'automne verra la fin de la guerre, car "les Allemands savent que le printemps prochain, grâce à l'Amérique, elle sera écrasée." — Le "Bataillon de la Mort," composé de femmes sous le commandement : de Mme Botchkareva, a subi des pertes * dans les combats de Smorgon et de Krevo. - — Un officier du génie suisse, qui vient de rentrer de Pétrograd à Lausanne, dit qu'un rapport distribué par les léninistes a été la cause principale des désertions dans l'armée russe. Le rapport signalait que le gouvernement provisoire distribuait les terres des nobles aux paysans et que ceux-ci étaient partis de leurs foyers ne recevraient p#s leur part. TURQUIE ' — Des réfugiés qui sont parvenus à s'échapper de Turquie sont arrivés à Athènes et parlent d'horreurs commises contre les Grecs dans les vilayets de Konieh, de Broussa et de Castamboul. Les Grecs ont fui sur les hauteurs. A Constantinople, des proclamations ordonnent le massacre des Grecs et il y a i eu de nombreux assassinats sur la Place > Seraskerat. I K8ime aînée, f No 176

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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