L'indépendance belge

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s.n. 1915, 18 Septembre. L'indépendance belge. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/v97zk56p00/
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L'INDÉPENDANCE SOYAUME-UNIs ONE PENNY* BELGE. CONTINENT; 15 CENTIMES ADMINISTRATION ET REDACTION: t l TUDOR HOUSE, TCDOK ST., LONDON, E.O. LA b , », , et «t TELEPHONE: CITY 396^. TELEPH.: {238 75 t LONDRES, SAMEDI 18 SEPTEMBRE 1915 f 3 MOIS, 9 SHILLINGS. ) „ , „ , ABONNEMENTS : 16 MOIS. 17 SHILLINGS, f CONSERVATION PAR LE FROGRE9 li A AT 70 GTTTT.r.TTvrns ' SOMMAIRE. LA SITUATION : La poussée allemande dans le nord de la Russie.—Vilna et Dvinsk en danger.— Le raid allemand.—En Galicie et en Volhynie les Russes font 3,000 prisonniers.—Crise politique en Russie.—Le problème balkanique.—Bruits de crise en Angleterre. Un ami de la Belgique.—Georges Woburne. Lettre de Pétro-grad.—P. En ces temps de douleurs et d'espoir (XVIII).—C. R. Billet Parisien.—Jean-Bernard. Lettre de Hollande.—Dr Terwagnc. Le prince Léopold à Eton. Interview de Mme Vandervelde. Une page d'art au front.—M. W. En Belgique. Echos. Alliance industrielle. Penny Belge. Etc. j» .i,n*—w«wu i J mui^wwiiwibw LA SITUATION. Samedi, midi. La pression des troupes allemandes su la ligne de la Dwina, ainsi qu'entre l Dwina et la Wilya, ne fait qu'augmen ter et nos Alliés ont dû, sur certain points, céder devant l'assaillant. Au su-de Dvinsk, l'ennemi a occupé Widzj Plus bas, dans la région de Swientsianj il s'est installé à Dawgheliski, au nord est de Vilna, et la cavalerie allemande qui forme coin entre les troupes russe opérant dans les secteurs de Wilna e de Dvinsk, a atteint la ligne de cliemi de fer Novo-Viliesk-Molodechno, et, pa conséquent, menace de plus en plus le groupes russes chargés de la défense de saillants de Vilna et de Dvinsk. Au sud-est d'Orany et au sud de Daf siskhy, les Allemands, après une vive of position, occupèrent Radzouny, Shara sur la rivière du même nom, est égale ment aux mains de l'ennemi. La régio de Pinsk est, d'après le communiqué a! lemand, complètement purgée de Russe: Par contre, dans le sud, les affaire des Austro-Allemands vont toujoui mal. Les troupes du général Ivanoff on fait encore, dans les différents secteur de Volhynie et de Galicie, au déjà d 3,000 prisonniers, et nos Alliés ont re poussé toutes les contre-attaques qu 5 ennemi -a livrées dans la région au su de Rovno. De ces différents faits il se dégage qu A ilna et Dvinsk, presque complètemen entourées, ou plutôt contournées, son devenues intenables . - t. . ■ .. , L'envelop peinent stratégique par les Allemand est arrivé au point critique - t- - - & • Les points ci'appui que consti tuaient les deux villes ont rendu les set vices qu'ils étaient appelés à rendre Leur résistance a couvert la retraite de armées russes du nord et celles-ci on mis à profit le répit qui leur a été laiss pour se regrouper et pour préparer d nouvelles lignes de défense. Quant au raid de cavalerie auquel nou nous avons déjà fait allusion, il est beau coup plus sérieux que les premières in formations ne le laissaient supposer. Un dépêche Reut-er, de Pétrograd, aunone en effet qu'il s'agit, dans l'occurrence de douze ou treize divisions de cavaleri ennemies, y compris deux autrichienne? Ce corps volant est spécialement équip en vue de la tâche qui lui e3t dévolue, e comprend des canons légers à tir rapide ainsi que des détachements de chasseur transportés par automobiles. L'interven tion de ce corps volant précipitera l'éva cuation de Vilna, qui, au point de vu civil, est un fait accompli. Comme à Var sovie et à Brest-Litowsk, rien n'est laiss qui puisse servir à l'ennemi, et la plupar des usines avec leur personnel ont été r transférées à l'intérieur de la Russie, a, Sur le front occidental le bombarde-_ ment continue, notamment dans l'Artois. s Entre l'Aisne et la Somme les Allemands 3 déploient une certaine activité et leur grosse artillerie y est intervenue. Sur le front belge on signale une vio-. lente canonnade du côté de^Ramscapelle, Caeskerke, Saint-Jacqacs-Capelle et Rè-s ninghe. t Nos alliés italiens continuent leurs hé-11 roïques exploits dans les chaînes du Tren-r tin, où leur artillerie, que rien 11e rebute, s se hisse jusque sur des cimes presque inac-,s cessibles, à 3,000 mètres d'altitude, refoulant patiemment l'ennemi de pic en pic et s'approchant lentement mais d'autant plus sûrement du but. En ce qui concerne les Dardanelles, nous en sommes réduits aux seuls cornmu-niques turcs, qui parlent d'escarmouches et d'une violente canonnade sur la plus grande partie du front. Par eux nous apprenons également que la "flotte turque" a bombardé un phare et une fa-8 brique sur la côte de la Crimée. Dans les Balkans, la situation reste s inchangée — apparemment. Tout ce qu'il 0 nous est permis d'en dire, sur la foi des dépêches dont la publication e3t autori-^ sce par la censure, c'est que la réponse de la Bulgarie aux propositions des Puissances alliées fut remise mardi et que la e ratification et l'exécution de l'accord fc turco-bulgare est en voie d'accomplisse-t ment. On parle d'une conférence à Sofia ' des attachés militaires allemands dans les Balkans, de préparatifs militaires " roumains, etc., et tout indique que Ja s' solution du problème balkanique approche.La situation politique en Russie re- - tient l'attention. La prorogation de la - Douma a vivement mécontenté les éls-■ ments progressistes et il y eut des 5 scènes assez vives dans l'enceinte parle-t mentaire lors de la lecture de l'ukase im-é périal. L'attitude de M. Goremykin, aux e conseils de qui la décision du Tsar est attribuée, est beaucoup critiquée, mais on s affirme que le chef de cabinet aura dans - les premiers jours une entrevue avec le - ïsar et que des décisions importantes e suivront cette entrevue. e Le président de la Douma, M. Rod-, zianko, a été chargé par ses collègues, à e la suite d'une séance privée, de deman-. der une audience auprès du Tsar eu vue é d'exposer les sentiments du Parlement t relatifs à la gravité de la crise. Une partie de la presse britannique s fait allusion à de prétendus dissentiments - qui existeraient au sein du cabinet an- j - glais au sujet de certaines questions ton-e chant la défense nationale. Il s'agit là -Je - bruits auxquels on aurait tort d'attacher 3 trop d'importance et qui ne peuvent que t réjouii; nos ennemis communs. UN AMI DE LA BELGIQUE. LORD PALMERSTON. Dans quarante-huit heures sonnera le 85s anniversaire de la Révolution belge et des Journées de Septembre. Les patriotes l'évoqueront en revoyant dans la mélancolie du souvenir la longue théorie des sociétés et des délégations scolaires se rendant à la place des Martyrs, manifestation toujours émouvante et colorée.Xotre peuple n'oubliait pas ceux qui lui avaient donné la liberté et sa reconnaissance se prolongeait toujours ardente à travers les années, comme elle ira plus tard, pendant de longues périodes, à ceux qui lui rendront demain sa vie nationale. La Belgique n'a jamais été ingrate, et elle a gardé également intact le souvenir des nations qui l'ont tenue sur les fonts baptismaux, en dehors de la parjure et de la criminelle, la Prusse. A la tête de ces pays amis, nos historiens n ont cessé de le proclamer, se trouvait 1 Angleterre, cette terre de générosité et d'hospitalité qui nous a été si secourable depuis le début de nos dands malheurs, nous rendant moins âpres les jours de l'exil. Elle nous tendit la main au lendemain des " Glorieuses," ses idées favorables à la liberté, et qu'elle devait affirmer encore au profit d'autres nations,étant en cescirconstan-ces parfaitement en concordance a\ ec ses intérêts. Elle venait de changer de pilote et au duc de Wellington substituer lord Grey. Chef de cabinet, il s'était empressé d'offrir le poste de secrétaire des Affaires Etrangères à lord Pa!- • merston, un homme politique d'une claire intelligence, ardemment dévoué à sa patrie, qui avait été nommé secrétaire du War Office en 1809 à l'âge de vingt-cinq ans, participant ainsi, tout jeune, à la lutte gigantesque que soutenait la Grande-Bretagne contre Napoléoy. En 1830, il en avait quarante-six, son autorité dans les luttes parlementaires s'était considérablement fortifiée et sa voix, assez forte pour parler à l'Europe, n'avait aucupe peine à conquérir dans les chancelleries les diplomates les plus avertis et les plus experts. A peine était-il entré au Foreign Office qu'il ouvrait le dossier de notre pays et s'appliquait à en tourner les feuillets, désireux de s'éclairer sur la bonté de notre cause. Il n'eut aucune peine à se rendre compte de tout ce qu'elle avait de justifié, et combien elle répondait à la politique des intérêts anglais.Et dès la conférence de Londres qui se termina par la signature des protocoles des 20 et 27 janvier 1831, il se préoccupa d'assurer notre indépendance, mais il est vrai, à des conditions qui nous parurent douloureuses. De leur cô-S té Ses Hollandais les déclarèrent inacceptables. Palmerston, dans la mesure du possible, avait donc agi en notre faveur. Son amitié naissante prit plus de force lorsque se posa la question du prince qu'il fallait mettre à notre tête et, parrain de la candidature de Léopold, duc „je_ de Saxe-Cobourg-Gotba, il contribua )is largement à l'imposer à la conférence lcjs de Londres, écartant1 les obstacles et >ur Pn'Parant le vote du congrès. Palmerston, animé du même esprit j0_ envers nous, mais tenant compte de ccr-]e_ taines contingences, participa en mai-tre à la confection du traité définitif des XXIV- articles. S'il ne" nous don-nait pas comp'ètement gain de cause. 51J_ laissant.en souffrance plusieurs dé nos kg vœux, accordant à la Hollande une par-ac_ tie du Luxembourg, lui maintenant re_ Maestricht et Vcnloo et par ce fait muti-cn lant deux de nos provinces, il garantis-1U_ sait notre neutralité et tenait à la Hollande un langage comminatoire, es. Ce traité des XXIY articles signé le lu. 15 novembre 1831, préoccupa vivement Palmerston, comme en témoigne la la publication de sa Correspondance. A la mx date du 31 octobre 1831, se promenant tte dans-les vastes allées du parc de Rich-fa- mond, son esprit est uniquement absorbé par les événements de Belgique. Il ne ste cache pas ses inquiétudes; les Hollan-i'il dais se montrent récalcitrants, opposés des à tout accord. " We have not yet heard ,ri- frorn The Bague since thev knew of the 11™ sailing of our- 1< ieet," ^crh-M, les \eux lis- comme fixés sur l'Est, où la flotte bri-la tannique s'avance vers le rivage hollan-,rd dais. ;se- Mais le 16 novembre Palmerston est ifia rassuré. Il parle avec joie de la signants ture du traité, il trace de Van de Weyer, r?s le négociateur belge, un jolis croquis, il la lui prédit un bel avenir, il met en lui sa ip- confiance. Un seul point noir à l'horizon de l'Europe: la France, plus tard, ne re- menacera-t-elle pas le Jeune Etat? Et la voilà que, parlant dans son mémoire de la ils- question des forteresses, il explique le des rôle qu'il y a joué. Si son gouverne-•le- ment a consenti à la démolition des for-m- tifications de Menin, Ath, Mons, Philip-ux peville et Marienbourg, il est parvenu at- par contre à obtenir le maintien des on places fortes de Tournai et de Charler 1113 roi. Elles empêcheront une invasion ]e française, elles seront propices à la Belles gique. Le Jeune Etat garde la première place 3d- dàiîs ses combinaisons diplomatiques. , à Le 17 novembre 1831 Palmerston reçoit m- la visite du maréchal Sébastiani, alors 'ue ambassadeur de France à Londres, et il mt ne lui cache pas sa joie. Sa correspondance relate cet entretien et l'ami dés [ue Belges insiste avec complaisance sur tes ats conséquences de la «onvention, son im-m- portance ; elle assurera la paix de l'Ea-îu- rope et à la Belgique un long avenir. 'e C'est dans ces circonstances mémora-ler bles que Palmerston se montra le pro-llle tecteur le plus dévoué de la Belgique, tout en visant à un arrangement avec la 55 Hollande. Ses historiographes considèrent qu'il remporta là l'un des plus beaux triomphes de sa carrière, en faisant partager ses opinions et son optique de choses, aux Puissances européennes, en dépit des rivalités qui les divisaient, chacune ayant un idéal différent et des ambitions opposées. ;n" Palmerston resta jusqu'à sa mort, en îu" 1865, l'ami de notre pays, amitié sincère et qui se plut à s'affirmer à toutes les épo-'fit ques de crise et il eut avec Léopold 1er in" d'étroites relations, nptre souverain et ec l'homme d'Etat possédant une réelle de communauté d'idées, de véritables affi-lt!" nités électives, qui se trahirent par des c" jugements identiques sur d'importants "c- faits contemporains. a!--' Tous deux succombèrent la même an-ne née avec la conscience du devoir acoom-: a pli ; Léopold regretté par son peuple ire comme Palmerston par la nation britan-?t- nique toute entière. , à Honnête et droit, cet homme d'Etat la croyait à la valeur durable de ce traité, sorti des délibérations loyales de l'Eu-on rope, et si «quelque souci lui venait, c'é-:es tait à propos de la France. Ayant été sa l'un des acteurs de l'épopée napoléon:-se, enne, il avait gardé la crainte d'une nou-ns vielle poussée mégalomane française, lus On sait aujourd'hui que le traité des XXIV articles devait être respecté par ){- cette grande nation si honnête ; seule tre l'Allemagne osa le » déchirer ; l'avenir les nous dira ce qu'il en coûtéra à sa fél< la nie ! une Lord Palmerston avait contint ce l'œuvre des plus grands et s'éta elle mis au premier rang des conductcu: an- du Royaume - Uni. Successeur d< Pitt et ' des Fox, ces hautes figun qui de l'histoire anglaise, ces ennem 3to- redoutables de Napoléon, il n'ei >ré- aucune peine à égaler Robert Pee îcc, John Russell et Derby. Il aimait ; qui patrie et sa patrie l'aimait. Elle l'aimai cô- appréciant son dévouement à la défeni :ep- de ses intérêts, la puissance de se du esprit, la promptitude de son jugemen :ur. la force et la fierté de son éli >rce quence. nce Elle l'aimait, dans l'admiration de s )ar- vie active, de sa générosité pour 1< duc petits, de sa grande probité, bua Intègre il ne pardonna jamais l'odiet nce rapprochement des intérêts persoi et nels à la politique. Ce fut toujours u leader uniquement guidé par des pei prit sées honnêtes, n'ayant qu'un idéal, ccr- bien de son pays. Epris de liberté, naî- ne voulut jamais obéir à une puissam litif despotique, quelque forme qu'elle ei 3- quand elle portait le travestissement de la Nationalité faussée ou de la Justice lé vendue. Il n'eut qu'un maître, sa con- it science, une passion, la patrie, 's Modeste, il ne fit jamais allusion à ;s ses triomphes passés quand vint l'âge, :s et cette maturité il l'accepta en combat- is tant,, toujours à la hauteur de l'époque it qu'il traversait." Jamais il ne se laissa 1, mener par son parti ; il le dirigeait, mais ;a en y mettant de l'habileté. Les libertés t, constitutionnelles trouvèrent en lui leur ;e plus vaillant défenseur, même quand n ses plaidoyers en leur faveur mettaient t, en péril ses hautes fonctions de Premier. 3- Peu d'hommes ont mieux connu l'Europe que Palmerston; il la jugeait ;a dans ses mœurs différentes, au point de :s vue de l'action humaine, à la recherche de ses sources, de ce qui guidait les x hommes et les nations. 1- Tel fut ce grand ami des Belges, aux n convictions ardentes, serviteur de la 1- liberté et des plus nobles causes, figura le de fierté et d'honneur appelée à avoir il son bronze ou son marbre dans le Pan- :c théon que nous élèverons demain à nos it souvenirs et à nos gloires. T7"O f T? C \XrADT TT> XTT7 LETTRE DE PÉTROGRAD. nt t ti- is- {De notre cort'esp.ondant.) 3!- L'activité financière. L'activité des banques russes a pris, le depuis quelques années, un grand dévent loppement, correspondant d'ailleurs au> la grands progrès de l'industrie et du com-la merce. Le chiffre total des importations nt et des exportations a doublé en dix ans h- l'industrie a marché à grands pas et h bé moyenne des dernières récoltes a étc ne très satisfaisante. Il en est résulté ur n- afflux constant de dépôts dans les ban-és ques de commerce, dans les banque; rd foncières et dans les caisses d'épargne, he La plupart des grandes banques onl jX leur biège sOcia! à Pétrograd et possè-ri- dent de nombreuses filiales et succursa-n- les dans tout l'empire et à l'étranger, En se basant sur les totaux des dernier* st bilans publiés, c'est-à-dire au 31 décem-a. bre 1914, le classement par importance :r, est celui-ci : '1 Roubles, sa Banque Russo-Asiatique ... 763.908.341 }Vi Banque Russe pour le commerce extérieur ... 632.552.040 '^.e Banque Internationale Et de Commerce 599.254.375 la Banque de Commerça le Volga Ksma 539.455.091 Banque Russe pour le ie" Commerça et l'Indus- )r" trie 538.114.166 p- Banque de Commerce rm Asov-Don 515,286.928 es Banque de l'Union 334.194.018 Bauque de Commerce de 1er Sibérie 282.423.052 an Banque d'Escompte de el_ Pétrograd 204.876.539 Banque privée de Commerce l^l. 062.408 ce Banque de Commerce de :s. Varsovie ... 178.441.917 )it Banque Juncker et Cie ... 166.520.564 rs Crédit Lyonnais 88.453.002 Banque Russo-Française ... 59.988.074 Banque Russo-Anglaise ... 41.471.050 n" T es Les ressources. tes" deux dernières sont de créatior ■n- récente. j. Le capital social est de 60,000,000 Rs, pour la Banque Russe pour le Com-a_ merce extérieur et la Banque Interna-0_ tionale de Commerce; de 50,000,000 Rs, e pour la Banque Commerce de l'Azov-la Don; de 45,000,000 Rs. pour la Banqus j£_ Russo-Asiatique ; de 40,000,000 Rs, QS pour la Banque de l'Union et la Banque i\. privée; de 35,000,000 Rs. pour la Ban-que Russe pour le Commerce et l'In-,é- dustrie ; de 20,000,000 Rs. pour la Bait-,i_ ciue de Commerce de Sibérie, la Banque nt d'Escompte, la Banque de Commerce r'< Varsovie et la Banque Juncker et Cie en de 18,000,000 Rs. pour la Banque de ,re Commerce de Volg'a-Kama ; de o 10,000,000 Rs. pour les Banques Russo-er Française et Russo-Anglaise et de et 3,750,000 Rs. pour l'Agence Russe dv lie Crédit Lyonnais. L'ensemble des dépôts en comptes-es courants pour les 15 banques susdite; its dépassait notablement 2 milliards de roubles au 31 décembre 1914. La Ban-n- que de Commerce Volga-Kama se pla-n- çait en tête avec 372 millions de rouîsle: île (en chiffres ronds). Venaient ensuite 11- la Banque Russo-Asiatique -avec 36-millions, la Banque Russe pour le Com at merce extérieur avec 270 ; la Banque de ;é, Commerce Azov-Don, 246 ; I3 Banque u- Internationale, 230; la Banque Russe é- pour le Commerce et l'Industrie, 208 :té la Banque de Commerce de Sibérie, 177 li- la Banque d'Escompte, 83; la Banque u- de l'Union, 65; la Banque Juncker ° Cie, 56 ; la Banque privée, 53 ; la Ban-es que de Commerce de Varsovie, 43 ; h ar Banque Russo-Française, 27; la Ban île que Russo-Anglaise, 20 ; et le Crédi iir Lyonnais avec 9 millions de roubles. » » ■ — Quant aux résultats obtenus par les diverses banques pour l'exercice 1914, comprenant cinq mois de guerre, ils ont . été fort variables. Certaines banques à fortes participations industrielles ont eu à enregistrer des dépréciations assez ; importantes sur les valeurs qu'elles possédaient. D'autres ont jugé prudent de réserver l'avenir. Bref, il ne serait pas . aisé de formuler une appréciation sur , les résultats de l'exercice écoulé.. Les banques russes. Quelques-unes des banques russes ont: créé de nombreuses succursales et agences en Russie et à l'étranger. La Banque Russo-Asiatique en possède 103 en Russie, 2 à Paris et Londres, et 7 en Asie, en dehors de la Russie d'Asie; la ' Banque Russe pour le Commerce Extérieur en possède 66 en Russie et 4 en : Europe ; la Banque de Commerce de l'Azov-Don, 68; la Banque de Commerce Volga-Kama, 57 ; la Banque de Commçroe de Sibérie, 56 ; et la Banque Internationale de Commerce, 39. • Il existe, naturellement, beaucoup d'autres banques à Moscou, Kiev, Odessa, Varsovie, Riga, telles que la Banque des Marchands cie Moscou, la Banque des Marchands de Rostov, banques très florissantes, et de nombreuses banques foncières et de crédit mutuel. Par suite de l'interdiction de la vente de l'alcool, l'Etat s'est privé des ressources -énormes que lui procurait l'exploitation du monopole de la fabrication, mais cette grande réforme, d'ordre fiscal et moral à la fois, a eu pour résultats un accroissement de bien-être matériel et un augmentation considérable dans les dépôts en comptes-courants, dans les banques et dans les versements aux caisses d'épargne. C'est une réforme moins mémorable que celle de l'abolition du servage, mais elle pourrait avoir et elle aura très vraisemblablement les plus heureux résultats. Parmi les classes ouvrières, il s'est . produit une transformation presque instantanée et une tendance marquée vers . une amélioration morale et matérielle. Iâ est question de la création d'une banque russo-américaine. Les transactions entre les deux pays se sont beaucoup développées depuis quelque temps, et il faut s'attendre à ce que ce projet se réalise. Et nos compatriotes? Il est assez étonnant que nos compatriotes n'aient pas pu mettre sur pied l'un des projets de banque russo-belge qui ont vu le jour depuis -que tant d'entreprises industrielles ont été créées par eux dans tout 3'empire slave et princi-! paiement dans le Do-netz. Les grandes métallurgiques du sud, les sociétés minières et les entreprises industrielles diverses sont arrivées à de gros chiffres d'affaires annuels. La clientèle de quelques-unes de ces sociétés suffirait déjà pour faire vivre et prospérer une banque importante. Quelques banques du pays doivent en partie r le développement de leurs affaires à la ■ clientèle des entreprises russo-belges. : Il faut espérer qu'aussitôt -notre chère patrie délivrée de l'affreux joug qui pèse : si lourdement sur elle, ce projet de ban-; que russo-belge sera repris par nos com-; patriotes et mené à bonne fin grâce au 1 concours de tous, car il s'agit ici d'un intérêt national et général nettement ca- ■ ractérisé. 1 Diverses entreprises russo-belges ont ■ végété ou sombré parce que mal étudiées ou mal dirigées, ou encore parce que, à un moment donné, à la mise en marche 86ème annés, No. 221

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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