L'indépendance belge

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s.n. 1918, 08 Juin. L'indépendance belge. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/t14th8ct1f/
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g@e &nnée No 134 L' INDÉPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO 1 CONTINENT. . 15 CENTIMES HOLLANDE 5 CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS : TUDOR HOUSE TUDOR ST.. E.C. 4 11. PLACE DE LA BOURSE TÉLÉPHONE: CITY 3960 TÉL.: 311-57 et 238-75 SAMEDI 8 JUIN 1918 , En vente à Londres à 3 h. le vendredi 7 juin , *3 MOIS, 9 SHILLINGS ABONNEMENTS 1 6 MOIS, 17 SHILLINGS ( 1 AN. 32 SHILLINGS i LA SITUATION » Vendredi, midi.' La réaction des Alliés s'accentue sur la plus grande partie du nouveau front d'attaque où ils ont repris l'initiative des opérations. Les Allemands, depuis trois jours, n'ont plus marqué de progrès, si ce n'est entre Reims et la Marne, où toutes leurs avances sont immédiatement contestées par des contre-attaques franco-britanniques. C'est ainsi qu.'liier encore les troupes du Kronprinz ont fait une violente tentative sur Chajnplat, sans parvenir cependant à progresser. Plus au nord de cette localité ils sont cependant parvenus à'capturer le village de Bligny et la colline au sud de celui-ci. Une contre-attaque britannique ne tarda toutefois pas à leur arracher la colline, et ce succès des braves Tommies ne semble pas devoir s'arrêter là. Dans une autre opération locale, les Teutons ont également gagné quelque terrain dans la direction de Sainte-Euphraise, dont une partie néanmoins leur fut reprise peu de temps après. Mais c'est de la Marne à l'Oise que tout le poids des réserves alliées s'est particulièrement fait sentir, infligeant aux orgueilleuses hordes teutonnes une série de revers. Dans une attaque lancée entre ' la Marne et' l'Ourcq, les troupes franco-américaines ont avancé leur ligne de plus d'un kilomètre dans la région de Veuilly-La Poterie-Bussiares, où la pointe prononcée par la ruée allemande s'était le plus rapprochée de Paris. Ici le terrain qui avait déjà été regagné par les troupes du général Pershing, laissait encore à l'ennemi la faculté de tenir sous son feu les versants d'une colline dont le sommet permet de contrôler toute la contrée jusqu'à la vallée du Clignon qui, ; ■du bois de Veuilly à Château-Thierry, sépare les combattants. L'attaque fut satisfaisante à tous les points de vue. Si les Allemands ne possédaient pas une artillerie aussi puissante que celle de nos alliés, ils disposaient d'un nombre considérable de mitrailleuses échelonnées habilement en gradin. L'avance alliée, conduite avec audace et exécutée avec élan, ne tarda pas à culbuter la résistance de l'ennemi, qui laissa aux mains des assaillants 270 prisonniers, dont 10 officiers, et un matériel de guerre assez important. Entre l'Ourcq et l'Aisne, les troupes du général Pétain, appuyées par des chars d'assaut, réalisèrent des progrès à l'ouest de Longpont et firent des prisonniers. Plus au nord, près de Sempi-gny, elles continuèrent également leur ; pression et refoulèrent les détachements ennemis qui étaient parvenus à traverser s 3'Oise. Ici aussi près de 100 prisonniers '<■ furent capturés. 1 Lfcs troupes françaises ont encore aîné- i lioré sensiblement leurs positions au nord < de l'Aisne et notamment au nord et à i l'ouest de Haufcebraye (au nord-ouest de 1 Seissons), faisant, dans cette région i aussi, une cinquantaine de prisonniers. Dans son ensemble, la' journée d'hier t a donc été nettement favorable aux Al- î liés, qui sont à, peu près partout à 1 at- 1 taque ce qui, suivant les théories strate- ' giques les plus saines, est la façon la plus ' efficace de résister à l'avance ennemie. < Dans leur-bulletin d'hier, les Aile- ! ■mands exposent en quelque sorte le bi- < lan de leur dernière offensive. Il eom- : porte des chiffres impressionnants que * nous lie reproduisons évidemment que ] sous bénéfice d'inventaire. Depuis le 27 1 mai, dit-il, le groupe d'armées du Kron- i prinz allemand a fait 55,000 prisonniers, i dont 1,500 officiel, et capturé un butin ; comprenant plus de 650 canons et plus de 2,000 mitrailleuses. 1 Il est évident qu'au cours d'une < s.vance aussi rapide et exécutée avec des 1 moyens aussi puissants, nos pertes en matériel doivent avoir été sensibles. Tou- c t.efois il est douteux qu'elles soient aussi £ imposantes que se complaît à l'affirmer ( l'ennemi. 1 D'autre part, tous les critique;; mili- c taires mettent la population de l'empire ] en garde contre des espoirs exagérés et ; annoncent qu'il n'y aurait aucun intérêt i pour le commandement suprême allemand à poursuivre, pour le moment, son < offensive contre le front "consolidé" des ; Alliés et organisé par le général Foch ) pour la défensive. II va sans dire que s les journaux teutons entourent ces con- < statations de commentaires, affirmant < notamment que Ludendorff ne tardera i pas à reprendre sa marche en avant à la 1 suite d'une nouvelle surprise qu'il tient c en réserve. D'aucuns espèrent que cette < ssurçhe sera, abandonnée pour chercher;! i me décision sur un autre point. Nous îe le pensons pas. La "grande ville" este le point de mire des Teutons avides le paix comme de pain. Pour y atteinte, ils lutteront jusqu'à épuisement. Lussi bien peut-on croire que la "pause" (iii s'annonce du côté allemand trouve n partie sa cause dans le fait que les latteries allemandes ayant- fait une con-ommation "colossale" d'obus toxiques lui servent à chaque offensive, elles at-endent de nouveaux stocks de ces pro-ectiles empoisonnés, qui demandent plus le temps pour leur fabrication. Le temps lu repos que Ludendorff accordera à ses roupes sera utilement employé tant à 'avance des canons de gros calibre qu'à a fabrication de ces "marmites infer-lales."Sur le reste des fronts de bataille il ne 'est produit que des opérations secon-[aires, toutes cependant exécutées par 'ennemi. La plupart de ces "coups de onde" sont réstés sans résultats. La irincipale de ces initiatives a été prise [ans le voisinage de-Locre, où les troupes rançaises ont repoussé plusieurs atta-[ues locales, qui toutes ont coûté des >ertes aux assaillants. Sur le front belge, l'ennemi n'est pas esté inactif; après une préparation d'ar-illerie il a effectué deux coups de main outre nos positions avancées près de Rei-■ersvliet et d'Oud-Stuyvekenskerke, au îord-ouest de Dixmude. Ces deux tenta-ives, toutes déterminées qu'elles furent, îe parvinrent pas à déboucher et nos posions restèrent intactes. Par contre, me de nos patrouilles, opérant dans la 'égion de Saint-Julien, a capturé des >risonniers. L'activité de l'artillerie a été rès intense, de ce dernier point du front usqu'au fort de Knocke. -En Italie, làjutte d'artillerie s'est r»> 'ivée par intervalles des deux côtés de a Brenta et sur une partie du front de a Piave. Partout ailleurs, l'activité com->att-ive s'est bornée à des actions de pa-rouilles. Cette apparence de calme sur le ront méridional est toute relative. Il emble, en effet, que l'ennemi, sur les njonctions de l'Allemagne, ne puisse )lus tarder à tenter une action impor-antç et les préparatifs de ce nouveau :oup exigent un grand travail auquel 'occupent les troupes austro-hongroises i l'arrière de leur ligne. Les bataillons lu général Diaz, prévenus des moindres nouvements ennemis, attendent de pied èrme l'avance qui les menace, et il est jeu probable qu'elles permettront à leur issaillant de s'assurer un succès sérieux. Nous avons annoncé récemment que, uivant le "Politiken," un traité secret iva.it été signé entre la Finlande et l'Al-emagne, imposant l'établissement d'une nonarchie avec un prince allemand ;omme roi à la Finlande, un commande-nent allemand à l'armée finlandaise ët 'établissement d'une base navale alle-nande dans les Iles Aaland. L'officieux 'Lokalanzeiger" dément cette informâ-.ion, mais un certain colonel teuton, lommé von Redera, a été envoyé à Hel-.ingfors, où il a commencé, comme chef î'état-major, la réorganisation de l'ar-née sur le modèle des divisions germanises avec des instructeurs allemands ! Le général Mannerheiin, qui avait organisé ;t conduit les Gardes Blancs à la victoire, i, eu l'oreille fendue en récompense de es services. Bien que ces mesures aient )rovoqué un grand mécontentement dans e pays, le gouvernement, abusant de son nfime majorité à la Diète, persévère et îe manque aucune occasion d'affirmer on asservissement à l'Allemagne. Entretemps, le "Figaro" annonce que es Allemands se sont emparés des,forts le Cronstadt et s'y sont solidement établis. , En Ukraine, le chaos le plus grand wiitinue à prévaloir. L'Atman des Co-aques reste l'ennemi des paysans, qui lans un congrès tenu à Kieff, l'ont des-itué sans forme de procès tout en se pro-lamant les défenseurs d'une Rada ré-jublicaine. Us ont, de plus, décidé qu'en uicun cas les terres ne pourraient retour-îer aux propriétaires. La Chine a envoyé une note à Moscou lans laquelle le gouvernement dé Pékin iffirme toute sa sympathie pour le peuple •usse, mais décline de donner suite aux suggestions des Soviets de contribuer à rombattre contre "la bande de brigands le Semenoff," basant son refus sur le 'ait que les troupes maximalistes en Si->érie emploient les services de milliers le prisonniers austro-allemands. Moscou, it pour cause, n'a pas répondu à cette lot® J OPERATIONS NAVALES Le " Koningin Regentes " coulé Le " Telegraaf " annonce que le steamer hollandais " Koningin Regentes," qui transportait la mission britannique à la conférence des prisonniers de guerre, a heurté une mine et coulé. Le " Sin-doro " put fournir les secours nécessaires.Des détails subséquents disent que les délégués se trouvaient à bord du " Sin-doro " et non du " Koningin Regentes" ; les deux bateaux naviguaient de conserve. L'accident aurait eu lieu  32 kilomètres du banc de sable Léman. Tout le monde à bord a été sauvé à l'exception de 4 chauffeurs. La destruction des sous-marins M. Cels, sous-secrétaire pour la marine en France, a ïait à la commission navale de la Chambre une déclaration au sujet de la guerre anti-sous-marine. Il résulte de cette déclaration que : (1) Le montant du tonnage détruit au cours des cinq premiers mois de 1918 n'est que la moitié de celui détruit pendant la période correspondante de 1917. ' Ce résultat .» été obtenu malgré une recrudescence de la navigation due à l'effort américain. (2) La Grande-Bretagne et l'Amérique ont construit durant avril et mai un total de tonnage marchand de beaucoup supérieur à celui détruit par les Allemands.(3) Le nombre des sous-marins détruits a considérablement augmenté au coûrs des derniers mois et on a détruit deux fois autant de sous-marins allemands que les Allemands ont pu en construire pendant la même période. opérations aériennes Raid britannique sur Coblence Les aviateurs britanniques ont, le S juin, accompli les opérations suivantes : 20 tonnes de bombes jetées sur des dépôts de munitions, cantonnements et chemins de fer ennemis, notamment à Armentières, Roye et Zeebrugge. Bombes sur gares et casernes à Trêves, Metz-Sablon et Karthaus (sud de Trêves). Sept appareils et 3 ballons allemands abattus; 3 forcés à descendre désemparés. Quatre appareils britanniques sont manquants. Dans la nuit du 5 au 6 : 12 tonnes de bombes sur les gares de Saint-Quentin, Busigny, Cambrai et Armentières. Bombes sur gares de Metz-Sablor et Thionville. Le 6 juin, au matin, bombardement de la gare de Coblence, avet de bohs résultats. En dehors des expéditions ci-dessus les aviateurs britanniques opérant sou' la direction de l'Amirauté ont, du 3 au juin, exécuté 8 raids, de bombardemeni sur des objectifs militaires à Zeebrugge. Ostende, Bruges et la'jonction de Thou-rout. Deux appareils ennemis détruits 3 forcés à descendre désemparés. De; travaux d'escorte et de patrouille ont été exécutés, ainsi que des attaques contre des sous-marins. Au cours d'une longue reconnaissance dans la mer du Nord, ur groupe important d'appareils ennemi; fut rencontré et attaqué, deux de ceux-c furent abattus. Au retour deux appareil; britanniques durent descendre près de h côte hollandaise, à cause de pannes de moteur, et ils ont été internés. Le raid sur Trêves La " Gazette de Cologne " donne ai sujet du raid du 1er juin, sur Trêves, le; quelques détails suivants: Des aviateurs ennemis approchèren de la ville vers 1 h. du matin. Les ca non" anti-aériens et les réflecteurs furen mis en action, et quelques bombes furen lancées ; elles tombèrent en dehors di Trêves. Le même jour, vers 8 h. du ma tin, une seconde attaque fut exécutée sui les environs de Trêves par dix aéro planes. Les bombes tombèrent pour 1; plupart sur des jardins, des champs e des \ ignobles. A Kour, au sud de Trê ves, deux personnes furent tuées et qua tre blessées. L'activité française Le 5 juin les aviateurs français on abattu ou forcé à descendre, désempa rés, 19 aéroplanes ennemis, et incendii un ballon captif ; 25 tonnes de bombe: ont été jetées sur des cantonnements, dé pôts, gares et convois dans la zone enne mie. Un incendie violent, suivi cl'explo sions, a été .observé dans la gare de Fère en-Tardenois.. TELEGRAMMES DE M. GOOREMAN AUX CHEFS D'ETAT ALLIES M. Cooreman, le nouveau chef du Cabinet belge, a envoyé aux chefs des Etats alliés les messages suivants : A M. Lansing, secrétaire d'Etat, Washington " Appelé par S. M. le Roi à prendre en mains la direction des affaires de la Belgique, je tiens à joindre à la notification que j'ai l'honneur d'en adresser à Votre Excellence, l'hommage renouvelé de la profonde gratitude du peuple belge pour les bienfaits inestimables que le gouvernement de Washington lui a prodigués. Dans la guerre gigantesque qui secoue le monde, nos soldats luttent avec les intrépides phalanges américaines pour la cause de la justice et de la'liberté. Cette coopération dans le rude combat est le prélude, plein de promesses, des relations cordiales et fécondes de nos deux pays au lendemain de la paix. Je me plais à joindre ici l'expression de mes sentiments de vive estime pour votre éminente personnalité et des spéciales sympathies pour le grand et puissant peuple des Etats-Unis." A M. Orlando, président du conseil, Rome " Ayant reçu des mains de S. M. le Roi la charge de présider à la conduite des affaires de la Belgique, j'ai l'honneur, en vous annonçant la tâche qui m'échoit, d'affirmer à Votre Excellence l'invariable fidélité du gouvernement belge à la noble nation italienne. Victime de la conception barbare qui confond le droit et la force, la Belgique lutte avec fierté aux côtés de l'Italie, héritière directe et gardienne sé-culaise de la civilisation latine. Votre Excellence voudra bien trouver ici l'hommage de mes sentiments personnels de haute estime et de particulière sympathie."A M. Clemenceau, président du conseil, Paris " Appelé par S.M. le Roi à la direction des affaires de la Belgique, je tiens à vous affirmer que le caractère si complètement et loyalement amical des relations du gouvernement belge avec le gouvernement de la République demeure inaltérable aujourd'hui, comme hier. Laissez-moi dire à Votre Excellence ma très haute admiration pour les magnifiques soldats de France, qui depuis bientôt quatre années soutiennent avec le même héroïsme les plus durs combats. Compagnons d'armes des nôtres, ils scellent chaque jour davantage les liens qui unissent fraternellement la France et la Belgique dans la lutte pour le droit et la ; liberté. J'ajoute ici l'expression de mes ' sentiments personnels de profonde estime pour votre caractère et de vieille amitié pour votre glorieux et beau pays ■ de France." A M. Lloyd George, premier ministre, Londres " Chargé par S.M. le Roi de prendre la direction des'affaires de la Belgique, je remplis le devoir tout agréable de confirmer à Votre Excellence la fidélité in-' changée et inaltérable du gouvernement belge à ses relations si franchement ami-' cales avec le gouvernement britannique. , Les liens étroits et cordiaux qui, de longue date, unissent nos deux pays, se res-.serrent oncore à mesure que vos héroïques soldats*luttent de concert avec.les i nôtres pour la victoire de la justice, du ; droit et de la civilisation. Vous voudrez bien trouver ici l'expression de mes sen-. timents de particulière estime pour votre haute personnalité et d'admirative sympathie pour la grande nation britan-_ nique." LES ORIGINES DE LA GUERRE Les confidences d'un ambassadeur 1 M. Henry Morgenthau, ancien ambas- L sadeur d'Amérique à Constantinople, publie ses mémoires dans un journal améri-cain. Dans un des plus récents chapitres, il détaille ses conversations avec le baron Wangenheim, l'ambassadeur d'Alle- t magne en Turquie, qui vint le voir aussi- - tôt après avoir assisté au conseil de guerre de l'empereur, tenu le 5 juillet , 1914 à Potsdam. M. Morgenthau dit que, à la séance, - présidée par le Kaiser, assistaient ptes- - que tous les ambassadeurs, le général - von Moltke, chef d'état-major; l'amiral von Tirpitz, secrétaire de la marine; les grands banquiers, les directeurs des chemins de fer et les plus grands industriels allemands. " Le baron Wangenheim me dit, continue M. Morgenthau, que le Kaiser posa individuellement à chaque assistant la question: '' Etes-vous prêt pour 'a guerre?" Tous répondirent affirmativement, excepté les financiers. Us déclarèrent qu'il leur fallait quinze jours pour vendre des obligations étrangères et contracter des emprunts. La conférence décida d'accorder aux banquiers le temps nécessaire pour arranger leurs finances pour la guerre qui venait. Puis plusieurs membres se retirèrent pour reprendre leur travail ou prendre leurs précautions. " Le baron Wangenheim m'a affirmé que l'Allemagne avait précipité la guerre' et il semblait plutôt fier de constater que son pays avait âgi si méthodiquement et avec tant de prévoyance. " Le baron Wangenheim était persuadé qu'une victoire complète aurait été obtenue en quelques mois. Le 2'6 mai, au cours d'une promenade, je rencontrai l'ambassadeur d'Allemagne qui me parla des victoires allemandes en France. Les armées allemandes, disait-il, seront a Paris avant la fin de la semaine et le facteur décisif de la guerre sera l'artillerie de Krupp. " Rappelez-vous que cette fois, ajouta-t-il, nous faisons la guerre et nous la feront sans pitié. Nous ne nous laisserons pas bafouer comme en 1871. Il y avait alors la reine Victoria, le Tsar et l'empereur François-Joseph qui intervinrent pour qu'on épargnât Paris, mais actuellement il n'y'a personne pour se mettre en travers de nos projets. Nous transporterons'à Berlin tous les trésors d'art parisiens qui appartiennent à l'Etat, de même que Napoléon transporta à Paris tous les phefs-d'œuvre italiens." ' Après avoir fait remarquer que la bataille de la Marne avait évité à Paris le sort de Louvain, M. Morgenthau dit que le baron Wrangenheim croyait tellement à une victoire prochaine qu'il commença a discuter des conditions de paix. EN ITALIE M. Orlando, président du conseil, a adressé à M. le marquis Victor de La-tour, président de la Ligue Italo-Belge, la lettre suivante : " Vous remercie de la communication que vous avez bien voulu me faire de la constitution à Roma de la Ligue Italo-Belge." Les buts que la ligue se propose ne peuvent être que bien vus par le" gouvernement, qui est heureux que les liens existants entre la nôtre et l'héroïque nation belge deviennent toujcwjrs plus intimes et cordiaux. " LES EVENEMENTS EN RUSSIE Les joyaux de la Couronne Les fonctionnaires de la douane américaine croient avoir découvert un complot ayant pour but de faire passer frauduleusement aux Etats-Unis les joyaux de la Couronne des Romanoff, évalués à 10 millions de francs. Des agents fédéraux ont, dit-on, découvert certains joyaux et sont sur la trace de certains autres. Deux passagers qui sont arrivés récemment à New-York sur un navire danois ont été arrêtés sur l'inculpation de faire partie du complot .et ont été remis en liberté sous caution. AUTOUR DE LA GUERRE ETATS-UNIS^ — Le contrôleur de la navigation aux Etats-Unis, en présence des résultats splendides obtenus clans la construction des navires grâce à la collaboration complète des ouvriers, se montre optimiste quant à la réalisation du programme du tonnage. DERNIÈRE HEURE Le communiqué britannique Vendredi, 10 h. 14 matin. Un détachement de no.- troupes ont en« vahi un poste ennemi, la nuit dernière, au nord de Béthune, et après avoir infligé des pertes à sa garnison et cajaturé une. mitrailleuse, est rentré dans ses li gnes sans avoir subi de pertes. Il n'y a rien de plus à signaler sut le front britannique.

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

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