L'indépendance belge

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s.n. 1918, 27 Août. L'indépendance belge. Accès à 01 juillet 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/4t6f18tc5d/
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89e année No 201 L'INDÉPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNIs 1 PENNY LE NUMERO CONTINENT. . 15 CENTIMES HOLLANDE. 6 OENTS administration et redaction : bureau a paris: MARDI P7 AOUT 1918 » f 3 mois, 9 shillings ïudor house, tudor st.. e.c. 4 11, place de la bourse .^iw abonnements j 6 mois, 17 shillings TÉLÉPHONE; CITY 3960 TELE.: 311-57 et 238-75 En Vents à Londres à 3 h. le lundi 26 août (l an. 32 shillings v ■ — -—.—— .... . ... . . — . •. _ . , . ,, sa. ■ , ■ , .... _ • ' . . • . . i ■ ' . , LA SITUATION La guerre .Lundi midi. Les •événements qui ont marqué la fin de la semaine dernière sont particulièrement brillants. La tactique suivie par le maréchal sir Douglas Haig, faisant une large part aux opportunités du moment, s conduit à des résultats excellents et a dû Singulièrement dérouter le haut commandement allemand. , Les derniers progrès britanniques ont permis à nos alliés d'avancer leur ligne jusqu'aux portes de Bapaume. Au nord de la Somme, les Allemands ont laissé întamer leurs positions'sur une telle profondeur qu'on est autorisé à se demander s'ils seront capables-de s'arrêter sur leur ancienne ligne défensive dite d'Hinden-burg. Suivant un témoin oculaire, le IroQt de la Somme du côté teuton *est léfendu dès à "présent par des troupes ivant perdu leur ancienne cohésion et commandées par des officiers désemparés. Bien que la résistance reste opiniâtre en de nombreux points, l'opposition rencontrée par nos alliés semble entièrement énervée. C'est ainsi que sur les hauteurs de Thiepval, loin de livrer les combats acharnés qui illustrèrent ce pla-.eau en- 1916, les Allemands, cernés par e sud et par le nord, n'ont offert qu'une défense relativement faible. Il est vrai que cette fois nos alliés possédaient Gom-mecourt pour féaliser cette avance, place qui leur manquait il y a deux ans. Sur toute la ligne d'Arras à Bray les troupes du général Byng ont marché avec la même rapidité. Elles ont capturé Bray, dépassé Contalmaison, et occupé Ma-metz. Les progrès réalisés au nord de Bapaume sont encore plus remarquables :l peut-être encore plus importants que es galn£_.dans tout autre secteur, et à Croisilles les bataillons de la garde sont à moins de deux kilomètres des tran-:bées de la fameuse ligne Hindenburg. Tout porte à.croire que nos ennemis ne arderont pas à rejoindre cet ancien ront, perdant ainsi tous les fruits de leurs coûteuses avances du printemps dernier. " Les pertes éprouvées par l'adversaire sont des plus cruelles et les efforts qu'il n'a cessé de faire pour endiguer notre poussée victorieuse en amenant en toute hâte réserves sur réserves, n'ont servi qu'à augmenter inutilement ses sacrifi-cès* Sans faire mention de ses tués et blessés, qui sont innombrables, les armées deè généraux Byng et Rawlinson lui ont enlevé du 21 au 24 août dernier, plus de 17,000 prisonniers, et ce chiffre, ne comprenant pas les captures faites dans la journée d'hier, est très inférieur a la réalité. Par contre, les pertes subies pâr nos alliés sont relativement faibles et i 6n estime qu'elles n'égalent pas le nombre deS prisonniers fait a l'ennemi. Le butin tombé aux mains de nos alligs n'est oas moins considérable et comprend plusieurs batteries de pièces lourdes, ainsi qui des milliers de mitrailleuses. Une fois de plus, les tanks ont fait desproues-SeS splendides au cours de ces actions et , ont prouvé définitivement qu'ils sont les meilleurs " antidotes," si l'on peut dire, mitre les nids de mitrailleurs, auxquels I ennemi a si généreusement récours dans ses opérations défensives. Outre ces gains militaires, nos alliés pnt libéré une large bande de territojre rançais et de nombreux villages ont été arrachés aux griffes d'un adversaire impitoyable. Sur le reste du front britannique nos alliés ont encore obtenu des succès locaux sur la Scarpe, au nord du Canal de La Bassée, à Test de Merville, où ils ont capturé Xeuf-Berquin, et au. nord de Bailleul. D'autre part, les Français ont repoussé -in Coup-de-main au nord de Roye et progressé entre l'Ailette et l'Aisne, à l'est le Bagneux et au sud de Crécy-au-Mont, fâisant 500 prisonniers au cours de ccj actions- • ■ ^ l'ouêst de Fisnies les troupes américaines ont avancé leur ligne jusqu'à la r6ute dé Soissons à Reims. Sur la ri\e droite de la Meuse et dans lès \ ôsges, nos alliés franco-àméricains ont exécuté des patrouilles, au cours desquelles ils ont fait plusieqrs pri-sonftiers appartenant à 'des unités austro-hongroises. En Italie rien de bien saillant ne s'est produit. Par contre, no» alliés méridionaux ont encore été l'objet de violentes îttaqueè en Albanie, Partant à l'assaut * sous le couvert d'un bombardement violent, ^es Autrichiens sont parvenus à gagner du terrain le long de la Semeni moyenne (au nord de Bérat), et les communiqués de Vienne affirment que 'es troupes austro-hongroises -ont percé les lignes italiennes entre Fieri ét Bérat,"fet qu'elles ont capturé la tête de pont au nord de cette dernière ville. Les opérations militaires en Russie ont permis aux Cosaques du Don de pénétrer dans le gouvernement de Saratoff, d'attendre la voie ferrée de Tamboff à Kamyshin, et d'occuper la rive de la Volga, au nord de Tsaritsyn, rétablissant l'ancienne autorité dans cette province. Sur la Volga moyenne les Tchéco-Slo-vaques et les contre-révolutionnaires, ayant reçu^du renfort, ont repris Kazan, après une semaine de combats, et forcé les troupes des Soviets à battre en retraite sur leurs anciennes positions. En Sibérie, les troupes du gouvernement sibérien ont capturé les tunnels au sud-ouest du lac Baïkal. Les Bolshévis-tes ont fait sauter le tunnel " 39," dans le but d'entraver là marche des troupes tchéco-slovaques se portant au secours de leurs fr.res d'armes à Irkutsk et à l'ouest du laç. Baïkal. La politique L'inquiétude commence à pénétrer les masses allemandes. La " Kôlnische Volkszeitung " déclare que la bataille actuelle au front ouest est une bataille pour les forteresses allemandes. Or, comme les forteresses allemandes sont de l'autre côté du Rhin, le peuple allemand peut comprendre à demi mot ce qui l'attend. Le correspondant hollandais du "Daily Telegraph " signale une série d'articles paraissant en Allemagne, évidemment inspirés, et faisant comprendre qu'à l'ouest il va falloir se tenir simplement sur la défensive, et qu'il importerait de considérer de nouveau le côté Est pour y raffermir les positions acquises. L'initiative de la grande offensive fut due', comme on l'a déjà dit, à Ludendorff. On ne peut dire toutefois qu'Hinden-burg s'y opposait, ne fût-ce que d'une façon passive. Avant d'admettre le plan de Ludendorff, Hindenburg consulta l'empereur, et donna ensuite son consentement pour la raison qu'il ne voulait pas émettre de veto. Ludendorff lui-même considérait le projet d'une attaque pour arriver à forcer un passage, plus ou moins-comme, une opération hasardeuse Et il savait déjà, à la fin de mar§, que son expérience avait échoué. Le célèbre discours de,, Kuhlmann ne vint pas, comme nous n'avons cessé de le dire quand il fut prononcé, de sa propre initiative. Il fut élaboré après consultation avec Ludendorff, et mênie sur l'inspiration de ce dernier, qui voulait k(ue le public se rendit compte non seulement que l'offensive avait échoué, mais qué, par suite du développement de la situation mondiale,- les \ ictoires militaires ne pouvaient même plus amener la paix promise. Seulement, l'effet du discours de von Kuhlmânn dépassa ce que l'on attendait et il causa-un tel émoi parmi les politiciens allemands que la retraite de Kuhlmann s'impos'a. Quand on le verra revenir au pouvoir ce sera pour amorcer la. paix. # * . * Dans la rédaction de la note rémise au gouvernement allemand par le gouvernement espagnol, celui-ci, faisant avec raison, ressortir que la destruction des navires marchands espagnols par les sous-marins allemands, avait atteint une tells proportion que la vie économique en Espagne était mise en péril et conséquem-ment que l'obligation de remplacer le tonnage détruit par un tonnage équivalent de navires allemands, s'imposait, . puisque c'était pour l'Espagne une question de vie ou de mort. La réponse allemande est actuellement connue:.le gouvernement du Kaiser proteste énergiquement, contre la décision annoncée et déclare simplement qu'il ne peut faire d'ex'ception en faveur de l'Espagne dans la ligne de conduite de la guerre maritime de pirates qu'il a adoptée. " Les négociations continuent entre les deux gouvernements, mais la grande majorité de l'opinion publique espagnole appuie le gouvernement dans son énergique attitude, malgré les articles violents de la preàse emboehée. operations navales Rencontre de patrouilles L'Amirauté britannique a annoncé sâmedi qui dans la matinée du 23 août des bateaux à moteur allemands ont tenté une reconnaissance dans le voisinage de Dunkerque. Ùs furent repoussés par des navires de patrouille britanniques et français assistés par les défenses côti-ères, et ou croit qu'un bateau ennemi a été détruit. Les forces alliées n'ont subi ni pertes»ni dommages. Un communiqué allemand prétend, évidemment, que deux torpilleurs alliés ont été coulés. opérât» aériennes L'activité britannique Le 23 août.-—Coopération avec les autres armes. Bombardement de l'aérodrome de Cantin (sud de Douai), plusieurs hangars y étant mi$à feu. Quinze ♦appareils ennemi»-* détruits au cours de la journée, à la suite de combats ou par l'artillerie, et trois désemparés. Quatre ballons ennemis incendiés. Quatre appareils britanniques manquante. 31 tonnes de bombes lancées au cours de' la journée et de la nuit suivante. Le 24 août.—Sept appareils ennemis désemparés, et cinq ballons allemands incendiés. Dix appareils britanniques manquants. La nuit suivante, destruction de deux appareils ennemis.pour bombardement nocturne. 43 tonnes de bombes lancées au cours des 24 heures.— Quartier Général. * ♦ •x Nuit du 22 au 23.—Huit tonnes de bombes sur les aérodromes ennemis de 'Foipersweiler ( ?) Bombes sur les usines de produits chimiques de Saarable, avec de bons résultats, ainsi que sur des objectifs de cliemiii é» .er. Trois appareils britanniques manquants. Le 23.—^Attaques sur l'aéroclrome ennemi de Buhl, la gare et le chemin de fer de Trêves. Nuit du 23 au 24.—Attaques sur un aérodrome ennemi et la jonction a'Slirange. Le 25, attaques sur un aérodrome ennemi et les gares de Bettemburg et de Luxembourg. L'activité française Le 23 août.—Neuf aéroplanes allemands détruits ou mis hors de combat. Un ballon -captif incendié. Plus de 12 tonnes de bombes et des milliers de cartouches employées dans la région d'Anisy-le-Cliateau, Br.ancourt, Lau-dricourt, et la forêt de Mortier, où les aéroplanes d'observation avaient signalé la concentration d'importantes réserves et de convois ennemis. Le 24.—Mauvais temps. Quatre appareils ennemis abattus. La nuit suivante, plus de 18 tonnes'de bombes lancées sur l'arrière du champ de bataille et les stations qui le desservent. Les bivouacs dans la région d'Ognolles, Guis-card, les gares, les voies ferrées et les zones de concentration de Laon, Anisy-le-Chateau, .Jussy, Chauny, La Fère, Ham, Pontravert, Guiguicourt-, furent soumises à une pluie de projectiles. les evenements en russie Les buts alliés à Arkha'ïigel La communication officielle suivante a 'été publiée à Arkhangel : "MM. Lénine et Trôtsky déclarent que les Britanniques, les Français et les Américains qui on£ été débarqués à Arkhangel sont des brigands et ils font appel au prolétariat russe, l'engageant à les combattre, les disant ennemis de la Russie, qu'ils auraient attaquée sans déclaration de guerre. "Nous déclarons à tous les citoyens russes, auxquels le bien-être de la Russie est cher, que ce-la n'est pas vrai. Les Britanniques, les Français et les Américains qui se trouvent à Arkhangel sont les alliés des Russes. Ils ont été invités à faire un débarquement dans ce port par le Gouvernement légitime et ce avec l'accord complet et unanime de la population. Le Gouvernement de la région sep-tentrionaleiest composé de membres, de l'Assemblée Constituante, élus par toute la population des gouvernements de* Etats-frontières septentrionaux. Il comprend aussi des représentants des zemst-vos et des municipalités élus par le suffrage universel. "Ce gouvernement avait été formé et avait renversé le gouvernement illégitime bolsliéviste, avant' l'arrivée des Alliés. 11 avait été constitué à l'initiative de la Ligue pour la régénération de la Russie, qui réunit des représentants de tous les partis politiques reconnaissant l'Assemblée Constituante comme le seul gouvernement russe régulier. Les,Allié; furent ainsi appelés par la seule autorité représentative légitimée, par le Gouvernement de la région septentrionale, afin d'entreprendre une action militaire en commun, ayant pour but l'expulsion des Allemands et l'entière suppression, par la force des armes, du traité de Brest Li-tovsk, traîtreusement signé par les Bol-shévistes. Mais ils furent appelés à la condition nettement déterminée qu'ils ne pouvaient pas s'immiscer dans les affaires intérieures' du Gouvernement de Russie. Vive l'Assemblée Constituante!" L'expédition mourmane M. Sario, qui remplissait les fonctions de ministre des affaires étrangères en Finlande, lorsque des arrangements furent faits pour obtenir l'aide et la protection de l'Allemagne, a fait la déclaration suivante aux représentants de la presse au sujet de l'action des Alliés sur la côte mourmane: "La Finlande suit avec attention les mouvements des troupes britanniques en Carélie septentrionale et orientale, qui forcent le gouvernement à hâter la réorganisation de l'armée finlandaise;1 c'est la raison pour laquelle le Régent a ordonné le rappel des classes de 1896, 1895 et-1894. La Finlande ne peut pas se soumettre à. la dictature'd© l'Entente. Notre politique envers l'Allemagne ne sera pas changée. Le développement des événements doit dépendre de l'action de la Grande-Bretagne. L'Allemagne nous ap-puyera dans cette question." L'Ukraine et les Alliés Le "Times" a reçu du conseil national de l'Ukraine, qui vient d'être constitué • à Paris» aa manifeste adressé, aux-peuples allies et faisant appel à leur appui moral dans la lutte du peuple de l'Ukraine contre, la violence allemande. Le manifeste déclare que le soulèvement populaire en Ukraine contre les envahisseurs allemands est devenu général; que les intérêts de l'Ukraine et des Alliés sont identiques ; que le sort de l'Ukraine, son droit de déterminer sa, propre destinée, se décide sur les champs de bataille de l'ouest; et que la victoire des Alliés permettra1 aux Etats qui font partie de l'ancien empire de Russie, de se grouper en une grande fédération slave. Le bureau du conseil national ukrainien est établi 5, Rue Nouvelle, à Paris. M. Savtchenko en est le président, et M. | Yakyentchuk le secrétaire général. les allies doivent dicter la paix ■ m Le sénateur Lodge, dans un discours au Sénat américain, prédit que l'Allemagne, repoussée, aura recours à l'arme avec laquelle elle a désorganisé la Russie, c'est-à-dire une propagande pacifiste insidieuse et empoisonnée. Aucune paix qui puisse satisfaire l'Allemagne ne pourra jamais nous satisfaire, a-t-il ajouté; la paix ne peut être une paix par négociation ; c'est nous et nos alliés qui devons la dicter. "Mais ce qui importe avant tout, a-t-il dit, c'est que les grandes populations slaves soumises à l'Autriche; les Yougoslaves et les Tchéco-Slovaques, doivent être érigées en pays indépendants*Ceux-ci, àvec la Pologne, barreront alors à l'Allemagne le chemin vers l'Est. Quant au peuple allemand, personne évidemment ne pense à- l'annihiler. Nous ne parviendrions pas à le faire, même si nous le désirions. Nous ne sommes pas entrés dans cette guerre pour arranger un gouvernement pour l'Allemagne. C'est au peuple allemand lui-même à le faire, et il aura précisément le gouvernement qu'il préfère et dont il partage les desseins et les ambitions barbares. "Cette guerre étant absolument différente de toutes les guerres que le monde a jamais connues, la paix qui la terminera doit être absolument différente de toute autre paix que le monde a jamais connue. Ce ne peut être une paix par marché, par arrangement, ni par concessions mutuelles-." mutinerie miutaîre au perou Un télégramme de Lima, daté du 2^ août-j dit que la garnison d'Ancon, ai nord de Lima, forte de 200 hommes, a créé un mouvement révolutionnaire. Elle a coupé le chemin de fer d'Ancon et a capturé le port de Huaoho. Elle est actuellement poursuivie vers-l'intérieur par des troupes loyales. II y a1 des rumeurs, d'une révolte à Arequipa et à Cuzco, mais il n'y a aucune confirmation de ces bruits. La situation n'est pas considérée comme sérieuse. Un télégramme antérieur de l'Agence Reuter annonçait que les chefs de la garnison d'Ancon ont publié un manifeste demandant la déclaration immédiate de la guerre à l'Allemagne,' la livraison de tous les bateaux allemands internés aux Etats-Unis et l'envoi de troupes péruviennes en France. AUTOUR de la GUERRE ETATS-UNIS — M- Hoover, rentré aux Etats-Unis, a fait une déclaration de laquelle il résulte que l'Amérique aura à fournir aux Alliés, l'an prochain, quatre millions de livres dp graisses, 900 millions de livres de produite de bœuf, 500 millions de boisseaux de céréales, et un milliard cinq cent millions de livres de sucre. Après le 1er septembre, il ne sera pas nécéssaire d'imposer un rationnement draconien dans les pays alliés, sauf pour le sucre et le bœuf. Les récoîtes en Angle- • terre, France, et Italie sont meilleures qu'on ne pouvait s'y attendre, grâce à l'aide donnée par les femmes. GRANDE-BRETAGNE — Une pétition couverte de 1,250,000 signatures a été remise samedi après midi au domicile de M. Lloyd George, après une manifestation monstre à Hyde Park. Elle demande l'internement immédiat de tous les'étrangers ennemis, et des mesures pour extirper toute influence' allemande dans le Royaume-Uni. ROUMANIE -— Un télégramme de Bucarest à 'la "Nord-Deutsche Zeitung" dit que le projet de loi conférant à la commission d'enquête parlementaire le pouvoir d'arrêter les anciens ministres mis en accusation, a été adopté parr 51 voix contre 3 au Sénat roumain. RUSSIE — Une dépêche de Moscou aux "Dus-seldorfer Nachrichten" dit qu'à l'exception des lignes de Tver et de Toula, toutes communications entre Moscou et le reste de la Russie -sont- entièrement coupées. Cette interruption, qui a une grande importance pour la situation générale et politique, est particulièrèment due_à la résistance passive des cheminots. D'-autre part, les éléments çontre-révolu-tionnaires ont fait sauter de nombreux ponts et ont rendu les voie® impraticables en arrachant les rails. DERNIÈRE HEURE houyellË""attaqus Le communiqué britannique • Lundi, 10 h. 9,- Ce matin, à 3 h., nos trouves ont at* ■ taqué dans le secteur de la Scarpe (■Arras) et l'on signale qu'ils ont réalisé des progrès satisfaisants. Sur la partie méridionale du front de bataillé, nous avons légèrement avance notre ligne des deux côtés de la Somme, et, par une heureuse opération exécutée hier après-midi, nous avons progressé dans la direction de Maricourt. Hier soir, l'ennemi a lancé de puissan-' tes contre-attaques au sud et au nord de - Bapaume, dans le voisinage d'Eaiy;ourt l'Abbaye et de Favreuil. Les attaques sur ces deux dernières localités ont été repoussées. Au nord de Favreuil nos troupes combattirent l'ennemi à la baïonnette, lui infligeant de lourdes pertes, tout ôn lui enlevant des prisonniers. Une autre contre-attaque 'tentée par l'ennemi plus tard dans la soirée, dans le même secteur, est également restée sans succès. Favreuil est en nos mains et nous avons fait des progrès au delà de es village. Au nord de ce point nous avons consolidé nps positions au -sud-est de Mory et à l'ouest de Croiselles. Une pluie \io» lente tombe sur le champ de bataille..

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

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