L'indépendance belge

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s.n. 1916, 12 Juillet. L'indépendance belge. Accès à 10 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/p55db7ww3r/
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2 • LlNDËPENPAiNGE BELGE, MERCREDI 12 JUILLET 1916, : gsçave&Èm. j Nouq tenons à faire con- j ]• / . ypi/ îniitre à tous les fumeurs / «ëf iiue lorsqu'ils achètent les H L iiiSoi, £«"# cigarettes "Mélangés Mor- ^ JÊJ ris" à. 8fl les-vingt, ils peu- s vent être persuadés qu'ils j-j | recevront une cigarette ■1 !Ii!'!^1 ';i choisie et parfaite à un f - ' prix très modéré. j \\^5^,nce3 "^orr's" son*; F ' H A V A N A VIRGINIA l ■ TURKI8H c RUSSIAN EGYPTIAN ih Chacun de ces mélangés n in v mm possède sa saveur spéciale f C'Gaç*. /èsÊJ qui satisfait complètement £ / |y|jS| le SQût du *limeur- s w Jl! Il Tous ces mélanges ont un r IMi ' arôme délicieux, sont a- r j| gréables au palais et con- r || tiennent le maximum de Dans fous les Magasins v de ^abac* jBy 8"iT20 ; " BELGIAN " J *e pa(}Uet ^ r B. MORRIS « SONS, L»a *j émotions humaines et qui ne dédaigna ï même pas le genre burlesque. Les musiciens connaissent cette fantaisie inspirée au maître par le goût passionné que déchaîna en Europe la fève nouvellement importée. M. Kufferath imagina de la mettre en scène, et sa fertilité de moyens triompha de l'épreuve, 1 toujours périlleuse, de porter au théâtre F une œuvre écrite pour le concert. Des F interprètes de choix : M. Jacquin, de ' l'Opéra-Comique ; Mme Via'nna da 1 Motta, dont la voix est délicieuse, et § M. Léon Marcel donnèrent à cette adap- s tation tout l'humour et l'esprit voulus. 1 Puis ce fut, — après un intermède s fourni par une facétie musicale de Mo- ï zart:"Les Musiciens de Village," fort bien exécutée par un quatuor à cordes ]* et deux cors, — une évocation tout à fait intéressante d'un spectacle du XlIIe s siècle, le "Jeu de Robin de Marion," du trouvère Adam de la Halle. Ces pre- , miers balbutiements d'un art qui devait e prendre dans la suite un si grand essor ^ furent très goûtés. On y découvre, en , germe, les ressources essentielles de l'opéra-comique français, ses artificeset 11 ses lois primordiales. Les artistes déjà a cités, secondés par quelques camarades, recueillirent de justes applaudissements, S ainsi que l'habile chef d'orchestre, M. Viarina da Motta, Souhaitons que la direction du Théâtre " Lumen, qu'il faut féliciter pour ce spec-tacle d'art délicat et raffiné, persévère dans l'initiative qu'il a prise. Et espé- -j- rons que nous ne farderons pas à le j( revoir sur la scène de la Monnaie. L'af- , fiche pourrait l'annoncer sous le titre : C Souvenirs d'exil... \\ François Stroobant. jj Au moment de terminer cette lettre, c j'apprends la nouvelle de ila mort du g doyen de nos peintres', François Stroo- si bant, qui s'est éteint doucement à I Ixelles, presque centenaire. Malgré son s< grand âge, il avait conservé, avec la h pleine lucidité de son esprit, la verdeur d de sa jeunesse. Il est mort en quelque o sorte le crayon à la main, ayant prolongé jusqu'à la plus extrême vieillesse la passion du travail qui remplit sa vie. A 96 n ans il dessinait sans lunettes ! Spécialisé dans les vues de villes, François Stroobant, peintre, aquarelliste et illustrateur, acquit dès 1854 une re- ®' nommée qui le fit l'égal des Van Moer S1 et des Bossuet. Nombre de musées et de gl galeries artistiques possèdent de ses œu- cl vres, inspirées principalement par les c< sites pittoresques de Bruxellés, de Bru- ri ges, de la Hollande, mais qui embrassent aussi des motifs étudiés à Prague, à Hei-delberg, à Cracovie, etc. Qui ne se rappelle avoir vu au Cercle (r artistique de Bruxelles, dont il fut l'un se des membres les plus assidus, cet élé- S1 gant vieil'ard à la silhouette militaire, ^ toujours sanglé dans sa redingote, et je dont la culture, la distinction d'esprit et l'affabilité faisaient rechercher avec em- di pressement la compagnie? Il fut parmi les fondateurs de la So- 31 ciété des Aquarellistes et ne manqua ja- m mais de prendre part à chacun des Sa- w | LES BOUCHERS ES CHEVALINES. S83Sssssgssi | Jos©;jpIa. |j j' Maison principale : Succursales : ( 1 1 BATEMAN STREET, 22, Broadway, Bexley Heatli, Kent; (( î ! SOHO, LONDON. High Street, Baldock, nr. Letchworth ; u I Se recommandent pour 9, Golden Court, Ricbtnond. '( J ; Xieix^s v:a:.A.:Bfl":o:E3® j j Filet d'Anvers (Gerookt Vleesch), 1s. la livre. | Saucisson de Boulogne, ïs. 8d. la livre. Il {( Saucisson de Ménage. JOd. la livre. i, Tonq n'-.-rlynt? r-onv Ire qualité et examine* par * é'érinaires, • )) 1)1 Tour les txpéditiors en province «.'adresser à: Téléphoné: i-'richicv 123!, il j}| ^ «94 Léon M inné & Co.. L'. Golder's Oreen Uoad, LONDON, N.W. \\ ifis de-ce Cercle. Directeur de l'Acadé-îie de dessin de Molenbeek Saint-Jean, on influence s'exerça de l'a plus heureuse açon sur l'orientation de cet établissement, auquel i! se consacra corps et âme t qui demeure l'œuvre de sa vie. Avec François Stroobant disparaît 3ut un coin du passé artistique bruxel-iis. Ce n'est certes pas celui d'où sor-it l'ardente cohorte des Ensor, des Van 'ysselfcerghe et dos Lemmen. Stroo-ant était de son temps et plaçait son lé al dan s l'exacte reproduction du pay-age urbain, dans l'impeccable ordon-ance de la perspective, dans la disci-line d'un dessin, net comme une épure, -e goût a évolué, reléguant la gloire du eintre parmi les souvenirs historiques, uxquels on accorde plus de respect que 'admiration. Mais ce respect est absolu, t il va autant à lia probité de l'artiste u'à la droiture et à la bonté de l'homme. Stroobant lègue à la Belgique une gnée de militaires. Son fils, com.man-ant diu génie, son petit-fils, ses petits-eveux, tous officiers, de même que .son •endre, le colonel Jeanne, sont au front, 'efforçant de protéger ce qui reste des îonuments que le peintre aima d'un si rofoixl amour. Celui-ci est mort sans se douter, m'as-ure-t-on, qu'un grand nombre d'entre eux-ci sont en ruines. La vigilance lieuse de ses filles parvint à lui cacher abominations qui eussent, s'il les eût on nues, précipité sa fin. Et l'heureux ieillard, toujours droit et ferme, est en-ré dans l'éternité les regards emplis des isions qui furent les sources de sa vie, es merveilles d'Yipres et de Louvain, es beautés pittoresques d'Aerschot, de )ixmude, de Tenmonde, de Nieuport, e Dinant—qu'il eut, seul peut-être de ous'les Belges, l'illusion de voir, -au moment de fermer à jamais les yeux, telles u'el'les avaient de tout temps exalté son me d'artiste. OCTAVE MAUS. LA ŒSTÀURATIONde INDUSTRIE CÉRAMIQUE EN BELGIQUE. Une singulière histoire... Nous savions que l'enquête économi-ue confiée au regretté Waxweiler avait our but de préparer les voies et moyens our restaurer les diverses industries en ielgique et d'indiquer les voies dans les-uelles nous devions à l'avenir nous en-ager pour nous libérer, autant que pos-ible, des produits étrangers, surtout im-ortés d'Allemagne et pour assurer ain-i à nos industries un nouvel essor, une uissance plus grande. Nous attendions avec confiance les ropositions auxquelles devait aboutir enquête économique car nous connais-ions la science, la prudence et le désin-îressement, de son auteur. Mais il semble qUe le gouvernement a té plus pressé et qu'à côté, de cette en-uête économique il fait procéder à d'au-res études qui, si nous en jugeons par exemple que nous venons d'apprendre, e sont pas à l'abri de tonte critique, u contraire. Par exemple, l'important journal spé-ialiste de l'industrie céramique en rrande-Bretagne, "The British Clay-rorker," nous fait connaître dans son uméro du 15 juin 1916, le rapport pré-aré par M. le lieutenant X... pour M. > ministre de la guerre, rapport expoint un programme pour remplacer, en ielgique, dans l'industrie céramique, :s machines et outillages allemands par u matériel anglais. Ce rapport, dit le " British Clay-•orkër," a été rédigé par un officier, le eutenanb X..., " rappelé des tran-liées " pour cette étude spéciale en An-leterre des remèdes à apporter aux be-îins futurs de l'industrie céramique en ielgique, et le lieutenant X . se pré-:nte avec " les références les plus autes"; il est "complètement accré-ité par son gouvernement pour traiter' empiétement de cette matière." * * * Du rapport de M. le lieutenant X. ous extrayons les passages suivants : La situation technique. Depuis trop longtemps nous avions été itisfaits par l'emploi de briques faites à la ain. Hais un changement était en plein iccès au moment de la déclaration de la îerre. Les usines qui employaient des sé-îeurs mécaniques et des fours à briques intinus s'augmentèrent rapidement. Les lisons principalement furent: Le changement de garniture de façades né-■ssitant des briques uniformes en couleur et •andeur. La grande quantité de briques demandée lus de deux milliards par an) a rendu es-ntielles les installations de machines pour ippléer à la fabrication manuelle. Les résultats efficaces qu'ont obtenu les •iquetiers qui ont été les premiers à adopter procédé mécanique. Une plus grande sévérité apportée dans les mensions de briques. Les nouvelles lois limitant la cuisson des ■iques en plein air. L'insistance des Allemands fabriquant ces achines et ces fours, qui avaient bien vite alisé la mise en valeur de cette nouvelle mé thode, et qui lui accordaient toute facilité V d'achat. ]( Tuiles. Plusieurs usines à tuiles employaient le a travail manuel et mécanique, surtout, dans le 4 district de Boom, où le matériel primitif exi-geait la cuisson des tuiles et des briques dans le même four. Mais les tuiles de Boom façon- 11 nées à la main avec l'argile travaillée par des machines, avaient été en bien des cas d remplacées par des tuiles entièrement faites à n la mécanique. Dans la fabrication des tuiles, les machines allemandes 11'étaient pas prédominantes. b Pierrex refractaires. • n La fabrication des briques réfràetaires est n loin d'être modernisée. Les méthodes sont restées très rudimentaires. A côté des nombreuses machines aile- P mandes, on peut trouver des broyeurs de la a firme Simon, d'Andennes. Le plus grand pour- s( centage du personnel était allemand et ces t< fabriques ont souffert beaucoup par la guerre. Porcelaine et Poterie. s( C.'es usines sont peu nombreuses et en géné- C rai très vieux systèmes telles que: Vermee- 'n ren d'Ixelles, Bock à La Louvière, Defuis- seaux à Saint-Ghislain. j. DeS petits établissements modernes, tel que de Yillers à Berchem, s'étaient spécialisés dans les branches de produits plus chers, n et là le travail manuel est prédominant. el La seule usine dirigée ]>ar des Allemands et r< équipée de machineries modernes est celle de a Hemixem. Poterie et tuyaxbtirie. ,.j Les usines pour la fabrication de potterie et tuyaux situées aux environs de Saint-Ghis- lain sont tombées en ruines par suite de c l'emploi de matériels défectueux. . De nombreuses usines de. peu d'importance s ont presque toutes du matériel primitif, mais e! on, peut trouver des machines allemandes par- gç mi ce matériel. Commentaire. çî De ce résumé, l'on peut voir que notre in- p dustrie céramique était contrôlée par l'Aile- 0 magne. ...... n 11 y a quinze ans, dans un journal technique, j'ai ouvert une campagne poux obtenir n l'emploi de machines anglaises. Peudant deux cl ans j'ai publié de nombreux dessins, donnant q le croquis de plusieurs machines anglaises. rr J'ai dû m'arrêter à cause de l'ignorance et j de l'apathie de.s manufacturière belges, qui avaient peur d'introduire des nouveautés; tandis que les Anglais de leur côté, n'étaient pas prêts à essayer, ou à abandonner leurs te habitudes: Paiement contre connaissement. 0 Mais ce qui arriva, c'est que j'ouvris les ]e yeux aux industriels allemands en leur mon-trant la supériorité des machines anglaises, , et bientôt il purent fournir à leurs clients des modèles très ressemblants. p tl Conclusions. te De ce qui précède je tire deux conclusions: Tr (1) Non seulement l'application allemande à lé l'industrie céramique est inutile, mais les Anglais sont capables de fournir une meil- ^ leure méthode et de meilleures machines. (2) Les constructeurs belges sont actuellement dans l'incapacité de travailler. Il faut P pour cela qu'un certain nombre de Belges K soient instruits immédiatement dans cette "W industrie, et forment la première équipe de es dirigeants capables pour les nouvelles usines ,3I en Belgique. La porcelaine et la faïence est presque to- jc talement importée surtout d'Angleterre, ce- pendant une bonne partie venait de Hollande. K Les usines métallurgiques achetèrent d'An- le gleterre et d'Allemagne leurs briques réfrac- le taires et surtout les briques contenant un grand pourcentage d'alumine et les briques , Dinas siliceuses. L'industrie chimique im- . portait tous ses ustensiles et appareils de a' l'Allemagne. di Il n'y a aucune raison pour rester dépen- se dant de l'étranger pour la bonne qualité. Pour plusieurs années, l'industrie céramique en Belgique a été à l'état de chrysalide, et ^ les manufacturiers n'ont produit que des mar- , cliau lises de qualité inférieure, et ont suivi a les vieilles méthodes. ts Depuis vingt ans il y a eu un mouvement, u: dans lequel je puis dire avoir pris une grande tr part. Nous avons fait de grands progrès, sa mais malheureusement toujours en adhérant u, aux méthodes allemandes. Nous avons déjà examiné comment au point de vue technique les Allemands nous ont fourni des machine- d( ries et du personnel. • ' In Problèmes: (1) Personnel. b! Remplacer les machines allemandes par des ta anglaises, persuader nos constructeurs et nos architectes d'accepter des produits anglais, sont relativement des charges faciles à remplir ni à comparer avec celle de la réorganisation ti< complète de notre personnel technique et nos dt surveillants. La tâche de les instruire doit commencer su immédiatement. Il sera trop tard pour com- l'i mencer le jour où les usines s'élèveront. C'est aujourd'hui qu'il faut prendre position et tu commencer le travail avant que nous prenions eli possession du pays. m Ceci est le point, important sur lequel je m ne puis assez attirer votre attention. al di Machinerie. ^ Les machines anglaises sont plus coûteuses re que les machines allemandes. Pour cela, il de faudrait qu'après la guerre, les tarifs soient cli fixés de façon à faire disparaître cet avan- 80 tage allemand. Mais comme cette méthode ne rencontrera ce pas toutes les approbations, je suis en îe- ce lation avec des firmes anglaises, en vue de ne leur faire construire leurs machines en Belgi-, jn que. ql Nous aurions elonc en Belgique des ateliers tr fabriquant les machines nécessaires à l'indus- ne trie céramique, et nous serions en position de né fournir à la France et la Belgique ce matériel. co Les finance*. Nous aurons besoin de beaucoup de nouvel- !'e les usines et de nouvelles installations de machines afin de remplacer celles détruites, et ' aussi celles hors d'usage. Ceci nécessitera de grands capitaux. C'est aujourd'hui que cette besogne doit commen- 00 cer. * * 1 * ' co Il semble tout d'abord étrange que ce qu soit le ministre de la guerre qui charge nu un lieutenant de dresser un rapport sur d'1 la restauration d'une industrie en Bel gique. A moins qu'étant donnée la cor- f ; dialité de ministère à ministère, celui en de l'Industrie ne charge de son côté À m- litre de réciprocité ses fonctionnaires «'e d'études sur les usines à canons et à mu- et ■, • sp< 11111011s. J1 serait, eu autre., intéressant à sa» ftU oir quel est le budget qui supportera !s dépenses et frais d'études à M. le eutenant X..., qui, à ce qu'il affirmait, vait à sa disposition un crédit de Fr. 30,000. Cette enquête était d'ailleurs, faut le dire tout- d'abord, peu, pour e pas dire du tout justifiée. En effet, à part un ou deux ateliers 'Andenne, toutes ou presque toutes os installations céramiques sont intac-is à l'heure qu'il est. De plus, nous devons présenter 110m-re d'observations qui mettent forte-lenfc en doute la compétence du lieule-ant X... S'il était, en effet, une industrie prostré, habilement conduite, et tout à fait la hauteur des derniers progrès réali-!s comme installations mécaniques, c'eût bien l'industrie céramique belge. Pour les briques ordinaires les Belges >nt réputés les meilleurs briquetiers. liaque année, après Pâques, des ceutai es.de familles sont appelées à fabriquer s briques en France, en Espagne, en ;alie, en Russie. Pour les brique,-, pressées et de pare ient est-ce que nos klampsteen de Boom ; des usxnes de Ruppel n'ont pas leur ■putation bien établie même à l'ctran- 3r ? N'en est-il pas de même de 110s tuile-es du Pottelsberg et de Tubize, de nos irreaux de pavement de Saint-Ghis ,in ? • Nos grès cérames de Bouffioulx 113 exportent-ils pas en grandes quantités leurs fabrications ne sont-elles pas ab-ilument perfectionnées ? Nos produits téfractairès d'Andenne. 'Hautrage, de Saint-Ghislain, 11'ont-ils us une réputation universelle ? 11e peut' I pas y obtenir des briques, des cor-ues, des pots de toutes compositions ? N'avons-nous pas vu fournir d'Anden-9 des appareils pour usines de produits limiques extrêmement compliqués et Lie l'usine belge fournissait à 25 p.c. de oins que les fameuses usines de Char-ittenburg ? Quant à nos usines de porcelaines et de tïence, 011 a vu avec quel dédain le lieu->nant X. . en parlait dans son rapport, r, ceux qui les ont visitées savent que urs installations sont des jdus perfec-onnées, tout y est mécanique, broyage II silex et de feldspacli, malaxage, pom-ige des terres, moulage, démoulage, ansport aux sécheurs et aux fours, et iiites les opérations y sont rationnelle-ent établies et scientifiquement contrées.Aussi les établissements Defuisseaux 3 Baudour ont, pour ainsi dire, le mo-apole dans le monde, des isolateurs de Drcelaine, et les vastes établissements de eramis à la Louvière, de Mouzin à 'asinuel, de Nimy-les-Mons font effi-,cemeht concurrence au loin à n'iïn-jrte quelle production étrangère. Tous ces industriels restés au pays se-int assurément stupéfaits de lire dans "British Clayworker" le rapport de .. le délégué du gouvernement belge que ur industrie était contrôlée par les Àl-mands. Ils s'étonneront et protesteront mtre le monopole que l'on semble vou-ir accorder aux machines anglaises, ors qu'il y a en France et en Amérique îs machines égales ou supérieures et iuvent à des prix moindres. Ils se demanderont surtout aussi pour-loi, comment, par suite de quelle in-lence, il aura été proposé de confier M. le lieutenant X... la tâche de respirer, avec l'appui du gouvernement, îe industrie qui ne demande pas à l'ê-e, d'acheter de nombreuses machines 11s motifs et d'établir de nouvelles lines sans aucune raison. Car c'est là la combinaison résultant > la mission de M. le lieutenant X.. E11 Mîet, à la suite du rapport de ce-i-ci, le "British Clayworker" en pu-ie un autre qui donne au premier l'es-mpille officielle et qui est intitulé: "Kapport préparé par le secrétaire du nii-stre de la Guerre en réponse aux proposi->ns du sous-lieutenant X..., relatives à l'in-ustrie céramique," et dont voici le contenu : Le cas exposé par le lieutenant X... se renie en ceci: En Belgique les fabrique^ de ndustrie de Ja terre glaise, des briques or-mentales, dés briques de revêtement, des i>les, etc., étaient installées avec des mailles allemandes. Leurs méthodes sont les suies qu'en Allemagne, et leurs principaux scaniciens sont généralement de nationalité lemande. Si ces machines ne sont pas inimé-iitenient remplacées par des installations fférentes. les Allemands seront incontesta-snient dans une position leur permettant de prendre leur situation antérieure par suite la nécessité où l'on sera de fournir et d'é-anger les organes de6 machines, nécessité présentant journellement. A. côté eles machines alleniandes nous avons lies des constructeurs anglais; elles sont rtainement meilleures, mais exigent une nvelle introduction dans nos usines et des structeùrs pour le personnel ouvrier. Cette estion est certes urgente, puisque rindus-ie des terres sera la première qui attirera -tre attention dès que la guerre sera termi-e.Le programme à suivre peut donc être établi tnme suit : T.) S'assurer Ip concours de ceux qui possè-nt des capitaux; 2) Acheter les machines requipes; 3) Initier à ce mécanisme autant d'ouvriers lges qu'il est possible de rencontrer. Et cela s maintenant. :Le lieutenant X... s'offre à aimencer ce travail de suite. Il possède à cet effet plusieurs avantages: L"est un homme d'une grande énergie, très asciencieux, très vaillant, et très patrioti-e, ce que sa conduite confirme. C'est un liom-i de capacités commerciales—il est le chef me grande firme d'ouvriers travaillant la •re. 1 est propriétaire de plusieurs brevets de 1rs à briques et de fours, dont certains sont usage en Angleterre. Il est au courant de irclié anglais depuis plusieurs années; et st familiarisé avec la plupart des fabriques des firmes en relation avec cette industrie feiale." 1 paraîtrait par conséquent: (a) Que la estion -est du plus grand intérêt et; d'une COMMENT DETRUIRE LES GERMES DES PELLICULES. Par un spécialiste. 11 est généralement admis que les germes des pellicules sont responsables de presque toutes les maladies du cuir chevelu, ainsi que de la calvitie et des cheveux gris prématurés, mais quand 011 se représente qu'ils sont également responsables indirectement d'autres maladies plus graves telles -que le catarrhe et la phtisie, nous avons une idée de l'importance de tout produit qui détruira ce mal. C'est pourquoi nous sommes particulièrement heureux de donner ci-dessous la prescription établie par un spécialiste scientifique éminent, qu'il a adoptée, après plusieurs épreuves, pour détruire œmplètement les germes des pellicules après une ou trois applications. Cette prescription peut être préparée chez soi ou chez n'importe quel pharmacien ; 3 ounces de Bay Rum, I ounce Lavona de Composée, £ de dram de Menthol Crystals. Mélangez complètement, et après un dépôt d'une demi-heure le remède est prêt. Appliquez soir et matin, en frictionnant du bout des doigts. Cette prescription a été considérée si étonnante que toutes les filiales des Boot's Cash Cliemists, Taylor's Drug Stores, Lewis and Burrows, Timothy White, Parke's Drug Stores, Henry Hodder et autres pharmaciens de premier ordre la fournissent actuellement toute préparée pour l'emploi sous le nom de Lavona Hair Tonic. Elle est généralement vendue dans les bouteilles à bouchons aspersoirs, qui empêchent le déchet, et est à ce point efficace que les pharmaciens qui la vendent donnent à tout acquéreur une garantie signée assurant satisfaction complète ou le remboursement do l'argent. Remarque. —Evite- que ce, stimulant des cheveux reste longtemps sur dès par-tics où les cheveux (te doivent j>as pousser.importance capitale parmi touteis celles auxquelles la Belgique devra se consacrer quand elle commencera à entamer la guerre commerciale contre l'Allemagne. (b) Que le lieutenant X... est parfaitement cjualifié pour entreprendre la réorganisation de cette industrie. Comment commencera-t-il sa tâche? D cherchera tous les dirigeants de fabriques à même de s'intéresser dans, ce projet, et en même temps tous Iej3 ouvriers nécessaires à ces fabriques. et les placera dans les fabriques anglaises pour qu'ils apprennent les méthodes anglaises et l'emploi des machines anglaises. II réunira le, capital nécessaire à l'achat des machines et au salaire des ouvriers pendant leur apprentissage en Angleterre. Avec ce capital il constituera une société pour l'exploitation des machines anglaises en Belgique. Cette société pourrait être une société privée ou une coopérative laissant la voie ouverte k tous ceux qui voudraient consacrer du temps ou de l'argent à son développement. Ce 11'est qu'une formalité, mais dont on peut prévoir des résultats immédiats. Je considère que c'est la seule voie à suivre. Imaginons-nous que l'Etat soit le créateur du projet, qu'il nomme le lieutenant X... son agent et qu'il remplace l'entreprise, privée par une organisation officielle. Ceci conduirait à des difficultés sans nombre, car toutes les industries commerciales exigeraient le même privilège, et il est. difficile de concevoir cftm-ment, après la guerre, le gouvernement serait à même d'aider financièrement tous ceux qui soumettraient des requêtes demandant son intervention.Or, de plus, si l'Etat limitait son intervention aux industries qu'il pourrait créer lui-même, ce procédé causerait du mécontentement et une -opposition contre le gouvernement de la part des industriels (Jui auraient été écartés, ce qui provoquerait une situation dali-gereuse. Il en ressort donc que l'entreprise devrait rester une entreprise privée, mais que le gouvernement pourrait lui accorder tout son concours. En compensation le lieutenant X... s'engage à tenir le gouvernement complètement renseigné, au fur et à mesure qu'il remplirait, sa mission, et il fera tous, ses efforts pour engager tous les Belges à s'intél-fî-ser dans ce projet. Cette entreprise pourrait être en bonne voie d'exécution endéans quatre ou cinq mois, Telle est la proposition du lieutenant X... Comment pouvons-nous l'assister au mieux, en tout ce qui Concerne le gouvernement et surtout le secrétaire de la-Guerre? Capitaine F AUQUEL. rt * » En ces circonstances nous 11e mettrons nullement M. le ministre de la guerre en cause. Nous savons qu'il ne peut veiller à tout et qu'il est absorbé par de plus hautes préoccupations. Mais son entourage nous parait bien absorbant et les leçons reçues ne sont pas mises à profit. Nous regrettons d'être amenés à cette constatation, mais nous avons à considérer comme un devoir de signaler cette singulière mainmise sur une de nos industries et nous espérons bien que la mission de M. le lieutenant X... s'arrêtera à la publication de son rapport. LE 21 JUILLET., À Sheffield. A l'Eslise fete-Marie, à 11 heures, Norfolk Row, sera célébrée une messe pour le repos des âmes des soldats morts sur le champ d'honneur suivie d'un Te Deum solennel. A 3 heures réunion des Belges sur la tombe des soldats morts pour la patrie au cimetière d'Intake, City Road. Discours par M. Emile Van Reeth, bourgmestre de Boom, et membre de la Chambre belge des représentants. A 7 heures, soirée dramatique à l'Albert Hall : piécette en français " Le Grog Américain," pièce flamande " Met Beu-lenras," scénette " Femme de Poilu," et iiitefmède musical

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

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