L'indépendance belge

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s.n. 1915, 06 Avril. L'indépendance belge. Accès à 18 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/dz02z13p6r/
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L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY. BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. i mémoire atatjiit k'/\vptt [begistered as a _ t_ TELEPHONE: C!TY 3960. LONDRES, MARDI 6 AVRIL 1915. ^ nbwspaper.] Conservation par le Progrès. SOMMAIRE. LA SITUATION : L'échec autrichien dans les Carpathes.— Succès français dans la région de Saint=MihieI. Pour eux.—Emile Royer. Les jours de Pâques. — Camille Roussel. Lettre de Russie.—J. W. B. La presse en Italie.—Flor Burton. Maeterlinck et Destrée en Italie. A la Panne.—A. Billet Parisien.—Jean-Bernard. En Bel= gique.—Saint-Patrick. Faits menus, menus propos.—Bob. la situation. Mardi, midi. La -situation sur les deux fronts ne s'est guère modifiée depuis samedi. L'intérêt principal reste concentré sur les Carpathes où les Russes 'ont encore fait de nouveaux progrès. Dans la région des passes d'Uzolc, à hauteur de Volia Michowa, ils ont repoussé tes Autrichiens après une résistance opiniâtre et l'ennemi a dû abandonner une matériel important ainsi que de nouveau prisonniers. D'autre part, des engagements d'une violence extraordinaire ont eu lieu samedi et dimanche au nord de Bartfeld où les Russes ont pris vingt officiers et. plus de 1,200 hommes. Entre Mozo-La-borec et les passes d'Uzok le nombre des Autrichiens faits prisonniers a été de 26 officiers et de plus de 2,000 soldats. Au nord de Czernowitz les Russes ont également fait plus de mille prisonniers pendant ces deux jours qu'il faut ajouter aux 7,000 hommes et aux 100 officiers faits prisonniers jeudi. Comme nous le faisions prévoir, le raid autrichien en Bessarabie était con-darrtné à n'être qu'une opération éphémère. La cavalerie russe a eu tôt fait de nettoyer la région envahie et les contingents autrichiens ont repassé la frontière. Les communiqués de Vienne sont significatifs, et on y lit l'aveu de l'échec de l'ultime offensive tentée pour sauver la Hongrie de l'invasion inévitable. Aussi dans la capitale hongroise la fièvre augmente-t-elle rapidement, alimentée par l'arrivée de flots de réfugiés provenant des districts du nord. Sur le Niémen l'avance russe est moins rapide, mais les opérations s'y développent également en faveur des armes russes. Notons en passant que le chiffre des recrues nouvelles appelées sous les drapeaux en Russie, 588,000 hommes, ne représente que la moitié des jeunes gens ayant atteint l'âge militaire cette année ! On voit par là de quelles immenses réserves notre alliée moscovite dispose encore. Sur le front occidental les opérations n'ont pas chômé non plus, _ bien que le résultat semble, à première vue, moins palpable. L'avance réalisée par les troupes françaises dans la région si importante de Saint-Mihiel, est caractéristique de l'esprit qui anime actuellement les troupes françaises. L'avant-dernier communiqué annonce en effet que trois lignes de tranchées dans le Bois d'Ailly, au sud-est de Saint-Mihiel ont été enlevées de haute lutte aux Teutons qui durent abandonner également une partie de leurs positions au nord-est de Regnieville, un village situé à l'ouest de Pont-â-Mousson. A la suite de ce succès les Français ne sont plus qu'à sept kilomètres de Thiancourt, la principale ligne de communication entre Metz et Saint-Mihiel. Les correspondants spéciaux attachés aux armées opérant en France parlent avec enthousiasme du rôle prépondérant joué dans cette guerre de siège par le merveilleux "75" français. D'autres correspondants signalent les différends qui ont éclaté ces derniers temps, entre soldats prussiens et bavarois, et qui semblent dénoter la présence de symptômes dissolvants sérieux dans l'armée teutonne. Ces faits méritent d'être suivis très attentivement car si les victoires de 1870 ont créé l'unité allemande, les échecs de 1915 pourraient fort bien la détruire tout aussi radicalement. La flotte turque, qui semble vouée aux désastres, a été amputée d'une nouvelle unité, le "Medjidieh," coulé dans le golfe d'Odessa après avoir heurté une mine. Le croiseur était, d'après un communiqué russe, accompagné du "Goe-ben" et du "Bresl.au." Ceux-ci furent attaqués par une flotte russe et poursuivis jusqu'à la tombée du jour, mais refusaient d'accepter la bataille. Ils évitèrent de même le combat avec une escadrille de torpilleurs russes à proximité de l'entrée du Bosphore. Les sous-marins allemands, eux, continuent à faire des victimes. La liste des navires coulés par eux s'est accrue de trois : les steamers britanniques "Oli-vine" et "City of Bremen" et le vapeur russe "Hermes." Quatre hommes de l'équipage de ce dernier ont péri. Quant au "Prinz Eitel-Friedrich," il n'a toujours pas quitté le port de New-port-News, bien que le délai qui lui fut accordé pour réparer doive être sur le point d'expirer. Les navires de guerre anglais font bonne.garde, d'ailleurs, et le sort du croiseur n'est pas douteux. Il sera ou bien désarmé par les Américains ou coulé par les Anglais. Des informations de source hollandaise disent que deux sous-marins allemands ont été amenés d'Anvers à la mer du Nord via l'Escaut et Gand. L'incident de frontière bulg-aro-serbe n'est pas encore réglé. Comme il fallait s'y attendre, le gouvernement bulgare décline toute responsabilité, en faisant valoir que les deux-mille envahisseurs étaient des irréguliers. Mais cette affirmation ne donnera le change à personne, car ceux qui sopt familiarisés avec la politique balkanique savent quels liens intimes ont toujours attaché les gouvernants bulgares aux chefs du fameux "comité." La vérité est que le gouvernement bulgare favorise tout ce qui peut nuire à la Serbie, mais, pour des raisons spéciales, elle ne peut et ne veut rien faire contre elle officiellement. C'est là un jeu particulièrement dangereux en ce moment, et le roi Ferdinand ne tardera pas à s'en rendre compte bientôt. Pour Eux. La société européenne après la guerre connaîtra des devoirs nouveaux, notamment celui de venir en aide aux milliers d'hommes que les blessures ou les fatigues de la campagne auront rendus incapables de gagner leur vie. Particulièrement en Belgique, ce sera là un devoir sacré. Nos soldats ont été et continuent d'être admirables. Quand nous aurons réintégré nos foyers et retrouvé quelque chose de notre ancien confort et de nos joies d'avant la catastrophe, nous leur devrons tout, même notre confiance en la force de la raison et du droit, en la justice immanente, et en l'avenir de l'humanité. Et nous aurons à leur témoigner d'autant plus de reconnaissance que chez nous les charges, les corvées, et les pé-fils militaires ne se sont pas répartis également entre tous les hommes en ctal de porter les armes. Pour une population de 7,500,000 âmes, notre armée ne compta jamais 200,000 combattants. D'autre part, un grand nombre de jeunes gens de l'aristocratie et de la haute bourgeoisie se sont certes engagés dès les premiers jours d'août, et beaucoup d'entre eux sont morts pour la patrie ; mais il n'en est pas moins vrai que le remplacement et le système dit d'un fils par famille n'avaient été abolis que depuis peu de temps, et que les hommes mariés qui rejoignirent les drapeaux, appartenaient presque tous à ■ la classe ouvrière. Les non-combattfints auront donc joui d'un privilège dont ils tiendront, il faut l'espérer, à réparer autant que possible l'iniquité. Ce sont là des considérations sans agrément, ni pour ceux qui me feront i l'honneur de les 'ire, ni pour moi qui les formule, mais des considérations auxquels nous devons avoir égard si nous voulons traiter équitablement les victimes de la guerre. " L'Orphan Fund," dont le comité de gestion est présidé par le Consul-général de Belgique à Londres, M. Pollet, est à coup sûr une œuvre essentielle dans les circonstances actuelles. Mais il y aura aussi, que dis-je ! il y a déjà ceux qui subissent en leurs propres personnes les conséquences du sacrifice qu'ils ont consenti dans l'intérêt collectif, ou que l'Etat a exigé d'eux. Il y a ceux qui moralement et matériellement ne peuvent plus vivre que du souvenir des services qu'ils ont rendus. Ils ont conservé la vie, mais les plus mal arrangés n'en connaîtront plus guère les joies. Ils sont jeunes, mais ils sont aveugles ; ou bien ils ont perdu un membre, ou ils sont tuberculeux ou épilep-tiques ; ou bien ils sont défigurés. S'ils aiment, ce ne sera peut-être pour eux qu'une source d'amertumes et de regrets. Ils n'auront pour les soutenir que notre admiration, notre gratitude, et nos soins. Sachons ne les en priver jamais.; Et dès maintenant, notre obligation est née. Plus tard, quand nous sérons rentrés au pays, des statisques pourront être établies, et les secours proportionnés aux situations diverses des soldats réformés. Ils seront du reste alors entourés de parents et d'amis. Ici en Angleterre, leur sort ne peut être définitivement fixé : ils reçoivent uniformément deux shillings par jour. Pour ceux qui sont encore à même de travailler, c'est bien. Mais il y a les mutilés et les malades... Et puis l'ignorance de la langue et des usages du pays où nous sommes cause à certains une impression d'isolement et d'abandon en dépit de la bonté et de la générosité de nos hôtes. C'est pour cela que s'est constitué, sous la dépendance de " l'Union des Comités " que préside le ministre d'Etat, M. Emile Vandervelde, un " Comité de protection des soldats ré» formés," ou plus exactement des so'dats " déclarés inaptes au service pour la durée des hostilités." Ce comité s'est donné p>our objet d'adoucir moralement et matériellement l'exil de nos " soldats en instance de réforme. ' ' Composé en majeure partie de Belges, et comptant parmi ses membres M. Paul May, ministre de Belgique en mission à Londres, ce comité a comme secrétaire Mlle Léa Rothschild, l'une des deux sœurs Rothschild de nationalité anglaise quj, travaillant inlassablement à leur bureau d'Aldwych au moment du grand afflux des réfugiés belges, ont procuré à trente mille de ceux-ci le logement ou l'entretien complet chez des particuliers accueillants ; son trésorier est M. Harry Campbell, également attaché au War Refugees Committee, qui, prêtant avec la plus touchante modestie son aide aux autorités belges chargées de prendre' soin des réformés, en a placé près d'un millier dan,s les conditions les plus convenables.Le comité de protection des soldats réformés a son siège à l'Hôtel Victoria, 7, Northumberknd Avenue, Londres. Son ambition est d'aider, lui aussi, les représentants de l'autorité militaire belge en Angleterre, à ménager le meilleur sort possible à nos braves soldats qui ne sont plus capables de retourner au front. Il demande avant tout aux gens, quels qu'ils soient, qui ont affaire à ceux-ci, de ne jamais croire qu'ils leur accordent une faveur. Tout Belge est et restera toujours en reste vis-à-vis d'eux, et s'il leur arrivait de nous remercier, répétons-leur la parole touchante dont nos hôtes anglais, avec la plus exquise délicatesse, ont bercé la désespérance des réfugiés en septembre et octobre derniers : " N'en faites pas mention; c'est nous qui ne pourrons jamais nous acquitter envers vous." Ce sont encore des soldats, mais des soldats qui ne combattront plus ; ils sont mutilés ou ils ont perdu la santé ; que personne ne les brusque jamais ! Et en attendant que la guerre soit finie, que le gouvernement leur accorde cet insigne que tous réclament. Ils ont droit à la considération de nos hôtes, S'ils ont une apparence de force et de santé, il faut que ces braves, qui ne sont plus autorisés à porter l'habit militaire, ne puissent croire qu'on les regarde en se demandant pourquoi ils ne sont pas au front. Si ce sont des infirmes, il faut qu'ils ne ressentent pas leurs infirmités comme une déchéance, mais qu'elles leur soient une gloire. J'abhorrais les décorations. Je demande pour eux l'insigne. Et celui-ci ne doit pas leur être conféré par une institution privée, quelque honorable qu'elle soit, mais par l'autorité officielle, car sinon, les abus seraient à craindre, et bientôt l'insigne n'aurait plus de valeur.Nous demandons aussi que le jour où le Roi fera sa rentrée triomphante à Bruxelles, l'on voie défiler tout de suite après lui, les officiers et les soldats que des blessures ou des maladies contractées au cours de la campagne auront mis hors de combat. Les aveugles et ceux qui seront incapables de marcher suivront en voiture. Tous porteront leur insigne, et tandis que les acclamations qu'ils recueilleront sur leur passage resteront dans leur mémoire pour les réconforter aux heures où pointerait le découragement, les spectateurs trouveront dans le souvenir des infortunes qu'ils auront vu passer, le rappel constant du devoir social qu'elles requerront. EMILE ROYER, député de Tournai-Ath. les jours de PAQUES Mardi.—Les jours de fête se sont : écoulés sans produire de très graves < événements de guerre. Le public anglais 1 s'est répandu dans ses parcs, mais le j temps était gris... j L'incident serbo-bulgare a, notamment, nourri les conversations... — Cette neutralité bulgare, disait-on, qui se manifeste par des coups de fusil ; sur les belligérants, est une neutralité... i blessante... i Evidemment, le Gouvernement serbe : ne peut être rendu responsable, et il n'y a là, espérons-le, aucune matière à i craindre une "erreur" de la part de la < Bulgarie. Pourtant, constatons-le, des ] journaux anglais importants commen- 1 cent à parler de la neutralité bulgare avec une certain amertume... La Bulgarie joue, dans le grand drame actuel, un rôle enfantin. Et le centenaire de Bismarck, avec les discours allemands, .ne lui a rien appris. Les autres Puissances neutres ne paraissent pas, non plus, extraire de ces discours ce qui est intéressant pour elles, au point de vue général. Leurs petites querelles entre elles évoquent un tableau .suggestif : — C'est, pourrait dire le caricaturiste, un groupe d'enfants se disputant des œufs de Pâques (soyons actuels), alors que Croquemitaine-Bismarck se passe la langue sur les lippes... Que ce soit tôt ou tard, les Puissances neutres devront souffrir de leur attitude... si les Alliés n'emportaient pas une victoire décisive. L'Europe d'au jourd'hui souffre de sa neutralité, en diverses circonstances, lorsque les idées de forcé de Bismarck se sont manifestées par des guerres... Et l'Autriche est, en somme, devenue à l'heure actuelle une esclave du Prussien...Pendant que les Puissances neutres jouent à "cache-cache" pour savoir qui aura le plus gros œuf, les Anglais nous donnent quelques exemples d'ordre moral... Ils peuvent profiter aux Belges... Lisez-vous, par exemple, le grand débat, dans les journaux, au sujet de la question: "Faut-il haïr où ne pas haïr les Allemands?" La question est basée sur le principe chrétien... Quelle que soit l'opinion que l'on puisse avoir, en ces matières, la discussion en question révèle une grande force morale, et les articles des journaux, très approfondis sur de telles questions, étonnent par l'examen psychologique qu'ils font d'une telle question. Nous ne voyons pas très bien ces articles-là aimés, en temps de paix, en Belgique, par nos compatriotes... L'Angleterre sait parfaitement allier l'amour du football à l'amour de l'examen moral... Il y a là, pour plus tard, quelques leçons dont les Belges auraient grand intérêt à tenir compte... Et les Anglais aiment à dire : — De la discussion des... prêches, jaillit la lumière et la liberté. De l'avantage d'avoir une religion d:-vlsée. CAMILLE ROUSSEL. lettre de russie. > a i Les Juifs dans l'àrmee russe.—La Journee de la Presse.— Une exposition au profit des Belges a Moscou.—Le professeur Vinogradoff et la question d'Orient. Parmi les nombreuses calomnies répandues par les Allemands dans l'intention de compromettre les Alliés et de leur nuire dans l'opinion des neutres, il en est une qu'ils ont réussi à faire accepter en Amérique comme vérité : c'est que les troupes russes, en traversant la Pologne, ont, en plusieurs endroits, organisé de véritables pogromes contre les Juifs. Le ministre des Affaires Etrangères Sazonow a déjà fait justice à la tribune de la Douma de cette odieuse calomnie répandue contre l'armée russe. "Les Juifs, a dit le ministre, ont souffert comme toute la population des territoires envahis, mais les souffrances les plus grandes leur ont été infligées par les troupes austro-alle-mandes." Il est vrai que les rapports du gouvernement russe envers les Juifs ne furent pas toujours très tendres, et la calomnie allemande trouvait là un terrain favorable. Seulement, la haine universelle contre les Allemands a produit des miracles partout, et, entre autres, elle a modifié sensiblement le sort des Juifs en Russie. Au moment de la déclaration de la guerre, les Juifs se sont enrôlés en masse, et l'armée russe compte actuellement près de 400,000 soldats juifs, qui, d'après les rapports mêmes des chefs, sont d'excellents soldats et jouissent de la sympathie de leurs camarades en même temps que de l'estime de leurs supérieurs. » • Le 22 février-7 mars a eu lieu à Moscou " La journée de la Presse." Ce. jour-là les journaux de Moscou n'ont pas paru, laissant la place à un seul journal, dont le produit des annonces, de la publicité, de la vente était destiné aux soldats blessés et malades. Ce journal d'un jour a eu trois éditions de 400,000 exemplaires chacune; il avait 12 pages, dont 6 prises par les annonces. Plusieurs écrivains des plus connus avaient apporté leur brillante collaboration à ce journal, entre autres le célèbre Léonid Andréieff, qui, dans un très bel article, convia ses compatriotes à renoncer tout d'abord aux querelles sur les causes de la guerre, afin de concentrer toute leur force, toute leur volonté, vers ce but unique : la guerre et la victoire. " Quelque intéressant que soit pour un malade de se demander entre deux accès qu'elle est la cause de sa maladie, dit Andréieff, le principal pour lui est de vaincre la maladie. Cela signifie : si, hier, tu étais faible et n'a pas su prévenir la guerre, aujourd'hui sois fort, et conduis la guerre en fort. Ce n'est pas avec le glaive que tu vaincras, mais par la volonté... Faibles dans la paix, nous avons reçu la guerre. Forts dans la guerre, nous obtiendrons une paix solide, dans laquelle n'auront de part ni le hasard aveugle ni le bon plaisir du potentat de Guillaume... "Celui qui passera fort et puissant sous les arcs de triomphe de demain sera maître du lendemain et lui imposera sa volonté. Tandis qu'accepter humblement une paix boiteuse, cela signifie que le lendemain nous commandera comme nous l'étions hier. Cela signifie que demain nous serons les mêmes esclaves, et ceux qui se détournent de la guerre pour S6ème année. No. 80

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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