L'indépendance belge

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s.n. 1915, 24 Novembre. L'indépendance belge. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/b853f4mq1b/
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S6èxne année &i _ «10 L'INDÉPENDANCE MYAUME-UNIi ONE PSNNY BELGE. CONTINENT î 15 CENTIMES runi 1 awrtp « n CENTS.) ADMINISTRATION ET REDACTION: BUREAU A PARIS: TUDOK HOUSE, TUDOR ST., LONDON, E.C. U' iLACk .DU LA BOL'Kbt,. TELEPHONE: CITY 3960. TELEPH.: ' 238 75 et LONDRES, {MERCREDI 24 NOVEMBRE 1915. abonnemen: (3 MOTS, 9 SHILLINGS, \ r, _ DS: la MOIS, 17 SHILLINGS.j CONSERVATION PAR LE PROGRÈS* 1 1 AN, 32 SHILLINGS. SOMMAIRE. LA SITUATION : Les pourparlers avec la Grèce continuent. — Blocus démenti. — La situation en Serbie. — Conférence militaire à Salonique. — Succès russes sur le Styr et dans la région de Dvinsk. ■—Projets d'offensive allemande sur le front occidental. Pour nos prisonniers de guerre en Allemagne.—Victor Yseux.. Lettre de Hollande.—Dr Terwagne. Lettre industrielle de Pétrograd, Billet Parisien.—Jean-Bernard. Faits menus, menus propos.—Bob. En Belgique. Etc. LA SITUATION. Mercredi, midi. , Une légère détente semble s'être pr duite dans les relations entre la Grèce les Puissances Alliées. Un commui que officiel émanant du ministère des a faires étrangères britannique déme | l'existence d'un blocus des ports grecs i nie également la saisie ou l'arrêt, da les ports du Royaume-Uni, de navir ; marchands grecs. On se rappellera que dans la note p j bliée le 19 novembre par la légation ~bi ; tannique à Athènes, il n'était pas que tion d'un "blocus" mais de l'adoptii de certaines "mesures affectant les fa< lités économiques et commerciales dont Grèce a bénéficié jusqu'alors." Les m sures en question 11e sont donc, pour moment, que des menaces, et leur mi en pratique dépend probablement du 1 sultat final des pourparlers qui se pou j suivent encore actuellement à Athènes M. Denys Coeliin, revenu de Sa] : nique, a déjeuné hier au Palais Royal on a des raisons sérieuses de croire q c'est par son entremise que la convers i tion avec le Roi Constantin a été repris On prête au roi des Hellènes l'aveu 11; qu'il préférerait, s'il devait chois: avoir pour ennemis les Alliés plutôt q I les Allemands, dont la haine est irnpi I cable et qui n'hésiteraient pas à faire I la Grèce une seconde Belgique, tanc I que ks Alliés, plus généreux, épargn ■ raient à son pays les horreurs qui 0 ■ rendu cette guerre si épouvantabl ■ C'est donc bien la peur des Alleman ■ et de leurs procédés barbares qui retiei ■ non seulement les Grecs, mais probab I nient aussi d'autres "neutres," dont ■ concours était plus ou moihs escompi I S'il en est ainsi, les chiffres que Lo ■ Kitchener a pu aligner devant les yei ■ craintifs de "Tino" ont dû l'impressio I 11er, car le ministre de la guerre n'a p ■ laissé ignorer au souverain grec qu'; I printemps prochain la Grande-Bretag I aura sous les drajieaux une armée I quatre millions d'hommes et que les f I briques de munitions et de matériel I guerre seront à même d'assurer l'ams I ment et le réapprovisionnement de s I millions de Russes ! Ces chiffres indique I à eux seuls qu'il ne saurait y avoir d': I f>ue à cette guerre que par la défaite coi B plète de l'Allemagne. Il semble d'ailleurs qu'un revireme ■ soit en train de s'opérer dans les miliei I dirigeants à Athènes. Le journal "El I bros," parlant des garanties que les A I liés réclament de la Grèce, croit pouvc ■ annoncer que celles-ci englobent des f I cilités de transport plus grandes, y coi I pris la, mise à leur disposition de la ligi I deConstautinople. Comme le même jou I nal annonce le licenciement imminent < ■ cinq classes de réservistes actuelleme: I sous les drapeaux, 011 peut en conclu I lue la cause des Alliés est bien près < ■ triompher à Athènes. I Nous ignorons s'il existe Un rappo ■ de cause à effet, entre le changemei ■ attitude qui s'est manifesté à Athène I ft les mouvements de troupes bulgar I dans la région de Monastir, mais il e I assez curieux de constater qu'avec I Rangement a coincidé la retraite bu I ?8-re dans la région frontière. Dans 1 milieux militaires cette retraite est a 0- buée à l'arrivée d'importants conting et serbes venant du nord et qui mette d- en mauvaise posture les Bulgare^ f- rant au sud de Prilep à tel point qu nt fallu rappeler également une partie et Bulgares opérant contre lo front f us çais. es Pour le moment, les Serbes resist sans trop de pertes, à l'avance sirni 11- née cîes Austro-Germano-Bulgares ■i- comme jadis en Russie, gagnent du m- rain, mais ne parviennent ni à acc m l'armée serbe ni à la tourner. On a I :i- pression que la situation cîes Serbes la moins critique qu'elle ne paraît à e- mière vue, et l'arrivée à Salonique le ministre de la guerre serbe, général "5 se kovitch, qui est venu conférer ave é- général Sarrail et les représentants r- Puissances Alliées, indique que dor vant les opérations balkaniques se 0- mieux coordonnées qu'elles ne l'éfca et jusqu'à présent, je Cette coordination devient d'an a- plus urgente qu'un nouvel élément ie. combat vient s'ajouter au corps exp ,ïf tionnaire en Serbie par le fait du dé r, quement annoncé de troupes Italie: ne en Albanie. .a- En Volhynie les troupes du gén ie Ivanoff ont attaqué avec succès les 1 Sis manda sur le Moyen-Styr, leur ont e- fligé dîs pertes sensibles eL les ut obligés à battre en retraite, abandon! 8 ! aux Russes des prisonniers et des ble ds Dans la région de Dvinsk les troi it, du maréchal von Hindenburg ont p; e- de nouvelles tranchées du côté du le Sventen, en môme temps que leur 0: .é. sive sur les bords du Lavkes fut rd poussée par 1' artillerie russe. Les ix ces récents de nos Alliés dans cet!< 11- gion sont considérés comme de la as haute importance pour l'avenir. iu Sur le front occidental c'est touj ne l'accalmie, et les bulletins d'hier ne Je lent que d'une série d'engagem a- aériens au cours desquels sept appa 3e ennemis furent obligés de descendr e- furent en partie-détruits. Cependan ix les indications, toujours sujettes à nt tion, qui arrivent des Pays-Bas et d [s- Suisse sont exactes, les Allemands n- raient en train d'envoyer vers la f tière française et belge des renforts t ut sérieux qui sembleraient correspond ix de nouveaux projets d'offensive de n- part de nos ennemis. On rappelle i .1- propos que ce fut également pendan: ir mois d'hiver que les Allemands, l'ai a- dernière, déclanchèrent leur- mouven n- offensif dans les Vosges. ie Sur le front italien les troupes du g r- ral Cadorna opérant du côté de G01 le ont occupé les hauteurs d'Oslavia, it dominent la ville, et s'y maintieni re malgré les contre-attaques autrichien le Les nouvelles de la Perse sont m bonnes aujourd'hui. La gendarm rt persane, soudoyée par l'or allemand, s ît insurgée, et a arrêté le consul brita: s, que à Shiraz, ainsi que les membres es la colonie britannique de cette v st D'autre part, les mutins, renforcés :'e soldats aux gages des Allemands, ont 1- taqué, pendant la nuit, Hamadan, 1 ss n'ont pu forcer l'entrée de-la ville. (POUR NOS PRISONNIERS de GUERE I EN ALLEMAGNE. « 4 Efflorescence d'œuvres. I laiit de familles sont en deuil et tant I gens malheureux, la douleur est de-I lfnue si générale à côté du bonheur si •.ire que l'on en arrive à s'étonner à I peine du sort pitoyable de ceux qui souf- B, ^ us U|n sentiment est renouvelé, plus j 1 tendance à s'e.mousser et à pendre I son intensité. | la matore humaine est ainsi faîte HifV 3 un b®5®!» instinctif de s'atten-tt de s'épancher; qua.nd par suite abondance des miaMieurs, la compas-ndividiuele, s'il nous est permis ll1JJ°yer dette expression, devient I i tr i"1 f ct l,r,0',ns puissante, elle se !i cl i"5.0™10 en ««passion collective et 111,1 à reporter sùlr la mais® ce que, j -ordinaire, ellè réservait aux in dividus. De là, cette admirable explosion de charité collective', cette superbe ef-florescenee d'oeuvres d'e toute nature, variées dans leur but, mais toutes égaie-menit touchantes autant par l'ingéniosité qu'elles mettent à trouver les misère? à soulager que par les moyens, d'action qu'elles errpitoien.t 'pour se procurer les ressourcés nécessaires à l'accomplissement de feurs fins. Une œuvre particulièrement digne de sympathie qui dès les premiers jours de la guerre, dès les batailles de Liège ct de Namur a recueilli des adhésions si justifiées et si nombreuses est celle qui a pour but de porter une aide matérielle et morale à ceux de nos vaillants soldats que les hasards de la guerre ont faits prisonniers de l'armée allemande. Partout, sous les gouvernements neutres comme en pays alliés aussi bien qu'c Belgique occupée, en Hollande comrr en Angleterre, en France comme e /Suisse, ont surgi d'innombrable bonnes volontés désireuses de faire toi ce qui est possible de façon à adouc chez nos compatriotes les rigueurs de 1 captivité. Pour les prisonniers de guerre. La Convention de La Haye, à son a ticle 4, stipule que les prisonniers c guerre doivent être traités avec human té et à son article 7 qu'ils doivent êt; traités pour la nourriture, le couchag et l'habillement sur 1e même pied que le , . troupes du gouvernement qui les aui tu'r capturés. ? j5 Hélas, nous ne savons que trop, qi ie , surtout au début, ces prescriptions ii ternationales ne furent pas observées < 1: a que bien souvent nos malheureux pr 3 sonniers souffrirent du froid ct de ' ran" faim, le mauvais brouet qu'on leur se vait 11e parvenait pas h combatti ent, j'an^ITÎ|e croissante et les morsures c ~ la gelée et de l'humidité venant augmet ^U1' ter leur détresse. °r" Nous savons cependant "aussi qui Jî grâce aux pressions énergiques des an IRl* bassadeurs des Puissances neutres, fut dans plusieurs cas porté remède P1.0" cette émotionnante situation et que 1< r prisonniers belges bénéficièrent dar al}~ certains camps d'un régime identique 0 celui du soldat allemand qui n'est p£ , en campagne, mais cela est loin de su sna~ fire à ce que nous avons le droit d'ex •°n( ger, car ce traitement même insuffisai 1 ' ne fut pas appliqué à tous ; c'est loin c L réaliser ce que nous désirons et c'e 13 j loin surtout de ce qu'ont le droit de voi loir ceux qui, ayant offert h la patr , leur dévouement ct leur vie, ont le lég * time désir d'être traites aussi bien qi 1Iîes leurs compagnons d'armes qui, pli chanceux qu'eux, échappèrent à la capt vite et purent continuer dans les trai . chées leur existence d'abnégation 1 d'activité constantes. sont ia.nfc Le secours moral. ssés. C'est ce désir que les comités de s ipea cours aux prisonniers ont voulu réal ardu ser; il ne s'agit pas seulement (quoiqt lac ce soit cependant excessivement impo ïen- tant) d'apporter à ceux-ci l'aide mat re- rielle nécessaire, de faire en sorte qi suc- leur nourriture soit saine et suffisant' ; ré- et qu'outre les affres de la fainij i plus n'aient pas l'angoisse de se sentir di périr, et de voir leurs forces décroîti surs au point de pouvoir craindre, pour !'• par- venir, les pires décrépitudes corporelle ents mais il s'agit en même temps et surtoi reils de leur fournir un secours moral, e et II faut que ces braves, sachent qu t, ci leurs compatriotes ne les oublient pa. sau- qu'ils pensent à eux chaque jouir, qu'i. e la se préoccupent de Jeuir sort et qu lis s'e se- forcent dans la mesure des possibilité ron- d'adoucir celui-ci. .ssez L'isolement et l'inaction sonit les pire re à conseillers j Us engendrent ie décourag< la ment et le désespoir ; ils sont la cause de i ee pares, tortures imoraies, qui à ieur toi > les exercent Seutr déprimante influence sur 1 inéo nalture-physique. îent Les ceuvres d'assis tancé s'efforcent c remédier à ces anaux si poignants sué- toute'fois ta muïfiplkité des comités, lei ■izia actioin parallèle mais non coordonné< qui l'ignora,nce dans laquelle .beaucoup s lent trouvaient du travail réailiisé par 'eui nés. voisins, le grand nombre' de camps à se oins courir et îe nombre infiniment plus cor erie sidérable de pinisonniers nécessiteux ;'est atteindre, avaient produit dans l'envie mi- dtes secours unie confusion à iaquelie' de importaiit de imettre fin. lél camp éta ille. secouru' pa^piki&ieurs comités alors qu de tel autre était laissé dans le dénùment 1 . at- p-us complet; tel prisonnier se voya: nais porté sur les listes des nécessiteux de comités de La Haye, de Maestricht, d Londres et de Berne, qui chacun : comblaient de nourriture et de vête *E ments 'a^ors 9ue bic-in d'autres atter k daient en \~ain île moindre petit grain d mil ou- îe plus îéger vêtement. Les favorisés du sort avaient îe cœi haut placé et leur générosité les incita: ,.on à remédier aux injustices cîu sort, I faisaient bénéficier leurs camarades c Jfr<1 leurs richesses relatives et passagère, j ' mais ce n'était là qu'un palliatif insufi sant, incapable de remédier au défat d'organisation générale. îs à âon L'organisation centrale, les Celle-ci s'imposait et le g-ouvern< >se- ment belge prit à tâche de la réaliser e créant un organisme qui prit la dire< : de tion de toutes les œuvres d'assistant > de II institua à cette fin au Havre, sous J ; ct présidence de M. Gérard Cooreman, m ; si nistre d'Etat, un comité central ayar qui pour but de se mettre en rapport dire< elle tement ou indirectemci<r avec toutes le lats organisations iiivporiantes s'occupar aits de venir en aide aux prisonniers telge: >ar- Pour la rapidité des décisions et pour 1 1res simplification des rouages à utiliser, 1 n comité central désigna dans chaq e pays important un sous-comité. C'e n ainsi que le sous-comité central pour s Grande-Bretagne fut installé à Londre ît celui pour la Suisse à Berne, celui po Ir la France à Paris, et celui pour la H< a lande à Maestrich't. Bien qu'il y e des organisations importantes La Haye et à Amsterdam, le comi central crut devoir fixer son sous-comi hollandais à Maestricht, malgré la situ ,c tion excentrique de cette ville en con: dération de ce cjue c'était là qu'ave e fonctionné dès le début, une organis e tion parfaite dont madame la comtes s de Geîoes avait pris l'Initiative intel a gente et qu'il était donc du devoir d autorités, en reconnaissant les initi 2 tives privées, fécondes et humanitair d'utiliser les services parfaits ct coi ;,t: plets qui avaient été mis sur pied à cet fin dès le commencement des hostilité a Mais il va de soi que cette décision f *' prise sans méconnaître en quoi que e soit l'importance des autres œuvr 'c créées ailleurs en Hollande et notai ment à La Haye où l'effort de nos coi patriotes fut vraiment merveilleux parvint un peu de mois, au point de v }' de la récolte des ressources comme 1 'J nombre et de la rapidité des expéditio :l faites aux prisonniers, à réaliser de v ritabîes prodiges. <A Les sous*comités centraux. ls La charge des sous-comités centrai f- établis ainsi dans chaque pays est d'e i- ganiser ct de coordonner le travail d'e ît pédition dans les pays où ils ont le le siège, organisation et coordination c àt n'excluent certes ni la liberté, ni l'ii 1- tiative individuelle ct qui tout naturel ie ment doivent tenir compte des situ i- tions acquises et respecter les organ ie mes existant antérieurement, dont s système de travail, parfait en lui-mêt i- n'avait uniquement qu'à se coordonn 1- avec celui des institutions similaires. ;t C'est ce régime de liberté organis qui fait que les situations internes d divers pays ne sont pas partout iden ques. Le sous-comité anglais, par exemp '* a estimé qu'il valait mieux faire sa pr ie pagande lui-même dans toute la Gra de-Bretagne sans l'aide de sous-comit "* régionaux ; en Hollande au contraire, ^ y avait une série de comités créés p ~> nos compatriotes qui récoltaient d ,s fonds et envoyaient des colis de nour f* ture et de vêtements à nos prisonnic e en Allemagne. Ces comités continuent à travail ^ ainsi que par le passé, avec leur auton 1 mie, en ce qui concerne leur prdpagan dans le pays où ils sont installés, comr pour la façon dont iîs sollicitent le p blic et dont ils administrent les fon -S qui leur sont confiés. La seule cho qui leur est demandée, c'est de se co s former pour leurs expéditions aux i structions et à la ligne de conduite gén 13 raie qui par l'intermédiaire des soi comités centraux leur sont indiqués p s 3e comité central du Havre. Telle étant l'organisation intérieur *l il s'agissait de régulariser le travi d'expédition des colis en Allemagne s e en évitant le gaspillage et les doubl ' emplois, de faire en sorte que enaq I prévenu nécessiteux dans n'impoi quel camp fût également secouru. e Pour obtenir ce résultat, 3a manié ,s la plus simple et la plus pratique étî " que chaque sous-comité central, pi pour lui et ses comités régionaux, s'e a cuper exclus'n'ement de certains cam !! déterminés et c'est ce qui fut admis p l'unanimité de ceux qui étaient affiliés - l'organisme central du Havre. Q e La subdivision du travail, t M fut dès 1ers cfonvenu que le sou s comité central belge pour 3a Suisse' qi e a fle titre de Comité bernois d'assisit&ni e aux prisonniers de guerre et qui a se - siiège, 1, rue de l'Arbalète, à Bern - prendrait soin de tous tes prison nie rs n e cessiteux des camps de Senne I, :r vSenaie IL 't Senne III, s Minden, e Dôberitz, ■t'_ que le sous-comité central belge po; , t l'Angieterre, qui a son siège à Londre B.C., 4, Loindon Waîll Avenue, et qtii le titre de Relief for Beàgian. Prisoners Germtattiy aurait à sa charge les priso :- niers nécessitetîx des camps de II Mumster in W. I, Munster in W. II. Munster in W. III, 1 Munsiterlager (Hanovre), Gôttângen, Ait en Grabovv, s que ie Comité central belge piour la Ht t lande, qui a sewi siège à Maestricht, s'o cuperait des camps de a Bohrnte, e • DamKtaditj ie Friedrichsfeld, st Gûstrow, la Erfuirft, 13. Hamel.11, ur Merzebu.rg, >1- Soit a u. ùt Le camp de Soltau ayant une trèé à considérable importance et comportant té une série de camps auxiliaires, il n'étais té pas possible que les comités hollandais a- qui sont cependant nombreux (car il y si- en a à La Haye, Amsterdam, Breda, nt Rosendael ct Tiïbourg s'en occupassent a- à eux seuls et des pourparlers furent en-se gagés avec l'agence de renseignements !i- die Bruxelles et la cantine diu soldat pr:-. es sonnier pour que ces deux importants a- organismes qui furent créés à Bruxelles es contribuent à l'assistance de oesi camps n- et consentent à entrer dans l'organisa^ te tion générale esquissée par le comitâ s. central du Havre. ut II est, en effet, désirable pour le borj ce fonctionnement de l'œuvre que tous les es organismes qui s'occupent d'assistance n- aux prisonniers belges s'entendent de n- façon à répartir d'une façon équitable et et régulière entre tous les nécessiteux ue belges les ressources dont ils disposent, lu Ainsi est-il certain que mus par l'cs« ns prit de patriotisme qui anime tous led é- comités, une entente complète et fructueuse intervienne à très bref délai. Pour ce qui concerne, le sous-comité de Paris qui a son siège 29, rue d'As-'f torg et qui a le titre " d'Œuvre belge du prisonnier de guerre," il a pris â sa charg-e tous les prisonniers nécessiteux ul^ des camps de — Holzminden, Ohrdruf, Wittorferfeld, s[ Celle, Gardelegen, ;1C Parchim, Schneidermiihie,' Wahn. En dehors du sous-comité de Paris, iî ES s'est créé â l'intervendon eîu comité cen» tral du Hâvre d'autres organismes eii France; à Nancy, la " Sté de Bien-c. f aisance " a fondé dans son sein une Q[ œuvre d'assistance aux prisonniers n. belges, 3, rue de l'Abbé G ride! et a pris ,4S .à sa charge les camps de —-il Gutersloh, ar Salzwedel, es Torgau, ri- et îe " Sté belge de bienfaisance dui rs Sud-Ouest," dont le siège est à Bordeaux, 11, rue Sainte-Eugénie, a décrier dé de s'occuper des prisonniers nécessi-o- teux du camp de Giessen-3e A Nice et en Algérie. :le Enfin, à Nice est actuellement en» ivoSe de formation le comité d'assistance' des Alpes Maritimes q.ui a l'intention de se récolter des fonds et de .les envoyer au l1_ Comité central afin qu'ils les répartisse 'î* entre les sous-comités qui s'occupent e" d'envoyer des paquets de .nourriture et de vêtements à nos malheureux campa-ar triotes. L'Algérie n'est pas restée sans s'émouvoir du sort de nos compatriotes, ' et on vient d'y jeJter îe's .hases, à l'initia-'' tive de nos .amiis de L'a Haye, d'un ce>-eb miité qui s'occupera de .récoSlter d'est je fondis et de les envoyer au Hâvre pour lS aider au ravitaillement des prisonniers belges en Allemagne. Ie Telle est l'organisation générale fljuo l!l ie Oonnité central idu H â vire .s'est efforcé lt' de mettre sur pied., qui est actuellement: à peu près intégralement réalisée et ^ qui commence dont à porter ses fruits. a; A lin de faciliter auitant que possible 1er a travail d'expédition, de diminuer le' nombre des correspondances entre le Comité central et les divers souis^oami-s_ tés et d'alléger ainsi la besogne admi-'j îiisbnative, il esit à souhaiter que Ites per-soiîneis iqiui désirent faire parvenir des )n cofEiis <îe viiivres ou ide vêtements à dea c prisonniers belges en Allemagne s'adressent directement à celui des souss-comités indiqués cli-dessus, qui a dans son lot, le camp où sont internés le ou les prisonniers qu'elles désirent favoriser.De cette manière les colis seront expédiés plus tôt, effectueront plus rapidement le trajet et seront délivrés à leursi ar destinataires dans le laps de temps le s, plus court. a Comme toutefois ce ne sont que las in camps les plus importants qui ont été a- distribués et qu'il y en a encore un grand nombre contenant seulement quelques prisonniers belges, qui jus» qu'ici n'ont été affectés â aucun sous-comité, le comité central du Hâvre a pris les mesures nécessaires pour faire parvenir à ceux de nos compatriotes nécessiteux qui se trouveront dans cea camps, les vivres et les vêtements néces-saires.c" Pour les demandes d'envois à faire à! ces prisonniers, il y a donc lieu de s'adresser directement au comité central du . Hâvre. .VICTOR YSEUX,

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

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