L'indépendance belge

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s.n. 1918, 29 Juillet. L'indépendance belge. Accès à 02 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/q23qv3d81d/
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59e année No 17*7 E INDÉPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO | CONTINENT. . 15 CENTIMES HOLLANDE 6 CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS : TUDOR HOUSE. TUDOR ST.. E.C. 4 11. PI-ACE DE LA BOURSE TÉLÉPHONE: CITY 3960 TÉL.: 311-57 et 238-75 LUNDI 29 «JUILLET 1918 En vente à Londres à 3 h. le samedi 27 juillet (3 MOIS, 9 SHILLINGS ABONNEMENTS • 6 MOIS, 17 SHILLINGS .1 AN, 32 SHILLINGS LA SITUATION Samedi midi. L'ultime offensive de la paix déclenchée le 15 juillet par le général Luden-dorff pourrait se transformer peu à peu en un désastre. Non seulement la marche militaire " nach Paris " a été brisée, mais la consommation d'hommes faite par le Kronprinz allemand a largement entamé les précieuses réserves stratégiques de l'Allemagne, quï\, à l'heure actuelle, ne possède plus que les 30 divisions du prince Rupprecht de Ba-\ière et les jeunes recrues de la classe de 1920, pour sauver le prestige des armées " invincibles " de l'empire germanique ! Sur un front de plus de 100 kilomètres, soit de Massige à Fonte-noy, les orgueilleuses phalanges teutonnes sont solidement tenues en échec, et en de nombreux points elles sont contraintes à reculer, subissant défaite sur défaite, malgré une résistance désespérée, et les sacrifices énormes consentis pour entraver la marche victorieuse des armées du général Foch. ' La <? armée française, sous les ordres du général Gouraud, dont la manœuvre défensive fut un chef d'œuvre de stratégie, a actuellement reconquis la presque totalité de ses positions initiales, en reprenant dans un bel assaut le fa- ' rneux massif de la Main de Massiges.. Lorsqu'on écrira l'histoire de cette guerre, le chapitre consacré à la der-' nière lutte en Champagne sera une merveilleuse leçon d'énergie et de sage prévoyance. En effet, avec des forces très inférieures en nombre, ce grand chef est parvenu à battre sur un front de 20 kilomètres, 25 divisions allemandes, dont 10 en réserve, et aujourd'hui consommées, leur mettant plus de 50,000 hommes hors combat, faisant plus de 1,100 prisonniers et leur enlevant un matériel de guerre Considérable, comprenant sept canons et au delà de 200 mitrailleuses, tout en effectuant une avance d'environ un kilomètre et demi. La défensive-offensive de l'armée du général Berthelot, s'appuyant à la Montagne de Reims, ne fut pas moins digne d'admiration, et si les résultats ne furent pas aussi étendus, ils n'en furent pas moins utiles à la claire victoire de nos armées entre la Marne et l'Aisne. La mission des troupes franco-italiennes et britanniques sur le front au sud-ouest de Reims fut, en effet, particulièrement ardue. Les forces ennemies lancées contre elles furent constamment alimentées de divisions fraîches. Néanmoins, après le recul forcé du premier choc, ces bataillons obstinés parvinrent non seulement à reprendre le terrain perdu, mais encore à progresser entre la Vesle et l'Ardre, et au nord de cette rivière, brisant ceht contre-attaques puissamment organisées. La résistance ennemie de ce côté est d'autant plus opiniâtre qu'elle doit à tout prix empêcher une avance sur Fismes, centre d'où rayonnent de nombreuses voies indispensables à l'adversaire.Sur le front de la Marne aussi, notre avance s'est très accentuée depuis qua-rante-huit heures. Les Allemands, affaiblis par de multiples réactions violentes, ont fini par devoir se retirer sous notre pression, et le dernier bulletin de Paris nous signale que les troupes franco-américaines ont emporté jeudi, vers la soirée, le village de Reuil et la ferme des Savards, et refoulé l'ennemi jusqu aux confins méridionaux de Bin-son-Orquigny et de Villers-sous-Châ-tillon.Sur le champ de bataille principal, où le général Foch attaque à présent, l'en-némi, en pleine liberté d'action, nous avons ehcore obtenu de très fructueux succès. Pendant que les troupes américaines continuaient à progresser dans les forêts de Riz et de Fère, les bataillons des généraùx de Mitry et Dégoutte avançaient leur ligne au delà de Coincy, atteignant Villeneuve-sur-Fère, et dépassant Nanteuil-Nôtre Dame, au sud de l'Ourcq. Cependaht, les troupes du générai Mangin, ayant traversé l'Ourcq entre les Crouquettes et Givray, occupaient, définitivement cette fois, le village de Bruyères, et avançaient sur Trugny, se SUR LE FRONT BELGE Une heureuse patrouille On nous télégraphie du front belge la communication suivante : Dâns la nuit du 24 au 25 juin, après * 1 • portant ainsi à moins de 5 km. de Fère-en-Tardinois, dont nous signalions hier, l'importance pour l'ennemi. Au sud de l'Ourcq les troupes du général Mangin ont également emporté d'afesaut Oulchy-le-Château, et après des combats homériques, qui coûtèrent des pertes sanglantes à l'adversaire, ont réoccupé Le Plessiers-Huleu, qu'elles avaient dû céder un moment sous le poids d'une réaction ennemie. Plus au nord une lutte ardente s'est développée entre Harten-nes et Buzansy, et le village de Ville-montoire, qui fut l'objet de multiples combats héroïques, a été finalement conquis par nos alliés. Au cours de la bataille, qui a fait rage sur tout ce front, les vaillantes légions franco-américaines ont fait plus de 700 prisonniers, dans la journée de jeudi, les captures d'hier n'ayant pas encore été évaluées. Il semble cjue la lutte pou<* Fère-en-Tardinois a provoqué un certain flottement dans le haut commandement teuton. Alors qu'au début de l'offensive française, qui obligea les Allemands à répasser la Marne et à évacuer en toute hâte Château-Thierry, toutes les dispositions avaient été prises pour une retraite en bon ordre sur la Vesle, un revirement brusque s'est déclenché, et, les combats d'arrière-garde livrés par les troupes teutonnes se transformèrent en contre-attaques énergiques, appuyées par une nombreuse artillerie " ramenée " en position. On peut supposer que Ludendorff, en stratège éclairé, avait songé à sauver ses armées, jugeant qu'il ne pourrait résister à la poussée du général Foch sans sacrifices énormes, et peut-être inutiles, mais que le Kronprinz impérial, qui joue ici toute sa carrière monarchique, se soit systématiquement opposé à une retraite résolue, pour tenter une dernière chance en livrant une grande bataille sur le plateau du Tardinois. L'avenir ne tardera pas à nous apprendre ce qu'il en est. .Sur le reste du front occidental les Allemands se sont encore montrés agressifs en lançant des attaques dans le Bois d'Aveluy, dans la région de Hébuterne et au sud de Meteren. Comme la veille leurs entreprises ont échoué, et les troupes britanniques les ont repoussés avec des pertes sensibles, tout en îetenant de nombreux captifs. En Italie, les rencontres de patrouilles ont été particulièrement \ ives tout le long du front montagneux, et notamment dans la vallée de la Presena {Tonale), où nos alliés ont pris un canon de 105 mm. De leur côté, des détachements français ont fait une heureuse reconnaissance sur le plateau d'Asiago, pendant que des éclaireurs britanniques faisaient des prisonniers dans la région d'Ave. En Albanie, les troupes autrichiennes ont tenté une réaction sur les positions capturées récemment par les Italiens. Dans la journée de mercredi deux colonnes ennemies s'élancèrent à l'assaut d'Ardenitsa, au nord de la Semeni inférieure. Elles furent repoussées deux fois, souffrant de lourdes pertes. Le même jour une autre colonne autrichienne traversa la Semeni au nord-ouest de Bérat et parvint à faire reculer l'avant-garde italienne sur une courte distance. Toutefois, dans la matinée de jeudi, nos alliés exécutèrent une heureuse contre-attaque qui rejeta J'ennemi de l'autre côté de la rivière. Les troupes françaises ont, de leur côté, consolidé leurs positions sur l'aile droite italienne, ayant fait dans cette région, depuis le 21 juillet, 680 prisonniers, dont 20 officiers. Le fait capital des événements en Russie est l'annonce-officielle de l'intervention japonaise en Sibérie, sur la proposition américaine, dans le but de renforcer l'action des troupes tchécoslovaques, ■et afin que les fruits de la valeureuse campagne de ces troupes d'élite qui ont loyalement combattu jusqu'à présent pour la cause de l'Entente, ne soit pas compromis. Ainsi qu'on devait s'y attendre, cette décision a déjà reçu un commencement d'exécution, et ne tardera pas à donner des résultats palpables,*au grand dam des tyrans bolshévistes °t allemands. une préparation d'artillerie de,3 minutes, des patrouilleurs belges s'élancèrent à l'attaque d'un ouvrage fortifié allemand, nommé Outfield post, situé près du saillant d'Ypres. Les Allemands gisaient ensevelis sous leurs abris détruits par nos obus. Les survivants se défendirent avec acharnement. La lutte dégénéra en corps-à-corps, dans lequel les patrouilleurs belges eurent rapidement le dessus, abattant leurs adversaires à coups de ' baïonnettes. Ils firent 13 prisonniers, dont quatre sous-officiers. Ceux-ci ne r cachèrent pas leur satisfaction d'être \ capturés et déclarèrent que les troupes r autrichiennes sont découragées. Les Bel- ' ges n'ont subi aucune perte au cours de a cette entreprise. « g OPERATIONS NAVALES j: Perte de deux navires britanniques * L'Amirauté britannique annonce: t Le , croiseur marchand armé "Mar- f mora" a été torpillé et coulé le 23 cou- c rant par un sous-marin allemand; 10 t hommes sont manquants et sont présu- r mes tués. j Le 24 courant, un destroyer britanni- c que a échoué et coulé; 13 hommes sont c manquants, présumés noyés. ] , c OPÉRATIONS AÉRIENNES 1 L'activité britannique ] Au cours des combats de jeudi, le fort l vent d'ouest a favorisé l'ennemi et 15 c aéroplanes britanniques sont portés manquants. Mais nos aviateurs ont détruit £ 25 appareils allemands et en ont forcé i six autres à descendre désemparés. Un appareil allemand pour vols nocturnes a r été abattu par notre artillerie derrière les i lignes. De nombreuses bombes ont été t lancées sur différents objectifs. 1 Le Détachement aérien indépendant a % exécuté des raids sur Qffenburg et Pforz- 1 lieim (dans le duché de Baden) et sur -Baalon, près de Stanay (Woevre). Des photographies prises montrent que des "dégâts considérables ont été faits par les , bombes lancées sur Thionville, important e centre de chemins de fer allemands. DU ROI ALBERT AU PRESIDENT j WILSON J Le Roi Albert a envoyé au Président Wilsou la .réponse suivante au télégramme reçu de ce dernier à l'occasion da fête nationale belge : c J'ai lu avec émotion votre chaleureux % télégramme. Au nom de tous les Belges, o o j'en remercie vivement le chef éminent de c la grande nation américaine. La haute e autorité qui s'attache à toutes ses paroles ^ rend particulièrement précieuse la sym- ^ pathie qu'il veut bien exprimer en son r nom et au nom de ses compatriotes. Il a me tient à cœur de rendre hommage à l'héroïsme déployé par les troupes amé- p ricaines sur les champs de bataille de t France, héroïsme qui vient d'être cou- c ronné par de si belles victoires." t (s) ALBERT. r Du Roi Albert au général Foch ^ "Veuillez recevoir mes bien sincères r remerciements pour le télégramme que r vous m'avez adressé à l'occasion de la c Fête nationale belge. Je suis fort sensible aux sentiments de sympathie que vous m'exprimez au nom de l'armée fran- c çaise pour mon pays et pour son armée, 1, et j'attache un prix tout particulier à la o haute appréciation du commandant en t chef des armées alliées. .le tiens à vous e offrir mes félicitations les plus chaleu- i ' reuses pour les magnifiques victoires qui c viennent d'être remportées grâce à l'in- c comparable valeur du commandement et e l'irrésistible élan des troupe*. (s.) ALBERT." v ____—-—-™__— c L'AFFAIRE MALVY " On s'attend à voir se terminer le pro- d ces Malvy b la fin de la semaine pro- p chaine. Les témoignages de ces derniers ^ jeurs ont principalement été ceux de ® fonctionnaires de la police et du minis- tère de l'intérieur. Il y a eu diverses j. contradictions, niais l'impression gêné- a raie laissée par les témoignages est cer- il tainement nette. Hier un des témoins a n déclaré que la politique de M. Leymarie s> comme chef du cabinet de M. Malvy corn- p prenait même l'encouragement à une ou e deux grèves de manière que le ministère p puisse s'attribuer le mérite de les avoir c terminées. Une grande partie des dépo- é Sitions de ce jour a trait à la grève des 1, midinettes. SOYEZ MAUDITS, BOLSHEVISTES ! Une lettre de Bourtzeff Le grand révolutionnaire russe Vladi-îir Bourtzeff va publier sous forme de -rochure une lettre ouverte au gouver-.ement de Lénine, qu'il a intitulée: 'Soyez maudits, bolshévistes!" Dans cet nathème d'une rare vigueur, il étale au rand jour la genèse de la trahison com-nise de complicité avec l'Allemagne par es dirigeants actuels de Moscou. En oioi, d'après le "Matin" de Paris, les irincipaux passages : Aujourd'hui encore, je continue à lut-er pour les mêmes idées, avec la même oi dans leur justice et1 dans leur succès [ue j'avais dans ma jeunesse, il y a rente-cinq ans, au moment où je com-neoçais la lutte. A cette époque je fus été pour la première fois par les gen-larmes d'Alexandre II dans la même asemate "Troubetskoï" de la forteresse 'ierre-et-Paul, et presque dans la même ellule que oelle où vous vous êtes em-iressés de me jeter le 8 novembre 1917. Tout ce que j'écris ici m'a été raconté >ar ceux avec qui j'ai été jeté en prison. ^es camarades qui se trouvaient en li-lerté nous disaient exactement la même hose sur vous. C'est la voix du peuple. Eit m'adressant à vous, je ne vise au -un de vous en particulier. Nous n'avons ien à nous dire entre nous. Pour nous, ous n'êtes pas des criminels accidentels, nais des criminels conscients, des crimi-l'els innommables!. . Vou êtes des traî-res à la patrie! Vous êtes ses JudasJ /'ous êtes des menteurs ! Vous êtes des oleurs, ou bien des receleurs de voleurs ! /bus êtes des assassins, ou bien des rece-eurs d'assassins ! Œuvre d'assassins Hier, encore, la plupart d'entre vous taient des militante des partis socialiste> t vous parliez au nom du socialisme. Du este, vous osez parler en son nom, même ujourd'hui. Mais pour nous, vous n'êtes ilus des socialistes. Vous n'êtes pour .ous que nos geôliers, nos gendarmes, nos enseurs, nos assassins. Admirez donc votre œuvre et tout ce ui se passe dans notre patrie tout en-anclantée et couverte, à cause de vous, O ' ' ê cadavres!... Et vous comprendrez de uelles malédictions nous accompagnons os noms!... Quand, l'année dernière, je protestais ontr,e vos premiers actes—vous arriviez n Russie en wagons plombés—je savais ue j'avais raison. Mais, je vous l'avoue ranchement, je ne pensais pas moi-même u'en réalité vous étiez incomparablement plus coupables que je ne l'écrivais lors. Je savais alors que vous trahissiez la atrie, mais je ne supposais pas que votre rahison irait si loin, et avec un tel ynisme, qu'elle est allée quand, en oc-obre 1917, vous vous êtes emparés du ■ouvoir. Je savais' qu'il y avait parmi ous des personnes amorales, capables de alomnies, de vol, d'assassinat, mais je .3 pouvais m'imaginer que vous puissiez assembler autour de vous la bande de riminels que vous avez réunie à Smolny. Lenine et les Allemands « Lénine et consorts comprennent, et c-mprenaient fort bien auparavant, que jrsque le grand état-major allemand rganisait, en pleine guerre, a,u prin-emps' 1918. le voyage en Russie des migrés russes, par le territoire allemand, . ne le faisait certes pas par l'amour du ollectivisme de Lénine, mais parce que ela entrait dans les plans de ce même tat-major allemand, parce que, par ce royen, il comptait alors désagréger la ie sociale en R ussie et son armée, et que ela présentait pour l'état-major alle-land un avantage dans sa lutte contre os Alliés. Ces émigrés, à la tête desquels se Tenaient alors en Russie, dans des wagons lombés, Lénine, Natanson, Zinoviev et deux cents à trois cents personnes, taient presque tous les futurs chefs du olshévisme. J'ai donné la liste com-lète de leurs noms, avec des commen-îires, dans des écrits que» j'ai publiés vant le coup d'Etat bolshéviste. Quand . s se rendaient en Russie par l'Alle-lagne. ils se consolaient naïvement en jugeant qu'il y aurait moins de profit our l'Allemagne qu'ils n'en tireraient ux-mêmes pour leur organisation et our leur œuvre. Ce jeu, franchement ynique, des bolshévistes avec le grand tat-major allemand dura pendant toute i guerre et se poursuivit chaque jour. Votre œuvre est une trahison, caj: notre armée la payait de.son sang et notre pays de sa ruine. Les bolshévistes venus de l'étranger en wagons plombés accomplissaient en Russie des aètes pour lesquels on fait passer en conseil de guerre et on fusille en Allemagne, en Angleterre, en Autriche, en Amérique, en Tur-> quie, au Japon, en Italie et en Bulgarie. Ce que les bolshévistes accomplissaient en Russie en 1918, avant leur coup d'Etat, 35 ce que Kerensky laissait faire, n'a qu'un seul nom dans toutes'les langues, eelui de trahison ! Les bolshévistes en la personne de leurs ehefs responsables, de même qu'en-tant que parti politique., étaient^ pendant la guerre, des traîtres au sens propre du mots—des traîtres conscients, car ils ne se justifiaient ni par l'ignorance, ni la sottise ou la naïveté de ce qu'ils faisaient. L'heure du règlement des comptes approche! elle va sonner d'ici peu!. Nous exigerons de vous le compte de tout cd que vous avez fait ! L'heure du jugement Nous vous accuserons, vous tous, bolcheviks, vos noms passeront les uns après les autres. A la première occasion, nous vous conduirons au tribunal, et dans un jugement public, vous aurez à répondre de tous vos actes. Le prochain pouvoir légal de la Russie devra créer une oom- ... • A V mission extraordinaire d enquete a votre sujet. C'est le peuple qui l'exigera. Tant que nous ne pouvons le faire en Russie, nous commencerons à le faire à l'étranger, sans attendre la chute des bolcheviks en Russie et la possibilité de les y mettre en jugement. Dans un bref délai, nous nous adresserons à tous ceux qui habitent la Russie, de même qu'à ceux qui habitent l'étranger en les priant de prendre part à l'enquête pour instruire les crimes des bolcheviks et pour rassembler les documents nécessaires. La Russie a eu trop à souffrir (le vous, boldieviks. vous ne devez pas quitter impunément la scène. Du banc des accusés, vous aurez à répondre de tout le mal que vous avez fait à la patrie. Si quelques-uns d'entre vous réussissaient à quitter la Russie assez tôt, nous vous poursuivrions partout où vous iriez vous cacher, et partout nous vous demanderions:— Caïn, où est~ton frère Abel ? Encore une fois, soyez maudits, vous, bolcheviks ! AUTOUR de la GUERRE GRANDE-BRETAGNE -— L'heure à laquelle les stores doivent être baissés est fixée comme suit pour diverses périodes à partir de mardi prochain, 1er août: Du 1er au 15 août, 3 h. 30; du 1» au 31 août, 9 h.; du 1er au 15 septembre, 8 h. 30; du 16 au 29 septembre, 8 heures. Le gouvernement a averti les ouvrier* en grève que tous ceux qui s'absenteront volontairement après lundi prochain tomberont sous l'application de la loi militaire. Les hommes actuellement en grève n'ont été exemptés du service militaire que parce qu'on estimait que leur collaboration était plus utile dans les ateliers que dans l'armée. RUSSIE — Des documente trouvés sur des prisonniers magyars montrent que le Kaiser a ordonné aux ex-prisonniers allemands et autrichiens de considérer le front sibérien comme étant aussi important que les autres fronts et qu'ils y servaient aussi bien leur patrie comme Allemand-et comme Autrichiens, qu'en se battant ailleurs, et qu'ils seraient récompensés plus tard pour leé services qu'ils y auront rendus. — La nomination du grand-duc Di-mitri comme capitaine honoraire et temporaire de l'armée britannique, a paru aujourd'hui dans la "London Gazette.-' Il est le fils unique du grand-duc Paul, un oncle de l'ancien Tsar, et l'on se rappellera qu'il a pris une part active et prépondérante au meurtre du fameux Raspoutine. Cet acte lui valut d'être exilé, à l'instigation de l'ex-impératrice Alexandra, sur le front persan — circonstance qui lui valut la bonne fortune le n'être pas fait prisonnier par les maximalistes et les Allemands. Il est le seul membre de la famille des RomanofF que le gouvernement révolutionnaire — ivant l'usurpation bolshéviste—ne priva pas de son grade militaire. Le grand-duc Dimitri était resté en Per", servant parmi les troupes alliées.

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

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