L'indépendance belge

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s.n. 1915, 15 Mars. L'indépendance belge. Accès à 18 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/ms3jw87n3q/
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L'INDÉPENDANCE BELGE. ROYAUME-UNI: ONE PENNY CONTINENT : 15 CENTIMES Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. , , m.ni -,c * ». r>o mie [EEGiSTERED as a „ „ _ _ LONDRES, LLNDI 15 MARS 1915. kewspapekj Conservation par le Progrès. TELEPHONE: CITY 3960. LA. SITUATION : Progrès sur l'Yser et sur la Lys.—Bombardement de Westende etd'Ypres.—Dix mille Allemands hors de combat à Neuve-Chapelle.—Echec de l'offensive allemande en Pologne.—Succès russes dans les Car-pathes.—Les effets du bombardement des Dardanelles.— Nouvelles victimes des sous=marins teutons. Une préface de M. Paul Hymans. La justice anglaise.—Camille Roussel. Billet Parisien.—Jean-rBernard, Lettre de Russie. Lettre de M. Vandervelde. The National Portrait Society.—Georges Vcrdavaine. Echos. Les journaux en Belgique.—"Baron C. Goffinet." L'obus allemand.—L. G. A Bruxelles. Un concert. Théâtres. Bibliographie. SOMMAIRE. LA SITUATION. Lundi, midi. Il résulte des rapports du général French, que l'affaire de Neuve-Chapelle a coûté aux Allemands environ 10,000 hommes en tués et blessés, et près de 2,000 prisonniers. Depuis leur échec les Teutons ont envoyé d'importants renforts, évalués à deux divisions aux moins, dans le secteur menacé. Le général French fait ressortir l'aide précieuse que ses troupes ont trouvée dans l'artillerie française qui, par un feu d'une précision merveilleuse, a admirablement préparé le terrain à l'infanterie britannique.Le commandant èn chef des troupes anglaises a très habilement tiré parti de ses aviateurs, qui bombardèrent très effectivement plusieurs points de jonction des lignes ferrées utilisées par l'ennemi, nôtamment Menin, Douai, Tourcoing et Dou. Les troupes belges et françaises ont, elles aussi, fait de nouveaux progrès. Sur le coude de l'Yser l'armée belge a consolidé ses positions et, soutenue par l'artillerie lourde française, a détruit le point d'appui organisé par les Allemands dans le cimetière de Dixmude. Ypres a de nouveau été bombardée par les Teutons, qui ont réussi à tuer quelques civils, En Champagne les Français ont avancé sur les pentes septentrionales des Crêtes au nord-est de Mesnil, faisant de nombreux prisonniers. Il en est de même en Argon ne où les Allemands [lurent céder plusieurs centaines de mètres de tranchées entre Four de Paris st Bolante. Sur les Hauts-de-Meuse, du côté l'Eparges, les attaques allemandes ont toutes été repoussés. En Lorraine, des patrouilles françaises occupent Embermènil. Au nord le Badonviller et au Reichackerkopf toutes les attaques de l'ennemi furent repoussées. Sur le front oriental, l'offensive allemande au nord de la Vistule n'a eu jusqu'à présent aucun succès. De ùolents combats ont été livrés autour de Przanyz mais l'ennemi n'a pu s'emparer de cette ville. Dans la région de Mlawa, l'offensive allemande est arrêtée et plus au nord les Russes avancent victorieusement vers Plock. Ce n'est que dans les forêts d'Augustovo que les Teutons ont progressé, obligeant les Russes à se replier sur leurs lignes de défense. Entre la Vistule et le Bobr, les lignes allemandes s'étendent de Cechanowo, environ 13 kilomètres à l'est de Plock, jusqu'à Mlawa, en passant par Dobrin. Quant à la forteresse d'Ossowiec, elle continue de résister aux batteries de siège allemandes. Le feu de l'ennemi a beaucoup diminué, et tous les forts de la ligne extérieure sont intacts. Dans les Carpathes, entre Smolnik et Lupkow, où les Autrichiens, depuis quelques jours, livrèrent de furieuses attaques, les Russes ont fait 4,000 prisonniers, dont 70 officiers, et pris deux obusiers. Un mitre succès a oté remporté par nos Alliés devant Przerûysl. L'amirauté britannique annonce que, depuis mercredi dernier, sept navires anglais ont été attaqués par les sous-marins allemands. Parmi ceux-ci, deux furent coulés, trois ne le furent pas, et sur le sort des deux autres on n'est pas encore définitivement renseigné. Un nouvel arrêt semble être intervenu dans les opérations contre les Dardanelles. On annonce d'Athènes que les Alliés doivent réduire encore une dizaine de forts et de batteries, mais que d'ici quinze jours, la flotte anglo-franco-russe pourra entrer dans la Mer de Marmara, à condition que les opérations sur terre continuent de progresser favorablement L'exode de Constantinople continue, et les familles de plusieurs ministres ottomans ont cru prudent de quitter la capitale. On signale un profond mécontentement parmi la population et l'armée, et le bruit court qu'il y a des mutineries dans différents corps de troupes. Il existerait également de graves dissentiments au sein du Cabinet. Enver Bey, ministre de la Guerre, instrument sûr aux mains des Allemands, préconise la résistance à outrance, tandis que Ta-laat bey, soutenu par la majorité, serait en faveur d'une reddilion de Constantinople au cas où les Dardanelles seraient forcées par les Alliés. En attendant, le mas.sacre des Chrétiens a déjà commencé. -Une centaine de Grecs auraient été victimes de la populace fanatique à Ye-meri et à Aivalik (Asie-Mineure.) UNE PREFACE DE M. PAUL HYMANS Ministre d'Etat. MINISTRE DE BELGIQUE A LONDRES. mands arrivent à Warsage. Ils distribuent aux habitants une proclamation signée du général von Emanich et disant : "C'est à mon plus grand regret que les troupes allemandes se voient forcées de franchir la frontière de la Belgique. Elles agissent s ou.s la contrainte d'une nécessité inévitable, la neutralité de la Belgique ayant déjà été violée par des officiers français qui, sous un déguisement, avaient traversé ; le territoire belge en automobile pour pénétrer en Allemagne. " Ainsi, parce que des officiers français travestis auraient secrètement passé sur des routes belges en auto mobile, l'Allemagne nous déclarait la guerre ! Le général von Bùlow recourt à une autre version. Le 9 août, il lance une proclamation "Au peuple belge," où l'on lit ce qui suit : "Nous combattons l'armée belge uniquement pour forcer le passage vers la France, que votre gouvernement a refusé à tort, quoiqu'il eût toléré la reconnaissance militaire des Français, fait que vos journaux vous ont laissé ignorer. ' ' Enfin des apologistes américains de la politique allemande—très rares d'ailleurs et peu écoutés-—ont, dans leur 2èle pro-germanique, inventé des justifications plus extraordinaires dte l'invasion de la Belgique. L'un, professeur d'Université, a l'audace d'affirmer que la Belgique avait tacitement autorisé la —» France à violer sa neutralité pendant le mois dte juillet, en permettant à des officiers français d'inspecter ses fortifications et que la France, du consentement de notre gouvernement, s'était êts préparée à user du territoire belge ,ro_ comme base d'opérations. Un autre, [jer professeur aussi, n'a pas scrupule de soutenir, sans le moindre essai de dé-[les monstration, que l'armée belge a été vo dressée par des officiers français et que cj.' la Belgique est depuis vingt-cinq ans n ' vassale de la France. Si- cela est vrai, comment l'Allemagne aurait-elle laissé ^ faire? Comment n'aurait-elle pas pro-. / testé? Comment expliquer que jusqu'à ^ l'heure sinistre où elle braqua" ses canons sur nous, elle ne cessa de nous pro-. diguer les témoignages de sympathie? Qi. Ces fables ridicules sont habilement 'UIS propagées et risquent de faire des dupes. x.s II suffit de leur opposer le texte même m" de l'ultimatum, en : r'impute aucune :ux faute à la Belgique, n'invoque aucun :'n" grief contre elle et se borne à attribuer aux troupes françaises "l'intention" de ue> passer par le territoire belge. res Au surplus, la déclaration catégorique us" et publique du chancelier de l'Empire au ïux Reichstâg détruit tous les prétextes, e' toutes les excuses, tous les essais de jus-?as tification. Le 4 août, M. de Bethmann- Holhveg s'exprima ainsi : :nu "Nous nous trouvons en état de légi-da- time défense, et nécessité ne connaît pas les de loi. Nos troupes ont occupé le Luxem-ine bourg et peut-être la Belgique. Cela est 'ici en contradiction avec le droit des gens... sse L'injustice que nous commettons de ra, cette façon, nous la réparerons dès que rre notre but militaire sera atteint." Ainsi, pour servir ses desseins mili- t taires, l'Allemagne violait sciemment les t lois internationales, commettait délibé- 1 rément une injustice, érigeait les inté- < rets de sa défense au-dessus du droit, 1 au-dessus des traités. < Qu'importent d'ailleurs les traités? 1 Le chancelier s'en expliqua sans réti- i cences devant l'ambassadeur de Grande- ] Bretagne à Berlin. "Comment, s'écria- s t-il, c'est pour un mot, la neutralité, un ] mot si souvent méconnu et dédaigné 1 dans les temps de guerre, c'est pour "un 1 chiffon de papier" que l'Angleterre va < nous faire la guerre !" Ces aveux sont i révélateurs de la mentalité qui a dicté ) la politique allemande : la notion du 1 droit en est bannie; un utilitarisme bru- i tal la domine. Bismarck l'a condensée : dans cette formule cynique : "Là où la : puissance de la Prusse est en question, < je ne connais pas de loi." t La Belgique est irréprochable; sa ( cause est pure. ' Etat perpétuellement neutre par la vo- 1 lonté de l'Europe, elle avait le devoir de défendre sa neutralité et son indépen- 1 dance contre toute agression d'où qu'elle ' vînt, devoir de dignité vis-à-vis d'elle- : même, devoir de loyauté vis-à-vis des 1 Puissances qui lui ont imposé la neutra- > lité et qui ont assumé l'obligation de la '' garantir. ; Servir l'une de ces Puissances, c'était 1 trahir les autres. Le territoire neutre est inviolable, c'est un principe du droit des gens. Le terri-toire belge était doublement inviolable pour l'Allemagne, puisqu'elle était tenue par les traités non seulement de le respecter elle-même, mais encore de le pro- , téger si d'autres menaçaient de l'enva- ' hir. L'Allemagne a méconnu ses engage- , rnenls ; la Belgique est restée fidèle à sa parole. Dans le drame qui se déroule, la Bel- * gique représente le Droit. S'il pouvait être impunément permis, au vingtième siècle, de déchirer les trai- : tés, de piétiner les faibles, d'écraser un < petit peuple pour satisfaire l'ambition 1 des grands, il faudrait désespérer du 1 monde moderne. L'édifice de la civilisa-tion s'écroulerait. Le droit international, le respect des nationalités, la liberté des ■ peuples, l'observation des pactes les plus ' solennels, tout serait sacrifié aux caprices, à l'arbitraire de la force. La Belgique, fière et confiante, s'offre au jugement de l'univers. PAUL HYMANS. LA JUSTICE ANGLAISE. Une grande dame devant le Jury. Hier, une grande dame anglaise comparaissait devant la justice de son pays... C'était le moment où jamais, dans ce pays, où l'esprit de caste est encore si fortement ancré, de se rendre compte du fonctionnement, en ce qui :oncerne la "mécanique publique," de l'organisation judiciaire de ce pays. Cela m'intéressait particulièrement : es lecteurs qui veulent bien me suivre, depuis tant d'années, se rendront xwnpte du "pourquoi"... Mais, je m'empresse de le dire, lorsque je vis Lady Ida Sitwell à la Crimina' Clourt, je n'étais pas averti de sa qua-ité. C'est une des choses intéressantes Je l'étude de l'organisation judiciaire l'un pays, que celle d'ignorer la qualité les prévenus. J'ai vu fonctionner la jus-:ice dans différents pays, et l'une des 'bonnes pierres de touche" pour l'observateur est, précisément, d'ignorer ivant "d'entrer dans l'affaire" de quel jrdre social sont les accusés ou les prévenus...Lady Ida Sitwell? Les journaux anglais vous ont dit ce qu'elle est : fille de tord, épouse de personnage de titre, "ortunée par ses parents — et qui, en :ompagmie d'un repris de justice, s'est aissée aller à faire signer par une miss les reconnaissances pour la somme de 5,000 livres. Elle ne paya pas, naturel-ement. Besoin d'argent. Mr. Justice Darling, le juge professionnel unique lans la cause, a dit d'elle : "femme :olle" et "femme excentrique." — En somme, dites-vous, voilà une ' cause " banale — et n'était la situa-^ : tion sociale de l'accusée, on ne s'en oc- el cuperait pas. pç Evidemment. ja Mais de telles affaires (qualifiées ici gf de criminelles, tandis qu'en Belgique ar elles seraient à peine cataloguées sous d« l'étiquette correctionnelle), comportent ac quelques croquis d'audience qui constituent des briques dans l'édification du qt " plus beau devenir judiciaire" selon les 1'; termes très modernistes... malgré la es guerre ! Sl: J'étais donc entré dans la salle de la Criminal Court à l'ouverture des débats tr de " l'Affaire Ida Sitwell " et ignorant l'impression qu'un tel procès devait pro- sa duire en Angleterre. ét La principale salle d'audience de la Criminal Court de Londres mérite d'être ni décrite cursivement. Elle est plus grande se (sans avoir, loin de là, la grandeur de se notre salle d'assises bruxelloise) que les Ci salles d'audiences ordinaires qui voisi- m nent avec elles dans le moderne bâtiment à-de Old Bailey. Certes, la disposition d£ architecturale, ici, est moins impression- g] nante que chez nous ; mais, ainsi que ce vous le verrez, des qualités essentielles re d'ordre moral rachètent cette différence, p; Des meubles de chêne, éclairés par un ti< lanterneau, prenant une grande partie lit du plafond, assez bas; l'estrade du juge a\ (celui-ci porte la perruque traditionnelle ©r et une partie de ses vêtements est rouge) ; se au pied de cette estrade la table des greffiers, portant perruques également, si ainsi que les avocats; devant les gref- ci fiers, dans l'étroite enceinte formée, d'un côté par les bancs des jurés, de vc l'autre par les bancs des avocats, se ai li- trouve la table des journalistes, des de» es tectives, de la police; et, finissant le qua->é- trième côté de l'enceinte, se trouve le box é- des accusés... Celui-ci mérite une men-it, tion spéciale : la disposition de ce box est très différente de chez nous : il forme s? le fond de la salle (qui, répétons-le, est ti- relativement petite, de façon générale, le- pour toutes les salles d'audiences an-ia- glaises) et constitue une sorte de cage, un partie faite en bois et partie faite en né verre : le souci principal apporté dans un la conception de cette disposition est va d'empêcher que les accusés soient vus, ►nt inutilement et qu'ils puissent coincé muniquer avec des étrangers : l'accès de du la " cage " se trouve dans celle-ci u- même : un escalier, conduisant dans les ée sous-sols, y débouche... Bref,les accusés la se trouvent " face au juge le côté m, droit de la salle est occupé par les jurés, fe côté gauche par les avocats. A droite sa du juge, sur une petite estrade, se trouve le siège du témoin au moment de sa dé-•0. position... 3jr Le juge fait son entrée — là-haut, ,n_ derrière son fauteuil, placé hien en évi-]je dence, sous un glaive de la Justice, qui, le_ attaché au mur du plafond, constitue le :.es symbole du lieu. Le juge est accompa--a_ gné du shériff de la cité de Londres, ja et tous deux saluent les jurés et les avocats. Le shériff s'en va immédiate-ment, dès l'installation du juge. Quelle est cette psalmodie qui se fait entendre? C'est la prière traditionnelle que, à ri~ chaque ouverture d'audience, dans les différentes salles de la Criminal Court, ue l'huissier prononce. :s" Et voilà l'audience ouverte. Les ju- rés sont en place avant cette ouverture, i a* et, aujourd'hui, aucun d'eux n'a à prêter serment. En Angleterre, les jurés fe" defivent l'un après l'autre, (ceci est dif-sa iérent de notre régime) prononcer les paroles du serment : ce serment est el- long; mais sa répétition ajoute à l'importance des fonctions des jurés. is, Les accusés sont introduits, discrète» ai- ment ; ils sortent des sous-sols, sous la un conduite de leurs gardiens (des femmes, on toujours, pour les prisonnières) et les du curieux les aperçoivent difficilement, car ;a- le public est placé aux côtés de la haute al, "cage," sur un plan beaucoup plus bas [es —où bien, dans une large loge, à us l'étage... ;a- Voici lady Sitwell... La première question du juge est, dès fre l'entrée : — Prêtez-vous serment ? — Oui... ^ L'accusée sort aussitôt de la "cage," accompagnée de sa "blue-bonneted wardress"—et va prendre place sur l'estrade les témoins. EiUe avait le droit de refuser de répondre aux questions que les avocats vont lui poser (avocat de la Couronne et, d'autre part, son défenseur), mais si elle avait refusé, )c- elle devait rester dans la loge et elle ne possédait pas l'honneur de se placer sur la chaire de vérité... C'est là une ràgle ici générale dans l'organisation judicaire ue anglaise, et j'ai vu des accusés refuser us de prêter serment et, pourtant, être :nt acquittés... ■ti- J'ignorais qui était lady Sitwell lors-du que je la vis au siège des témoins (car les l'accusé devient témoin dans sa propre la cause lorsqu'il consent à prêter serment sur la Bible) et je me fis la réflexion : la — Voilà une accusée qui paraît rela-its tivement distinguée. nt Elle était vêtue très simplement, le' vi-'o- sage assez fatigué, mais son attitude était très aisée. la Elle avait été arrêtée le 12 février der-tre nier et remise immédiatement en liberté de sous caution, droit qui appartient à tous, de sous la volonté du juge de la Police les Court), et comparaissait exactement un si- mois après le premier " warrant," c'estant à-dire après le premier mandat judiciaire cœ dans la cause. On le voit, la justice an->n- glaise est expéditive. Et cela va beau-ue coup plus vite encore lorsque les accusés" les restent sous mandat d'arrêt. Elle cornue. paraissait devant le jury sous l'indica-un tion " Ida Sitwell, cautionnée à la Po-tie lice Court, February 12th, 1915, ayant, ge avec deux complices, conspiré et admis lie ensemble d'escroquer à Miss Dobbs la ï) ; somme de 6,000 livres. " les Rien ne pouvait indiquer aux jurés, 3t, sinon le bruit public, la qualité de l'ac» ef- cusée. 5e, Ell fut interrogée tout d'abord par l'a-de vocat de la Couronne. Assise, le geste se aise, jouant avec la petite Bible qui se Iteme afîHfi*, No. 63

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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