L'indépendance belge

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s.n. 1918, 19 Fevrier. L'indépendance belge. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/kk94747z10/
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89e annô* NO 43 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION : TUDOR HOUSE. TUDOR ST.. E.C. 4. TELEPHONE: CITY 3960 BUREAU A PARIS: 11. PLACE DE LA BOURSE TELE.: 311-57 et 238-75 EVIÂRDI 19 FEVRIER 1918 En vente à Londres à 3 h. le lundi 18 fâvrier (3 MOIS. 9 SHILLINGS. ABONNEMENTS : ] 6 MOIS. 17 SHILLINGS. CONSERVATION PAR LE PROGRES, Il AN. 32 SHILLINGS. LA SITUATION Lundi, midi. La Grande-Bretagne reste l'objet de i haine tenace des Teutons, nous en vons eu la preuve samedi et dimanche uatre attentats ayant été exécutés con-■e sa paisible population, en ces der-ières quarante-huit heures. Ce fut 'abord le bombardement de Douvres ar un sous-marin, tuant un enfant et iessant sept autres personnes en trois ou uatre minutes. Les canons de la côte iterrompant l'œuvre aussi facile que •iminelle du pirate allemande, ce fut îsuite deux attaques aériennes sur ondres et une troisième surDouveres.La remière fut livrée samedi mais ne donna lère de résultat, un seul appareil enne-i sur six parvenant à franchir les denses de la capitale.L'unique bombe lan->e par lui sur Londres démolit une mai-n sous les décombres de laquelle 4 périmés furent ensevelies. D'autres bom-furent jetées sur les faubourgs à l'est > Londres, mais jusqu'à présent on ne gnale que fort peu de victimes et de ?gâts de ce côté. Le même soir un raid ir Douvres était effectué, mais ici les lotes teutons ne parvinrent à se dé-ster de leurs projectiles que dans les mpggnes voisines de la ville. Les avia-urs britanniques coopérèrent efficace-ent à la défense aérienne, et de nom-■eux combats furent livrés par eux, au mrs desquels un Gotha fut abattu au-jssus du ifent et tomba à la mer. Londres fut attaqué une seconde fois manche soir, et suivant un premier mmuniqué, plusieurs bombes ont été tées sur la capitale. Ainsi les Huns >ursuivent: lurs méthodes muertrières iligeant malheureusement les Alliés à «f- de- représailles, bien que cette façou ■ faire la guerre à des femmes et des en-nts leur répugne profondément. Sur les champs de bataille de l'ouest ictivité se borne toujours à des opéra-3ns de patrouilles et à des actions d'ar-llerie plus ou moins violentes. Le front 'lge a été'particulièrement visé au cours ■ la semaine dernière, l'ennemi y lan-nt plusieurs attaques surprises. Près ■ la ferme Terstille, les Allemands par-nrent un moment à prendre pied dans i de nos postes avancés, mais ils ne tarirent pas a en être expulsés. A Kippe ins une affaire similaire, l'ennemi fut poussé dans un combat corps à corps au urs duquel il subit des pertes sé-îuses.Sur le front britannique les troupes du mcashire ont exécuté un heureux coup i main dans le voisinage de la voie fer-e d'Ypres-Staden et d'autres unités itanniques ont repoussé des reconnais-nces ennemies à La Vaquerie, à aerisy, à l'ouest de la Bassée, et aux élirons de Poeïcapelle. De leur côté les oupes françaises ont fait échouer des ups de mains ennemis dans la région Ville-en-Tourbe (Champagne), et au d de Burnhaupt-le-Bas, en Haute-Isace, et ont fait une fructueuse incur-m dans les lignes allemandes dans le cteur de Vauquois en Argonne. l^es lels d'artillerie ont atteint unp très ande intensité à l'est de Rheims, en aampagne, sur la rive droite de la euse et en certains points de la Haute-Isace.Sur le front méridional le mauvais mps a réduit les opérations dans les ré-ons montagneuses, a de simples effarouches ; dans les environs de l'Asti.-© il eut de vifs duels d'artillerie et quelques ncontres de patrouilles. En face de ontello, les troupes britanniques ont aversé la Piave et ont fait d'heureuses connaissances dans les lignes enne-ies ; dans le voisinage de la tête de int de Capo Sile, des détachements ilien3 ont surpris un poste autrichien, ant ou mettant en fuite les hommes de garnison. Les Austro-Germains ont dénoncé l'ar-istice conclu avec Trotsky, et celui-ci a otesté, disf/mt qu'un préavis de sept urs avait été convenu. Quoi qu'il en it, c est la réouverture des hostilités, et ;jà les Allemands annoncent officielle-ent qu'ils ont les mains libres dans utes les directions. Ce qui» veut dire i ils marcheront sur Riga et Pétrograd. Ç-st-te nouvelle de la reprise des hosties ne paraît pas enthousiasmer l'una-■1pité des Allemands. La "Frankfurter situng" s'exprime ouvertement à . ce ijet: Probablement, dit cet organe impor tant, que la majorité du Reichstag ne refusera pas son adhésion, mais il y a lieu de croire qu'on demandera au gouvernement des renseignements complets sur les visées définitives de sa politique dans l'Est, car on ne peut assurément permettre, que des décisions, supprimant tout l'état d© choses antérieur, soient prises sans un plan déterminé et sans être d'accord avec l'état d'esprit et les besoins actuels. Seule une conclusion générale de paix et des garanties de tous offriraient une réelle sauvegarde." Le "Vorwaerts," lui, déclare que la grande masse de la population voit d'un œil geu sympathique la solution qui est intervenue au quartier-général allemand, c'est-à-dire l'expiration de l'armistice avec la Russie au 17 février devant être suivie par un état de guerre. Du côté de l'Ukraine, on constate qu'il y a eu de la part de la nouvelle république un réel marchandage et qu'elle n'a décidé de fournir des vivras aux Austro-Germains que contre l'annexion de la partie de la Pologne comprenant Cholm. Quelles sont les ressources dont pourront ainsi profiter les Austro-Germains, c'est ce que l'on ne dit pas, mais le ton des journaux viennois n'est pas celui que suscite un réel succès. D'après le "Handelsblad," des nouvelles reçues de Vienne disent que l'armistice conclu entre la Roumanie et Mac-kensen a été prolongé et que les pourparlers de paix sont très avancés. La Roumanie abandonnerait la Dobroudja à la Bulgarie et recevrait la Bessarabie : c'est la solution que nous avons entrevue il y a longtemps. Mais les Bolshévistes qui, sans doute, ne sont pas consultés, ont, de leur côté, envoyé un ultimatum à la Roumanie exigeant l'évacuation immédiate de la Bessarabie par les troupes roumaines «<t russes anti-bolshévistes, et, en outre, demandant qu'on leur livre le général russe Tcherbatcheff ainsi que les meurtriers d'un camarade bolshéviste. Est-ce une nouvelle reprise des hostilités de ce côté ? Trotsky a-t-41 les hommes et les munitions pour tenir tête de toutes parts 1 Pendant ce temps, les Suédois rétablissent l'ordre dans les îles Aland, qui commandent l'entrée des golfes de Bothnie et de Finlande, et ce service rendu ne sera pas gratuit. Et à l'autre extrémité de la Russie les Japonais surveillent les agissements des Bolshévistes, et sont tout disposés à intervenir à Vladivostok. Les changements apportés au rôle du Conseil Suprême de la Guerre à Versailles ont amené la retraite du général W. Robertson, chef d'état-major de l'armée britannique, et son remplacement par le général sir Henry Wilson. Le communiqué officiel publié samedi à cet égard s'exprime ainsi: "L'extension des fonctions du représentant militaire permanent, décidée par le Conseil Suprême de la Guerre lors de la dernière réunion à Versailles, a nécessité une limitation des pouvoirs spéciaux jusqu'ici exercés par le chef de l'état-major impérial, en vertu d'un ordre en conseil du 27 janvier 1916. "Dans ces circonstances, le gouvernement a jugé devoir offrir au général William Robertson de devenir le représentant militaire britannique au Conseil Suprême de la Guerre à Versailles, ou bien de rester chef d'état-major général sous les nouvelles conditions. "Sir "William Robertson, pour des raisons qui seront expliquées par le Premier Ministre à la Chambre des Communes au cours de la semaine prochaine, n'a pas cru pouvoir accepter aucune de ces positions, et le gouvernement a, à son grand regret, accepté sa démissioi). "Le général sir Henry Wilson a accepté les fonctions de chef de l'état-major impérial. La nomination du représentant militaire permanent à Versailles sera annoncée sous peu." D'autre part, sir William Robertson. interviewé, déclare qu'il n'a pas démissionné, ce qui laisse supposer qu'on lui a retiré ses fonctions. La déclaration de M. Lloyd George marquera, espérons-le, le dernier chapitre de ce désagréable incident. Les représentants des Alliés ont décidé qu'il fallait étendre les pouvoirs du Conseil de Versailles; la décision doit être exécutée dans l'intérêt- général. OPERATIONS AERIENNES Raids en Flandre Les aviateurs britanniques ont bombardé, dans la soirée de vendredi, la gare et les dépôts de chemins de fer de Menin, ainsi que des aérodromes et des logements ennemis. Un appareil allemand a atterri intact derrière les lignes britanniques ; ses occupants ont été faits prisonniers. Les aviateurs de la marine britannique ont jeté des bombes sur le dépôt de Zuydwege (au sud de Bruges). Nancy bombardée Deux appareils ennemis ont bombardé la région au nord de Nancy. Un certain nombre de personnes ont été tuées et blessées parmi la population civile. CES BONS SOCIALISTES ALLEMANDS En présence des tentatives faites pour persuader au monde extérieur que la majorité et la minorité socialistes en Allemagne prennent part à l'organisation de grèves et font opposition au gouvernement, il est intéressant de montrer coin ment le "Vorwàrts," dans un article qui n'était oertes pas destiné à l'exportation, laisse percer les véritables sentiments de la majorité pour la minorité Le "v er' wârts" reproduit en faisant un vif éloge de son "humour," un article de l'"Ar-beiter Politik," qui ridiculise non seulement les leaders minoritaires, mais leurs principes. Les passages suivants sont caractéristiques : "Les socialistes minoritaires ont fait sortir de l'étable pacifiste l'un cheval boiteux après l'autre. Ce furent d'abord 1er cours hiternatiooates "d'arbitrage; Pauvres bêtes; comme elles trébuchaient et toussaient. Mais ce qu'elles eurent de plus beau, c'est qu'elles furent complètement exploitées par Herr Woodrow Wilson. Herr Haase et Herr Ledebour en communion avec Herr Wo'odrow Wilson ! Quelle terrible malchance ! Il en fut de même pour l'étourderie du désarmement. Ici aussi Herr Wilson prit le parti des minoritaires socialistes. Puis vint "la paix sans annexions." Mais hélas ! alors le bloc Erzberger-Sclieide-mann arriva sur la scène et avec sa fameuse "résolution de paix," il écrasa les pauvres minoritaires et les réduisit en ' atomes. Enfin, les minoritaires essayèrent du "droit de libre-disposition pour les peuples." Certainement sur ce chapitre la concurrence était impossible ! Mais voilà qu'apparut un nouveau chancelier, expert en diplomatie, qui ■ vint déclarer solennellement au nom du gouvernement allemand que tous les peuples pourraient déterminer leur propre sort. Que faire maintenant? Diju soit loué, il reste encore une vieille bique dans l'écurie: les Etats-Unis d'Europe!" Dédié à messieurs les pacifistes piricé-phales qui croient encore à la bonne foi des socialistes allemands- LA CAMPAGNE ACTIVISTE Le gouvernement félicite nos parlementaires Le Conseil des Ministres réuni à Sainte-Adresse le 15 février 1918, a voté à l'unanimité la déclaration suivante: " Prenant connaissance des protestations émouvantes des députés et sénateurs flamands et wallons restés en Belgique occupée, des administrations communales et des corps judiciaires contre les prétentions usurpatrices du soi-disant Conseil des' Flandres, qu'instigue et protège l'envahisseur, le gouvernement du Roi félicite les élus réguliers du peupfe belge d'avoir fièrement revendiqué contre l'immixtion de l'étranger dans les droits imprescriptibles de la souveraineté nationale, salue la courageuse attitude de la magistrature, qui n'a pas hésité à requérir l'application des lois contre les mauvais citoyens coupables d'avoir de connivence avec l'ennemi, poursuivi îe dessein criminel de démembrer le pays, rend un solennel hommage à l'héroïsme civique du peuple belge qui s'atteste après trois ans et demi d'épreuves et de souffrances immuablement fidèle au Roi, à la Constitution et à la Patrie, affirme l'inébranlable volonté de la nation de maintenir son unité et de continuer sans défaillance et jusqu'au bout de la lutte BailBIIBIIliaiBBIlIHBli PREPAREZ TOUJOURS VOS TICKETS Les voyageurs s'evitent une perte de temps pour eux-memes et les autres voyageurs en préparant leur tickets ; ils facilitent ainsi la circulation aux ascenseurs et aux barrieres. C est une ligne de conduite Raisonnable a conseiller dans l'interet général. IU^mround" w Electric Railway House, Broadway, Westminster. S.W. 1 B £3 £i B S Si HIH1HIBII BBBBBBBBB BIIBHISIHIBBIBHIHIIIRRI BaBlIBBBBIIHBBBBBBlIBIl pour l'affranchissement du territoire et la restauration intégrale de la Belgique indépendante.1 UN PATRIOTE MARTYR ♦ Le Havre, 15 février 1918. -— On communique de source officielle l'émouvant dccument administratif ei-uprès, adressé par M. A. Van de Vyvere, ministre belge des finances, au personnel de son département. J'ai l'honneur d'annoncer aux fonc-ticnnlij-es et employés de l'Administration des Contributions directes, Douanes et Accises, la mort de M. Emile Ste-vigny, contrôleur des contributions à Maeseyck, fusillé par les Allemands le 13 décembre 1917. « Voici le texte de la lettre émouvante qu'il écrivait la veille de son exécution : "Bruxelles, Prison de St-Gilles, 13 décembre 1917. "Au moment de quitter cette vie, je vous adresse un ultime adieu en même temps qu'à tous mes supérieurs adminis-tiatifs, mes collègues et mes subordonnés."Je remercie mes supérieurs pour la bienveillante sollicitude qu'ils ont toujours témoigné à mon égard, les suppliant de reporter celle-ci sur ma pauvre femme et mes chers petits enfants. "Je meurs sans bravade, mais sans crainte, pour ma Patrie. "EMILE STEVIGNY. "Contrôleur des Contributions à Maeseyck. " L'attitude héroïque de cet ardent patriote, nouvelle victime de la cruauté germanique, commande notre admiration et notre respect. L'administration s'honore d'avoir pu compter dans ses rangs un aussi noble caractère et elle tiendra à s'associer au deuil tragique qui frappe la famille du contrôleur Ste-vigny, dont le souvenir vivra parmi tous. Le Havre, le 15 février 1918. Le Ministre, A. VAN DE VYVERE. LE'MORNINC POST' POURSUIVI Le oolcnel Repington, qui fut pendant longtemps critique militaire du "Times," a récemment quitté ce journal pour le "Morning Post," et il se trouve actuellement poursuivi, ainsi que l'éditeur de ce dernier, pour avoir publié, malgré la défense de la censure, un article du îolonel relatif aux décisions du conseil de Versailles. L'article soumis à la censure avait été retourné avec défense de publi-3ation, à l'éditeur, mais celui-ci l'avait modifié quelque peu et l'avait publié en y ajoutant notamment la phrase suivante qui montre l'intention délibéree: "Les jrurnaux ont reçu des instructions sévères de ne pas parler des principaux résultats du conseil; on espère de cette manière étouffer la critique, mais il faut à certains moments prendre son courage a, deux mains et risquer les conséquences."L'avocat-général a lu, à l'audience des extraits de l'article incriminé. Je ne me préoccupe pas, dit-il, de savoir -i l'information donnée par l'article est vraie ou fausse, mais cet article prétend faire connaître aux lecteurs les décisions importantes qu'il dit avoir été prises, et dont l'effet, au dire de l'auteur, serait contraire à la saine pratique militaire eri ce sens que les réserves ne seraient plus placées sous le contrôle du commandant en chef en campagne, mais feraient partie d'une réserve générale sous le contrôle d'une autorité extérieure, ce qui priverait le commandant en chef en campagne du contrôle de ses propres troupes. L'affaire se continuera jeudi prochain. LES EVENEMENTS EN RUSSIE Le règne du crime Les vols et les crimes de tout genre augmentent en Russie. Les trésors du Patriarch de Moscou, consistant en missels sertis d'or et de pierreries, en mitres, vêtements sacerdotaux, etc., d'une valeur de Fr. 75,000,000. ont été volés, on ne sait quand, mais leur disparition a été constatée mercredi dernier. Les voleurs deviennent plus audacieux et de nombreuses grosses sommes d'argent sont volées, s'élevant parfois à plusieurs millions de roubles par jour ; même la poste est l'objet d'attaques à main armée en plein jour. Il y a peu de temps, le ministre des Pays-Bas à Pétrograd a été victime d'un vol. Les nouvelles de province, en dehors de la guerre civile, sont également inquiétante.Dans le district de Domkoff (gouvernement de Riazan) les paysans refusèrent de se soumettre aux Commissions terriennes, 'et après avoir pillé les maisons des propriétaires, prirent de querelle pour le partage de la terre ; des combats eurent lieu d'un village contre un autre. Des informations reçues de différentes parties du pays signalent que les soldats qui sont rentrés dans leur foyer, montrent un mécontentement de ce qu'ils n'ont pas participé au partage des maisons des propriétaires, et cela a provo- , quée des disputes dans de nombreux villages. Le comité du ravitaillement de Tam-bpff, dans le sud-est de la Russie, avait envoyé un détachement pour réquisitionner de la viande dans un certain \ i1-lage ; les habitants ont accueilli les délégués-à coups de fusils et de mitrailleuses, les pbligeant à prendre la fuife. Ce même village a été cerné après par 16,000 hommes. AUTOUR DE LA GUERRE GRANDE-BRETAGNE — Le système de rationnement pour la viande qui entre en vigueur à Londres le 26 février, sera également appliqué dans le reste de la Grande-Bretagne le 25 mars. — Une brochure explicative destinée à éclairer le public sur le fonctionnement de la carte de viande, est distribuée gratuitement par le ministère de l'alimentation. On les obtient sur demande dans la plupart des "bookstalls."-

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

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