L'indépendance belge

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s.n. 1918, 25 Decembre. L'indépendance belge. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/m03xs5kd1c/
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Mercredi 25 décembre 1218. 10 centrmes 89® année. L'INDÉPENDANCE BELGE téléphone» Direction*. » H « « » A 2278 Administration •«•«•*« B 73 Rédaction. B 75 Adntt* Sûéfira^qaa s LIN DEBEL * BRUXELLES mmMÊmamm/mUHBBBnKtrWKI'rVfttwntMHiïV"'V1111 ■■■'■■"■ i—mm1 ■lin I m Miiif ■ I Fondée en 1829 ADMINISTRATION ET RÉDACTION t RUE DES SABLES, 1? ABONNEMENT i 8ELGÎQUE s tfca «a* 24 tt*% tôt tskâst 12 fga j tftob m©î*f 6 crâaofc. éïRAKGEt t Un «n, 40 bu à* omit, 22 fc.j trtf» meS», tz finusM. A NOS ABONNÉS L'Aœinistration des postes mettra inces-t&mmcnt en circulation les quittances ^abonnement à 1' «Indépendance Belge» poor 1919- Le pris de l'abonnement est ac. bellement ibce à 24 Irancs par an. Nous prions nos abonnés de réserver bon accueil s aos quittances. Ceux de nos abonnés de l'agglomération bruxelloise, de province, de Hollande et du Grand-Duché de Luxembourg, antérieurement servi* par la poste, sont priés de faire renouveler leur abonnement à 1 administration des postes de la région. L'ECONOMIE DE TRANSITION vm tjz crûs* dea transports. — La batellerie. Après la crise des réapprovisionnements, swiol que nous avons à nous occuper d'une Brise, celle-là plus grave encore, des transport».lîoug sommes impuissants à faire venir du lehors l'outillage et les produits dont nous ivons nn besoin impérieux, mais nous sommes impuissants aussi à mettre à profit les matières et produits dont nous disposons au pays, parce que nous ne sommes pas à même âe les faire transporter là où ils doivent être utilisés ou consommés. H, le ministre des Chemins de fer a révélé, récemment, par l'organe du « Soir », l'état lamentable dans lequel se trouvent nos chemins de fer. Xon seulement les uoies sont en partie détruites ou endommagées, aais le matériel roulant est défectueux et usé, un grand nombre de Voitures et wagons sont toujours retenus en Allemagne et les iteliers manquent de toutes pièces, de tous les produits nécessaires pour entreprendre les réparations. Enfin, notre réseau toul entier est toujours livré aux autorités militaires anglaises, françaises et belges, qui en disposent avant tout pour les besoins des jirmées. I/idée surgit très naturellement, dans ces ûonditions, de faire supporter une partie du (rafic des grandes lignes de chemin de fer par les'chemins de fer vicinaux. Mais ici aussi, ainsi que nous l'avons va, la situation n'a rien de réjouissant et l'exploitation est fort réduite, à la suite dos destructions et enlèvements opérés par l'ennemi : a.ooo kilomètres environ sur i-000 s°nt .wjÉièremont soustraits à l'exploitation. !De& renseignements qui viennent de nous être fournis, il résulte néanmoins que les réparations pourraient se faire assez rapidement, au bout de six mois environ, si les quelque tronte sociétés exploitantes pouvaient disposer des rails et traverses nécessaires. XI nous reste ainsi, pour seule ressource, les transports par eaux ; car l'on ne peut compter sérieusoment, pour effectuer les grands transports requis par l'industrie, Soi* les quelques chariots à chevaux et autres véhicules que l'on rencontre encore, de-ci de-là, sur les routes du pays. Notre matériel de batellerie, composé de remorqueurs et de bateaux, s'il a moins esouffert que le matériel de chemin do fer, représente une capacité de tonnage et sursaut do transport moindre qu'avant la guerre. Un oertaln nombre de bateaux ont été «enduits, dès 1914, en Hollande, pour y être vendus à hauts prix. Les remorqueurs et bateaux réquisitionnés par les Allemands sont en général en mauvais état, faute d'entretien. Les chantiers de Willebroeck, Ombret, Beez, Hoboken et Baesrode n'ont rien produit. Mais voici que la situation se complique gnoore à raison de l'intervention d'uu facteur nouveau. Les bateliers, sollicités de toute part par des chefs d'entreprises et des négociants pressés de transporter leurs produits et marchandises, font valoir les mêmes prétentions que dans la première phase do la guerre. Le marché étant libre, les frets, eomme on sait, s'étaient élevés jusqu'à 35 francs à la tonne, alors qu'eu temps normal ils oscillent en moyenne entre fr. e.oo et1 4 francs 1 C'est là l'une des raisons, la priu-eipale sans doute, qui nous a fait manquer de charbon, notamment pendant les rades mois de l'hiver, et qui a contribué en tout eas à faire hausser les prix. Il fallut l'intervention du pouvoir occupant pour mettre fin à des abus devenus intolérables et ce ne fut qu'à dater du jour où Je a Consortium beige des Affréteurs » fut Chargé de l'affrètement des charbons destinés au territoire du Gouvernement général que la situation put être améliorée : do 33 francs à la tonne les prix furent abaissés à 10 francs environ et se maintinrent ainsi jusqu'au départ des Allemands. Nous voici de nouveau en marché libre et foroés de payer les hauts prix ! Les bateliers font valoir que la vio est chère et qu'ils ne font pas de profit. Ils sont patrons pour la plupart, forment one population très spéciale, qui se recrute toujours dans les mêmes familles, io métier ge transmettant invariablement de pèro en fils. Ils ont en général beaucoup d'enfants et cette circonstance est de nature,incontestablement, à rendre légitimes certaines exigences au point do vje do leur rémunération. Les bateaux, d'autre p^rt, ont atteint des prix très élevés. Un bateau do 33o tonnes, qui normalement coûto 20,000 francs environ, se paye à l'heure actuelle 40,000 francs et même au-delà. Et l'entretien des bateaux est certainement très coûteux. Mais toutes ces raisons ne peuvent justifier lês prétentions des bateliers, telles qu'elles se manifestent aujourd'hui. Les prix imposés sont exagérés. Ou pourrait même Aire que si les bateaux coûtent cher, beaucoup trop cher, c'est précisément et surtout parce que les bateliers ont fait hausser lo coût du fret. Nous avons certes moins do matériel qu'avant la guerre, niais nous disposons do plus do bateaux et de Remorqueurs que durant l'occupation, puisqu'un grand nombre de ceux-ci. étaient 'réquisitionnés ou loués. Les prix d'affrètement auraient dû baisser, les bateliers les font hausser d» jour en joui'. II y aurait on danger évident à laisser perdurer cette situation. La crise des transports est plus grave que dorant la guerre et elle sévit à on moment où se pose, plus pressant que jamais, le problème du ravitaillement et lé problème de la reprise de notre vie. économique. Il ne s'agit point ici seulement des seuls intérêts do la corporation des bateliers, c'est l'intérêt du pays, son existence à la fois et son avenir qui sont eu jeu. Il est urgent que lo gouvernement intervienne.Il existe un groupement des affréteurs, dit' <1 Consortium des affréteurs ». 11 est l'organisme tout désigné pour exécuter les mesures qui pourraient être prises par les pouvoirs publics. Il ne s'agit pas au surplus do fixer seulement des prix maxima de transport, rémunérateurs pour les bateliers et acceptables pour les industriels et négociants. II s'agit d'organiser notre navigation par eaux intérieures dans dos conditions qui permettent de réaliser un rendement maxi» mum do transport. 11 existe aussi un groupement des remorqueurs. Pourquoi ses délégués ne pourraient-ils être mis,àrinterventiondugouvernement, en présenoe dos délégués du Consortium des affréteurs pour fixer conjointement les prix d'affrètement ? Celui-ci groupait, pendant l'occupation, à peu près la totalité dos affréteurs du pays. Indépendamment de la section bruxelloise, qui représentait douze firmes, il comprenait dos groupes régionaux, à Anvers, aveo dix-sept firmes, à Charloroi, aveo treize firmes, à Liège, avec onze firmes ; seul le groupe de Mons était dissident. Pendant les deux années de son fonctionnement, le Consortium a transporté 1 ,s5o,ooo tonnes de charbons pour foyers domestiques et industriels, et los pris d'affrètement, ainsi que nous l'avons vu, ont pu être abaissés de 33 franîs à xo francs la tonne. Les allèges étaient mises à la disposition des charbonnages, rendant" possible ainsi une Utilisation jilus intense et plus produotive de notre capacité en bateaux. L'organisation do l'affrètement, soumise au contrôle du Consortium, rendit impossible aussi le trafic entrepris par des firmes étrangères, qui imposaient naturellement de très hauts prix. Ce n'ost donç que par un accord entre les deux groupements intéressés dans les transports par eaux intérieures que nous pouvons revenir à une situation normale. Le gouvernement devrait reconnaître l'un et l'autre et confronter leurs délégués. Lo droit d'éclu-sàge, de navigation et do chargement ne do. vrait être accordé que Sur production d'une licence, acc.ordée par le ministre des Affaires économiques, sur la proposition dos groupements. Les tarifs pourraient être modifiés suivant les circonstances. A mesure que les chemins de fer à grande et pbtite section seront rendus au trafic, les prix diminueront, d'ailleurs, automatiquement en quelque sorte, puisque la navigation par eaux intérieures sera de moins en moins recherchée. Que si, au surplus et contre tout attente, le système proposé so révélait insuffisant, si les prix d'affrètement fixés par les groupements dépassaient encore toutes limites raisonnables, il ne resterait plus qu'à demander au gouvernement do fixer ces prix lui-même, dans l'intérêt supérieur du pays. (Asuivro.) G. BABNICH. «W■ -T»"..iT-cr ... 1 .il'» les Rudes Hier matin, en arrivant en ville, j'ai vu des groupes de Bruxellois arrêtés devant une affiche fraîchement collée. J'ai éprouvé une impression singulière, irrai» sonnée, une impression surgie brusquement du fond des souvenirs récents : de l'inquiétude, une subite angoisse, l'appréhension d'un nouveau malheur. Impression fugitive évidemment, tout de suite dissipée par la conscience de la réalite, I/ûffiche portait à la connaissance des habitants do Bru« selles les règles édictées pour l'échange de la monnaie allemande. Nous sommes délivrés. Les affiches officielles émanent des autorités qui nous représentent légitimement; elles ne nous apportent plus de mauvaises nouvelles. Mais pendant quatre ans elles ont formulé des ukases insolents et impitoyables, elles nous ont signifié les arrêts de la force arrogante nous imposant son bon plaisir. Elles nous annonçaient que l'on nous frappait de contributions de guerre; qu'on venait de fusiller de bons citoyens, que l'on venait d'imaginer une nouvelle combinaison pour razzier les vivres indigènes; ou bien que l'on allait nous voler, les tissus, les cuirs, les chaussures, les cuivres, la laine de nos matelas, qu'on allait nous prendre chiens, que nous n'aurions pas de charbon, ou même qu'on allait déporter des" hommes» leur infliger le travail forcé. Il y eut des périodes où, chaque matin, nous sortions de chez nous le cceur serré par l'anxiété. Le bruit courait, depuis quelques jours, d'une nouvelle exaction projetée, d'une nouvelle atrocité. Nous approchions avec une crainte grandissante de l'endroit où d'habitude l'occupant affichait ses arrêtés. S'il n'y avait pas d'attroupement, nous éprouvions un soulagement; si nous en apercevions un, nous savions que le nouvel attentat était perpétré, et qu'il allait y avoir de nouvelles misères, do nouvelles do'uleurs. Nous avons vécu ainsi pendant quatre ans, dans la continuelle angoisse. Do cette angoisse, il ne faut pas que nous perdions trop vite le souvenir. Cou&ervons-le pour mieux apprécier la liberté, la sécurité d'aujourd'hui. Nous avons une tendance à les méconnaître déjà. Les conséquences de la guerre ne sont pas effacées; elles no le seront pas de sitôt. Ou temps s'écoulera avant que soient comblés les brèches faites dans la richesse de l'Europe, dans la production de la terré, par l'interruption du travail régulîer, avant que soient réorganisés les transports, avant que nous retrouvions la situation normale. JsTous devons encore — il le faut absolument si l'on veut évitèr des luttes cruelles—.subir des réglementations, des restrictions, des privations aussi. Et certains no supportent pas tout cela sans impatience.- Ils ne goûtent plus la joio de la délivrance. Us ont oublié lo?. souffrances d'hier. Qu'ils se rappellent co qu'ils ont dû subir et ce que nous redoutions de devoir subir encore cet ni ver si nos armées ne nous avaient pas enfin libérés du joug, de l'cdieux arbitraire, do la rapine. Qu'ils &o reportent, par lo souvenir» au mois d'août do cette annes» Nous assistions avec une . joie étonnée' a la marche en avant dûs Alliés dans le nord de la France, nous mesurions cette avance, kilomètre par kilomètre. Mais qui d'entre nous espérait qu'elle prendrait l'allure foudroyante qui nous" stupéfia quelques semainës pfas tard? Qui osait espérer voir la Belgique dé* livrée avant le printemps de 1919 2 Qui d Petf-j sonne. Nfrus étions résignés déjà à vivre un cinquième hiver sous l'occupation» à affronter des miséi'es plus lourde^ encore que celles que nous avions souffertes, à subir un régime rendu plus oppresseur et plus, brutal encore par la colère devant la défaite, à voir nos maisons dépouillées de éé que l'Allemand y avait laissé, à avoir faim plus gravement encore que l'biver-précédent,à pleurer plus amèrement encore devant le peuple grelottant. Nous avons échappé à tout cela. L'inespéré-s'est accompli. La délivrance est venue, soudaine. Sans doute, l'abondance n'est point venue avec-elle. C'était impossible. Mais nous sommes libres,, maîtres de notre vie. Noûs ne sommes plus vôlés: par un maître étranger. Le blé nous arrive en plus grande quantité. Nous avons du pain. Et nous savons que désormais les affiches blanches no nous annoncent plus des aggravations successives de notre misère : elles nous apportent les décisions adoptées en vue de les atténuer graduellement, pour nous ramener — tel le couva* lescbnfc à la santé — au travail et au bien-être. N'oublions pas les affiches blânehes de l'occupation*Pierre-Paul, "* — ... « LA LOI ÉLECTORALE Le Sa U. par et simple Ce que dira l'exposé des motifs Nous avons annoncé que la conseil des ministres a arrêté les termes de'la prochaine loi électorale qui instaurera en Belgique le régime dé l'égalité pôlitique. Comme Mon l'on pense, ce projet ds loi sera fort court-, H se bornera s fixer, an quelquœ articles, les nouveaux principes d'a-près lesquels la Législature nouvel/le sera constituée. Les deux articles essentiels seront, celui relatif & la généralisation de I'électorat ,pur et simple 4 l'âge de 21 ans avec six mois de résidenûs, au 1" Janvier 1&18, et celui qui permettra aux soldats de prendre part aux consultations àec» toralés. Cette dernière mesure n'a pas été proposée sans un mûr examen, et lé gouvernement se rend compte de l'opposition qui se manifestera da certain côté de la Chambre. L'exposé des motifs de M. de Broquevife, qui sera très long et tirés explicite, justifléra, avec tous les arguments de fait et de droit qu'il est nécessaire de présenter, cette innovation dtas notre législation électorale. M. de Eroquevilte exposera d'ailleurs aussi comment et pourquoi ie gouvernêm®* s'est linarumement déclaré «n faveur de la simplification et de l'unification des lofe électorales. Il, y a des raisons d'ordre moral qui sont excellemment indiquées dans le discours du TrO-S8 et des sofeoiïs d'ordre pratique qt)j résultent, de l in]possibilité où l'on m trouve de recon--stittîer _-iô? ançàenne? listes électorales. tJâé partie " importante de l'exposé de$ motifs du ministre de l'Intérieur sera consacrée, à. l'examen _ de la quosUon de coïistîtutiona-lité. On sait que certains membres de la Cham bre vont-soulever cette objection et vont 'airs valoir que la façon dont on propose la revision constitutionnelle «si contraire au sermenS solennel prété par les membres des deuï Chambres. Lé gouvernement estime que le principe de la permanence du pouvoir législatif est conforme (t l'esprit de la Constitution et que c'est ] en vertu de ce principe que les Chambres actuelles peuvent souverainement agir, quoiqu'elles soient sans mandat régulier. Il semblé que le gouvernement juge à sa valeur exacte ^importance de l'opposition qui sera faite à la loi électorale sur le terrain constitution-naLEt -le régime proportionnalîste ? te laissera-ton inchangé? À celte question, voici ce que ■l'on répond : — La Chambre actuelle, après avoir déoidé qu'il y a lieu de reviser la Constitution dans le sens de la généralisation de I'électorat pur et simple à 21 ans, et après avoir inscrit cette for- j mule dans la Constitution, décidera de soumettre la revision de différants articles h la Constituante réunie après consultation' fflecto- î raie sur les bases nouvelles qu'elle aura sou» ! verainement instaurées, La. Constituants entérinera la revison électorale et procédera à toutes les autres révisions qu'elle jugera nécessaires, modification de l'ap-, plicatlon de la Représentation électorale, réferme du Sénat, etc., etc. Cette procédure, qui n'est évidemment pas' conforme à-la lettre de la Constitution, est une", procédure de bon ssns, dictée par les circonstances exceptionnelles que le constituant, si' perspicace et si clairvoyant qu'il fût, n'avait' ;■ certes pas prévues* Aussitôt la loi électorale nouvelle votée, îe, département de l'Intérieur s'occupera de dtèe ser les nouvelles listes électorales. Le conseil communal de Bruxelles se réunira samedi en séance publique. A l'ordre du jour figure notamment le vœu en faveur de la réunion des faubourgs à Bruxelles. MM. Jules Jadot et Alexandre Calôpî» ont été envoyés à Parii par la ministre des Affaires économiques, dans le but de négocier le râcbai du matériel de chemins dé iér'et d'automobiles, dont i'àrmée américaine n'a. plus besoin. Les négociations àteraièni dès à présent-abouti.M. le professeur Léon Frédérics, viént^d'ê-trê désigné comme rectéur de l'Université dô Gnnd. Cette décision du ministre des Sciences et des Arts sera approuvée par tous. Personne n'a oublié, ni oubliera, en effet, l'énergique attitude du professeur Fréflérlcq à l'égard des occupants. Enfin-, un train Paria-Bruxelles va permettre do se rendre dans la ville-lumière sans trop de difficultés. Le département des Chemins de fer vient de décider, en effet, qu'à partir' de vendredi prochain, un train quittera la gare du Midi è, 6 h. 20 du matin et arrivera à Paris à â h. 20 du soir, via Lille. Un arrêté royal créé un cabinet du premier ministre. Le e&rt du cabinet du premier Ministre est nommé par le Roi; mais le personnel du cabmot du premier ministre est, désigné" ou" nomme par ce. dernier. Si ce person-nel n'est pas choisi dans l'une des administrations centrales d'un département industriel son traitement est fixé - par lé premier ministre. Si le e!hef du cabinet du pjiçmier ministre iVésfc pas choisi dans l'une des administrations centrales du département ministériel; son traitement est feé par le premier ministre.M. Delacroix a désigné son etjeî de caBi-ïteh s'est M. Erttst de BUnswycl; qui a été choisi. C&lui-êi vient également d'être nom-mé secrétaire-général du ministère de la JÙS ticê. n fut à certain moment ch<j,' de cabine! de M. Carton de Wiart. Depuis l'installatioi, du nouveau ministère, M, Émet remptissaii les fonctions dont i! vient diétre officielle ment chargé, Daiis les relations postales entre la Belgique et lés Pays-Bas, les tarife pôstaux subiront les 'modifications suivante»; à partir du 1* janvier prochain : lettres échangées daSs oc rayon limitrophe dè SO là'omètres, 13 centimes pour 20 grammes ou traction de 20 grammes; im-jïihiés : 5 centimes par 50 grammes ou fraction de 30 grammes. Un manifeste en faveur du vote des femniôâ est répandu en ce moment dans je piiblic. 11 émane de la « Ligue démocratique » et est si-nné par les membres du bureau* dé cette ligue, presque tauè mandataires catholiques. ^u ôîturs de l'entretien que M. Wilson a eu avec le.correspondant du « TIm«s » et auquel nous feisfons allusion dans notre numéra d'hier matin, te grand homme d'fSât américain a déclaré notamment : n J'attends aveo impatience le meraenî pouvoir me rendre & Bruxelles. Il me sera Oïtr-f;cuUê»ment agréable de me trtruver itâns cette ville si heureusement arrachée deà mains •de ses ennemis et rendue enfin à son peuple et à son roi. Aux Etats-Unis nous ne Garons Gemment exprimer cette sympathie vraiment profonde que nous ressentons à l'cgsrtl de la population belge, restée si inébrafiJablemen» ildlle pendant lés ferribles épreuves qu'elle a traversées. Dans ce sentiment nous as»cions tes habitants du nord de la France et de l'Italie septentrionale sur lesquels aussi le fardeau de la guerrè s'est tragiquement abattu, â On prévoit que le navire de guerre « Vindic-Jta » et les bateaux que les Anglais ont fait sombrer pour bloquer lés ports d'Oetende et dè Zesbrugge, pourront êtrte relevés tout au début de l'année prochaine. Le s Vindietlve 4, arborant'la grand pavois, eara conduit dans la Tamise et amarré devant le • port de Westminster, Le public a tort de fâdre une différence entre les billets de la- Banque Nationale de Belgique et ceux du département d'émission de la So-Oïêlé Générale. Us ont ta même valeor «t, par «n arrêté de M. la ministre des Finances, en date du 16 décembre 1918, la gouvernement vîeitt de porter à la connaissance du public qu'il les accepté ôtas les caisses de i'E-tat au même titra que Ky biljeis de la Banque Natiorlèiè. ' iLes biitets de la Société Générale porterrt dWlleus una tneaticsi Indiquant qu'ils sew.nl remplacés par dès biliéls de la Banque Nationale."Ce rempl&oémént s'effectuera gins ■ "«rte aucune pùur 133 porteurs. Le Bonhomme Noël s'est beaucoup démené cette semaine à Paris, Il a couru de droite et de gauche pour acheter des poulets, des pommes dè terre, des choux de Bruxelles, (oui, dès choux de Bruxelles écrivent les journaux anglais), de la crème et des eonêerves de fruits, destinés aux années anglaises séjournant en Allemagne. Dix automobiles chargées de ces nourrissantes denrées, représentant une vaiéur de 500,OtM francs, sont parties pour Aix-la-Chapelle. A leûr suite, trois lourds camions emportent pour 150,000 francs de bière. Et ces sommes énormes furent épargnées penny par penny par les soldats en vue d'organiser uné joyeuse fête de Noël. Aa surplus, d'Angleterre ont été envoyés en abondance fies puddings de toute espèce. Le eonvoi pantagruélique aura mis trois Jours et demi pour atteindre Aix-la-Chapelle. -Et dire qu'il ne faudra péut-étre qu'une huit pour épuiser t» formidable chargement de victuailles!En jouant « Faust » comme troisième spsç-tacle, te Théâtre de la- Monnaie jouait,., là Jdifficulté. Ce vénérable opéra met, en effêt-, ■tout le monde sur Je pont : lâ troupe qui a -âf-, faire à forte partie, les danseuses, les cho--ristes, les machinistes, les électriciens. Et c'est merveille que la représentation de lundi, en dépit d'inévitables petits aecroes, ait marché comme elle a marché. Le publié, très nombreux, où l'on remarquait presque autant d'uniformes qne d'habits noirs, a manifesté son plaisir par des applaudissements répétés. M. Audonin chantait lè rôle de c Faust t> avec tout le talent qu'on lui connaît, M. Van Ob-bergh s'est mis en évidence dans, le rôle de « ïîéphistophélès ». « Marguerite n, c'était Mlle Vllilers, élève de M. De Cléry, ipl faisait sés débute sur la ecène de la Monnaie. Elle est jô-Hê et gracieuse. Son jeu intelligent a beaucoup plu. Quant à sa voix, ei elle manqué en peu d'ampleur, elle a de la sûreté et du charme. Mlle Villlars a été très applaudis. Faut-il dire qu'on a fait nn véritable succès au chœur fameux des soldats revenant de la .guerre. Pour un peu, le ptiîillc, emporté par '"''enthousiasme, eût chanté avec eux : * Gloire immortelle de nos aîeuxl * M. Gustave Geffroy, président de l'Acadêniie Goncourt-, publie un livre sur le président du Conseil des ministres français. Titre : « Clemenceau ». Ce n'est pas ici le lieu de juger ce volume. Mais il faut en noter topt de suite cette nouveauté : c'est un livre franeo-an-■giais. f Texte français et anglais « porte la-■couverture.■ Et toutes les pages paires sont en anglais ; « I flrst saw Clemenceau on Jà-ûuary 14, 1850, when the first iteue of « La Justice, s « O'ai vu Clemenceau pour la première fois 1s 14 janvier 1880, jour où l'on préparait lè premier numéro de » La Justice », nous confirme la page suivante. L'ouvrage de l'auteur de « L'Enfermé i> et des a Pays d'Ouest i> a certainement d'autres mérites. Celui ds l'originalité bibliographique n'est pas contestable. Un détail quî, pensons-nous, est généralement Ignoré eu Belgique... Sait-on qu'il à tenu i un cheveu que la première batailla de la Marne ne fut pas livrée? Au début de septembre 191î, Joffre regardait ■comme impossible la. défense de Paris. Malgré l'avis contraire' du maréchal Frcnch, 11 avait décidé, par son ordre du jour n° 4, la retraite générale des armées alliées sur unp ligne située ù 300 kilomètres au sud de la capitale. Plusieurs ministres appuyaient cette décision qui, en effet, paraissait fort sage. On l'a dit ■mainte fois, et, avec raison : la prise de Paris n'eût pas mis fin à la gruerre. Les Allemands seuls avaient la vaniteuse sottise de le croire. Mats un homme avait gardé la foi en un succès immédiat qui pouvait sanver Paris. Bans tin conseil des ministres.présidé par M. Poiri-carê. M. Brianfl, Soutenu par le président de la République et par MM, Ribot, Thomson, Gueide, Senjbàt, .Viv;arii, finit par obtenir après ane longue discuïsiôn; que l'ordre !û donné àu généralissime d'irrêtéï Sa fètiùite e de livrer bataille éor-Ie-ehâiiw; Ôn cdnnaîi- h conséquences incalculables de cette décision Le mîratflô de la Màme est dont dû, en par fié, à M. Briand, c'est lui également qûî, vêri tàblè prbphèté, comprit- que la guerre sp décî derait en Oriépt et ènvdj'a à SftloniqTÎe fttrorô , Sous iéfe Côtiiis de làquêlle là Bclgarie cf^a: tombéf. A partir du 23 déeembre l918,t«i-t pelge tteSi rartë âô rendre en Frairée devra être jsbrtëu; d|un tràisepôrt délivré par -le gcuvepre'nr civil, eu par iè ccnim-ssaîre tféfrcsiiffisSemèn auquel rèèsêrtft le Sea de Sfflr domicile. Ce \m «part doit être déposé au Crasalat fKuiçsïS j plus jwcl» du -lieu de la »-JsS3êncç du ; port-iSr a'in d'être rsvîtii Sa visa ' requis. Cette ferma . llté accomplie, le passeport devra être visé pa 'e Bureau de la Sûrelé militaire beige, déniai daat <ïn gauvememer.i provincial, militaire éste le resàôri duquel l'intéressé a sa résidence. Le vent souffle on tempête, secoue portes e fênetrèi, iroriè dans la cheminée La plut, cingle lés vitres. 11 fait un temps de cala. E nous nous blottissons an coin dû feu, eomtrti nous je fîmeè tant de fols, an cours des q ci air dernières années — ces quatre années pehfian lèfequêUéjî, ou s'en souvient, il a tant vsrrté é tent p!u I II y a pourtant (fuelque cliôse de ehangé. Dans le bien-être que nons éprouvons à nôuj réfugier au foyér pôtjr taif la bourrasque, i n'y à. plus ce remords dé penser qu'eux, là bas. sur rvser sont dans la boue jusqu'il ventre, et qu'ils ont froid, fandls que noo-avons chaud... Ali! cette pensée lane-inante comme eïle nous a l'ait souffrir ! À jwésent-, c'est fini! L'odieux eauchema' s'est àissifté. Ils sont revenus auprès de nous eu biën aa bonnes easreraéS les abritent. Ei nons pouvons goûter «sus aawrtotte'na j&tes paisibles dn Foy«. leé einéntas tSuxelloïs ne samâèttfc pal atfol? une jûste notion dè la politèssfe interna iion&ie. Naguère, ils ont subi les fantaisies de l'oc eupànt qui leur imposait la traduétiôn en Sa mand de leurs légendes explicatives. Cé qu'ils ont fait eous la contraints, pour quoi ne le feraient-ils pas volontairement S l'Intention de nos amis les Anglais et les Aîné, ricsins? Bruxelles est ismplt de Tonimïes e d'Anlex qui* las de déambuler par nos rues entre volontiers au einéma. ils regardent dé. filer lès images, mais ils voudraient bler comprendre les légendes. II serait délicat d< joindre pottr eés braves,, sï sympathiques d'ailleurs, une traduction anglaise au têxt< français. Qui eût eïu que les «sprottg»,. ces p£ùt; pcsèsôns fumés qui -ont tes délices, de nos vieux buveurs de lambic;,, auraient tenté li ginte inventif autant que malfaisant des frau Ûéçiïfï C'est pourtant la çonstatiqn que l'on vien de faire. la à la frontière,.• du, cèté de Hoagïtraeten. Depuis quelques jours, on ïm "pôrtâit par «ettê vôie de .grands paniers d« *«proitst>, dont .ftionhête apparéaee dsSfiav tout soupçon. Pourfaafc. un douanier n'avai pas tous sa? appaisementsi Pourquoi? On n« saurait le dim - • ' Ôuoî»qfU'il en soit, hier, sans ester ga*e le . brave gabslon ' .arrête- un dés "marchand: èt exige le déballage ds son panier. Indi gnation du bonhommB; ses compères, cher êherrii mais en vain, à s'esquiver. On ouvr< les panier». Et cpi* swnve-t-an? D'abord, de «sprotts», d'authentiques «sprolts»; puis uni couette de petits paquets de mark; uujs nn< nouveila eouelie de «sprotts», eS ainsi de suï te... Il y en avait pour des milliers ei dés mil liêrë do francs, de marte, s'entend. On a saisi le toet pêie-mète. Et voilà encore un peiiti négoce dâtia le. ma L'Allemagne a eu pendant la guerre d& Tyriée, qui chantèrent ses victoires et la valeur de sés soldats, Mais il en est dont la Re nommée a négligé de buriner les noms sur lés tables d'airain de l'Histoire, Regrettable ou bli que nous voulons réparer, tout au raccWs en ee qui regarde ee doux poète d'orrtre-Rhfn dent les inspirations étaient largement ré pandues dans le pays de Verviars notamment Où i! ènseignait depuis nombre d'anniSas les langués vivantes, et pariîetilièrement la sien nè, eeia va sans dire. L'œuvre dè «e froqbadcmr germanique n'est pas abondante, mais elle est remarqua, blo par èeei qu'elle a été composée en.., fran. rais. NOUS en détachons ce «morôean choisi . daté d'octobre 1914, et Intitulé « confiante » Si tu sws vacïUer' tas, eoamga Devint lu au&rre Iiaaards CctlruMoi bien te sarde. Si Util cùMr est tàmîni d'é-Mii, Si lè âisesyoir Calme-toi Dieu perdent e; Si, Vacnhi-niarehé te enjsbï,? d'&'f rçi, . .lié confiante m Sétanmfe (sic) xtius, . Allemands, noiis serons -ceriqine*ieiii ■Jcs. «amçjrittWs, H. Sôîmgen, .Vsrvîers. STa&f n'iBsisttms pas sur tes beautés d'e ce poème. Quant à. démêlèr tes raisons <pii poussaient 1s « Presse Burô » de Dusseîdorf à répandre des élueubrations cfô ee genre no as y renonçons. Croyalt-il que lfe poésies de M. Sôhngîn allait rallier te verviétetis à la s KWtur » allemande? On Sait peut-être cjité M. Jacquet Rictsepih a, été pendant longtemps séparé do sa 'îêmme. Il faisait partie dè l'armée d'Ch-ïen' et vivait à Saloniqùé. .Alors, comme il éoavient, les Parisiens trouvèrent un surnom pour Côrà Lapareerte — M®» Rlchêpln ■— que la guerre n'a pas fait maigrir. Ils l'ont appelée : « L-a Tour sans Jacques! » «.«.rf.,..— . .-i. m ii . Le'Kaiser à Spa LA FIN ispa, 32 décemliïe. veiît-on éiiCàYe ajouta aux nombreiisfs versions de l'âbdieation de G^ilïatime un récit qui a pour tnt. l'avantage appréciable d'être authentique? voua pOTfïrez vous en convaincrs quand paraîtra la brochure du pasteur Berg sTsr ce m-jet, ce pastecr « catholiqus « qui froissai» à la Cour impériale d'nne influence té elle. Lés papiers que nous avons irooves et où quel-cfoes notes de ce réeit éîaîent hâtivement écrites comportaient des appréciations brèves ïtn> Liîdendorff, général autoritaire, sce. caE-sant, mâis dont — disa^aut ces notes — nous n'avons pas à nous' plaindre i>ersor.ns1temerit — ■nous a même accordé quelques faveurs appréciables peur fils de soldats. I>e Bindeu- , c«tte xém»rqKiè qui étonnera plijsieaas e lafttsMs : « .tué'une <race d'amitié entre jui*t i riEivtpei^l'tL". fient te plus possipte à distalû- • eé de rEtnpessOr, SsOt n n'antsrëpfe pas te» . «ûTïScfïfS mftMs«ï4 . » Mais reveriOTff^ aw: détails île J abtii,:auoii.. Le S noWmbre, a«®t tfû tirfi ufte fBùnion fe. smsié «mtttosant 3a gSîde. a «jéirô -séimton, s qûï se taiait au Pare, « SbïSsfeïifc'eîm t tes dêiagaés avaient ds»a»âé si les soldats en servicra à Spa Prenaient sûr teiirs ' frères "que. l'on projetait de fsfîrs venir psur foWeS- l'Bm-psreur à sâSKt. C/éSîiiént des régi mente ' d'assaut,. La fut négstWe. L'atfflnonier de la Cccur avait itateté dé-jà. polir ttue llîin-; i perenr abdfqit«.t, mais il s'y était aeftfSS Ce* ■ aumCnïer était un professeur eathoiicîue. Vers-i le soir, ee fut te faor de Kindênburg d'insister, , — «ans succès. « Je tiens mes pouvoirs, ,d» • sôîdjits «f! (T«BS Sêiîls », telle rat toute la ri-- • B9BS8 de l'Empereur. Alors {firraen'br.rg n'hé- • site pas. Cerinin de l'attitude dés soldais qiil- , s'eiateHl) rê'OîSS au'Pcwc, 11 alla -sers éïix'none: tes mettre an centassc ffe ses déœareheè, et 05-ttat d'en;: des dêaÏEtraffO'iîs éerttes. RSfënu t avec ces attestations, il tes mo'ûfra à l'Smpe-s reuï, ctui sanglota e» dfiant « Faîfdiçîaeràil ; H'md«iburg salua, ft8s roide, et sortit. Oh té, > léphorts arassîffit tfotir avoir faatb de V'iEmpe-i mir et fti garBe défila une dernière fois deJ 't vaiit lùi. Ce lot' 3'ulttrne reWte. 1/Empereur s trouva dans sm aolo son vieux vâiét <te ctisnîbré, en qiri il avait ta pîbs grande cbn-fianee et M fifre : « C'efet Max de Saite, giie J« ] (ïonSidérais comme un ami, e'oïnme rvn^frère, ! qui est la cause fie ce ijui vn'arfîte. > Ouslques fouss apf^, te Uonséïl des soldats i faisait afficher en vite ce maittfes'te; éCïît ; è la machine sire uns simple feuillê cte papier. , Ce fut son seul et unique avis, et'bfen peu. l'auront conservé : « Le serriee de sûreté d» > la ville de Spa et des énvirojïs sert. aSSiiTé, , dorénavant, par te «Swrseïl dis solSéls en ae-' cwa aw le eorflisaHdaiU «upirgme. La vie et i M propriété (tu gMiîd-îjiîsartiBr,. ainsi que eélte; de la populafion ctfvsife soni mîtes gqus sà sa-feelion. Nous desiandims Se la isopnjâtiOii up.»-: etrtete râsérve. Tonte aet-îe» con'ire Tordre général sera sévêremenê panie. » , — — -, ,— * L'Echange des mark Lo dépôt et l'échange des mark se feront à Bk?-; xelîês les 26, zi, â8, oO, 31 courant et le 2 janvier 1919, aux guichets dô la Ban Que Nationale de Belgique (Caisse dés recouvrements), bureaux ouverts de 8 à 16 héarés ; entrée parla rue de » Berlaiwont. Les op^r&lioné s'eôeotoewviit. aux ' > guîcbels des étâ&îîsëîtraerfts financiers; suiv^ntf,-de 9 heures à 14 'heuTes : Banque J. Al lard; Banque belge pour l'Etrajj-[ gei:; Banque,de Bruxelles fâège.a, siège B, et à i sa succursale '-(e'la rue. dû Lombard») ; Banque i d'Outremer: 6ai'ssô Générale de Pt&p.orts et. • Dépôts ; Gassol et Go ; Comptoir d'Efeébmpte de Bruxelles ; Comptoir du (^»i.re ; Créait Anvër-, : sois (fciêge de BruxeUtîy, à l'aggjB&e rue du > Fo^sée-aax'LouiK et dqo» i&s doq bai-eaux ■ cfiarticn?); Crédit Générai de Belgit^ie; Crédit ' Générât Liégeois (succursale* do B-ruxèlîes) ; San-; Cfae h. Lambert; Banrjue J. Matthieu e*t fils; : Banque Nagëîmackops, fils et- (îo; Bannie F, 1 M» Philipp&oiî et. Co : Socî&té Ocrnérale de Bel- g&gr&d;-^ Union du Crédit do Bçnxelîtsj. ». Le eriï&s t rappélîe au public qae » î'édïïBTigQ des mark se Pouvant dans la circala-, ■ îîon belge sers (intëgralomettt) opéré couti-e cfc- ' ■ la monnaie nationale. ! La limite qui a «ité fixée n'a <}u'an caractère 1 tëJKpopaîr^; ïe rembouïsement'total s'eftcctuer* ' ^aussitôt qixe îe permett>oat les conditions maté» • rl'olïés de rimrrrsâ§îon des billets nésesmaires. > ~-—*—■ » ■ : i® Roi d'!ia!ie en Belgique Le roi défiaiie« après avoir visité Verdun, s'est y rendu én automobile dans îe Luxembourg bèl^e. ■ accompagné du prince de Piémont ; il a trâve/si Caftsbourg et Libin, localités où cantonnent la» ' troupes italiennes, commandées par le généré Albrlcti, pour arriver à Ochamps, cfens un ehê- • teau o'ù n^euèie le getiveinseur von Bîssmg efc 1-e Sronprîna deaeerrflaîent t/aand ils eîiag'saîènt dans les Ardennes belges. - Dana ce manoir, le maréchal Pê;iaiii,entouré de • son état-major et de» ebe!fe du cor#? d'ariùeô iti-Uen, attendait le auquel il a présenté h salut de l'armée fi-ançai^. A l'isstre du déjeuner, dev ait avoir- lieu la remise de délations à des héros français, itàîieps et belges. Cette cérémonie allait commencer, quand arriva le r/ri Albert, avee les princes Lé»-1 poîd et Charles,(jtii i'<xrearefais par des acclama-Sons enthousiastes de I'arméëet delapopulafio^. ' Les dtfœs soav«ra^Ss, api^ s'être danné l'a'c-ctflade. ani pawènru, avec le r&a»WïîSfl Pétaïn, l» ùroQî des ti'oapes ; en lèor a yrêsmté les dry-• peatrx, te ni déchirée par la mftraîTlé,' do't reg-i-J mAnfs ^loi'iesx do La distrlbtiîi^fn des ereix et des récompenses ayan^ pyiB &*, l'es loupes avt dêftté devant une fi-ilmie oû avajppî; nrSa jlace roîe Vicfor-E;r,. manuel et Albert et îe marccfta! Pôt&'m. hss deux mcjîf*i.t5oes sç srmt aleï-S embrassés 1 une âseoorfe fpîs congé l'un de l'autre. Les mmStftrêB eiH Joué ÎGs liftatiès rfefîei> e'ê beige; : îa ft>ule. ttçrtz <ïïlê$ de la rduteT a efi91 « vî-ïent ^"Roîs î V"ico lltàîîe ? « Reiît*ô au cMfeà^ vi^sin, le roi ^rïtaliejjreççi ^ le Comité loeal de seeotirs el d'alïmeûfailon e& lés membre dfô cernseils commtrtiâtït du canton dont les villages étaient superbe^ijent pa-voisês et décorés. Le souverain a çaitïë Ochamps vers 8 heures dn soir ; il a gagné en auVmoblje la gare dè "^alîstettl, où rattendàjt-ïe train royal, tjai a pris la direction de l'Italie. Use Pétition en retard Pàuy fe Pxthen ÎÙf4 Lt) Roi vient de roaevrôn par dn mittïarûaire américain AttSi'e^ di» pétitîôïi' ayant pour bot d'amener l'arbnrSgfe cTb'i-gâto'iré 'entra «aiLGiïa potor të&tftûënt'Âes •confiite. 6ê®ï© pêSiion jïïH*fce la sîgùikwo d-'unè trentaine de am^rioih'nôs eii vae; dlô confinât tes çsisBs le f0' le*, vrier 1954 la Feaéb XJûîôn -, ay( comprend dsa«,'sou tffnfés lëto Tes assocje^ftîB' l'&îgîetfbi&' df-'s ï5^ft;-t!T:i'î%i'cifeh' ligues, prêtes fa nrt«--. La pém«oïi demstaie faus les gî>û\4ërnû-menfl&, tom î©3 c/'fîtets 'ët Jâfe d(j> rialSobs Vivîiîsèafe s'a"sseoeîerfû p'our <roa\ér moyen d'abotlr « la ^ïterao sauvage » et; $kàlir î'e règne do la pâîx pfer hfs eong&s Le dpcûjfteat ëa-Qmëfù caiatil^v.-» mes etjScmlîg'SQ îâS.necdsïiléô i^'s-pvé'i,enû,/La, dette combinée"dî> gîrjbe, ongoùB.^ surtout paii' les besoins do gusns. monte à environ 37 milliards de doliards; où dépense par an p'oar les ar-s m Ses permanentes ôt.IéS'fioUes de ttrrâdtd, a milliards et- demi de doÏÏa\'?k S] tdijte 1$ propriété des -Bt^ts^îJ'nis él^it rendue èâ îe pVOdçit cnp*^'iisé et plaeê à Tin iiùétét ùb i p. c., îl esia-sle»

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

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