L'indépendance belge

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s.n. 1918, 19 Avril. L'indépendance belge. Accès à 28 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/d795718r5g/
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ftQfl annpfl No 92 L' INDÉPENDANCE CONSERVATION OAD I ET DBA^DÈe BELGE ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO CONTINENT. . 15 CENTIME3 HOLLANDE 5 CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION: ^ BUREAU A PARIS- VFNDRFDI 19 AVPIIL "î'ÇS'â2b (3 MOIS 9 SHILLINGS ïUDOl: HpUSE, TUDOR ST., E.G. 4. 11, PLAGE DE LA BOURSE. ' .-/.v ABONNEMENTS ' 6 MOIS, 17 SHILLINGS Téléphone: oity 3960 tél.: 311-57 et 233-75 En vente à Londres à 3 h. te jeudi 18 avril 11 an. 32 SHILLINGS LA SITUATION Jeudi, midi. Cette fois la bataille s'est étendue ju qu'au front belge et nos troupes se soi comportées avec une bravoure égale cells de leurs grands alliés, montrant a Boche qu'elles sont restées les gard-vigilantes de cet Yser tragique où depu octobre 1914 elles lui ont infligé de sanglantes défaites. Mercredi matin 1 Allemands, après une violente cânoi ngde, attaquaient en grande force n< avant-postes entre l'étang de Blankae: et le chemin de fer d'Ypres à Thourou L'ennemi, par le poids des effectifs m en, ligne, parvint au début à faire in pression, et il prit pied dans plusieurs i nos éléments avancés. Toutefois ni "jasses" ne se laissèrent pas intimide par ce succès initial et dans un élan irri sistible ils passèrent à l'offensive, rej< tant les bordes teutonnes dans la bot de leurs tranchées de départ, tout en Jeu infligeant des pertes sévères et eu leu capturant 600 prisonniers. Cette première épreuve de grande er vergure dans l'ultime bataille livrés pa l'Allemagne nous fortifie dans la cor fiance que nous inspire notre belle armé et, nous permet d'espérer que dans le combats qui doivent forcément se dévt lopper devant l'Yser, à bref délai, le soldats belges continueront- à mérite cette admiration qu'ils ont imposée a monde par leur endurance 'et leur vc 'oilté indomptable .de garder intact 1 dernier lambeau de notre cher pays. Sur le flanc droit de notre front, a nord et à l'est d'Ypres, les troupes br: tanniques, à la suite de la menace fait par la pression allemande dans la régio des collines de Messines, ont volontaire ment- et sans la moindre intervention d "ennemi, évacué les positions, qu'elle avaient conquises l'an dernier pour s'éta blir sur une nouvelle ligne de défens La lutte s'est poursuivie avec une via lence inouïe sur le front qui s'étend, d Wytsohaete à la Forêt de Nieppe, le • roupes françaises apportant aux mer veilleux Tommies le concours efficace d leurs bataillons, d'infanterie et de leu puissante artillerie. Dans la soirée d mardi, d'heureuses contre-attaques per mirent de reprendre Wyt-schaete et Me teren, tout en refoulant les Allemand jusqu'à, mi-chemin de nos nouvelles po sitions à Bailleul. Au nord de cette der nier© localité, une attaque allemand! exécutée en masses très denses fut littéra lement écrasée, les assaillants subissan ici de? pertes énormes. Mercredi matin, l'état-major teuton décidé à conquérir les positions perdue 1 la veille, fit ouvrir un bombardement su: 1 out le front compris entre Wytschaete e la forêt de Nieppe. Le feu roulant de pièces ennemies fut terrifiant et les cor respondants de guerre de la presse loti donienne s'accordent à dire qu'ils n'en jamais entendu, depuis le début de 1; guerre, une oanonnade aussi intense qu< ^"-lle-là. Cette pluie torrentielle de mi •raille fut suivie de violentes attaque: d infanterie au cours desquelles l'ennemi eoirme a l'habitude, ne regarda point a. sacrifice des vies humaines. Nos vaillants alliés repoussèrent néanmoins les pre "riers assauts furieux et firent un herri 'le carnage dans les rangs de leurs adver aires obstinés. Mais les assaillants, con Raniment renforcés, parvinrent de nou 1 eau à entrer dans les villages de Wyt-""naete et de Meteren, qu'une fois de plus nos alliés évacuèrent. la suite du bombardement que "ous avons signalé hier, les Allemand: 'Ht également essayé de progresser, mardi ''l^ès-uiicli, à l'est de Robecq, mais leui avance fut brisée par le feu de l'artillerie. ^ ja bataille qui ensanglante la gêneuse terre de Flandre va prendre un l,0U\'eau développement par suite de l'ar-"Ve® «^forces françaises, dont l'intfer-; °n.' il ^aut l'espérer, ne tardera pas ke faire sentir favorablement. Entre- rnf)s, -a situation reste sérieuse et peut ^eore nous réserver des heures critiques. * <ls dans une lutte de cette envergure o ne faut pas toujours considérer la perte le gain de terrain ; ce qui compte, Jt ' oblectlf stratégique de l'adver-t?: î î •' kudendorff n'a pas encore at-1>»m> 6 S1?n' <îui esk de mettre hors com-d -?rmée britannique; celle-ci est bien a«e a ce £as se laisser faire ; elle le • » ■ ■ ■ prouve avec une belle énergie qui finir; s- par convaincre ie Kaiser lui-même, ît Au sud d'Arras, l'ennemi était par à venu à entrer dans les tranchées de no. il alliés en face de Boyelles, dans l'opéra is tion locale que nous- avons signalée dan is notre dernier bulletin. Il en a été rejet* si mardi après-midi, abandonnant des pri « sonniers aux mains des défenseurs, et b i- ligne britannique à cet endroit a et-: )S complètement rétablie. t. L'artillerie allemande a montré un< t. activité considérable, hier matin dè Es l'aube, au sud de la Somme, sans qu'au i- cune action d'infanterie ne s'en soit sui e vie jusqu'à présent. A vrai dire, eett; )s recrudescence d'activité des batteries teu ,r tonnes s'est manifestée tout le long dt front de la Somme à l'Oise, suscitant uni j. réaction énergique de la part des canons „ britanniques .et- français. r De nombreux coups de main ont étc y. exécutés par les troupes françaises sur k reste du front de l'Oise à la frontière suisse et notamment au sud-ouest de la r Butte du Mesnil et dans 1a région de Tahure, en Champagne, et au nord de e Fhrey, à l'est de Saint-Mihiel. Sur la !g rive droite de la Meuse, une attaque en-nemie lancée à l'est de Samogneux a it) complètement échoué. r En Italie, nos alliés ont multiplié leurs reconnaissances dans les lignes ennemie5 et ont provoqué ainsi des combats d'à-e vant-gardes, parfois très disputés. De? patrouilles britanniques sur le plateau d'Asiago et des éclaireurs italiens sur le Mont Tomba ont effectué des raids auda-' cieux et ont ramené des prisonniers et du ^ matériel de guerre. Dans la boucle de Gonfo, sur la Piave, à l'est de Fossalta, b les Autrichiens tentèrent de mettre des s barques à l'eau, dans le but évident d'exëétifer utï coup de main sur les posi-tions italiennes ; ils furent surpris et dispersés par un feu nourri de mitrailleuses. Tjn détachement italien ayant traversé le fleuve, infligea des pertes sensibles à l'ennemi. . L'artillerie lourde italienne continue méthodiquement son tir destructif sur les positions et les organisations à l'arrière - des lignes austro-allemandes, dans la 3 zone des montagnes, où l'ennemi projette s un mouvement offensif. C'est ainsi que - les canons à longue portée de nos alliés s ont détruit un train militaire dans la r gare de "Rovereto et ont mis le feu aux 3 dépôts autrichiens à Mori. Un communiqué britannique confirme - et précise les succès remportés le 15 avril s dernier par les- Alliés sur les troupes bul- - gares en Macédoin,e. Des détachements - grecs traversèrent la Strouma au delà du 3 lac Tahiiïos et, après une manœuvre ha- - bilement conduite, s'emparèrent- de cinq : villages au sud-ouest de Sérès. De leur côté, le3 troupes britanniques ont occupé deux villages au sud-ouest de Demir His-sar. Un communiqué de Sofia affirme que ces succès ent été annihilés par une contre-attaque au cours de laquelle les troupes bulgares reprirent le terrain perdu et firent 'des prisonniers britanniques et grecs. Dans le Caucase, l'avance turque semble se poursuivre dans des conditions plutôt favorables, n'ayant, à vrai dire, à vaincre la résistance d'aucune force organisée. Néanmoins, les bandes arméniennes et géorgiennes, luttant avec l'én'ergie du désespoir contre l'ennemi mortel de leur race, lui infligent des pertes sensibles et retardent en des combats souvent sanglants l'occupation de leurs provinces. La défense de Éatoum fut particulièrement obstinée et les troupes régulières d'Essad Pacha ont dû faire un siège avant de réduire cette forteresse, dont plusieurs forts offrirent une résiï-tance admirable, étant donné l'indigence de leurs ressources défensives. A l'est du Lac Van, la ville de Serai a également été occupée par les Turcs. Ainsi s'accomplit méthodiquement l'invasion des trois provinces de Batoum, de Kars et d'Ardahan. qui, suivant le fameux traité de Brest-Lit-aval?, devaient être évacués par les troupes russes — ce qui fut fait scrupuleusement — mais dont le statut devait être établi suivant les vœux de leur propre population, sur le principe cîe la liberté des peuples de décider de leur destinée. Les Arméniens et Géorgiens, en défendant leur pays, ne permettent aucun doute sur leur volonté. Et la Russie maximaliste. impuissante ou complice, laisse s'accomplir cette forfaiture au contrat qu'elle a signé, pendant que l'Allemagne encourage le Turc par son exemple, les traités pour elle n'ayant jamais été que des chiffons de papier.. EN AFRIQUE ORIENTALE Les opérations britanniques La colonne du général Northey venant du lac Xyasa et la colonne du général Edwards venant de Port Amelia (sur la côte de l'Afrique Orientale portugaise) ont été engagées en de violents combats-; avec les forÈe-~ principales allemandes au nord-est de la colonie portugaise. Les Allemands ont subi des pertes sévères et ' battent en retraite dans la direction^ du sud-ouest. OPERATIONS NAVALES Les pertes sur mer Arrivées et départs de navires marchands de toute nationalité et de plus de 100 tonrîes (non compris les bateaux de pêche et locaux) dans les ports du Royaume-Uni pour la semaine finissant le 13 avril 191S, à minuit : Arrive es, 2,211; départs, 2,456; con-tre-2,534 et 2,495 la semaine précédente. Navires marchands britanniques coulés par sous-marins ou par mines : de plus de 1,600 tonnes, 11 ; de moins de 1,600 tonnes, 4; contre 4 et 2 la semaine précédente. Xavires marchands britanniques attaqués sans succès, 12 ; contre 11 la semaine précédente. ■Un bateau de pêche britannique a été coulé, contre deux la semaine précédente.* # * Les statistiques des ports français pour la semaine finissant le 13 avril 1918 donnent 1,051 entrées et LOôS' sorties, contre 1,045 et 1,045 la semaine précédente.Un navire marchand français de moins de 1,600 tonnes a été coulé, contre deux navires rattreb-nds de plus, dr 1,600 tonnes la semaine précédente. Aucun bateau de pêche français n'a été coulé. ♦ O * La statistique hebdomadaire italienne renseigne pour la 'semaine finissant le 13 avril 1918, à minuit, 394 entrées et 332 sorties, contre 344 et 319 la semaine précédente. Un navire marchand italien de plus de 1,500 tonnes a été coulé, contre un la semaine précédente. Lin bateau à voiles italien de plus de 100 tonnes et un de moins de 100 tonnes ont été coillés, contre un et deux la semaine précédente. Encore un navire espagnol coulé Le gouvernement a reçu un avis de; propriétaires du steamer espagnol "Louisa" disant que ce'navire a été torpillé et coulé, protestant contre ce nouvel outrage, et exprimant l'espoir que le cabinet prendra des mesurés pour sauvegarder la dignité du pays. Le navire transportait une cargaison de fruits et devait retourner avec une cargaison de charbon. Trois marins ont péri avec le nâvire. C'est le lie steamer espagnol coulé par des sous-marins allemands cette année. OPÉRATIONS AERIENNES ■ —«3^-—- Nouvel aéroplane allemand Un nouvel aéroplane allemand a- fait son apparition au front. C'est le type Pfalz, D 3, avion de classe à un siège. Très petit et de moins de dix mètres d'envergure, il rappelle l'Albatros, mais ne semble pas capable d'une grande vitesse ascensionnelle. Deux de ces machines ont déjà été abattues, l'une par un aviateur français, l'autre par un aviateur américain. L'EXECUTION 0rë0LÔ Bolo a ctë fusillé mercredi matin, à 6 heures. A 5 heures, le câpitaine Bon-chardon, le commandant Jullien et le docteur Soequet, accompagnés -du directeur de la prison, entrèrent dans la cellule de Bolo. -Le condamné dormait. "Ah! c'est vous, dit-il au commandant Jullien qui s'approchait de son lit; je sais ce que vous venez me dire et j'en suis charmé." Bolo fit une toilette soignée, n'oubliant pas les gants blancs préparés pour la circonstance. Il se fit raser et se fit friser la moustache. Quand il fut prêt, il prit dans une boîte à cigares deux mouchoirs blancs qu'il plaça sur sa poitrine comme derniers souvenirs pour son frère et sa femme. Puis il communia. Quelques minutes plus tard une auto renfermant Bolo, deux gendarmes et l'aumônier traversait les rues désertes vers Vincennes. On dit que Bolo marcha courageusement vers le lieu de l'exéou-tion. Il fut attaché au poteau et on lui banda les yeux. Le peloton d'exécution comprenait douze hommes. Avant de quitter la> prison, le capitaine Bouehardoii aurait, demandé à Bol.) s'il avait quelque chose à dire. Bolo répondit : " Non. " — "Avez-vous tout dit ?" — "Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit; je dis simplement que je. ne-veux pas répondre." Le greffier prit note de cette déclaration. Bolo signa: Bolo Pacha. LE HOME RULE Le fcfome Rule a fait l'objet mardi, à la Chairbpe des Communes, d'un débat important à l'occasion de le loi sur le service militaire. M. Dillon, nationaliste, ouvrit le débat en présentant une motion demandant l'omission dans la loi de la. clause donnant pouvoir au gouvernement d'étendre la conscription à l'Irlande par un ordre en conseil. Il déclara que seul un Parlement irlandais avait le droit moral d'imposer la conscription à l'Irlande, et que celle-ci se dresserait toute entière contre toute tentative de mettre la loi à exécution. Il termina sur un ton plus modéré en disant que si le gouvernement prenait au sujet du Home Rule des mesures énergiques et immédiates, l'effet sur l'Irlande i pourrait cependant être considérable. • M. Barnes, député travailliste et mi- j nistre, exprima sa conviction que le i Home Rule pourrait être voté avant qu» la conscription irlandaise ne soit mise en vigueur; il promit que le gouvernement déposerait un projet de-loi et le ferait passer. Il déclara que si la Chambre des Lords rejetait un projet adopté par la Chambre des Communes, le gouvernement démissionnerait, ce que M. Lloycl George confirma. Mais M. Barnes conjura les Nationalistes de se rendre compte des sacrifices faits en Grande-Bretagne et de comprendre qu'il était équitable que des sacrifices correspondants soient faits par l'Irlande dans la lutte actuellement engagée. M. Edward C'arson, député de l'Ulster et ancien ministre, déclara qu'il maintiendra son appui à l'application de la conscription à l'Irlande et qu'il conti- , nuerait encore son appui au gouvernement, même si l'Ulster était placé dans la position de subordination dont il était menacé par l'octroi du Home Rule, même si on le plaçait sous le gouvernement des Sinn Feiners révolutionnaires. Il résulte des débats, dit-il, que la conscription ne sera pas appliquée en Irlande avant le vote du Home Rule; cela veut dire que l'en ./re l'Ulster comme prix de la conscription. Malgré cela, il déclara espérer que l'Ulster donnera son appui à la loi et à l'application de la conscription en Irlande, car ce qui importait avant tout c'était la poursuite de la guerre. M. Lloyd George réitéra la promesse de M. Barnes de faire tout son possible pour faire passer à bref délai,.la loi sur le Home Rule. Mais il déclara que le Home Rule n'était pas offert comme prix de la conscription et que chacun des deux projets devait être jugé sur ses mérites, la conscription étant considérée par le gouvernement comme une mesure de guerre indispensable, MTOJR d7la GUERRE ALLEMAGNE — Un député socialiste au Reichstag a demandé qu'un accord soit conclu entre les belligérants pour cesser les attaques contre les villes ouvertes eu dehors des zones do guerre. Un membre du gouvernement a déclaré qu'aucune requête officielle ne lui était parvenue de la part des Puissances ennemies; mais si elle était faite elle serait examinée par les autorités militaires, AUTRICHE-HONGRIE — Le baron Burian, qui remplace le comte Czernin ? avait déjà- occupé les mêmes fonctions de janvier 1915 (époque à laquelle il succéda au comte Berch-told) jusqu'au décembre 1916, date à laquelle le comte Czernin lui succéda. C'est un Magyar d'extraction slovaque; c'est un partisan du comte Tisza dont il a toujours été regardé comme l'agent et l'instrument. — Une émeute due à la pénurie de viande au marché de Vienne a eu lieu dans cette ville dimanche matin. La police dut intervenir» ï BELGIQUE — Belges, attention ! Tous les consommateurs de gaz ou d'électricité qui ont dépassé l'an dernier les quantités ci-après doivent réduire leur consommatior d'un sixième au moins: Trimestre du 2i mars au 24 juin 1917, 3,000 pieds cube; de gaz ou 20 unités électriques "Board oi Trade." Trimestre du 24 juin au 29 septembre, mêmes quantités. Trimestre dt 29 septembre au 25 décembre, 3,500 pied-cubes de gaz ou 40 unités électriques. Trimestre du 25 déc. 1917 au 25 mar-1918, mêmes quantités. Des amendes sévères et des peines de prison seront infligées aux contrevenants. CHINE — Deux missionnaires américains oui été enlevés par des brigands sur la fron tière Kiangsu-Shantoung, en Chine, et une rançon est demandée pour leur mise en liberté. ETATS-UNIS — M. Charles Schwab (le chef bien connu do la Bethlehem Steel Corporation), a été nommé directeur-général de la "Emergency F'eet Corporation" el aura le contrôle total sur le programma gouvernemental de ' construction d< navires. GRANDE-BRETAGNE — L'ensemble du projet de loi sui l'augmentation des effectifs a été adopté mardi par la Chambre des Commune; par 301 voix contre 103. Lê projet primitif du gouvernement a été amendé seu-lement sur deux points importants, L'appel des ministres du culte sous le: drapeaux a été abandonné, et le gouvernement a renoncé à certaines clauses nouvelles relatives au fonctionnement des tribunaux d'exemption. Le projet a été soumis mercredi à la Chambre des Lord? et sera probablement adopté définitivement aujourd'hui. — En réponse à une-question de M. King à la Chambre des Communes, M. Macplierson a dit: "Le général Foch n'a pas le pouvoir de nommer ou de révoquei un officier britannique." — Un meeting anti-conscriptionniste tenu à Belfast hier après-midi a été di--persé par des ouvriers des chantiers navals et des soldats réformés. . — Les souscriptions ouvertes par le "Times" pour la Croix-Rouge britannique ont atteint depuis le commencement de la "guerre dix millions do livres, soit plus de 250 millions de francs. — Des délégués de l'Inde qui comptaient s'embarquer pour l'Europe afin d'y faire un propagande en faveur du Home Rule pour l'Inde se sont vu refuser les passeports nécessaires. DERNIÈRE HEURE Le communiqué britannique Jeudi 10 h. 7 matin. Il n'y a pas eu de changements sur le front britannique la nuit dernière. L'artillerie ennemie a déployé une grande activité sur la partie méridionale du front de bataille de la Lys depuis Givenchy jusqu'à l'est de Robecq. Un violent bombardement de nos positions entre Locon et Robecq continuait encore à l'aube. Des attaques locales ont été repoussées hier soir par nos troupes dans le secteur de Merris. Des récits plus détaillés des combats d'hier dans la forêt de Nieppe-Wytschaete établissent la sévérité des pertes ennemies. Au sud-est du mont Kemmel l'infanterie allemande a attaqué en trois vagues et a fait légèrement reculer notre ligne en un point. Ici la situation a été rétablie par une contre-attaque, et peu après midi les attaques ont été repoussées sur tous les points. Dans le secteur de Bailleul l'ennemi a attaqué trois fois avant midi et chaque fois il a subi une défaite complète. La démission du Cabinet hongrois Un télégramme de Budapest daté d'hier et retardé dans sa transmission, dit : Le Conseil des ministres hongrois s'est réuni ce matin sous la présidence du premier ministre, et apr.ès une courte séance tous les membres présents ont dé-idé dè démissionner. Une autre dépêche dit que le cabinet longrois a démissioné parce que 'e jaron Burian a été nommé ministre des affaires étrangères en remplacement du :omte Czernin et que le comte Apponvi ainsi que le comte Andrassy sont forte-nent opposés à cette nomination parce }ue le baron Burian est sous l'influence lu comte Tiszi^

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

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