L'indépendance belge

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s.n. 1915, 18 Fevrier. L'indépendance belge. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/gb1xd0rt19/
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L'INDEPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES Administrâtes et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. T Aumnrr. 10 1fl1c begistered at the g.p.o. „ TELEPHONE: CITY 3960. LONDRES, JEUDI 18 FEVRIER 1915. as a newspapeb. Conservation par le Progrès. SOMMAIRE. LA SITUATION.—Le Blocus—L'Avance allemande. Les deux grands domaines.—Camille Roussel. Lettre de Grèce.—S.P. Billet Parisien.—Jean Bernard. En République Argentine. Beverloo..." Morne Plaine."—G. H. Faits menus, menus propos.—Bob. Autour de l'aviation française.—Geo. Hulin. Pour nos soldats. Théâtres. Bibliographie. Naissances, etc. Partie Financière. LA SITUATION. Jeudi, midi. C'est aujourd'hui le " Jour," comme disent actuellement les Anglais, pour indiquer l'ouverture du Blocus des Iles Britanniques. Avant la date fixée, l'Allemagne a cru déjà pouvoir agir : ainsi qu'on le verra dans nos dépêches la navigation neutre a déjà été plus ou moins atteinte par ceux que l'histoire qualifiera de " pirates du XXe siècle." On n'oubliera jamais, lorsque les générations futures étudieront les phases de cette guerre, qu'après avoir commis la violation des Traités, après avoir criminellement agi en Belgique, les Allemands ont décidé que, sur mer, ils couleraient tous les bateaux, sans se soucier des passagers civils, c'est-à-dire, vouant à la mort (une mort horrible) de nombreux innocents: c'est ce qu'ils ont I déjà fait en Belgique pour la réussite de i leur " mouvement rapide," lequel, d'ailleurs, a échoué...Il en sera de même, f très probablement, eu ce qui concerne [. la maîtrise de la mer : les moyens criminels ne serviront pas d'avantage aux Huns pour atteindre la Grande-Bre-tagne, qu'il ne leur a réussi pour atteindre Paris. . Chose curieuse, la presse allemande trouve aujourd'hui des arguments du même genre que ceux qu'elle présenta pour expliquer sa violation des 1 raités : "C'est contraire au droit des gens," disaient-ils alors, mais nous sommes obligés d'agir ainsi pour nous défendre. Personne ne les attaquait. Aujourd'hui, dans cette question du blocus, ils excusent encore les crimes qu'ils préméditent par des arguments semblables : " Nous allons manquer de vivres : pour nous en procurer, nous ne reculerons pas devant l'assassinat prémédité de civils innocents "... C'est toujours la même mentalité : le mépris absolu des règles morales les plus essentielles. Il est intéressant de lire attentivement la réponse allemande aux Etats-Unis : Le gouvernement impéria-l allemand a examiné la communication du gouvernement des Etats-Unis, dans le même esprit de bienveillance et d'amitié qui semble inspirer la note américaine. Le gouvernement impérial est d'accord avec le gouvernement des Etats-Unis, sur l'opportunité d'éviter tout malentendu à la suite des mesures annoncées par VAmirauté allemande et de prévenir tous incidents qui pourraient troubler les relations amicales existant si heureusement entre le? deux gouvernements. Etant donné ces relations amicales, le gouvernement allemand estime pouvoir compter d'autant nlui sur une entente complète avec les Etats-Unis, la procédure annoncée par l'Amirauté allemande, suivant les explications données dans la Note du 4 courant, ne visant nullement le commerce et la navigation légitimes des neutres, mais constituant uniquement une mesure de protection imposée à l'Allemagne pa-r ses intérêts vitaux, contre les_ méthodes anglaises, qui pont contraires au droit de^ <*eps, et n'on pu être ramenée» jusqu'ici, en dépit de la protestation des neutres, aux principes de droit généralement reconnus, et existant avant l'état de guerre. Quand elle se sent la plus faible, l'Allemagne en appelle au Droit, mais quand elle est la plus forte, le Droit et les lois de la guerre lui importent peu ; ses hommes d'Etat en ont fait l'aveu public en ce qui concerne la Belgique. Et voici ce que dit la " Gazette de Cologne," répondant au. discours de M. Churchill. Elle appelle le discours de M. Churchill " un mélange de bluff et d'hypocrisie. Prenant vivement à parti M. Churchill, pour ses paroles " nous n'avons pas empêché le commerce des navires neutres avec les ports allemands," le journal rhénan cite le cas du Wilhelmina, et prétend que la mentalité allemande ne peut concevoir un tel manque de véracité !" Il faut songer à l'hypocrisie traditionnelle britannique pour parvenir à s'en convaincre : celle-là "leiit sans broncher, et dirait que le jour est la nuit, si ses intérêts pouvaient en Profiter. M. Churchill sait que nous agis-S(>M en état de légitime défense, contre ks procédés navals britanniques. Mais a quoi bon toutes ces paroles? Nos armis répondront plus efficacement." . La réponse anglaise aux Etats-Unis peut se résumer comme suit : " Nous nous efforcerons encore d'éviter tous dommages ou dégâts aux neutres, mais l'intention du gouvernement allemand de couler sans aut^e forme de procès, sans vérification de la nationalité ni du caractère de ces bâtiments, et sans se soucier de la sécurité des équipages, impose au gouvernement de Sa Majesté l'adoption de mesures adéquates pour la sauvegarde de ses intérêts. Il est impossible à un belligérant de se départir de toutes règles et précédents, et d'espérer que l'autre continue à s'y soumettre." On peut conclure de la situation actuelle que le " blocus " est une sorte d^ "va-tout" que l'Allemagne est obligée de jeter : les éléments de preuve de cette situation terrible dans laquelle se trouvent les violateurs de traités résultant de l'aveu fait par l'amiral von Behnke et que nous transcrivons ici : Les obstacles apportés à l'importation de vivres sont devenus tels que l'Allemagne n'a plus assez de provisions pour nourrir son peuple, il est devenu nécessaire pour l'Allemagne d'amener l'Angleterre à composition p<ur l'exercice de la force. L'Allemagne ne désire pas intervenir au sujet des navires ou des cargaisons américains et neutres. Cependant, elle se t-rouvo dans une situation où son existence dépend de l'application dea seuls moyens qu'elle possède pour se sauver. Elle doit employer œs moyens, et elle les employera. En réalité, les succès que l'armée allemande semblent se porter actuellement n'effacent pas de tels aveux : la force des armes sans la force économique devient très peu de chose. Quelle est le situation exacte sur le front oriental? Le grand effort fait par les Allemands a abouti à l'évacuation complète de la Prusse. Le territoire allemand tout entier n'est plus foulé par les armées alliées, sauf l'Alsace. Il y a là, évidemment, pour les Allemands, sujet à satisfaction, et l'on comprend l'enthousiasme de la population ; mafs un examen approfondi montre que cette situation brillante est factice. Les opérations sur terre de l'Allemagne pourraient être dangereuses pour les Alliés si ceux-ci n'étaient pas prévenus de la tactique possible de leurs adversaires : on lira à ce sujet l'article " Les deux grands domaines " que nous publions aujourd'hui ^et qui traite, ' notamment, cette question. La situation actuelle du front russe, à l'est de la frontière de la Prusse, est la suivante, et montre le progrès accompli par les Huns. Ce front part de Taurog-gen, passe à l'ouest de Gawry, à Yur-burg, Wilklowyski, à l'est de Suwalki et d'Augustovo, au nord d'Osowec et de Lomza, pour aboutir à Makow. Là, après avoir fait un circuit vers Plock, le front passe à l'ouest de Varsovie. Le long de cette ligne les forteresses russes sont très puissantes, et il ne faut pas oublier non plus que, pour les envahisseurs, la marche en avant est difficile, les moyens de communication lui manquant. En effet, on n'ignore pas que les lignes de chemin -de fer russe sont inutilisables par les Allemands dépourvus de matériel russe ; pour rendre ces communications plus rapides, les Allemands doivent construire un matériel nouveau. En ce qui concerne l'attitude des Etats neutres, rien de particulier à signaler.L'incident greco-turc n'est pas terminé encore. Au cours des négociations de samedi entre l'interprète de la légation de Grèce et Talaat Bey, une divergence de vues éclata au sujet de la forme du communiqué à la presse. Les Turcs insistaient sur la nécessité de donner satisfaction par l'intermédiaire du chef de la police de Péra, et non par le directeur-général de la police de Constantinople, qui menaçait de démissionner- LES DEUX GRANDS DOMAINES. Le domaine militaire... Le domaine civil... Dans le premier doivent se trouver toutes les forces jeunes, puissantes, pleines de vie, support réel de notre vie sociale à l'heure actuelle... Dans le second prennent place toutes les forces morales, celles que l'inaptitude militaire place, en ces jours où la Force brutale élève sa voix rogue, au second plan... Dans ces deux domaines la nation belge a encore de grandes choses à accomplir.Voyez ce que font les Allemands : ils cultivent l'un et l'autre de ces domaines avec les socs coulés dans le même moule que leur âme de Germains brutaux—mais ils travaillent... De notre côté, là où la Force brutale a dû surgir pour défendre les beautés de la psychologie humaine, le travail à accomplir est grand encore... * • * Dans le domaine militaire? Un officier supérieur nous a fait ses confidences. Voyez les hordes germaines, supérieurement armées, sous l'inspiration du principe de la force primant le droit : elles restent puissantes. Les événements d'aujourd'hui, notamment ceux qui se déroulent dans l'est prussien, nous prouvent surabondamment quelle est la tactique que le militarisme allemand va employer contre ses adversaires... Placés entre les deux fronts, le front russe, et le front anglo-français, les Allemands, disposant de lignes ferrées admirablement aménagées pour l'emploi militaire qu'ils en font, vont se servir de leurs corps d'armée comme, jadis, les armées anciennes et moyenâgeuses, se servaient des béliers pour enfoncer les lourdes portes des donjons. Ayant la possibilité de la mobilité rapide d'un front à l'autre, l'armée allemande va foncer tour à tour, en des endroits non déterminés pour ses ennemis, sur les fronts de ceux-ci... C'est ce qu'elle vient de faire dans l'Est Prussien, puis là où elle aura " enfoncé" ses adversaires comme à l'aide d'un "coin" vivant, elle se retranchera pour se tenir sur la défensive : on sait que les tranchées modernes constituent de véritables forteresses, difficilement prenables: l'exemple de ce qui se passe en France est, à ce sujet, suggestif. S'étant mise sur la simple défensive, là où elle aura porté le bélier de ses forces réunies, elle mobilisera celles-ci pour courir à un autre point du front kilométrique, avant que les Alliés aient eu le temps de se rendre compte de l'end- jr. où elle destine son choc formidable. Et ainsi, se mouvant facilement, grâce à ses lignes de chemin de fer, les Alliés recevront des chocs partiels de forces réunies, sans qu'ils aient pu, de façon générale, prévoir l'endroit où ces chocs pourront se produire. La tactique allemande, étant donné les- moyens de mobilité dont les Germains disposent, est très habile et très dangereuse ; car la possibilité de la simple défensive dans les tranchées, après un coup formidable, toutes forces réunies, est relativement facile... Et, dès lors, l'ennemi peut n'abandonner que peu d'hommes pour défendre ces tranchées tandis qu'il emploie sa force essentielle, tel un bélier, ainsi que nous l'indiquait une personnalité compétente. Pour résister à cette manœuvre, il faudra que les Alliés soient puissamment fournis en hommes. Il faudra donc que toutes les forces physiques des nations se déploient pour lutter contre la force brutale: l'enjeu, c'est la Liberté et la Dignité individuelle !... Et il faut que les jeunes Belges se disent cela, tous! « * * Et dans le domaine civil ? Ah ! 011 l'a quelque peu oublié, celui-là, dans les affres des premières souffrances physiques qui ont atteint la Belgique. La Force brutale, sans plus, est apparue comme la seule qui dût sauver notre liberté et notre honneur. Elle venait, en effet, en première ligne. Mais la force morale ne doit pas être oubliée. Les Allemands ne l'oublient pas : ils mettent, au profit de cette force-là, toutes les ressources de la calomnie et du mensonge. Leurs agents ont, depuis longtemps, envahi les territoires des Puissances neutres... et ils agissent, im-moralement.Ils lancent des forces immenses dans certains pays, de la même façon qu'ils opèrent sur les champs de bataille: de même que des " béliers " ; c'est ce qui faisait dire à un de nos amis, revenant des Etats-Unis, la phrase énergique suivante : — On n'entend..." crier " que les Allemands, là-bas! Nous demandons pardon à nos lecteurs, peu habitués à ce langage, de l'expression brutale, niais elle est brutale à l'égal des " moyens " allemands... Et, pendaht ce temps, dans ces même pays, nous entend-on parler, nous autres, les Belges? Non. C'est, à peine, un murmure. Les calomnies pleuvent sur nous comme les shrapnells plurent à Liège et ailleurs, comme les balles qui assassinèrent les civils innocents... Faisons-nous, dans le domaine civil, tout ce que nous devons? Non. Le gouvernement belge n'a pas fait l'effort suffisant; il devrait envoyer plus de défenseurs de la Belgique à l'étranger. Il n'y a pas assez de Georges Lorand, de Jules Destrée, d'Heinzeman-Savino, d'Emile Royer, d'Emile Vandervelde, de Paul Hymans (la diplomatie les prend) à l'étranger ! I' en faudrait des centaines pour lutter contre la calomnie allemande ! Que de protestations nous arrivent, de la part de Belges habitant l'étranger et qui nous disent : — Réclamez des propagandistes... Les Allemands sont en nombre, et ils répandent la calomnie comme le microbe répand la fièvre!... Soyons forts dans notre détresse, et sachons, tous, plaider la cause, la belle cause, la cause noble entre toutes, de la Belgique ! Oui, quelle cause plus belle peut solliciter l'énergie des hommes : La cause de d'honneur, la cause de la dignité, la cause de la liberté !... Que le gouvernement belge fasse donc, dans le domaine civil, le même effort qu'il accomplit dans le domaine militaire... La Force et le Droit marchent pour nous, d'accord !... Résumons : * • # Aux jeunes gens, forts, bien portants, ayant le cœur bien placé et qui ne sont pas des lâches, if faut dire : — Au travail, dans le domaine militaire ! Aux hommes que l'inaptitude militaire éloigne de la gloire, il ne faut pas omettre de rappeler : — Le travail est là, dans le domaine civil !... Et souhaitons que le Gouvernement, qui dispose des forces matérielles, nous entende J LETTRE DE GREGE. La marine marchande grecque et la guerre europeenne. (De notre correspondant particulier.) En disant que la .guerre européenne aujourd'hui à son paroxysme constitue un phénomène remarquable dans l'histoire des peuples civilisés, nous ne faisons que répéter une vérité incontestable.Mais si ce soulèvement de 20,000,000 d'hommes et les sacrifices énormes qu'ils consentent sont quelque chose d'inouï, le phénomène produit dans les diverses manifestations de la vie économique est tout aussi extraordinaire. Entre autres, nous avons le spectacle étonnant de 2,000 bateaux marchands allemands, 400 autrichiens et 400 russes condamnés à l'inactivité pendant qu'un grand nombre de bateaux français et britanniques, tout en ayant la navigation libre, se trouvent cependant dans l'obligation d'être à la disposition de leurs gouvernements respectifs pour les besoins militaires de leurs pays. Ces circonstances ont amené un grand changement en vertu duquel les Puissances disposant de grands bâtiments marchands ont été exclues de ce mouvement et grâce auquel la carrière est restée ouverte aux Etats neutres. L'exploitation du commerce maritime se trouve ainsi aujourd'hui entre les mains de l'Italie, de l'Espagne, de la Hollande, de la Suède, de la Norvège, du Danemark, et de la Grèce. Pour la première fois depuis la découverte de la vapeur, le commerce maritime s'est trouvé limité entre sept Etats seulement. L'occasion se pi'éisente donc de faire une étude spéciale sur ce sujet avec des conclusions particulières appuyées sur le nombre des bateaux appartenant à chacun des Etats, et particulièrement sur leur tonnage, le triomphe économique de la Grèce sur mer se basant sur la supériorité du tonnage de ses bâtiments.Le 30 juin 1914 les Etats susmentionnés disposaient du nombre de bâtiments suivant : Bateaux à vapeur et voiliers de 100 tonnes. Pavillons. Bâtiments. Tonage« Norvège 2,191 2,504,722 Italie 1,160 1,668,296 Hollande 806 1,496,455 Suède ... 1,466 1,118,086 Grèce ... ... 493 860,438 Espagne ... 849 848,823 Danemark ... 822 823,181 La comparaison de ces chiffres portai la Grèce la dernière au point de vue du nombre des bâtiments, puisqu'elle n'a' , que 415 bateaux à vapeur et 78 voiliers ; mais elle est une des mieux placées au point de vue de leur tonnage par rapport-à leur nombre. Nous en avons pour preuve le tahleaiï ci-dessous qui représente le nombre des bâtiments au-dessus de 2,000 tonnes, appelés aussi transatlantiques. D'après ce tableau, la Grèce arrive la quatrième. Italie (bâtiments), 316 ; Hollande, 267 ; Norvège, 257 ; Grèce, 232 ; Espagne, 200 ; Suède, 189 ; Danemark, 96 La Grèce dispose donc, dans les différents ports des océans, de 232 bateaux sur 1,496 transatlantiques des principaux Etats neutres, soit le 14.50 p.c., fait très important ipour une des plus sérieuses branches de l'économie nationale. Ce qui caractérise principalement la situation brillante de la navigation grecque c'est que tout en venant la quatrième par le tonnage de ses bâtiments,, elle est au premier rang par rapport à l'ensemble de sa navigation. Dans l'ensemble du mouvement maritime produit par suite de la guerre européenne, la Grèce, comparativement aux autres Etats maritimes, arrive la première par ses transatlantiques par rapport au chiffre total de ses bateaux. La Grèce à 47 p.c. ; la Hollande, 33 p.c. ; l'Espagne, 60 p.c. ; l'Italie, 27 p.c. ; la Norvège, 11 p.c. ; le Danemark, 11 p.c. ; la Suède, 9 p.c. Cela prouve clairement l'esprit entreprenant des armateurs hellènes qui, occupant déjà une des premières places dans le mouvement maritime de la Mer Noire et de la Méditerranée, ne se contentèrent pas de ce triomphe économique mais s'adonnèrent encore à l'acqui- geeme année. No. 42.

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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