L'indépendance belge

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s.n. 1916, 04 Novembre. L'indépendance belge. Accès à 26 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/w950g3j626/
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ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT: f5 CENTIMES (HOLLANDE : 6 CENTS) .... 11 i i — ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS : fUDOR HOUSE. TUDOR ST., LONDON. E.C. n- PLACE DE LA BOURSE. TELEPHONE: CITY 3960. TEL PPH-: { 238-75. SAMEDI 4 NOVEMBRE 1916. En vente à Londres à 3 h. le vendredi 3 nov. f 3 MOIS. 9 SHILLINGS.^ ABONNEMENTS : i 6 MOIS. 17 SHILLINGS. [ CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. 11 AN. 32 SHILLINGS. ] LA. SITUATION. Vendredi, midi. La nouvelle de Berlin annonçant l'évacuation du fort de Vaux par les troupes allimandes a provoqué une vive sensation, et il y a de quoi. On savait déjà par les communiqués français que, depuis la prise du fort de Douaumont et des positions adjacentes, 3a situation du fort de Vaux, aux trois quarts cerné, était sérieusement compromise. Le haut commandement français, soucieux des vies qui lui sont confiées, n'a pas voulu sacrifier du sang inutilement et a préféré bombarder la position allemande et la rendre intenable plutôt que de livrer trop tôt un assaut qui aurait coûté cher. Le bombardement a eu pour résultat imprévu de contraindre l'ennemi à lâ-chér la proie qu'il tenait depuis le 7 juin et à avouer l'impuissance où il se trouve de faire face à. la fois à deux attaques simultanées sur son front occidental. ç. Pour mitiger*!te imaiivàis- effirt que cet aveu d'impuissairo^^ poi^'iut manquer de produire à l'étra'n'^f?, Berlin a eu recours aux services d'un journal neutre: le "Nieuwe Rotterdamsche Courant," qui est chargé de nous expliquer île pourquoi mystérieux des choses. Le fort de Vaux, nous annonce ce messager occasionnel du Bureau de la Presse de Berlin, n'avait de l'importance que tant qu'il était aux mains des Français et bien armé, et depuis que le général Nivelle a repris possession du fort de Douaumont, celui de Vaux était devenu une cible pour 1'.artillerie ennemie, et son importance ne justifiait pas les nouveaux sacrifices en hommes que son maintien aurait exigés! C'est vraiment touchant de candeur. Mais, vaille que vaille, l'explication aurait été admise, n'eut été la malencontreuse série d'articles corrfmencée il y a quelques jours dans la presse allemande, pour expliquer au public l'importance extraordinaire de Verdun comme point d'attaque français contre l'Allemagne. Les articles en question émanaient •éans aucun doute d'une source touchant de près au. Kronprinz et avaient pour but de mettre en lumière la valeur stratégique des positions allemandes conquises sur la Meuse, et la nécessité de donner au Kronprinz les moyens d'achever son demi-succès. L'offensive française est venue brusquement confirmer le danger que constitue la position de Verdun aux mains d'un adversaire résolu et fort. Le Kronprinz non seulement perdit en un jour les fruits de huit mois d'une des luttes les plus sanglantes de toute cette campagne, mais son chef, 'e maréchal von Hindenburg, lui refusa même les troupes nécessaires pour garder le terrain conquis au prix ide tant do sang. Il n'est pas difficile de s'imaginer ce qui a dû se produire alors au grand quartier-général allemand. Le Kronprinz aura mis le maréchal en demeure de lui fournir les renforts qu'il réclamait, faute de quoi il abandonnerait la lutte à Verdun. Ainsi nous allons assister au duel entre les deux hommes qui, après le Kaiser, constituent les personnalités les plus marquantes de l'empire. Les deux adversaires ont des partisans décidés, nombreux et influents, mais Hindenburg semble avoir pour lui les masses populaires, et ses chances de l'emporter sont par conséquent très grandes. Il est probable,d'autre part, que le clan Hindenburg a l'anrr de l'Emperetir et de Bethmann-Hollweg, qui sentent qu'il est temps de préparer les voies qui conduisent vers la paix—qui ne sera pas la paix^allemande escomptée. Un homme surtout fait obstacle à l'acheminement vers cette paix, et cet homme c'est 'e Kronprinz, personnificateur du militarisme prussien et du pangermanisme agressif. Les fers sont engagés et les épées ne seront remises au fourreau que lorsqu'un des duellistes sera sur le carreau. Le Kronprinz a été choisi pour être le bouc émissaire des péchés teutons, et le maréchal von Hindenburg a été désigné comme exécuteur des hautes œuvres. La liquidation commence ! Les communiqués français ne mentionnent pas l'évacuation du fort de Vaux et il est probable que nos Alliés n'y .entreront qu'avec les précautions d'usage, car il est certain que l'ennemi a préparé quelque mauvais coup qu'il s'agit de parer. Il y a des mines que les Allemands feront sauter au moment voulu, et la prudence ici est, plus que jamais, mère de la sagesse. Sur la Somme .les Français ot étendu encore leurs gains autour de Sailly-Sail-lisel, augmentant de 386 le nombre de leurs prisonniers qui, en deux jours, s'est clevé à 736 dans ce seul secteur. Mais c'est le général Cadorna qui, cette fois, tient 1a palme avec 4,731 prisonniers pris en une journée sur le Carso et dans la région de Gorizia. L'action d'infanterie que nous faisions prévoir hier s'est déolanchée et le résultat a été magnifique. Les troupes italiennes ont complètement dégagé les environs de Gorizia, chassant les Autrichiens des hauteurs de Tivoli, de San Marco et de Sobfr. Plus au sud, les importantes positions de Veliki Hribach, du Mont Pecinka et de la côte 308 ont été enlevées d'assaut tandis que, plus au sud encore, au delà de la route d'Qppaehiasella-Ivonstanjevica, les lignes autrichiennes ont été occupées sur plusieurs points et maintenues malgré de multiples contre-attaques livrées par l'adversaire. Celui-ci, en plus des prisonniers déjà signalés, a dû céder du terrain qui, par endroits atteint une profondeur d'un kilomètre ! Depuis le mois d'août, c'est la quatrième offensive de nos Alliés qui aboutit à une victoire substantielle. Le butin, cette fois, comprend deux batteries de 105 .m.m. et quantité d'autre matériel. Rappelons que nos amis ont fait en ces derniers troiis mois un total de 40,000 prisonniers sur cette partie du front, où ils n'ont eu que des succès. En Roumanie la situation est inchangée depuis hier. Le seul fait important consiste dans, la désignation du général Sakharoff comme futur commandant en chef des troupes alliées en Dobroudja. On peut être certain que, confiées à des mains aussi expertes, les armées russo-roumaines reconduiront rapidement le général Mackensen vers le sud. Les communiqués du front russe signalent un léger succès allemand sur le Stokhod. NOS VALEURS DE BOURSE ET LA GUERRE. Une question à considérer. Parmi les multiples questions que la guerre aura imises à l'avant-plan de nos préoccupations futures il en est une concernant la tenue ultérieure du marché des titres d<y Bourse belges qui est appelée à préoccuper nos nombreux compatriotes affligés, au moment de la catastrophe d'août'1914, d'un portefeuille, grand ou petit, de valeurs boursières se traitent spécialement à Bruxelles. On se rappellera en effet qu'en ce moment autant que jamais, le marché de Bruxelles souffrait de son mal chronique d'indigestion. Malgré des signes évidents et répétés de satiété et de lassitude, on s'obstinait par de manèges qu'il serait intéressant d'examiner à la lumière des faits actuels et de la situation à renaître bientôt pour nous, à lui faire absorber une masse croissante de titres de toutes catégories et d'un placement souvent extrêmement laborieux. Surprise par les événements et entraînée lans la bourrasque, ce que nous appelons "la Bourse-' procréaient dite fut sus- pendue par le moratorium et sa cote officielle journalière plongée dans un sommeil léthargique et qui. dure toujours. Il y a bien, à côté d'elle, tant en Belgique qu'à l'étranger, une sorte de marché de valeurs belges vaguement officieux. Ce marché, pour autant qu'on peut l'appeler tel, ne porte, cependant, que sur un nombre .restreint de valeurs. Les cours qu'il nous transmet sont de plus influencés par des considérations de change, de circonstances locales, d'absence de contrôle, qui leur enlèvent les caractéristiques principales d'un marché, ne saurait s'appeler " la Bourse" ni servir de base et de mesure à un pronostic précis de ce qui attend la cote le jour où, sous les coupoles officielles de la Bourse de Bruxelles, s'animeront à la fois toutes les rubriques de tous les titres. L'on peut redouter que, en ce moment, le cataclysme général autant qu'individuel aura réduit à un minimum la masse flottante des capitaux, du moins celle nui était le produit ordinaire de l'épar gne et trouvait son emploi naturel à la Bourse. D'autre part sera né un besoin intense de capitaux requis pour notre reconstitution économique ou même . simplement pour nos besoins immédiats. L'on songera donc plutôt à ven-I dre où en d'autres termes '"à faire acheter par autrui." Or, dans un mar-, ché monétaire pareil, et tout le monde ^ étant à peu près du même côté, qui son-i géra encore—et à quel cours surtout— à reprendre au malheureux détenteur _ aux abois, quantité de valeurs déjà fort indigestes avant la guerre? De la prudence, t Xe faut-il pas craindre que parmi ceux qui s'offriront alors en sauveurs ne se : trouvent en nombre ces requins et ces : vautours pour qui tout naufrage èst une • aubaine? Pourtant en l'absence de tout marché quotidien, la suspension de toute vie financière belge au milieu d'événements uniques et attirant violemment l'attention ailleurs, le rôle de la presse financière est devenu actuellement fort secondaire. Mais à défaut de presse, n'y a-t-il pas lieu de réunir aus-:'si toutes les compétences libres et toutes les bonnes volontés pour l'examen des meilleures mesures à prendre en cette matière si complexe de la Bourse? Quel effet reflexe aura le taux futur de l'argent sur le cours de nos titres? Et qu'adviendra-t-il de ces pauvres vignettes représentant bien souvent des industries éprouvées par la guerre, qui dira jusqu'à quel point elles pourront renaître à une acth ité moins précaire? Quel .rôle précis réserver, en fait de cours, à l'élément espoir '! Toutes les valeurs éprouvero->t-elle.s indistinctement les .mêmes difficultés et n'y aurait-il pas lieu d'établir 'ans retard une sage sélection pour préparer des la rentrée la réouverture du marché officiel? Un n rché. La Bourse est un marché : comme tous les marchés elle est soumise aux oscillations d'offre--t>. de demande, en argent ou en-t'itr-es, mais avec cette particularité qu'elle-est certes le plus fluide et le plus subtil -des marchés. En Bourse, la • marchandise n'est qu'un certificat représentant en tantièmes de capital des (données lointaines, impalpables et souvent personnellement peu contrôlables par l'acheteur. La qualité morale des promoteurs, leur parfaite bonne foi, sont donc extrêmement importantes.La tenue boursière d'un titre s'exprime par son cours. Celui-ci ne représente pas uniformément la valeur intrinsèque du titre : ce cours est de plus influencé en tous sens, fermeté ou faiblesse, par l'abondance ou la disette monétaire ambiante, l'afflux de beaucoup de titres de même espèce ou à un même moment, etc. Ces conditions sont reproduits au marché, soit naturellement, soit artificiellement, et ce dans une déconcertante complexité. Ainsi une valeur sur laquelle abondent des renseignements erronés (en bien ou en mal) acquiert bientôt un cours "artificiel" qui en est la conséquence et souvent le but immédiat. De même, dans un marché avec capitaux peu abondants on peut artificiellement étendre l'efficacité de ceux-ci et provoquer la fermeté, en concentrant sur quelques rubriques ou quelques titres seulement les faibles d:s-ponibilités présentes et en plongeant dans le sommeil et l'oubli tout le reste de la cote. C'est de cet artifice que naissent . ce qu'on appelle les "valeurs de groupe." Son rôle. Normalement i a Bourse ne devrait être i que l'intermédiaire ordinaire et naturel j des " capitaux flottants " de l'épargne, j Strictement parlant, elle sort déjà de son ■ rôle lorsqu'elle s'emploie à retirer l'ar- j gent de telle rubrique pour (le répartir su-r telle autre. Mais elle fait œuvre absolument contraire à l'intérêt national lorsque, par l'agiotage plus ou moin^ ( honnête et par l'appât du gain, elle aspire des capitaux déjà employés et ayant un placement plus utile. Or, lors- j que nous aurons rappelé que chez nous ] l'abus dans ce domaine allait jusqu'à l'invention de cet euphémisme dénommé " comptant différé," excitation ouverte des masses ignorantes à un jeu dont ne devaient profiter que certains lanceurs peu scrupuleux, on-comprendra jusqu'à quel point ces masses peuvent se trouver lésées. j Le mal n'est point léger; il n'affecte point que des couches superficielles de i notre population, encore que beaucoup 1 ne s'en rendent pas un compte exact. ( Dans les plus petits bourgs, sous forme ,( de démarcheurs, de circulaires, de presse à deux sous, pénétrait une réclame insi-dieuse, inlassable et tentante. Avocats, i notaires, agents de change, tous ceux f qui étaient en contact avec le public pour i la liquidation des affaires privées, pour ront attester combien de ces paquets de "valeurs" ils ont eu à manier, indigestes, invendables, laissant à leurs imprudents acheteurs des pertes par -milliers de francs. Si cela était déjà grave en temps de paix pour une éventuelle succession ou une liquidation isolée, qu'adviendra-t-il le jour où, la guerre étant finie et tout le monde ayant soudain besoin d'argent, nous allons voir surgir par centaines ces paquets des coffres privés que leurs porteurs sont impatients de réaliser. Cours artificiels. Certainement, il y a des valeurs qui résisteront plus aisément à cette crise : par exemple, les valeurs essentiellement étrangères dont l'activité principale s'exerce à l'étranger et qui sont des " valeurs de bonne foi " dont la situation industrielle et surtout financière correspondait réellement à la réputation que la Bourse leur donnait dans l'expression de ses cours. Pour ces titres à cours antérieur " normal " (et à moins qu'un désastre de guerre spécial ne les atteigne) , la crise se présentera comme pour les autres, mais la manifestation boursière s'exercera surtout en dehors d'elles (disette monétaire, crise boursière ou économique générale). Mais pour les titres dont les cours antérieurs choisis plutôt " artificiels," la valeur est exposée à subir d'abord la dépression ambiante, aggravée et excitée de celle prove nant de l'effondrement de la situation fausse avec toutes les conséquences de déplacement soudain, d'équilibre, et de panique que ^réalisation brusque comporte le plus souvent. Le nombre imposant des détenteurs doit, au surplus, exercer un effet reflexe immédiat, et déprimant même, sur le marché des valeurs saines. Ainsi les gens avisés et prudents risquent de payer eux-mêmes leur écot bien involontaire dans la situation embarrassée des: autres. Lorsque de dix valeurs en ma possession, trois sont invendables et trois autres ne isont réalisables qu'avec forte perte, c'est aux quatre bonnes restantes que j'aurai vraisemblablement, et d'instinct, recours tout d'abord. Il y; aura donc répercussion étendue atteignant tous ceux qui, .même avec de bonnes valeurs en mains, seront obligés, en vue de leurs affaires, de leurs besoins immédiats ou dans l'attente d'indemnités souvent lentes à venir, seront obligés de "faire du lest" au lendemain de la guerre. Le problème est d'une importance capitale et sa solution mérite toute l'attention des pouvoirs publics, dont la mission comporte de circonscrire à temps les désastres. Mais c'est aux intéressés tout d'abord qu'il convient, en présence du péril qui les menace, de ne pas ,se croiser les bras mais de s'anmer pour la défense de leurs intérêts menacés. H. H. LETTRE DE HOLLANDE. Un jour de deuil. (De notre correspondant.) Protestations. Le 24 octobre 1916, jour de l'ouverture de l'Université allemande de Gand, fut un jour de deuil pour les Flamands... et pour tous les Belges. Le " Belgiscli Dagblad " a publié à cette occasion une série de protestation^ émanant de littérateurs, d'artistes, d'ihommes politiques, de prêtres et de comités belges de Hollande. Il est intéressant d'en, faire connaître quelques-unes. Le sénateur d'Anvers, Eugène Van de Walle, qui habite Haar-lem, écrit : " En Belgique, tout pouvoir émane de la nation," telle est la formule de notre loi fondamentale. 'Et tout le monde sait que l'inviolabilité de notre constitution est garantie par le Roi. L'année passée, le Roi s'est exprimé comme suit relativement à la question flamande : " Quand le pays aura recouvré le libre exercice de sa souveraineté, les autorités constituées du pays sauront prendre toutes les mesures nécessaires pour sauvegarder les aspirations et les intérêts du peuple belge. En attendant, le Roi fait un pressant appel à tous, les Belges -pour que, devant l'ennemi, ils n'aient d'autre souci que la libération du territoire." Et "comme le projet de loi pouria-'fia-mandisation de l'enseignement supérieur est soumis à l'examen de la Commission, désignée par la Chambre des Représentants, nous posons à nos compatriotes la question : " Avez-vous confiance dans le Roi des Belges et dans les élus de la nation?" Si oui, il ne saurait être question de la flamandisation de l'enseignement supérieur, à moins qu'elle ne soit l'œuvre exclusive de l'autorité belge." M. Modeste Terwagne, député d'Anvers. Votre serviteur écrit les lignes suivan-! tes : ) "Le peuple flamand que je connais j attachait uiïe importance énorme à la question de son amélioration de vie matérielle, à la généralisation égal i taire du droit de suffrage (le suffrage universel), et à l'institution d'une Université flamande à Gand, revendication juste et légitime. " Il n'a pas changé depuis la guerre. Il ne peut le montrer parce que l'Allemand violateur de traités lui ferme la bouche de force. • Le petit mouvement provoqué en pays occupé pour appuyer la flamandisation de l'Université de Gand est factice et artificiel. On le grossit à l'étranger devant les neutres avec intention. Ceux-ci se prêtent malheureusement trop facilement à cette manœuvre (du moins leur presse). Ce mouvement fait partie du programme que l'Allemagne s'est tracé avant la guerre et qui a été révélé par la Xote du Livre jaune sur les " but et devoirs de notre politique nationale," etc... Il y est dit : " Les soulèvements provoqués en temps de guerre par des agents politiques- demandent à être soigneusement préparés, et par des moyens matériel»." i.'opération de guerre organisée <tu moyen du mouvement flamand a été soi-' gneusement préparée... et par des moyens matériels. Elle a ses agents politiques conscients et ses moutons de Pa< nurge. Le peuple belge sait à quoi s'en tenir. Cela suffit pour que la combinaison échoue. Les mesures prises par le gouvernement ont reçu l'approbation de tous. Les misérables qui ont mis leur main dans celle des bourreaux de leur patrie savent déjà le châtiment qui les attend. Il ne faut pas que lorsque nous serons rentrés au pays l'Allemagne conserve chez nous ses défenseurs, ses agents, ses valets, sous quelque prétexte que ce soit." L'ingénieur Tobie Claes. Tobie Claes, ingénieur, ancien membre de 't Zal îL'el gaan, écrit de Sche-veningue : " La soi-disant flamandisation de l'Université de Gand par 1'enva.hisseur allemand est une mesure de guerre contre la Belgique. Celui qui ne se rend pas compte de ce fait est un imbécile ou un hypocrite. Celui qui tend la .main .à l'envahisseur .allemand et est Belge est un traître à la Patrie. Qu'il vive, mais qu'il vive une vie d'esclave ; Que son cadavre ne soit .point enterré ; Qu'il soit jeté en proie aux oiseaux ; Que son nom résonne comme un blas-j phème ; ■ Et que cette malédiction passe à sa Ldescendance !" M. Cyriel Buysse. Le grand romancier flamand Cyriel Buysse, notre Zola des Flandres, a écrit : " La question de l'Université flamande de Gand, sous le régime allemand, revêt à mes yeux un aspect tout particulier. Plus j'y réfléchis, plus je me pénètre de la conviction que les Allemands atteindront par là précisément le contraire de ce qu'ils en attendent. Que veulent-ils en effet : s'assurer des sympathies parmi la population flamande Belgique. Soit. Admettons qu'ils aient en partie atteint leur but. Je dis "en partie," et j'insiste sur ce mot, parce que je suis convaincu que la majorité des Flamands n'est pas à leurs côtés. Mais, admettons un instant qu'une partie importante de la population flamande se montre satisfaite de cétte Université flamande concédée sous le régime allemand, qu'il ne désire qu'à pouvoir la tenir et que par conséquent l'Allemagne a du moins provisoirement atteint son but. Tôt ou tard cependant les Allemands devront se résigner à évacuer la Belgique. Je ne crois pas qu'il soit encore possible de se former la moindre illusion à -ce sujet. Supposons donc que les Allemands ont quitté la Belgique, mais que leur Université continue à exister. A quoi faut-il s'attendre alors? A une violente campagne contre l'Université de la part de la majorité de la population belge, Flamands comme Wallons. Tout k C7cme année* No 262

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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