L'indépendance belge

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s.n. 1915, 25 Janvrier. L'indépendance belge. Accès à 28 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/ng4gm82q19/
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L'INDEPENDANCE ANGLETERRE: ONE PENNY. BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES I ADMINISTRATION ET RÉDACTION,JUDOR^ HOUSE, VUDOR Street, E.C. LONDRES) lundi 25 JANVIÉR 1915. ? THE_G.p.°. Conservation PAR LE Progres. SOMMAIRE. LA SITUATION: VICTOIRE NAVALE BRITANNIQUE —Un cuirassé allemand coulé—Deux gravement endommagés—Bombes sur Dunkerque et Zeebrugge—Progrès français en Alsace—M. Millerand à Londres. Taxes à Charge des Absents.—M. Billet Parisien.—Jean Bernard. Comment les Officiers Allemands Traitent les Femmes. Inconscience ou Cynisme. Faits Menus, Menus Propos.—Bob. Lettre d'Ostende. Deux Rois. Le Concert Populaire.—G. M. Une Fête Offerte aux Enfants Belges à Thornton Heath. Sur le Front.—P. N. La Mort du Lieutenant Alfred Louis Rouvier.—G. Hutin. Le Jour de Noël à Dixmude. Au Camp d'Auvours. I.e Vandalisme Allemand. Moniteur. LÀ SITUATION. Lundi, midi. La semaine qui commence a débuté 3ar une importante victoire navale bri-annique. Une escadre allemande, com-srenant les croiseurs cuirassés les plus rapides : le Derfflinger, le Seydlits, e Moltke et le croiseur Blucher, en ■oute pour la côte anglaise, dans l'in-sntion sans doute de renouveler le raid sécuté il y a quelques semaines sur jearborough, fut aperçue dimanche malin en pleine mer, près du Doggerbank, )ar une escadre britannique en pa-rouille. L'ennemi, se voyant découvert :t oubliant du coup ses quolibets à l'adresse de la flotte britannique, fit demi-tour et s'enfuit à toute vapeur. Mais l'escadre anglaise, composée de quelques unités de combat les plus rapides : le Lion, le Tigre, le Princess Royal, le New Zealanâ et l'Indomitable, assuma la poursuite et contraignit les navires allemands à accepter le combat. Le Blucher fut coulé et deux autres navires, probablement le Moltke et le Seydlits, furent gravement endommagés. Après ce brillant succès, et pour éviter le champ des mines allemandes et ne aas offrir une cible trop facile aux sous-narins allemands, l'escadre britannique, commandée par le vice-amiral sir David Beatty, rebroussa chemin, laissant aux :ontre-torpilleurs qui l'accompagnaient e soin de surveiller l'ennemi. Les pertes malaises ne sont que de douze blessés, :e!!es des Allemands doivent être très sensibles puisqu'une centaine à peine de équipage du Blucher, qui se composait 1 près de 900 hommes, ont pu être sauvés. Il convient de féliciter la marine britannique pour ce brillant exploit qui montre avec quelle vigilance elle accomplit a rude tâche de protéger les côtes anglaises contre un adversaire entreprenant et sans scupules. Le lâche attentat - il y a quelques semaines contre des habitants inoffensifs, et dont l'amirauté ivait prédit qu'il ne se renouvellerait pas mpunément, est vengé, et la flotte de haute mer des Allemands est amputée de quelques-unes de ' ses meilleures unités. Elle ne dispose plus maintenant que deux croiseurs rapides intacts et les chances de nouveaux raids de ce genre se trouvent par suite largement réduites. Les flottes aériennes ont été également très actives au cours des dernières quarante-huit heures. Nous avons pu signaler samedi, en " Dernière Heure," l'attaque de Dunkerque—la troisième—par les aviateurs allemands. Il résulte des détails complémentaires publiés à ce sujet que le raid fut exécuté par six avione ennemis et que trois des 66 bombes ont atteint les consulats des Etats-Unis, de l'Uruguay et de la Norvège ! Neuf civils furent tués, plusieurs autres blessés. Toujours, on le voit, des victimes innocentes ! Plus humains, les aviateurs alliés ne s'attaquent, eux, qu'aux points ayant une valeur militaire. C'est ainsi qu'à Zeebrugge, des aviateurs anglais ont lancé 22 bombes sur deux sous-marins allemands et sur les batteries du môle. Us sous-marin fut, croit-on, sé-| rieusement endommagé et plusieurs artilleurs tués ou blessés. Disons, à propos d'aéroplanes, que le vapeur Georgios, coulé il y a quelques jours par les Russes à Sinope, avait à bord toute la flottille aérienne turque : seize aéroplanes. Les opérations sur le front occidental ont été particulièrement actives en Belgique, en Argonne et en Alsace. En Belgique nos troupes ont progressé du côté de Lombaertzyde. En vain, les Allemands soumirent les positions perdues à un violent bombardement ; nos troupes ne bronchèrent pas. Notre artillerie dispersa les groupes d'Allemands concentrés en vue de l'attaque d'infanterie qui devait suivre le bombardement. Aux dernières nouvelles, l'artillerie allemande bombarde furieusement nos positions au nord de Zillebeke. De violents combats d'infanterie se poursuivent près de Saint-Hubert et de Fontaine Madame, où différentes positions ont changé de mains à plusieurs reprises. En Alsace, les Français, malgré le mauvais temps et les difficultés du terrain, progressent constamment. Nos amis ont avancé sur les hauteurs de Hartmannsweiler et ont repoussé, près de Steinbach, une attaque allemande faite par Uffholz. Sur le front russe, il n'y a rien de particulier à signaler, sauf en Bukovine, où des forces autrichiennes ont attaqué les positions russes de la région de Kir-libaba.Le communiqué allemand affirme que les Autrichiens ont pris Kirlibaba et qu'ils occupent les hauteurs qui dominent la ville. TAXES A CHAROE DES ABSENTS. Ce que font les S'il faut en croire une dépêche de poi Bruxelles via Amsterdam, le Gouver- ma neur général allemand aurait décidé que j les fugitifs de la Belgique qui ne seraient Ail pas revenus à la date du 1er mars seront au: obligés de payer une taxe égale au dé- cet cuple du montant de leurs contributions eu: annuelles. dai C'est l'idée du Conseil communal de soi (jand, désavouée par la Députation se permanente de la Flandre Orientale, lut serait reprise par l'administration al- pa temande et par les administration belges considérablement aggravée, serait de étendue à la Belgique toute entière. tra La malencontreuse initiative gantoise pa servirait donc <le.prétexte aux Allemaads 4S! Allemands. ur pressurer encore davantage nos ilheureux compatriotes ! Afin d'essayer de dorer la pilule, les emands annoncent qu'ils remettront s communes la moitié du produit de te taxe ; ils conserveraient par devers t l'autre moitié " pour être employée ns l'intérêt de la Belgique!" Quel ici, quelle tendresse notre oppresseur sent tout à coup pour notre pays ! Et l'aimable ironiste ajoute que " les uvres seront exempts des taxes " ! Nous sommes à peine à quelques jours la promesse de nous laisser désormais uquilles si nous nous obligions à leur yer le formidable impôt de guerre de ont déjà raison : l'ogre est insatiable et les prétextes de réclamer toujours davantage ne lui manqueront jamais. 11 paraît qu'on a critiqué en Allemagne le chiffre de cet impôt. On trouvait que le montant n'en était pas assez élevé. Près d'un demi-milliard: Une paille ! Et l'Administration faisait valoir comme excuse notamment que beaucoup de Belges avaient eu le temps de mettre leur fortune en même temps que leur personne à l'abri en Angleterre. La mesure que l'on nous annonce a pour objet d'essayer de réparer le mal, en ramenant sous la coupe de nos ennemis les éléments taillables et corvéables dont ils regrettaient la prudente retraite. La mesure annoncée par la dépêche dont nous nous occupons constituerait une nouvelle et violente contravention aux lois et aux traité- Elle serait un acte arbitraire que rien lié saurait excuser.L'Allemagne occupe une partie du territoire belge. Ses droits et ses obligations comme telle sont réglés par la 1 section III du Règlement concernant les ' lois et les coutumes de la guerre sur terre ' élaboré par le Congrès de La Haye. En vertu de l'art. 43, l'occupant est ; obligé de respecter les lois en vigueur ' dans le pays, sauf empêchement absolu. L Les contributions et taxes ne peuvent donc être prélevées en Belgique que con- 3 Vf,Mil! I III formément aux lois en vigueur, et la r Députation permanente de la Flandre 1 Orientale a établi que le genre de taxe c que les Allemands ont en vue, étranger s aux lois fiscales en vigueur, heurte les I principes de notre droit public. Et quant ^ à un empêchement absolu de se confor- t mer aux lois en vigueur, il n'en est as- j surément pas question. a Tout ce que le règlement (art. 48) per- ± met à l'occupant est de prélever à cer- r taines conditions dans le territoire oc- £ cupé, les impôts, droits et péages établis c au profit de l'Etat. . f Mais d'impôts noùveaux, il n'en est c pas question. Si le Général en chef croit devoir per- <. cevoir une contribution, celie-ci sera ré- ^ partie entre tous les habitants d'après i les règles de l'assiette et de la réparti- s tion des impôts en vigueur (art. 51). s En dehors de ces dispositions, il c n'existe que la proclamation solennelle -c et répétée que la propriété privée doit i être respectée, qu'elle ne peut être confisquée (art. 46). c La mesure dont on parle, ne s'appli- c quant qu'à une classe de citoyens, éta- j blie en dehors des lois fiscales en e : vigueur, serait donc directement con- ] traire à la Convention de La Haye, et i nous espérons encore qu'il ne s'agit que i d'une rumeur sans fondement. j M. : BILLET PARISIEN. ■" r Comme nous le constations, la me- 1 lace de l'arrivée des Zeppelins n'a pas ffrayé Paris, à coup sûr. Mais enfin I( :ette répétition générale d'une ville dans 'obscurité, les dépêches de Londres an-lonçant le raid des.grands mitrailleurs P' le l'air ayant clétruit quelques maisons :t tué des femmes et des enfants de 'autre côté du détroit, n'est pas sans mposer à la population—si résolue soit- _ :11e—quelques réflexions sérieuses. On *~ ,'attend à l'arrivée des Zeppelins sur 1 -•aris d'une nuit à l'autre. C'est le mo-nent de redoubler de fermeté. S'ils viennent, que fera-t-on? On les attend et ^ >n les recevra avec cette tranquillité g, l'âme qui n'a jamais abandonné la | grande- ville. On comprend maintenant pourquoi le ^ général Gallieni, commandant du camp ^ etranché, était opposé à la rentrée du C( gouvernement à Paris. Nous avons sou- p enu, quand nous étions dans cette en- a îuyeuse ville de Bodeaux, qu'il ne fallait ^ a quitter que lorsque toute appréhension p serait écartée. Les députés voulaient ab- , solument venir siéger, on est donc parti R( ivant l'heure et on a pu discutailler à r, 'aise non pas en séances où les choses ;e sont passées très correctement, mais ^ lans les couloirs. Ah ! ces couloirs de a Chambre, où naissent tant de com- p nérages et où se cultivent tant de can- p ;ans ! Ce n'est pas là le jardin des énergies nécessaires. s Paris est-il à l'abri d'une expédition v 3e Zeppelins? Nous ne le croyons pas. n Des mesures ont été prises à coup sûr, ^ mais personne ne peut dire qu'elles se- g -ont suffisantes. Soyons sincères, il faut f s'attendre à la prochaine arrivée d'une lottille aérienne. Nous n'avions pas pré- s i'u et nous ne pouvions pas prévoir cette fi éventualité. Nous ne sommes pas, bien j] entendus, démontés par cette menace qui p s'accentue, mais nous nous demandons \ quelles peuvent en être les conséquen- } :es? p Cela dépendra évidemment des dé- | jâts et des morts que causeront les pre- p mières incursions allemandes. Ceux qui s >nt vu les Taubes et leurs victimes sont I beaucoup plus fermes que les autres. Naturellement il y a les pessimistes qui, par état d'âme, exagèrent tout et sup- p putent que douze Zeppelins pourraient b fort bien détruire plusieurs monuments, a de nombreuses maisons et tuer des cen- t taines d'habitants, à commencer par le v président de la République. Ce sont les d habituels semeurs de panique. Ils sont r nombreux, mais forment cependant la f minorité. Les esprits fermes et les Ç cœurs résolus sont heureusement la ma- i; jorité et on se répète qu'en 1870 Paris 1' investi, assiégé, bombardé nuit et jour, î rationné, a été en danger bien plus grand d et n'a pas faibli. Il n'y pas de raison 1 pour abandonner la belle assurance qui £ ne s'est pas démentie depuis près de six ] mois. Nos enfants dans les tranchées, à c deux cents mètres des Allemands, mon-lf ✓ i y'i trent une admirable intrépidité, il serait singulier que nous, les anciens, qui sommes à quatre-vingt kilomètres du _ front, nous soyons plus émotionnés. 3 Sans doute, on meurt là-bas, mais on 1 résiste ; ch bien, il nous faut résister 5 aussi, on veut nous déconcerter et nous . faire perdre notre sang-froid, je ne crois s pas qu'on y parvienne. , JEAN BERNARD. GOMMENT LES ; OFFICIERS ALLEMANDS p TRAITENT LES FEMMaS ? <>■ b Le ieudi 11 janvier 1915, Madame XXX quitta Anvers en compagnie de sa tante. Ces personnes étaient en possession d'un laissez-passer complètement en ordre. Ce point n'est pas à discuter, puisque, à la Gare Cen raie d Anvers, où elles se munirent de coupons à destination d'Esschen, elles présentèrent leurs papiers qui furent acct ptés. On sait d'ailleurs que l'on ne pénètre dans la gare d'Anvers que sur présentation de papiers allemands par-aitement en règle et que les coupons ne sont délivrés qui si ces papiers sont réguliers et valables. Les coupons sont délivrés aux deux dames. Elles passent la visite obligatoire, elles gasnent le train. Celui-ci part. Il était 8 heures. Le voyage se passe sans autre incident. Arrivées à Esschen, nos voyageuses, sur présentat'on de leurs papiers, tra-' 1 versent la ligne des sentinelles allemandes, parviennent au bureau où l'on i délivre les coupons pour la Hollande et ■ gagnent le train en partance pour : Roosrndael. C'est ici que les incidents scandaleux • se passent. Il était environ 10 heures. ; Alors que tout le monde s'était déjà | installé dans les wagons, un officier se 1 présente et réclame les laissez-passer. ; Il fait descendre du train Madame ■ XXX et sa tante et les fait conduire par deux soldats, baïonnette au canon. ■ lans un bureau. Madame XXX est • prise séparément et conduite, toujours i sous bonne garde, dans une autre place. ^ Dans cette place, qui sert de bureau à un officier, se trouve un lit ! , Bientôt Madame XXX fut rejointe - par un officier allemand, grand diable t blond à moustache, sans barbe, de 34 , ans environ. Sans poser aucune ques- - tion, brutalement, avec des gestes de ; voyou, il exigeaque ladame se déshabillât ; devant lui. Madame XXX protesta et t réclama le concours d'une femme. Cela i lui fut refusé par des "Nein" énergiques, i Que faire ? Que voulez-vous que fasse - une femme devant un soudard de ^ l'espèce ? S'exécuter. C'est ce que fit , Madame XXX. L'officier exigea un 1 déshabillage complet, se jouant, riant de i 1 embarras de la jeune dame. Ce ne fut i pas tout. Sans ménagement aucun, c 1 ignoble individu recouvert du costume ments eussent pu se trouver collés sur la peau. Chacun devine les transes de cette femme se trouvant, absolument seule, entre les mains de cette brute. Lefapleurs de honte lui sillonnaient le visage. Enfin, l'ordurier personnage, se contenta de cela, fit habiller la dame à nouveau. Celle-ci demanda à pouvoir aller au buft'ct afin de se désaltérer. Accompagnée de deux soldats, baïonnette au canon, elle dut traverser la gare d'Esschen, au milieu des auti-es officiers et des soldats allemands, sur la face de qui s'épanouissait un sourire entendu ! Bientôt deux individus en bourgeois suivirent pas à pas la jeune dame. Prévenue aimablement et discrètement par un garde hollandais, elle se tint sur ses gardes. L'un des deux espions s'approcha, et en un français parfait, offrit à Madame XXX de lui vetiir en aide. Etant sur ses gardes, celle-ci refusa. Madame XXX fut conduite ensuite dans une autre place. Sur le quai elle croisa une pauvre femme chargée de paquets et que suivaient sept petits enfants pleurant et appelant "maman." Les soldats allemands bousculèrent la malheureuse qui ne marchait pas assez vite à leur gré, ce qui fit crier les pauvres petits qui tremblaient de peur. Madame XXX ne put s'empêcher de protester contre ces brutalités incompréhensibles, de la part de vieux soldats qui, pour la plupart, sont pères de famille. La place où fut conduite Madame XXX était ignoble. C'est une espèce de hangar qui sert de dortoir aux soldats teutons. Les uns étaient couchés, les autres se lavaient. Par terre, au milieu des crachats et des ordures répugnantes, des bottes, des chaussettes, des fusils trairaient. Pendant plus d'une heure la malheureuse fut laissée dans cet antre, en but aux quolibets des soldats. Ensuite les deux soldats qui l'accompagnaient la conduisirent dan<= un compartiment, où en compagnie d'un Autrichien, d'un jeune Allemand, d'un boy-soout hollandais qui allait s'engager dans les rangs allemands, elle fut ramenée à Anvers. Les Allemands voulurent lui faire payer le prix du voyage. Elle refusa nettement. Arrivée à Anvers par le train de 2 heures, elle fut conduite au gouvernement militaire. La traversée de la ville entre deux rangs de curieux fut un nouveau calvaire. Au gouvernement militaire—les autres susp°cts sont conduits au gouvernement civil—elle dut attendre pendant plus de deux heures dans un couloir froid, exposée aux courants d'air et à la curiosité des Allemands. Presque défaillante, elle parvint à se faire apporter un verre d'eau. Inutile d'ajouter que toujours les deux soldats l'accompagnaient.Enfin un officier allemand arriva, porteur de pièces. Sans introduire Ma'dame . XXX dans le bureau, il la questionna . et, en fin de compte, après une longue t disparition pendant laquehe Madame ; XXX se demanda anxieusement ce qu'il ■ allait advenir d'elle, il revint avec la lettre suivante : AnVebs, 1© 14 janvier 1915. A la Pa&a«e-oentrale d'Anvers. Le porteur do Ta présente Mme XXX de XXX qui, à cause du m-anque.de documents fut arrêtée L à la frontière, et dont. l'instruction n'a rien révélé à sa charge, e&t remise en liberté par nous. - Je vous prie donc de lui délivrer un passeport, de courte durée, pour un voyage en Hollande où ' elle se rend pour aller voir une personne grave* î ment malade. : Le lendemain, Madame XXX se . rendit au Bureau des passeports, Place t Verte, où un officier avec une brutalité ; féroce, sans explication aucune, lui . refusa tout laissez-passer: "'Nein, in i Brûssel " '. J'insiste sur cet épisode. Il ne s'agit : pas ici d'un soldat sans éducation et ; que l'on pourrait à la rigueur excuser 1 Non, ce sont des officiers allemands qui. - se conduisent comme des voyous. Le ; tenue est dur, mais combien juste ! t Ce sont des produits de la " Kultur" t germanique ! i Voleurs en délivrant des tickets de . chem n de fer à Anvers sur la production î de papiers réguliers et qui deviennent ; irréguliers à Esschen seulement ; t ignobles en fouillant des femmes de i leurs propres mains, ces hauts officiers ; laissent encore protester la signature de t leurs collègues en refusant ce que ceux-, ci promettent. ; Voleurs, satyres et parjures, tels sont I les représentants de Guillaume II en Stietne anné«. No. 366.

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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