L'indépendance belge

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s.n. 1918, 17 Janvrier. L'indépendance belge. Accès à 06 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/6q1sf2n525/
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L' INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENM BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION: BUREAU A PARIS: IS~UD! 17 J £1 V 3 E R3 1318 f3 MOIS, 9 SHILLINGS. TUDOR HOUSE, TUDOR ST., E.C. 4. 11, PLACE DE LA BOURSE. , _ _ ABONNEMENTS : j 6 MOIS, 17 SHILLINGS. CONSERVATION PAR LE PROGRES TELEPHONE: CITY 3S6Q TELE.! 311-57 et 233-75 E" Vente à Londres à 3 h. le mercredi 16 janvier il AN, 32 SHILLINGS. LA SITUATION Mercredi, midi. Il résulte de détails complémentaire: qui nous parviennent de Brest-Litovsk via Berlin, que les délégués russes sont parvenus à acculer les diplomates austro-hongrois et allemands dans une impasse. Nous avons dit déjà que la délégatior russe avait demandé que chaque proposition fût soumise à l'assemblée, par écrit et, prêchant "d'exemple, elle soumit aus représentants austro-allemands un projet visant les quatre principaux points sui lesquels, à son avis, le Comité devait prendre une décision. Ces points couvraient: 1. L'étendue du territoire auquel s'applique le droit de libre disposition à exercer par la population; 2. Les pré-conditions politique: générales devant décider de la solutior o # _ de la question des destinées politiques de: territoires et nations intéressés; 3. Le régime transitoire devant exister jusqu'à l'établissement du régime politique fin ai des dits territoires; 4. Nature et ^form< à adopter par les populations intéressée: pour faire connaître leurs volontés. En ce qui concerne le premier point, les Russes entendent appliquer le droil de libre disposition aux nations et nor pas, comme le demandent les Allemands, dans le traité de paix du 28 décembre, à des "parties d-e territoires occupés." Il: (les délégués russes) demandent que les gouvernements allemand et austro-hongrois confirment catégoriquement qu'il-ne réclament, scrus quelque forme que cf soit, ni annexion de territoires de l'ancien eirfpire russe occupés maintenant par les armées allemandes et austro-hongroises, ni prétendues rectifications ds frontières au détriïnent de ces région# et qu -ils (les gouvernement» o«nom ) s'engagent à ne pas contraindre ces régions à accepter telle ou telle forme d'Etat, ni à réduire leur indépendante • par des tarifs ou des conventions militaires conclus avant l'établissement du statut politique de ces régions sur la base du droit de libre disposition des nations ! Ce paragraphe ne laisse rien à désirer, comme on voit, au point de vue de la clarté et de la précision. C'est la renonciation, sans arrière-pensée, aux annexions, à l'exploitation économique et •militaire, et si les gouvernements centraux étaient réellement sincères et de bonne foi, s'ils pratiquaient les prinripes qu'ils professent, ils ne pourraient pas ne pas l'accepter. Au lieu de faire cela et de fournir ainsi au monde la preuve de la sincérité de leurs gouvernements, le délégué allemand von Kuhlmann a demandé l'ajournement de la discussion "afin de prendre conseil auprès de ses alliés." Il a refusé, en outre, d'accepter la demande russe de soumettre "par écrit" les propositions élaborées. Voilà les diplomates professionnels serrés de bien près par les diplomates révolutionnaires, et il convient de féliciter ces derniers, car le texte de leur formule établit à l'évidence qu'ils ne sont pas plus des dupes que des traîtres, et nous tenons, pour notrejpart à constater la chose. La rédaction du paragraphe 2 est tout aussi claire, puisque les délégués russes demandent que le sort des nations ou régions soit décidé dans des conditions garantissant pleine liberté politique, et en l'absence de toute pression extérieure, "que lê vote ne puisse avoir lieu qu'après Vévacuation des armées étrangères, àprîs le retour des fugitifs et de la population évacuée depuis le début de la guerre!" Les délégués russes ont, on le voit, agi en bons diplomates en ne pas permettant aux délégués ennemis de rompre les négociations sur un détail d'ordre technique. Ils ont ainsi placé leurs adversaires devant un dilemne que nous soupçonnons fort M. von Kuhlmann d'avoir eu des raisons de ne pas vouloir éviter. Car le secrétaire d'Etat aux affaires étrangères d'Allemagne est trop fin po litique pour être ? .nexionniste en dépit ; des signes des temps. , Avec le Kaispr qui, lui aussi, voit ; clair depuis longtemps, il est contre 'le . clan militariste-annexionniste outran-cier qui se groupe autour {lu Kronprinz ! et du général von Ludendorff (lequel di-. rige le maréchal von .Hindenburg). C'est entre ce clan, qui ne constitue ; *et ne représente qu'une minorité, et le -j groupe des modérés qu'à lieu en ce - moment ce que les Allemands appellent ; une " Kraftprobe," c'est-à-dire une lutte en champ clos, qui sera décisive > pour l'avenir de l'Allemagne. ; C'est une heure critique pour l'Em-. pire allemand et pour ses institutions, ; car le peuple allemand, le "Deutscher L Michel," ne restera pas toujours indo-5 lent. La nation germanique est restée long-i tea;*p3 en état de léthargie, mais elle 1 s'esfi, réveillée un jour et elle est devenue * un '%ï?ipire puissant; il en est de même ; du prolétariat allemand. Il n'a pas encore pris conscience de lui-même, il a été exploité jusqu'ici par des politiciens -, mais le jour où il sera conscient de sa ! foroe et où il s'aperoevra qu'il a été dupé et par sas chefs et par le Kaiser et ses i, ministres, il brisera tes idoles de jadis et ■ embrassera le culte de la démocratie, de i la vraie démocratie, ennemie irréducti-. ble du régime autocratique et de la poli-: tique impérialiste. » Nous est avis que nous n'attendrons . pas longtemps et que le "miracle" se : produira plus tôt qu'on ne le pense. En Russie, la situation devient grave. . L'rrmée est menacée de famine et le Conseil des Commissaires du Peuple a b.ï ' n arp»l à tente la nation en vue . d'aider à améliorer la situation. Cer- > tains régiments manquent dç pain, dans . d'autres il n'y a pas de fourrage pour . les chevaux. En attendant, les soldats russes et allemands profitent de l'armistice pour échanger entre eux des vivres ; et objets divers. Tablant sur la situation économique , critique _en Russie, le gouvernement allemand a offert d'puvrir totis les ports allemands aux navires russes à condition "que les Russes ouvrent un seul port aux navires allemands. Cette offre a été repoussée.L'arrestation, à Pétrograd du person-, nel de la Légation de'Roumanie a provoqué une vive sensation et le corps diplomatique entier a protesté, avec ce résultat que Lénine a promis, paraît-il, de fairç rapporter la décision. Il faut espérer que le message adressé par le Comité parlementaire du Congrès des Trade Unions et le Comité exécutif national du Labour Party anglais aux peuples de Russie et des Empires Centraux fera comprendre aux uns et aux autres où sont, et leur ^devoir, et leurs intérêts. Ce message répudie le principe annexionniste, les traités secrets, préconise l'internationalisation des colonies africaines, et l'application du principe de la libre disposition des peuples tant aux peuples des.-In des qu'aux Français, Alsaciens", Italiens, Polonais, Danois, Finlandais, Courlandais et Lithuaniens. L'affaire Caillaux a pris une tournure nouvelle mais qui n'étonnera pas tout le rn«nde. La preuve est faite, annonce-t-on; que l'ex-Premier est entré en relations avec le ministère des affaires étrangères allemand par l'entremise du fameux Luxburg, lors du passage de M. Caillaux en mission officielle française en Argentine. Il est à souhaiter que ce fait, et l'arrestation de l'ex-Premier met- ■ tront fin à toutes les discussions et que la justice suivra son cours. La situation militaire est inchangée, mais il y a lieu de signaler un échec allemand à Verdun, des succès italiens dans les Alpes et sur la Piave inférieure, ainsi que les bombardements de Yarmouth (naval) et de la région de Thionville-Metz (aériens), le premier par un spus-marin allemand, les.autres par les aviateurs britanniques. SUR LE FRONT OCCIDENTAL Activité de patrouilles Les derniers communiqués britanniques annoncent qu'un raid allemand a été repoussé, lundi matin, au nord-est d'Armentières et que les troupes de sir P. Haig ont exécuté un heureux coup de main sur les tranchées ennemies au nord de Lens, bomba'rdant leurs abris et ramenant des prisonniers ainsi que des mitrailleuses.Echec allemand au Bois des Chaumes Sur la rive droite de la Meuse, les Allemands ont attaqué les positions françaises dans le bois des Chaumes, sur un I front de 200 mètres environ. L'attaque fut brisée et refoulée par le feu français et les soldats ennemis qui parvinrent ' prendre pied dans un élément avancé en furent rejetés. En Alsace des patrouilles françaises ont ramené des prisonniers et en Lorraine nos Alliés ont exécuté avec succès un raid sur les lignes ennemies dans la région de Badon-villers.L'enquête sur la retraite de Cambrai Les conclusions de l'enquête sur la retraite britannique de Cambrai ont ét< déposées, hier, à la Chambre des Communes par M. Bonar Law. Le cabinei de guerre estime que le,haut commandement n'a pas été pris au dépourvu pai l'attaque du 30 noyembre et que toutes les dispositions nécessaires et adéquates avaient été prises pour y résister. I considère qu'il est contraire à l'intérêl public de discuter publiquement l'échec qui s'est indiscutablement produit, et déclare s'être assuré 'que toutes les mesures nécessaires ont été prises pour parer à des situations semblables dans l'avenir. Activité en Alsace On mande de Bâle au "Journal de Genève," à la date du 8 janvier : Pendant la fin de décembre et notamment les fêtes de Noël et de l'An, la ça-nonnade a continué avec intermittence à se faire entendre à l'horizon. Depuis le <5éh.ut de d'année, sô. violence et sa fréquence ont augmenté; vendredi, samedi et dimanche derniers, les sourdes décharges ont ébranlé Pair presque sans interruption. En suivant les modulations graves des détonations, on ne peut réprimer une certaine émotion à la pensée que parmi ces voix belliqueuses retentit certainement ce-lie des c.vv gmérjc^.ips. Les troupes des Etats-Unis, campées pendant quelque temps près de la frontière neufchâteloise, font en effet leurs premières armes sur le front d'Alsace. L'activité aérienne va de pair avec celle de l'artillerie. Des collines voisines de Bâle, ôn aperçoit planer au-dessus du Sundgau quatre ou cinq chenilles. L'une d'elles, entre Habsheim et Mulhouse, paraît servir d'observatoire spécial pour les aéroplanes : elle annonce l'approche des appareils ennemis et collabore aux observations des aéroplanes allemands. Les raids se multiplient, et les carions de défense aérienne entrent à tout moment en jeu. Dans la nuit du 4 au $ janvier, Mull-heim et Fribourg ont été attaqués par sept escadrilles anglaises et françaises ne comptant pas moins de quarante appareils. Le bombardement de Fribourg a duré plus de deux heures, malgré l'activité des batteries dç défense de la Forêt-Noire. A Carlsruhe, la même nuit, les aviateurs ont réussi à jeter sur la ville plusieurs bombes qui causèrent des dégâts matériels sans tuer ni blesser personne. A Mannheim, un combat aérien s'engagea au-dessus de la ville entre agresseurs et défenseurs. Un avion français s'abattit en flammes à Mundenheim, dans le Palatinat bavarois ; le pilote et l'observateur sont morts. SUR LE FRONT MERIDIONAL Nouveaux succès italiens I Rome, mardi. Dans la région de Mont Asolone (à l'est de la Brenta), les troupes italiennes ont livré une brillante attaque dans le but de rectifier leur ligne du pord d'Os-teria il Lepre, jusqu'à la tête de la vallée de la Cesilla. Malgré la résistance de l'ennemi et de très vives réactions, les Italiens ont gagné tous leurs obiectifs et ont infligé de très lourdes pertes à l'ennemi. Ils ont fait de plus 296 prisonniers, y compris huit officiers, dont un lieutenant-colonel. Dans le saillant du Mont -Salarolo les troupes italiennes ont pénétré dans les tranchées austro-allemandes. A l'est de Capo-Sile, à la suite d'une attaque surprise, nos Alliés ont étendu leur tête de pont, prenant quel-Qnes tranchées et repoussant des contre-attaques répétées. Deux officiers et 43 hommes, ainsi que deux mortiers et qUel-c[ues mitrailleuses, ont été capturés au cours de cette dernière action. Mutineries allemandes M. Marcel Hutin écrit^dans l'"Echo de Paris" : Il est confirmé que la plupart des divisions allemandes qui se trou- 1 ; vaient sur le front italien, ont été en voyées sur le front occidental. Il ré . suite d'informations de différente: sources, et notamment de Berne, Pétro • grad et Copenhague, que des mutine ■ ries se sont produites parmi certaine: • troupes allemandes sur le front russe ; parce qu'elles ne voulaient pas se rendr: ■ sur le front occidental. Ces information: ne sont pas du tout improbables, mais ; est bon d'en attendre confirmation. OPERATIONS NAVALES -O» ; Le raid sur Yarmouth L'attaque contre Yarmouth est !e troisième depuis le début de la guerre. Elle semble avoir été faite par un sous-marin, car une flottille de destroyers ot de croiseurs légers aurait certaineme.il procédé à un bombardement plus violent. OPERATIONS AERIENNES L'activité des aviateurs britanniques Dans la nuit de lundi à mardi, les aviateurs britanniques ont livré une attaqua sur les aciéries de Thionville, à mi-chemin entre Luxembourg et Metz, sur les quelles ils ont jeté une tonne de bombes. De plus, ils ont bombardé deux iqipor tantes jonctions de chemins de fer dans le. voisinage de Metz. Bien que copieusement canonnés, tous les appareils britanniques sont rentrés. En Italie, les aviateurs britannique: ont abattu, la, semaine dernière, six appareils ennemis et en ont contraint deux autres à. atterrir en mauvais état. En Palestine, en dépit du mauvais temps; les R.F.C. ont bombardé les aérodromes ennemis de Jenin, à 48 k. au stid-est de Haifa, et sur l-'Arar^ï., ainsi qu'une gare sur la ligne de Hedjaz. à 57 k. et demi au nord-est de Jérusalem. Deux appareils britanniques ne sont pas rentrés de ces expéditions. . Mort d'un aviateur bavarois Le "Lokalanzeiger" de Munich annonce la mort de l'aviateur Max Miiller; qui aurait été tué à la suite d'un accident dû à une panne de moteur. Miillet avait à son actif 38 victoires, s'il faut en croiïe les journaux allemands, v LES EVENEMENTS EN RUSSIE Le ministre de Roumanie arrêté.—Protestation du Corps diplomatique ' Un télégramme de Pétrograd à Stockholm annonce que M. Diamandis, ministre de Roumanie en Russie, et le personnel de la Légation de Roumanie à Pétrograd ont été arrêtés samedi après-midi, et emprisonnés1 dans la forteresse de SS. Pierre êt Paul. Un autre télégramme ajoute que le corps diplomatique s'est réuni à l'ambassade des Etats-Unis, dimanche midi, et s'est unanimement rallié à une protestation énergique contre ces arrestations. Une entrevue avec Lénine a été demandée par l'assemblée des diplomates et elle a eu lieu à deux heures de l'après-midi, àt-l'Institut Smolny, où la protestation a été lue. La mise en liberté immédiate de M. Diamandis a été demandée et, 'après ure courte discussion, M. Lénine a promis de donner sa réponse dans le cours de la soirée, après une réunion du Conseil des Commissaires. * * * D'après les dernières nouvelles, M. Diamandi a été remis en liberté. ARRESTATION DE M, CAILLAUX Le "Matin-" dit que la décision d'arrêter M. Caillaux est la conséquence de la communication par M. Lansing aux autorités françaises de certains documents. Le "Matin" dit notamment: Un télégramme de la part de M. Lansing annonce qu'une enquête faite aux Etats-Unis a révélé des faits d'une nature grave. Des télégrammes font connaître que le représentant des Etats-Unis à Buenos-Ayres a établi le fait que des relations avaient été établies par M. Caillaux en République Argentine avec le ministre des affaires étrangères à Berlin par l'intermédiaire du comte Luxburg, en vue d'amener a,vec l'Allemagne une paix rapide ,à tout prix. M. Caillaux se croyait homme à obtenir ce résultat, mais une série de manœuvres étaient nécessaires à cet effet, et il fallait notamment que la presse allemande soit empêchée d'adopter une attitude trop favorable envers lui. Le comte Luxburg télégraphia à ce sujet à la Wilhelmstras-se. Ces négociations commencèrent au moment du voyage de M. Caillaux en , Argentine en 1915 et l'attitude de M. : Caillaux fut à ce moment un sujet de ; stupéfaction par les Français vivant dans [ ce pays. Le "Matin" ajoute qu'au cours de l'examen du contenu du coffre-fort de M. Caillaux à Florence, un document fut trouvé établissant- un plan détaillé d'une sorte de coup d'état à effectuer au moment'où M. Caillaux arriverait au pouvoir. Ce document renfermait une liste des collègues qu'il comptait comprendre dans son ministère, suivie d'une longue liste de fonctionnaires politiques qu'il serait désirable de crouler ou de rendre inoffensifs,et d'une autre liste donnant ceux par qui il faudrait les remplacer^ Le "Matin"- dit aussi qu'on a trouvé dans ce coffre des documents d'une nature militaire qui constituent des charges importantes contre M. Caillaux. On a trouvé aussi dans le coffre des valeurs pour environ, deux millions ' de francs. * • * Une interpellation a eu lieu à la Chambre française au sujet de l'ouverture du coffre-fort de M. Caillaux à Florence hors de la présent» de l'intéressé. La Chambre a, par 369 voix contre 105, voté à ce propos la confiance dans le gouvernement. % AUTOUR de la GUERRE ALLEMAGNE — La neige est tombée à Berlin en grande quantité depuis une quinzaine de jours, et des prisonniers de guerre italiens sont employés au déblayement des rues. La compagnie des omnibus a dû interrompu ses services et la compagnie des tramways a dû restreindre leq. siens. — A une séance de commission de la Diète prussienne, tenue le 12 janvier, un député polonais a déclaré que le régime prussien actuel était profondément hai par les Polonais pour qui il est le mode ds gouvernement le plus répulsif qu'un peuple ait jamais eu à subir. ESPAGNE — La misère est grande en Espagne car un grand nombre d'usines ont fermé faute de charbon, et le prix des denrées a considérablement augmenté. Les Allemands tentent de profiter de cette situation pour provoquer une guerre civile. Ses journaux insistent pour que le gouvernement prenne des mesures pour remédier à la situation. ETATS-UNIS — La vague de froid qui a amené des perturbations énormes dans le trafic des chemins de fer -aux Etats-Unis, a fait place à New-York à des'torrents de pluie. A Chicago, le froid et la neige persistent et divers usines ont dû fermer afin df utiliser leurs hommes à déblayer les voies ferrées. GRANDE-BRETAGNE — Une pétition contre le retour des colonies allemandes à l'Allemagne a été remise hier, au maire de Johannesburg, qui a convoqué une réunion publique pour le 21 janvier, afin de discuter ce sujet. La pétition avait été couverte de cinq mille signatures en deux jours et demi. GRECE — Huit classes d'officiers appartenant, à la réserve de cavalerie Grecque ont été rappelées sous les drapeaux. ITALIE — Les souscriptions au cinquième emprunt de guerre italien ont été ouvertes aujourd'hui. DERNIERE HEURE Communiqué officiel belge Pendant la journée du 14 recrudescence d'activité des deux artilleries vers Ramscappelle et Dixmude. L'ennemi a bombardé Adinkerke. Au cours de la nuit du 14 au 15 de nombreuses patrouilles ennemies ont opéré dans la région de Merckem, l'une d'elles, cherchant à surprendre un de nos postes avancés, a été repoussée par la garnison de celui-ci. Aujourd'hui activité réciproque faible j des deux artilleries sur le front belge.. S9e année / W© 15

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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