L'indépendance belge

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s.n. 1915, 17 Decembre. L'indépendance belge. Accès à 24 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/gb1xd0rt3x/
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L'INDEPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS.) administration et redaction: bttreatt a paris: , tudob HOUEETUDOKl losdon. M. u. BOOJ3B. LONDRES. VENDREDI 17 DECEMBRE 1915. naamam* 'jî Kg ffiSSl Conservation PAU le Progrès. itutfhone. city 3S6D. TELEPH.: ] 238-75. 1 1 an, 32 shillings. ' SOMMAIRE. LA SITUATION : La Grèce abandonne son territoire aux belli= gérants.—On restitue leurs armes aux soldats serbes désarmés.— Débarquement italien sur les côtes d'Albanie. — La Roumanie attend son heure.—La situation en Mésopotamie. Un intellectuel Allemand.—C. Jacobs. Billet Parisien.—Jean-Bernard. Lettre de Hollande.—Dr Terwagne. En Italie. M. Max et le cardinal Mercier. A Book oî Belgium's Gratitude. Scènes et Types du Front Belge.—Louis Picrard. A Propos d'une Nécrologie.—L. D. En Belgique. Echos. Etc. LA SITUATION. Vendredi, midi. Depuis qu'elles ont repassé la frontière grecque les troupes alliées n'ont p'us eu à combattre et la question de savoir si l'ennemi continuera la poursuite reste ouverte. En ce qui concerne les Bulgares, ils ont réitéré leur promesse de respecter le territoire grec , et 011 dit qu'un accord formel est intervenu entre .Athènes et Sofia relatif à l'établissement d'une zone neutre, qui constituerait la meilleure garantie contre tout, incident. Il est permis, cependant, de mettre en doute la sincérité des promesses de la Bulgarie, qui, tout en affirmant que sa tâche dans les opérations balkaniques est terminée, vient de former une nouvelle armée de 150,000 hommes, constituée par les exemptés et les volontaires de la Macédoine-Serbe. Cette armée, complètement équipée et pourvue de fusils Mânnlicher du dernier modèle, serait prête à entrer en campagne. L'armée grecque, elle, a décidément adopté le rôle de spectatrice des événements qui vont se dérouler, et le général Moschopoulos, dans une communication au général Sarrail relative au retrait des troupes . grecques de Salojii-que, emploie .les termes suivants : "Au ..s c-. f cnt^c-lll le - — ritoire grec, l'armée hellène a reçu l'ordre dé se retirer, afin de laisser le terrain libre aux armées belligérantes." Evidemment cela n'est pas très courageux et on ne peut s'empêcher de comparer cette attitude piteuse avec le geste sublime de la petite Belgique. Les négociations entre le gouvernement grec et les représentants de l'Entente se poursuivent et ont trait, croit-on, à la situation en Macédoine et à la poursuite éventuelle des troupes alliées sur territoire grec par des forces austro-allemandes. Le secret le plus absolu est gardé sur la marche de ces négociations. On apprend, entretemps, que le gouvernement hellène a ordonné de rendre leurs armes aux soldats serbes qui s'étaient réfugiés .sur territoire grec du côté de Florina où il avaient été désarmés "par erreur." Depuis lors ces soldats ont pu rejoindre les troupes franco-britanniqu<S; et font partie maintenant de l'armée du sud. L'armée du nord-ouest est toujours aux prises avec les Autrichiens, qui ont envahi le Monténégro du côté du Sand-jai: et dh côté de la Bosnie, ainsi qu'avec des bandes de komitadjis opérant en Albanie. La situation de cette armée reste critique, mais les secours arrivent rapidement. Un corps expéditionnaire italien a, en effet, pu débarquer sur les côtes d'Albanie sans que la flotte autrichienne ait pu s'y opposer. Seuls un transport de 1,182 tonnes et le contre-torpilleur "Intrépide" ont été perdus, ayant touché des mines. Les pertes en xies humaines se bornent à 43 tués. On ne connaît, naturellement, pas le chiffre exact des troupes débarquées, mais les journaux italiens parlent de 50,000 hommes. Si l'on considère que l'Italie retient d'autre part un lion demi-million d'Autrichiens sur le front de l'Isonzo à la frontière tyrolienne, et dans le Trentin. on doit reconnaître - prête aux Ai''es un concours beaucoup plus effi-cav> qu'on ne se l'imagine généralement.Quant à la Roumanie, elle ne croit pas encore l'heure venue pour intervenir. Le ehci de cabinet, M. Bratiano, répondant à «ne interpellation ayant trait à la propagande allemande en Roumanie, et à politique suivie par le gouvernement, a déclaré que lorsque le moment sera venu où il croirait que .certains actes pourraient menacer la sécurité de l'ECta ou la conscience nationale, il prendrait les mesures qu'il est autorisé à prendre en vertu des lois d'exception qui ont été adoptés ! Le ministre <a dit ■encore qu'une nation comme la Roumanie ne peut être achetée. Quant à l'accusa tievn d'après laquelle le ministre d'une certaine Puissance aurait fourni de i'a-^ent pour la propagande pro-germanique, il ne peut que protester contre une accusation dont il n'a aucun ' preuve. Voilà, semble-t-iî, des parc - s suffisamment nettes pour dissi-p* ikîtt .. nUu. i' Çîi ctuci, re grettable que -la Roumanie estime devoir différer sa décision, mais nous pouvons être certains que, tôt au tard, son appoint nous sera acquis. C'est à nous de précipiter cette décision, non pas en nous attardant à de stériles discussions, mais en agissant, rapidement et vigoureusement. Prouvons que nous sommes forts et on nous j suivra. Les forces britanniques bloquées en Mésopotamie ont à soutenir, semble-t-il, un siège en règle à Kut-el-Amara, et les Turcs, profitant de la pénurie des communiqués britanniques, répandent journellement des informations sensationnelles et outrageusement maquillées relatives à de prétendus succès, remportés sur les troupes du général Townshend. Une note émanant du Secrétariat d'Etat pour les Indes, se borne à dire qu'il n'y a pas eu de nouvelles attaques de l'ennemi depuis le 12. Rien de particulier n'est signalé sur le front russe. On s'attend à un mouvement offensif de l'ennemi dans la région de Dvinsk, où les Allemands groupent, paraît-il, une puissante artillerie, au moyen de laquelle ils espèrent battre eh brèche les lignes russes. Sur le front occidental l'artillerie est, de nouveau, très active, l'avantage restant, cependant, nettement en faveur des Alliés, qui soumettent les tranchées boches à un feu continuel qui tient l'ennemi cpnstamnaent en haleine. La réponse de l'Autriche à la note américaine e*st, comme on s'y attendait, évasive et à peine polie. Il est peu probable qu'elle soit jugée satisfaisante par les Etats-Unis. UN INTELLECTUEL ALLEMAND. Le bluff de la science allemande. La guerre n'a affaibli en rien l'orgueil les savants allemands ; elle l'a plutôt augmenté. Ne viennent-ils pas de décider que, dorénavant, le monde ne connaîtrait plus leur pensée. Journaux, périodiques et revues scientifiques ne paraîtront plus en Germanie, dans l'unique but... de paralyser le mouvement scientifique mondial. Que fera l'univers dans l'ignorance des progrès allemands? Sans doute, re-tournera-t-il aux temps primitifs? Les savants belges, français et anglais ont accueilli avec ironie la résolution germanique. La science en marchera-t-dle d'un pas moins alerte? L'orgueil allemand, une fois de plus, fait fausse route, oubliant qu'il n'a pas inventé, s'il a su appliquer les découvertes voisines avec ingéniosité. L'Europe scientifique conti nuera à créer et à tenter d'améliorer le sort de l'humanité, que l'Allemagne a mis effroyablement en péril. La grande colère d'un intellectuel. Parmi ces vivants orgueilleux et bluf-feurs se trouve M. August Martin. On le croyait jadis incapable de mauvaise foi et de haine. Or l'une des plus grandes revues scientifiques anglaises, le "British Médical Journal," nous le montre dans un état d'exaspération qui prouve combien est agitée cette pauvre Kultur avant le naufrage final. "Nous avons regretté de devoir lire, sous le titre de "Internationale Gyna-kologen," dans le numéro de novembre du "Monatsschrift fùrGeburtshulfe und Gynakologie," un article signé du professeur August Martin, presque aussi .jyiolent que les. élucuhrations du Père' Duchesne dans la "Grande Colère." Le professeur Martin commence par affirmer qu'en août 1914, au moment des bruits de guerre, il espérait, de même que la plupart de ses compatriotes, que des relations scientifiques et personnelles se maintiendraient entre collègues étrangers. "Das war ein ciller Wahn." C'était une vaine illusion! Contre le docteur Treub. Il n'est pas, écrit-il, .surpris de ce que Treub, d'Amsterdam, soit exaspéré contre l'Allemagne, car il savait que Treub avait toujours été animé d'une irritation naturelle contre "Deutsch-thum." Des événements récents, que Je professeur Martin ne signale pas, peuvent non seulement avoir confirmé cette opinion, mais même l'avoi.r renforcée. Martin se plaint de ce que Treub expose dans sa. clinique une collection de modèles de crânes anormaux anal conformés désignés comme suit : "Le^ Prussiens en ;815, 1870, 1914, 1915 et 1920" le dernier étant un anen-céphale ! Contre le docteur Jacobs. Le professeur Martin ajoute que la mauvaise intention déguisée dans cette exposition n'était pas inattendue; mais il ne comprend pas-—quoique pour la plupart de nous le problème est extrêmement simple—pourquoi le professeur Jacobs de Bruxelles est irrité contre l'Allemagne. D'après le docteur Martin, Jacobs commença par exposer dans des écrits les atrocités allemandes en Belgique, alors qu'une personnalité si au courant de l'Allemagne n'aurait jamais, dit Martin, dû croire que les Allemands étaiént capables de telles choses, et il se demande si les accusations ne constituent pas des inepties provenant d'une fantaisie surchauffée. Appel au Pape. Pourquoi, question^ Martin, lé Dr jacobs, qui avait étab': tant de relations ctiîiicàlcs. a» ci. a es 'H.'ïefwtei'ris «ans envers congrès internationaux, croit-il tous ces faux exposés, " considérés comme inexacts par la plus haute autorité ecclésiastique de la Belgique, par le Saint-Père lui-même? Le Pape n'a-t-il pas admis que ces accusations ne correspondaient pas à la vérité? Malgré cela Jacobs appuie ces mensonges creux ! Or, c'est sur ceux-ci que sont basées toutes les autres agitations incompréhensibles contre la " Kultur !" Vient ensuite l'insinuation que ces mensonges sont répandus dans 'e monde entier, et spécialement parmi ces malheureux docteurs belges qui ont préféré déserter leur patrie au lieu de rester à leur poste à l'heure du danger pour continuer à exercer leurs fonctions professionnelles ! (Die unglucklichen bel-gischen Aerzte... welche es vorgezog'en haben, ihr Vaterland zu verlassen, statt in Xothlage auf dem Postem zu bleiben und ihren ârztlichen Pflichten nachzu-kommen.) Le préjugé national seul peut exercer une telle fausse interprétation des faits par un homme d'une autorité professionnelle aussi forte." A cette accusation blessante du docteur allemand, le "British Médical Journal" tient à faire remarquer qu'il y a été répondu souvent. Si des médecins ne sont pas restés au pays, c'est parce qu'ils y étaient traités indignement par l'ennemi et que tous leurs instruments avaient été volés par les soldats du Kaiser, rendant impossible l'exercice de leur mission : faits absolument prouvés. Contre d'autres savants. Martin s'attaque ensuite a j professeur ! Pinard et signale en langue originale l'allocution faite par l'obstétricien fran- i çais, en novembre 1914, à la Société I d'Obstétrique et de Gynécologie de Pa-j ris. Pinard se plaignait de l'Empereur, ! et s'écriait: "Honte à jamais aux barbares scientifiques." Après une diatribe à l'adresse de Pinard, Martin s'occupe ] de son "voisin oriental," le professeur! Stroganoff, dans lequel il fait remarquer | poliment, nous le constatons avec éton- j nement, un reflet des déceptions de Pi-1 nard. Bossi, et, enfin, Romolo Sangui-nati, sont traités, le premier pour sa grande négligence—plagiat grossier de la part des Allemands, évidemment—et Sanguinati pour sa défense, dans les "Annales de Gynécologie," de la culture italienne en comparaison avec la Kultur allemande. Que de diatribes ! Réponse du docteur Jacobs. Voici la réponse du distingué professeur Jacobs au chef de la Kultur allemande. Elle est brève et digne : " Monsieur, " Les Allemands ayant montré aux Belges combien il est dangereux pour leurs compatriotes d'avoir des discus- j sions avec eux en ce moment, je crois j qu'il est de mon devoir de patriote de m'abstentir actuellement de réfuter j toutes 'les çhoseis charmante^ que Iç V professeur A. Martin m'adresse dans 1 dernier numéro du " Monatsschrift f Geburtshulfe und Gynakologie " 4 novembre 1915) au nom de culture allemande. Après la guéri nous nous chargeons de mettre au ch toutes ces questions. Qu'il me suffi de déclarer de suite que tout ce que j dit et publié, je l'ai vu. Le professe A. Martin semble croire que l'appel q j'ai fait dans ce pays en faveur des de teurs et des pharmaciens belges ruin par la guerre, était destiné aux m; heureux exilés. En cela, il est égal ment à côté de 'a vérité. La générosi confraternelle du corps médical inte national, assiste principalement, ou e destinée à assister, les docteurs et 1< pharmaciens restés en Belgique.- I Comité anglais peut, mieux que mo donner à ce sujet une opinion plus forti Cette impitoyable guerre qui bouli BILLET Alors, c'est entendu, vous demande un dictateur ? " Tel est le résumé de plusieurs lettre que je reçois de divers côtés. Voyons, il faudrait cependant raisor ner sérieusement dans les circonstance graves et tragiques que nous traversons Le vieux républicain qui écrit ces ligne connaît trop bien les désastres auxquel un dictateur, quel qu'il soit, a toujour conduit le pays, pour ne pas se senti révolté à l'idée d'un homme, quelle qu soit sa valeur, gouvernant sans contrôl et sans autre responsabilité que celle r< sultant des événements plus ou moin heureux. Pour rappeler ce qu'on semb: oublier, le dictateur était, autrefois, 1 personnage à qui le peuple romain, si la proposition du Sénat, confiait, per dant six mois, le pouvoir absolu. Cett norpinat'o1.') devait être confirmée lf augures. Vous savez que les auguif étaient des espèces de chanoines païer qui avaient pour mission d'observer vol et le chant des oiseaux et la manièi dont les poulets sacrés màngeaient afi d'en tirer des présages. Je ne vois pas bien la Républiqn actuelle nommant, sur la proposition d Sénat, ou suffrage universel, M. Ch menceau, le générai Joffre, M. Renaude ou tout autre personnage, dictateu avec l'approbation de Mme de Thèbe qui est la seule augure que nous posst dions aujourd'hui avec quelques autn devineresses et liseuses dans le marc c café pour nous prédire ce qui s'est pass la veille. Les dictateurs des Romains seraiei actuellement ridicules ; la dictature bon; partiste, comme après le 18 Brumain serait criminelle. Dans les deux cas, < serait la ruine assurée du pays et la. fi de la République. Xous sommes de ceux qui penson que la République n'a pas su préparer 1 France pour la guerre, où nous avon failli sombrer. Mais, la guerre ayan éclaté, il faut la mener avec vigueur e jusqu'aux dernières ressources, jusqu' la victoire. Pour cela, il faut que chacu fasse son métier : que les généraux dres sent les plans et les exécutent, que le ministres aient de la fermeté et de la déci sion et que les députés sachent se taire se bornant à contrôler le bon emploi d nos ressources en hommes et en argent Que chacun reste à sa place. Comme je vous l'indiquais dans u: de mes précédents "Billets," le régim SSèaie année. No. 298

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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