L'indépendance belge

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s.n. 1917, 12 Juillet. L'indépendance belge. Accès à 25 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/251fj2b85n/
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i8ime aanfe, * " No 163 L' INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION: , 5, DANE STR., HIGH HOLBORN. W.C.l. l1, PLACE f 3^ , 57 !' TELEPHONE : HOLBORN 1773-4 TELEPH.: | 238-75. » VT ' ■■ • ■ ■ ■ , '' ' ' ■■ JEUDI 12 JUILLET 1917. A.BONÎ> En vente à Londres à 3 h. le mercredi 11 juillet» ( 5 MOIS, 3 SHILLINGS. ) „ BONNEMENTS.-j s MOIS, 17 SHILLINGS, j-Conservai :on" par le Progrès. { 1 AN. 22 SHILLINGS. J I LA SITUATION Mercredi, midi. faux et d'Aillés, ainsi que dans celle c Les nouvelles de Pétrograd sont des Hurtebise, mais aucune de ses yagw plus satisîaisantes. d'assaut ne réussit à atteindre les Iign< L'offensyive du général Korniloff à françaises. l'ouest de Stanislau se poursuit et les A ce double souci allemand s a joui Autrichiens, quoique renforcés par des un troisième auquel le communiqué bei réserves allemandes, ont-encore dû céder linois fait discrètement allusion. 4u tçrrain. H s'agit du front des Flandres oi La lutte semble avoir été p&rticuliè- comme nous informe Berlin, le duel d ai rement vive au nord-ouest de Stanislau, tillerie, notamment dans la région ci où nos amis, après avoir repoussé de tière, a atteint une intensité plus granc violentes contre-attaques austro-alle- que les jours précédents, de même qi mandes, occupèrent successsivemen^ les'dans le secteur d Ypres et a lest c villages de Huciska, Madjan et Pa- ^ ytscliaete ! welcze. Dans ce dernier village des eom- Les communiqués britanniques et belg bats à l'arme blanche eurent lieu, qui mentionnent également cette recrude: ee terminèrent à l'avantage de nos Al- cenoe d activité. liés. L'ennemi, complètement dérouté, Au Havre on annonce que pendant 1 battit précipitamment en retraite, pour- nuit l'ennemi a essayé de s'approchc suivi par les Russes, qui atteignirent les de nos postes avancés au sud de Sain rives de la Lukowica après avoir capturé Georges (secteur de ■ Piamscapelle), ma Wiktorow, un village qui se trouve à ^ a âté repoussé. L'après-midi, le con quelques kilomètres au sud de Halicz, et d'artillerie a été très vif depu marque le point de jonction de la Luko- Nieuport jusqu'au sud de Dixmucl* •wica et de la Lukwa, laquelle se jette mais du côté de Steenstraete et de He à Halicz dans le Dniester. Sas la lutte a été moins intense. ■ Au sud-ouest, nos amis occupèrent le Depuis hier, ajoute le communiqu -yillage de Pacykow. belge, l'ennemi bombarde différentes 1< Au cours de ces différentes opérations, calités à l'arrière de notre front et pli les Russes ont encore fait un millier de sieurs civils ont été tués. prisonniers et ont capturé trois canons Le général Sir D. Haig annonce c de campagne, sans parler des mortiers son côté que les troupes britanniqu< de tranchées, des mitrailleuses, etc. En onfc pénétré dans les tranchées ennemi< deux jours de combats, nos Alliés ont aux environs de Nieuport et que l'arti p.ercé le front ennemi sur une longueur lerie allemande bombarde très violen de vingt-deux kilomètres et l'infanterie nient les positions anglaises le long de 1 a avancé sur une profondeur de quatre côte, et que l'artillerie britannique ri à dix kilomètres. pond vigoureusement. Le communiqué allemand confesse Dans son communiqué de l'après-midi qu' "à la suite des combats au nord-ouest Ie commandant en chef britannique avai de Stanislau nos troupes ont été rame- annoncé une légère avance à l'est d'Oosl Uées au delà de la basse Lukowica." taverne, au sud d'Ypres (à l'est d t Le communiqué autrichien brille par Wytschaete). son absence, ce qui est bon signe. Eu Allemagne, les esprits sûfit très agi La "Gasette de Francfort," dans une tés. On ne sait toujours rien des déci correspondance de son envoyé spécial au signs,prises au cours du grand Conse! front galicien, rend hommage à la belle 'de la Couronne qui s'est réuni potir, 1 tenue et au moral excellent du soldat première fois depuis vingt-et-un ans e russe "nouveau jeu." Celui-ci est, dit- auquel assistaient tous les ministres de il, bien nourri et ne se plaint plus. Il gouvernements impérial et prussien a de bonnes chaussures, il est bien vêtu et mais on s'attend à d'importants change ne tarit pas en éloges sur l'intelligence ments constitutionnels. et le courage de ses officiers qui, depuis Les nouvelles au sujet de la crise son la révolution, marchent à la tête de contradictoires. Les uns prétendent qu leurs hommes au lieu de rester, comme le duel entre Hindenburg et le Chance jadis, en arrière de la ligne de feu. lier se terminera au profit du général Quant aux généraux, ils visitent fré- qui recevrait des pouvoirs dictatoriaux quemment les hommes dans les tranchées ! et la résolution adoptée par le parti na Le correspondant ajoute qu' "il faut tional-libéral, qui demande la tête, di reconnaître que le soldat russe attaque Chancelier, semble-confirmer ce point d avec une décision et un mépris de la vue. mort auxquels il convient de rendre plei- D'autre part, d'après la "Politisch nement justice." Korrespondenz," la situation du Chan Cette appréciation flatteuse des sol- celier serait assurée pour le moment dats de l'armée révolutionnaire russe mais cinq ministres prussiens et t-roi émanant de l'ennemi est corroborée par secrétaires d'Etat (ministres) du gouver les déclarations du général Scott, chef nement impérial seraient sacrifiés, d'état-major de l'armée des Etats-Unis, compris le ministre des affaires étran attaché à la mission du sénateur Root gères Zimmermann, que les gaffes mexi qui, après dix jours d'inspection passés caine et suisse ont discrédité. sur le front russe, déclara que "l'armée Certains affirment, et nous cr-oyon russe va reprendre la lutte ; son moral qu'ils sont dans le vrai, que c'est ; est excellent et l'avance, brillamment Vienne qu'il faut chercher la clé. de 1; commencée, a toutes les chances de con- crise, car Vienne veut absolument L tinuer avec succès." paix et exige que le gouvernement im Le dernier communiqué russe, en fait périal allemand fasse, au nom de se , d'autres opérations, ne parle que d'un alliés et en son nom, une déclaration ré violent duel d'artillerie au sud de Brze- pudiant la politique d'annexion. Le zanv, mais Berlin signale une recrudes- hommes d'Etat austro-hongrois espèren cencé d'activité dans les régions de Riga, que pareille déclaration arrêterait l'of Dvinsk et Smorgon, ce qui semblerait fensive russe et permettrait l'ouverture indiquer quel offensive des armées russes de négociations en vue d'une paix sépa . du sud sera bientôt suivie par une re- rée avec la Russie. prise de l'offensive de la part des armées Ajoutons, à titre documentaire, qu. du centre et du nord. les journaux allemand^ affirment que 1. L état-major allemand doit être très Chancelier allemand aurait déclaré qu embarrasse. Il lui faudrait .envoyer des la' paix sans annexions est inacceptabL renforts en Russie et il lui faut égale- j pour l'Allemagne, qui ne saurait décla eût soutenir le mouvement offensif rer ses termes de paix et qui, avant tout mmencé au nord de l'Aisne, où les doit battre et vaincre ! rnnçais menacent le centre allemand, Mais tout cela ne sont que dés bruits qu'il s'agit de protéger coûte que coûte, il faut attendre les paroles officielles c!< Lundi soir, l'ennemi a renouvelé, ses M. de Bethmann-Hollweg... ou de soi attaques locales dans les régions de Laf- successeur. 14 GUERRE EUROPEENNE SUR LE FRONT ROMAIN Renforts transylvains D'après une information sérieuse ar-i ivée à Londres, environ 80,000 Transylvains roumains, jadîs incorporés dans l'armée austro-hongroise et actuellement prisonniers de guerre en Russie, i ont exprimé le désir d'entrer dans l'ar-l mée roumaine et de combattre p/bur laj( libération de la Transylvanie. Un premier bataillon de ces Roumains, comprenant 1,300 hommes, ainsi que 150 officiers, sont arrivés à Jassy. Les officiers et les hommes est prêté serment de fidélité au Roi de Roumanie et à l'Etat roumain.—"Times." OPERATIONS NAVALES Les sous-marins aux Pays-Bas Le ministre de l'intérieur néerlandai, annonce que les gouvernements néerlan riais et allemand ont décidé de soumettri i une commisMon internationale le osu lIss deux sous-marins allemands qui son sntrés dans les eaux territoriales néer landaises les 23 février et 12 mars der mers, et ont ete internes. Le gouverne ment néerlandais prétend que ce: bateaux n'étaient pas obligés de se ré fugier dans les eaux néerlandaises tan dis que le gouvernement allemanc affirme qu'ils y ont été contraints par 1< mauvais temps. La commission, qui m réunira à La'Haye le 12 juillet, ser; composée d'officiers de marine hollan dais, allemand, arg-entin, suédois et da —1- ' " nois, le délégué danois assumant le; fonctions de président. « OPERATIONS AERIENNES îs ... , — îS Deux hydroplanes abattus e Le commodore à Lowestoft signale qu< •- lundi à 8 heures du soir un chalutiei armé britannique, le "leelaiid," com i, mandé par le lieutenant P. Douglas •- R.N.R., a détruit deux hydroplànei ). ennemis et a ramené quatre prisonnier,' au port.—Amirauté. a t (Les hydroplanes qui ont été détruit! e dans la Mer du Nord par l'"îceland,' étaient de grands appareils et portaient ■e chacun deux aviateurs. Ceux-ci furem j. secourus et recueillis. La mission de oe; hydroplanes était de détruire des ba teaux en mer. L'un d'eux descendit sui ,r l'eau et lança une torpille sur ni steamer, mais manqua son objectif. I [s y avait un Vent assez rude, et la mei était houleuse. Lorsqu'il voulut re prendre l'air les vagues submergèreni > ses ailes et l'empêchèrent de s'élever L'"Iceland"' arriva et atteignit l'hydro-plane au moyen d'un obus. Les dein ^ hommes qui le montaient furent recueil-i lis par une autre barque. Ce pendant, h second hydroplane étai't arrivé, évidemment dans le but d'aider son parte-naire, mais il fut également atteint pai " un obus. 'S • ;S Aviateur britannique tué 1- Il résulte de l'enquête faite au sujet i- de la mort du lieutenant-aviateur W. G. a Sàlmon que celui-ci a été tué au cours >- d'un combat aérien près de Londres pendant le raid de samedi dernier. D'a-, près les constatations faites, il semble t que l'aviateur, atteint à la tête par une - balle, aurait perdu Connaissance, et e que son appareil serait venu s'éç-raser sur le sol. Le moteur avait été traversé - par une .balle, et un dei :C&hlés de" Cûîtt- - mande avait aussi evé atteint.. Le raid sur Éssen ^ Les "Nouvelles" de Maastricht pu-blient au sujet du raid sur Essen, qui fut compris dans les raids de représailles ' qu'entreprirent, vendredi dernier, 84 aéroplanes français sur diverses locali-t tés rhénanes, les détails suivants: e "Les ouvriers hollandais employés aux usines Krupp ont reçu leur salaire et ont et-e remerciés à la suite de la destruction des ateliers où ils travaillaient. ' "Il se confirme que l'attaque eut lieu j dans la nut£*de vendredi et que . 40 à e 50 aéroplanes y prirent part. De nombreuses bombes furent lancées et' avec e succès tel qu'un quart des ateliers fut détruit. "Plus de cent ouvriers furent tués et ^ plusieurs centaines blessés. Le montant _ des dégâts s'élève à plusieurs millions .. de francs. 'Les témoins déclarèrent' que les ca-_ nons firent un bruit épouvantable et que le ciel paraissait en feu. s "Dès le début du bombardement les ^ ateliers furent fermés par les troupes, j qui firent mettre les ouvriers'à l'abri et j prévinrent la panique. "Les femmes et les enfants s'enfuirent , dans la campagne Parmi les tués se trouvent 5 Français-, prisonniers et 40 blessés, dont .plusieurs t grièvement." Jusqu'ici il semblait, d'après.les rela-tions du raid, que seul le sergent-major _ Gallois fût allé jusqu'à Essen. Nous devons donc, sauf confirmation, n'accepter ; que sous réserves l'information des - "Nouvelles." «a j—m—i—a—M—P ; L'APPEL POUR L'OR EN ALLEMAGNE : Une note officieuse, qui fait le tour de ' la presse allemande et qui est conçue en 1 termes pathétiques, invite le public à livrer non seulement ses derniers bijoux 1 d'or, mais aussi ses pierres précieuses et ses perles à la patrie. La patrie a besoin de votre or, de vos diamants, de vos perles. La- réserve d'or de la Banque d'empire s'est amoindrie , de 76 millions entre le 15 et le 23 juin, Il est absolument nécessaire d'empêcher a que notre réserve diminue: Pour com-8 pensation des marchandises que nous l importons de l'étranger, nous n'avons' . pu exporter des matières premières et . des marchandises en quantité suffisante, . et nous avons dû payer le reste en or. ; En vendant les joyaux de haut prix aux . neutres, on assure l'importation des . matieres premières et des vivres qui I nous .sont nécessaires Le bon exemple ; doit venir d'en haut. Sous la dure néces-> sité de la guerre.l'or et les pierreries ont t oerdu leur destination; ils ne sont plus - une parure pour celui ou celle qui les - norte, car on montrerait ainsi qu'on n'a ; aucune compréhension de la gravité des temps et qu'on a le cœur dur en présence de la misère du peuple et de la patrie. L'appel spécifie qu'il s'adresse surtout aux femmes. LE PRESIDENT WILSON JUBE PAR UN DE SE8 MINISTRES ; Du "Matin" de Paris: ; J'ai, depuis quatre ans, pu suivre de près le président, et je ne l'ai jamais vu l'hésiter pendant une seconde à faire ce qu'il croyait être juste parce que cela : pourrait avoir quelque influence politi-; que ou quelque effet sur ses destinées i personnelles". Lors de la dernière cam-■ pagne électorale, il était, en fait, plus ' indifférent quant au résultat que n'iïn-: porte quel-membre du gouvernement. Réfléchir prend du temps. Le président réfléchit, et parfois ceux qui sont ' pressés trouvent qu'il est bien patient. ' Mais, quand il est arrivé à une conclusion, cette conclusion devient, en quelque sorte, t partie intégrante de sa na-• ture. Il se montre alors inflexible. Ceux qui aujourd'hui sont nos alliés et ceux qui sont nos adversaires devraient bien se pénétrer de cette idée que le commandant en chef des Etats-Unis, lorsqu'il a pris une décision, l'exécute jusqu'au bout, sans hésitation, sans compromis, sans crainte,: il ignore ce - qu'est la crainte. Son seul guide e^t sa conscience, et le mot qui résume le mieux sa nature comme sa carrière est le mot Devoir. Dites-lui ce q.u'est son devoir, et il le fait. Mais il n'aocepte de directions sur son devoir de personne, pas même de ceux qui sont ses plus intimes. Il faut que l'indication qu'on lui donne fasse vibrer une fibre dans sa propre cons-tieïicè. Uh simple fait JîiOîïtFera que ! empire il pent exercer, sut lui-jnême, combien il peut être maître de sa propre pensée... Pendant toute la période" au les Etats-Unis restèrent neutres, c'est-à-dire pendant deux ans et demi, je ne l'ai jamais entendu prononcer une parole qui fût contraire à l'engagement solennel de rester neutre pris au début de la guerre. Cela paraît impossible; cela est pourtant littéralement vrai. Il pouvait narrer les faits sans parti pris; il pouvait exprimer les sentiments du peuple américain dans certaines circonstances et invoquer le Droit sans se départir de la règle qu'il avait demandé aux autres de suivre. Et ceci se passait nu moment précis où les critiques les plus sévères lui étaient adressées, les uns disant qu'il était pro-allemand, les autres disant qu'il était pro-anglais. Quelle meilleure preuve donner de sa maîtrise sur lui-même !... Il fait face aux situations diverses en demandant concrètement: "Que puis-je faire dans cette situation qui serve réellement la démocratie?" C'est là ce qui le passionne le plus dans cette guerre. Quand, dans son remarquable message, il a dit qu'il voulait- sauver la démocratie mondiale, il a exprimé le sentiment le plus profond de sa nature. Ni Jefier-son ni Lincoln n'étaient plus réellement démocrates que lui. Il ne regarde pas le monde comme autant de territoires, de machines ou d'argent, mais comme autant d'hommes, de femmes et d'enfants. Et il pense que sous un régime démocratique chacun d'eux a sa chance, mais ne peut avoir de chance que sous un régime démocratique... C'est la grandeur des démocraties qu'elles peuvent s'ajuster, qu'elles doivent s ajuster - à toutes les situations; mais il ne faut pas qu'elles s'y ajustent trop brusquement ou trop aveuglément. A mon sens, par' exemple, la faiblesse des démocraties française et anglaise est le renversement des ministères en temps de; crise. Je suis partisan de la responsabilité ministérielle; mais, si cette ■ responsabilité collective doit exister, néanmoins, en temps de guerre, il doit y avoir un homme au-dessus ies autres-qui-reste immuable," il doit y avoir Un gouvernement stable qui ne soit pas sujet à toutes les fluctuations qu'entraînent les hauts et les bas du grand drame de guerre. A cet égard, notre Constitution a été infiniment prévovante : elle nous a dotés d'un pouvoir exécutif stable et elle lui a donné des pouvoirs qui dépassent dé beaucoup ceux du chef de l'Etat en temps de paix. Le président est tout le pouvoir exécutif : il est le président et le commandant en chef de l'ar-mée'comme de la marine. Et, lorsque le jour des comptes viendra, je suis convaincu que notre peuple sera satisfait des dépenses en hommes et • en argent que le pouvoir exécutif aura ' engagées et du but que, grâce à lui, onj< auça atteint: un paix plus certaine pour| le monde. FRANKLIN K. LANE. < AUTOUR de la GUERRE AUTRICHE-HONGRIE —- A la suite de l'amnistie accordée par l'Empereur, le comte Zippel, le comte Martini et le comte Tambosi, respectivement maire, ex-maire et ex-député de Trente, ainsi que vin^t autres Italiens éminents qui avaient été condamnés pour haute-trahison, ont été remis en liberté. CHINE — M. le docteur Reinscli, ministre des Etats-Unis en Chine, signale quelle général Chang-Hsun a retiré ses troupes dans la ville impériale et le Temple du Ciel. Les forces républicaines entourent la ville. La "défaite complète du mouvement monarchiste, dit le ministre, est considérée imminente. — Le "North China Daily News" dit qu'il est à peu près établi que le général Chang-Hsun était à la solde des Allemands.— Il semble que le général Chang-Hsun espère pouvoir toujours retourner à Hsu-Chow-Fu, malgré le caractère désespéré de sa situation, qui est mise en évidence par le fait que la "Gazette" du gouvernement, imprimée à Tientsin, publie une proclamation offrant Fr. 250,000 pour sa capture, mort ou vivant. ESPAGNE — On annonce cependant que le gouvernement s'est mis d'accord avec les chefs du mouvement catalan aux demandes desquelles on ferait droit par un décret royal. Le meeting parlementaire du 19 juillet n'aurait plus alors de raison d'être. » — Le correspondant spécial du "Matin" à Barcelona dit que le musellement de la presse à Madrid a donné naissance à des feuilles de tiouvelles manuscrites qui -sont vendues clandestinement à des prix exorbitants. Le'a pro-allemands en font usage d&ns des buts de propagande. Une feuille est distribuée parmi la garnison de Madrid, spéciallongent aux sous-officiers et Una autre aux soldats. Ceux-ci sont des hommes dont les intentions sont inconnues, et qui décideront peut-être de la crise. La majorité des officiers Sont royalistes, mais on ne sait pas jusqu'à quel point la propagande des socialistes révolutionnaires a effecté les hommes. "Dans cette crise, qui menace la dynastie, ajoute le correspondant du "Matin," et alors que les hommes d'état, les conseillers royaux, et les ministres rejettent toutes ies responsabilités des erreurs passées et présentes sur le roi Alphonse, le roi reste toujours svmpathique, courageux et souriant." ETATS - UNIS — Une dépêche de Plattsburg dit que M. Kermit Roosevelt, fils du colonel Roo-sevelt, a donné sa démission d'officier de réserve dans l'armée américaine et s'est rendu au Canada, où il a été accepté comme officier dans l'état-major britannique en Asie Mineure. GREGE — M. Jonnart, le haut commissaire des Alliés à Athènes, le général Braquet et le colonel George, sont arrivés à Rom« lundi dernier en route pour Paris. M/ Olausse, conseiller d'ambas-sade, repré sentera M. Jonnart pendant son absence ITALIE — Le Conseil muicipal de Rome a décide de demander une concession pour la création d'un port maritime à Rome. — Le général Briganti, atteint par les gaz pendant qu'il conduisait la brigade de Pise sur le Carso, est ..mort samedi après une longue maladie. PAYS-BAS — Un journaliste hollandais, officier de réserve, a été arrêté à Rotterdam la semaine dernière. Il (avait vendu à des agents allemands des cartes du district fortifie d Utrec-ht. Mais ces agents ayant découvert que les cartes étaient en réalité inexactes et à peu près sans valeur, se vengèrent en le dénonçant à la police. DERNIERE HEURE LA PBÏSE D'HAtICZ Un télégramme Reuter de Pétrograd reçu ce matin de bonne heure, annonce ]ue les Russes ont capturé Halicz, la grande ville de Galicie, contre laquelle e général Broussiloff a ouvert la présente offensive. Bien que la nouvelle iiî> ;oit officiellement confirmée, la cbut« l'Halicz était attendue. La prise d'Halicz, c'est donc la mar-•he sur Lemberg.

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

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