L'indépendance belge

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s.n. 1918, 20 Mai. L'indépendance belge. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/6d5p844s9m/
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E9e année Mo 118 L INDÉPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO j CONTINENT. . 15 CENTIMES HOLLANDE 5 CENTS 11 ™AtLUNDI et 5VSARDI 20 et 21 MAI 1918 I 3 MOIS, 9 SHILLINGS rUJJOi\ H.C USK TUDOK ST., E.C. 4 11, PLACE DE LA BOURSE . ABONNEMENTS ■! 6 MOIS, 17 SHILLINGS téléphoné: City 3960 tel.: 311-57 et 238-75 En vente a Londres a 3 h. le samedi 18 mas (j AN 32 SHILLINGS LA SITUATION Samedi, midi. Le beau temps persiste avec autant de persévérance que l'inactivité combative des troupes allemandes, dont le renouvellement d'offensive se fait toujours attendre. Cet atermoiement apporté à la ruée germanique ne peut qu'être favorable à la défensive, l'-éta-t-major ennemi ne peut l'ignorer; aussi faut-il qu'il soit dû à des raisons' sérieuses. La nature de ce^ raisons nous est inconnue, et donne lieu à des hypothèses dont la plus plausible semble être la nécessité d'éviter le gaspillage éhcnté du "matériel humain" sans résultats "décisifs" ainsi que ce fut k oas pour l'offensive de la Somme, déclenchée le 21 mars dernier. Cette raison a motivé une circulaire de Ludendorff aux commandants divisionnaires allemands, leur ordonnant d'abandonner les attaques en vagues profondes pour la tactique des actions locales sur des objectifs soigneusement sélectionnés. Cette méthode avait pour but principal de fournir des points de départ et des observatoires pour les manœuvres de grand style à provoquer chaque fois que des circonstance^ favorables l'auraient permis. Cette modification dans la conduite de la guerre, si peu conforme à l'éducation militaire des officiers allemands, ne donna aucun résultat, chaque opération secondaire s'étant terminée à l'avantage des Alliés. Exemple : le triple échec des attaques sur ls front de Locre-La Clytte-Voormezeele, la défaite des assauts sur Villers-Breton-ueux et l'insuccès notoire des tentatives fur Hangard et les positions françaises des deux côtés de l'Avre. Devant se rendre à l'évidence, Ludendorff a été 'forcé de revenir aux manœuvres de longue haleine, exécutées en liasse. Toutefois ne pouvait vecoru-ipéiicer les dépenses ruineuses effectuées air la Somme et en Flandre, il a tenu à ce que des préparatifs minutieux précédent le prochain mouvement offensif, d'où la pause prolongée que nous subissons. En ce faisant il a surtout en vue d'éviter le désordre et la confusion qui faillirent transformer en désastre 1 avance en Picardie, et qui l'obligea à chercher une diversion en Flandre en brusquant l'attaque sur Armentières dont l'exécution se trouvait au programme allemand, mais pour après la capture d'Amiens, toujours à venir. Les soins attentifs apportés à la prochaine manœuvre la rendront elle plus fructueuse? C'est oe que les événements démontreront. Toutefois nous partageons , la confiance de nos vaillants soldats alliés, qui tous attendent le coup avec un KaDgfroid et une volonté de vaincre impressionnants.Entrétemps peu de chose est à signaler en dehors de l'activité débordante des aviateurs et d'une reprise intermittente des duels d'artillerie. Cependant les troupes britanniques ont exécuté des laids fructuéux au nord de Merris '(front de la Lys) et dans le voisinage de Beau-n.ont-Hamel, infligeant des pertes sensibles à l'ennemi et capturant plusieurs "'Tisonniers. I)e leur côté, les troupes françaises ont effectué un heureux coup de main vers Mesnil Saint-Georges st ont pénétré en deux endroits dans les lignes ennemies au sud de Canny-sur-Matz. dans la région de Lassiguy, en ramenant u«e quarantaine de prisonniers dont un officier. L atmosphère claire et la clémence des cléments a encore permis à i aviation de développer largement son activité ^otre "As," l'adjudant Demeuie-nieester, en a profité pour s'assurer une nouvelle victoire en abattant en flammes jpn 10e aéroplane ennemi. Les pilotes britanniques' ont accompli comme à l'ordinaire des prouesses en démolissant 30 appareils allemands et en mettant cinq autres liors-combat, pendant que l'artil--riê britannique en descendait deui. )e plus, deux appareils ennemis ont été contraints d'atterrir derrière les lignes de nos Alliés, qui pour cette glorieuse journée n'enregistrent qu'une de inq avions. De leur côté, les aviateurs ^^Ç^i^ou^abaUuqu^r^^aé^plMes teutons et on ont endommagé sérieus , ment trois autres. Les expéditions de reconnaissance de bombardement ont également é nombreuses, les aviateurs britanniqu : ayant lancé 33 tonnes et demie d'expl sifs et les Français 110 tonnes sur d , localités et des objectifs militaires à l'a rière des ligues ennemies. Les avions allemands n'ont pas bon leurs tristes exploits au bombardeme: de l'hôpital belge d'Hoogstade; ils o: encore sciemment commis le même crin dans la même nuit du 15 au 16 mai < lançant des projectiles sur l'hôpital mi taire belge de Calais, tuant 10 personn et en blessant vingt. En Italie, les batteries de nos Alli ont effectué des tirs de -réaction et oi harcelé l'ennemi sur les différents poin où il manifestait quelque activité. L patrouilles britanniques et italiennes oi eu plusieurs engagements avec des écla reurs autrichiens, notamment sur plateau d'Asiago et dans le district c Fener, dans la vallée supérieure de Piave. Le général Guillaumat, commandai en chef des armes alliées à Saloniqu ayant passé en revue une division gre que, a chaleureusement félicité le con mandant de cette division et a exprin sa confiance» dans "la victoire finale d droit et de la liberté." Le dernier communiqué des armé' d'Orient signale une grande activité d'à tillerie dans les régions de Doiran et c Ghevgeli, ainsi que dans la boucle de Telle ni a et dans le secteur de Monasti Un bulletin de Vienne enregistre une a taque franco-italienne entre, l'Osum < la Devoli, en Albanie,au cours de li s quelle nos alliés ont fait de légers pri grès a. l'ouest de Korka. Pour que les Ai trichiens reconnaissent avoir dû céd< du terrain, il faut que ce recul ait que que importance. Un télégramme de Constantinople ai nonce que les troupes maximalistes opi rant dans la région de Bakou ayant reç des- renforts du Turkestan et d'Astr; khan, ont attaqué les Musulmans qu malgré une résistance énergique, ont d leur abandonner la ville de Bakou. L< Gardes Rouges, poursuivent leur offei sive en Transcaucasie, dont les autorité n'ayant pas reconnu le traité de Bres' Litovsk, se sont séparées des maximalistx de Moscou. « » * Le renforcement de l'alliance austn germanique a rencontré en Allemagr un seul contradicteur, le "Vorwaerts. Le journal socialiste commente la récenl entrevue des deux empereurs et le proji de la Waffenbund, la Ligue des Arme entre l'Allemagne et l'Autriche. "C'e; un défi, dit ce journal, à toutes les tei tatives qui ont pour but la création d'un Ligue des Nations en vue de mainteni la paix du monde." Le journal socialiste ajoute: "Il n semble pas très intelligent de crier à 1 faoe de nos ennemis avant qu'ils n'aier (l'posé Les armes. Nous, Allemands t Austro-Hongrois d'une population d 110 millions d'âmes, constituerons à l'î venir une éternelle Ligue des Armes. 1 deviendra de plus en plus difficile d faire croire à nos ennemis que le proje de la Mittel-Europa ne signifie pas la vi( toire du militarisme allemand, dont i! demandent la disparition pour assure leurs intérêts particuliers." Le "Vorwaerts" doute de l'efficacit de la politique envers l'Autriche-Hor grie. "Il est difficile de se représentei dit-il, comment cette Ligue des Arme peut agir du côté de l'Autriche-Hongri autrement que sous forme d'absolutisme et une alliance basée uniquement sur 1 volonté des monarques n'est autre chos qu'un jeu de cartes." Le"Vorwaerts" est le seul de tous k journaux allemands qui critique le ren forcement de l'alliance. Tous les com mentaires des autres journaux son en faveur des extrémistes, qui cherchen évidemment à établir la Ligue des Arme en vue de réaliser leur rêve: la Mittel Europa. SUR LE FRONT OCCIDENTAL L'OFFENSIVE ALLEMANDE Les chiffres du Kaiser , I,a-ns un discours prononcé réoemme * Aix-la-Chapelle, le Kaiser a affirn que l'offensive allemande avait mis ho tombât plus de 600,000 soldats britann ÎU€3. Le correspondant du "Times" pr du quartier-général britannique e France, dit avec raison qu'il n'est pa nécessaire de démentir ces chiffres fanta: sistes, mais que si une telle déclaratio ^ a été crue en Allemagne, cela donne quei ^ que indication de la mesure des pertt rs allemandes. Conscients du caractère el frayant de ses propres pertes, le peupi =s allemand peut parfaitement admette L' " INDEPENDANCE BELGE," SUIVANT LA TRADITION, NE PARAITRA PAS LE LUNDI DE LA PENTECOTE. que les chiffres du Kaiser ne sont pas déraisonnables. L'activité américaine Le deuxième communiqué quotidien du général Pershing dit: ."En Lorraine le- patrouilles continuent à être actives et il y a eu de nou veau une recrudescence dans le feu de 4'artillerie." La statistique des pertes américaines depuis l'entrée en action de troupes du général Pershing donne 715 tués, 175 morts de blessures, 1,355 morts d'autres causes; 3,300 blessés et 254 manquants (prisonniers'). EN PALESTINE Succès arabes Depuis le 6 mai-il n'y a pas eu d'événements importants siur le front principal dès opérations en Palestine. Les aviateurs britanniques ont bombardé avec succès le 7* mai la gare d'Amman, sur la voie ferrée d'Hedjaz, et le 9 un aérodrome ennemi et la gare dans 1 • • • • y' Je voisinage de Jeiiin, sur la voie ferree de la Palestine centrale. Les opérations d'es troupes arabes du roi du Hedjaz ont été efficacement poursuivies. Le 12 mai la gare de Wadi Jerdun et un poste sur la iigne d'Hedjaz ont été envahis, 30 ennemis ayant été tués, 140 faits prisonuiers, et un canon de montagne et trois mitrailleuses étant capturés. Plusieurs kilomètres de voie et trois pont-s ont également été démolis. Le même jour les troupes arabes ont attaqué les défenses ennemies aux environs de Ma,a,n, faisant 124 prisonniers, et ont détruit h. voie l'erKÎe-prèos d'Àmabateel- TTpiaAnQ of rlrw Pdi'TI.OI m, 1,1 EN AFRIQUE ORIENTALE Progrès britannique De nouveaux'progrès ont été'réalisé» par les colonnes britanniques opérant contre les Allemands en Afrique Orientale. Les forces principales ennemies se trouvent dans le voisinage de Na-nungo, à 256 kilomètres à l'est de l'extrémité méridionale du lac Nyasa. Divers petits détachements allemands près de la côte battent en retraite sur Nanungo, tout en livrant des conjbats d'arrière-garde. OPERATIONS NAVALES La firfdes sous-marins britanniques dans la Baltique Quelques détails officiels : Les sept sous-mai;ins de la flotte britannique qui restaient dans les eaux russes, ont été détruite par "ordre, pendant les cinq jours du 3 à 8 avril. Les canons à et près de Hangô avaient déjà été démantelés; à l'arrivée des forces allemandes les Russes se retirèrent après avoir fait sauter leurs quatre sous-marins américains. Quatre sous-marins britanniques furent conduite en dehors du port de Helsingfors le 3 avril et coulés par explosion. Trois autres sous-marins britanniques furent détruits dans le milieu do la journée de 8 avril. Leurs équipages furent envoyés'à Pétrograd. Le projet de bloqiler le port en coulant les navires avait été rejeté par l'amiral commandant en chef russe. L'effet produit sur les équipages de navires marchands par 1a, destruction des sous-marins britanniques fut excellent et provoqua la destruction de nombreux autres bateaux qui sans cela seraient tombés au pouvoir do l'ennemi. Des sous-marins mentionnés ci-dessus, deux étaient employés dans la Baltique depuis le 15 octobre 1914; deux avaient quitté - l'Angleterre le 4 septembre 1915; et les autres partirent pour À rlrli q n rrnl l,o 1 nnvif. T Q1 P, 0 ■ OPÉRATIONS AÉRIENNES ✓ Les victoires françaises Au cours de ces deux derniers mois les Allemands ont perdu 365 avions contre 114 perdus par lés Français. Nouveau raid sur Paris On annonce de Paris, vendredi minuit, quo des aviateurs ennemis ont franchi les lignes et bombardé plusieurs localités derrière le front. Quelques machines se sont dirigées vers Paris et ont lancé des bombes dans la banlieue. L'alarme avait été sonnée à 10 h. 32 et la berloque à 11 h. 2. Le bombardement de Durazzo Le 14 mai une escadrille d'hydro-planes italiens a bombardé avec de bons résultats les travaux militaires à Lissa et à Durazzo. Plusieurs conflagrations ont été observées. Le port de Durazzo avait déjà été bombardé le 13 mai par les aviateurs britanniques. ARRESTATIONS EN IRLANDE Une proclamation a été affichée par le Lord-Lieutenant, lord French, et signée par le Secrétaire en chef pour l'Ir-iande, M. Edward Short-t, déclarant qu'un certain nombre d'Irlandaisavaient conspiré avec l'ennemi et faisant appel aux habitants de l'Irlande pour faire échouer le complot. La proclamation dit aussi qu'afin d'arriver à oe résultat le recrutement sera encouragé dans l'espoir que la conscription ne sera pas nécessaire pour amener la contribution de l'Irlande à l'armée à une proportion convenable. Ceci indique que la conscription ne sera pas appliquée immédiatement à l'Irlande. L'affichage de cette proclamation a été précédée d'une série d'arrestations parmi lesquelles : - (1) De Valera,.né à New-York, de père espagnol et de mère irlandaise; c'est le président de l'organisation des Sinn Fein. Arrêté au cours des émeutes de 1915, il fut condamné à mort par le conseil de guerre, mais sa peine fut commuée; il bénéficia plus tard d'une am-nistée.(2) Arthur Griffilh, vice-président des Sinu Fein. (3) W. Cosgrave, trésorier honoraire des Sinn Fein. (4) Darrel lib raire des Sinn Fein; arrêté au cours des émeutes de 1915, il se déolara innocent et aucune accusation précise n'ayant été formulée contre lui, il fut relâché. (5) M. Thomas Dillon et (6) la comtesse Marckievioz; ces deux derniers membres du Conseil exécutif des Sinn Fein. La comtesse avait aussi été condamnée à mort en 1915, mais avait été graciée. BRAVO, L'URUGUAY ! On sait qu'il y a quelque temps un sous-marin allemand avait arrêté à bord d'un navire neutre une mission militaire uruguayenne se rendant au front des Alliés et n'avait consenti à en relâcher les membres qu'après avoir exigé leur parole de renoncer à leur mission. Le Gouvernement uruguayen demanda des explications au Gouvernement allemand et le mit en demeure de déclarer si, oui ou non, il se considérait comme en état de guerre avec l'Uruguay. Le ministre des affaires étrangères d'Espagne avait offert sa médiation, proposée par l'am-! bassadeur d'Allemagne à Madrid, pour faire rendre leur parole aux membres de la mission, mais l'Uruguay refusa, demandant des explications catégoriques. On annonce officiellement de Montevideo que l'Allemagne a consenti, sans conditions, à permettre à la mission militaire uruguayenne de se rendre au front, ne se considérant pas comme étant en état de guerre avec l'Uruguay. ANNEXIONS EN AFRIQUE Emile Zimmermann, le colonial allemand bien connu, a publié des articles remarquables le 6 et le 16 avril, 'sur la question des matières premières. Il est convaincu que si l'industrie allemande n'est pas en mesure de se procurer suffisamment de laine, de coton, de peaux. de caoutchouc, etc les consommateurs allemands, loin de continuer à s'abstenir de chaussures en cuir, de vêtements en laine, de linge en coton, et d'articles en caoutchouc, ouvriront à l'ennemi les portes de leur marché. Le remède qu'il préconise, c'est naturellement un vaste empire colonial, et dans son article du 16 avril, il écrivait modestement: "Il nous faudra tirer parti de notre supériorité militaire sans autre préoccupation. Après les grands événements à l'ouest, nos revendications coloniales ne devront en aucun cas se borner aux territoires belges et français du Congo. J'attire l'attention sur le fait qu'en 1913, la Nigérie a exporté 175,000 tonnes de noix palmistes, et Sierra Léone presque 50,000 tonnes. La Nigérie a fourni j également 83,000 tonnes d'huile de palme. La Nigérie, le Cameroun, et les territoires du Congo sont en mesure de livrer immédiatement plus de 300,000 tonnes de graines oléagineuses, d'huile de palme; même en tenant le plus grand compte des intérêts français en Afrique, j'imagine parfaitement un empire colonial allemand en Afrique Centrale et en Océanie capable de nous fournir immédiatement 400,000 tonnes de graines oléagineuses, et plus d'un million de tonnes dans un avenir rapproché. Cela nous rendrait presque entièrement indépendants dans l'importante question des matières premières grasses. A • l'heure actuelle, cet empire colonial n'est pas fermement entre nos mains. Attendons cependant les événements futurs et nous en reparlerons. Nous aurons à envisager aussi la sécurité des communications permanentes entre cet empire colonial et l'Allemagne. A la récente réunion de la société germano-irlandaise, Herr Von Stumm, du ministère des affaires étrangères, a dit qu'une Irlande libre signi-fiérait la liberté des mers. Une allianoe entre l'Allemagne et une Irlande libre, assurerait la sécurité permanente des communications entre l'Allemagne et ses possessions coloniales en Afrique. AUTOUR DE LA GUERRE ALLEMAGNE — A partir du 6 juin la ration de farine sera réduite de 200 à 160 grammes par jour. — Des statistiques affirment qu'il n'y a plus que 5,700,000 cochons eu Allemagne, alors qu'il y en avait 13 million? il y a un an. Tous les Belges seront d'accord pour dire que ces deux chiffres sont de beaucoup inférieurs à la réalité. — Le dernier "comb-out" dans les mines des districts westphaliens-rhénans • *s,-'f-»U"Bw«-envi-t*>n-lQ0,Q00 combat fcaii.ta» Us seront remplacés dans les mines par des prisonniers de guerre. ARGENTINE — .Le vice-président de la République, à la réouverture du Parlement, a lu un message affirmant que le Gouvernement argentin, qui se trouvait en paix et amitié avec toutes les nations, n'avait pour le moment pas de motifs d'abandonner l'attitude prise jusqu'ici dans le conflit européen, ayant reçu satisfaction pour ses demandes. BELGIQUE — Les autorités allemandes ont décidé qu'à partir du 15 mai la langue allemande sera la seule pouvaut êtrè employée pour toutes les affaires officielles dans. les provinces de Limbourg, de Liège, et de Luxembourg. Cette ordonnance s'étend à tous les fonction-nairas publics. On estime qu'un fonctionnaire sur mille connaît l'Allemand, et ceux qui ne connaissant pas cette langue doivent donner leiir démission" et sont remplacés par des Allemands ou par des Flamands pro-allemands. FRANCE — Le banquier Zucoo a été arrêté à Montferrand sous l'inculpation de commerce avec l'ennemi; il s'agit de négociations de coupons de titres. L'oncle de Zucco et deux autres complices ont été arrêtés à Paris. Au domicile de l'oncle on a trouvé des coupons de titres volés par les Allemands dans les districts envahis.GRANDE-BRETAGNE — Les ouvriers des chemins de fer au Canada se remuent pour l'obtention d'un salaire minimum et de la journée de neuf heures. Huit cents demoiselles du téléphone de, la province de Manit-oba sont en grève ainsi que les employés civils du Winnipeg. RUSSIE — Une lettre sensationnelle de M. Boris Savinkcff, qui fut ministre de la guerre dans le ministère Kerensky, a été publiée en Norvège. C'est une dénonciation formelle des Bolshévistes, qu'il accuse d'avoir été à la solde de l'Allemagne et d'avoir récompensé leurs corrupteurs en organisant l'humiliation et le chaos pour la Russie. DERNIÈRE HEURE Le communiqué britannique Samedi, 10 h. 24 matin. Il y a eu une considérable activité d'artillerie de part et d'autre entre G; vencliy et Robecq. L'artillerie ennemis a également montré quelque activité dans les secteurs de Lens, d© Hazebroi»k eî> d'Ypres.

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