L'indépendance belge

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s.n. 1918, 06 Mai. L'indépendance belge. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/696zw19j6f/
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L INDEPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO CONTINENT. . 15 CENTIMES , HOLLANDE 6 CENTS ADMINISTRATION! ET REDACTION: BUREAU A PARIS: TUDOïî HOUSE, TUDOR ST., E.C. 4. 11, PLACE DE LA BOURSE. TÉLÉPHONE: CITY 39S0 TEL.: 311-57 et 238-75 LUNDI 6 MM 1918 En vente à Londres à 3 h. le samedi 4 mai C3 MOIS. 9 SHtiULINGS ABONNEMENTS 6 MOIS, 17 SHILLINGS • 1} AN, 32 SHILLINGS LA SITUATION Samedi, midi. Depuis lundi soir les Allemands n'ont plus tenté le moindre mouvement, offensif en Flandre, et, en général, toutes les opérations d'ir^anterie qui se sont produites sur ce front ont été dues à l'initiative des troupes alliées. Au front belge néanmoins, dans la nuit de jeudi, une attaque locale a été déclanchée par l'ennemi dans la zone de Nieuport. Mais nos vaillants soldats veillent toujotits avec fermeté et la tentative allemande fut arrêtée nette par un feu nourri d'infanterie et de mitrailleuses. L'artillerie belge a. également été vivement engagée dans des actions qui eurent pour scènes les secteurs entre la mer et la jonction anglo-bélge. Nos batteries furent particulièrement actives dans la région de Boesinghe, où elles ont dirigé apparemment avec succès un feu destructif sur huit batteries ennemies. Sur le front de Flandre, il n'y a rien d'important à signaler en dehors d'une avantageuse opération de reconnaissance exécutée par les Anglais à l'est de Saint-Venant et d'une activité croissante d'artillerie au sud d'Ypres dans le voisinage de Locre et entre la Forêt de.Nieppé et Givenchy. Les, troupes de*sir D. Haig ont également exécuté d'heureux coups de main au sud d'Arras et ont. participé avec les troupes françaises à une opération locale au sud de Villers-Bretonneux, dans le secteur du monument élevé aux héros de 1870. Cette dernière action a été très vive et s'est terminée en faveur de nos Alliés, leur permettant de réaliser quelques progrès. Au sud de l'Avre les Français ont livré une attaque locale contre les positions allemandes entre Hailles et Castel et se sont emparés de la Côte 82 ainsi que d'un bois bordant l'Avre, faisant du même coup plus de cent prisonniers. L'artillerie a été très active en de nombreux points du front picard, principalement dans le secteur de Beaumont-Ha-mel, au nord d'Albert et au nord de l'Avre. Les batteries françaises ont pris sous leur feu et dispersé des concentra-• tions au sud de Villers-Bretonneux et vers Castel. Dans l'avancé en Flandre au moins 35 divisions ont coopéré à l'attaque. La capture du mont Kemmeka été exécutée au prix de pertes énormes, les v.agues d'assaut en formation dense ayant déferlé pendant toute une journée à flot.s continus sur les versants de cette butte sanglante. Malgré l'occupation de cette position précieuse les Allemands n'avancent plus, et la situation générale sur l'ensemble du front occidental peut être considérée comme devenant de jotjr en jour plus favorable aux Alliés. Depuis le 25 avril les Allemands n'ont ' pas progressé de plus de trois kilomètres sur un front de 1,2 kilomètres^ et malgré des efforts surhumains ils ne sont pas parvenus à rejeter les Alliés de la chaîne de monticules qui fait ceinturé autour de Hazebrouck. Voyant s'écrouler une à une leurs illusions, les Allemands vont tenter une nouvelle campagne pacifiste. Le Kaiser avait affirmé que ses invincibles armées, encore toutes énivrées de leurs succès faciles er Russie, allaient imposer la paix aux pays de l^Entente par une victoire écrasante. Le peuple allemand trompé patienta. Toutefois cette glorieuse issue à tous leurs maux tardant à venir, la foule murmure et des bruits sinistres circulent dans le? rues de Berlin et dans les milieux ouvriers des grands chantiers de guerre teutons. Les pertes sanglantes subies par les "troupes allemandes commencent à inquiéter la masse profonde des ventres! creux; de plus, les greniers sont vides, et l'Ukraine n'a pas tenu la promesse folle que l'on -avait formulée. Aussi est-il naturel et logique que l'on ait recours à une nouvelle campagne pacifiste. Des émissaires neutres dont les antécédents et les tendances sont bien connus, se sont rendus récemment en Angleterre et dans d'antres pays alliés, pour faire comprendre à nos gouvernements que l'Allemagne étant très éprouvée par la pénurie de vivres et voyant sa manœuvre en France ne" pas prendre une allure d'une avance foudroyante, sçrait très disposée à entendre des ouvertures de paix sur de* bases raisonnables que l'on ne détaille pas et pour cause. Parallèlement à cette offensive pacifiste, les Allemands tentent des manœuvres sourdes pour saper la confiance et l'estime qui unissent les peuples alliés. Tout récemment encore, ils affirmaient que les Australiens étaient chargés d'ef-fèctuer les coups les plus périlleux et qu'on ne manquait jamais de les mettre là où il y a pertes à subir. Cette affirmation est' contredite par le? chiffres de trente-et-une divisions britanniques ayant perdu chacune, depuis le 21 mars, proportionnellement, plus d'hommes que les cinq divisions australiennes, dont nui n'a jamais contesté cependant la valeur et la bravoure. On peut faire même justice des autres insinuations perfides telles que les dissensions entre Français et Anglais, dont les relations n'ont jamais été plus cordiales. Le Boche pratique l'art de mentir avec virtuosité, chacuii sait cela; mais "il perd son temps à vouloir rompre les liens qui unissent tous les défenseurs du Droit. Sur lés autres fronts il n'y a rien de saillant à signaler en dehors d'une vive canonnade en divers secteurs du front méridional et de l'invasion du Donetz, commencée par l'occupation de Tagan-rog, à 72 kilomètres à l'ouest de Rostoff-sur-Don, par des troupes austro-allemandes. LA GUERRE EUROPEENNE SUS LE FRONT OCCIDENTAL Un bsau fait d'armes Bien qu'il remonte à quelques jours déjà nous ne pouvons résister au désir de citer le beau fait d'armes accompli par un bataillon français tdans la bataille oui s'est livrée pour Hangard-en-San-torre.Voici comment le raconte le "Matin" de Paris : "Les Allemands occupent, il est vrai, les ruines d|î Hangard, mais nous en occupons les lisières, ce qui revient a dire quei.ce succès qu'ils ont si chèrement payé est nul, ou à peu près, au seul point de vue militaire. Et l'on n'insistera point assez sur le prix qu'ils payèrent cette conquête si précaire. C'est ce coup-ci la division d'ersatz de la garde qui a donné et cette division a été morcelée, déchirée, décimée. "Un de nos bataillons a suffi pour proprement l'accommoder ! L'ennemi, après s'être emparé, avec les difficultés que l'on sait, des bois au nord de Hangard, aborda le village tandis qu'il ébauchait au sud une autre opération qui fut tout aussitôt arrêtée et brisée par les feux conjugués de nos fusils et de nos mitrailleuses. Non, la marche en avant n'était point très facile. . Et la preuvg est qu'après six heures de combats et de charges à outrance, les Allemands ne pouvaient oc cuper que le cimetière rasé du village sur la route d'Aubercourt. Le chef, qui commandait le bataillon dont l'attitude fut si belle, pressé à la fois par le nord, par le sud, et par l'est, se retrancha alors dans le fameux château qui, une fois de plus transformé en réduit de défense, allait subir les assauts répétés et furieux des légions si vantées. Durant deux heures il tint là avec quelques hommes décidés à tirer jusqu'aux dernières balles. A trois reprises il donna à l'arrière quelques brèves indications. — Je suis danà le château. . le Boche tombe, nous tenons !... Après deux heures, épuisés, et leur forteresse investie, nos braves succombaient et devenait les prisonniers d'assaillants étonnés par tant de calme et de ténacité. Le commandant et sa petite troupe s'en allaient tristement, lorsqu'une refale française tomba sur leur escorte et la dispersa vivement. Soldats et chef de bataillon, d'un même élan, se libérèrent et s'en fermèrent à nouveau dans les ruines de leur château pour, durant trois nouvelles heures, paroles çréneaux qu'ils avaient ménagés dans les murailles ébranlées, tuer du Boche à la volée, ! Il ne fallut pas moins d'une attaque ennemie à effectifs épais pour imposer silence à cette poignée d'hommes et que, des décombres brûlants, la mort ne vienne plus s'abattre «à profusion sur la division de la garde, victorieuse d'un bataillon ! La marche en avant n'est, en effet, point si facile chose que se plaisent à le décrire les journaux allemands l OPERATIONS NAVALES La guerre aux neutres J Le journal " Nya Dagligt Allehanda," [ de Stockholm, dit que l'Allemagne a dé- > cidé de considérer tout navire neutre comme étant au servjce de l'ennemi, sauf preuve contraire, si l'Etat dont le navire arbore le pavillon a conclu un accord L avec un Etat ennemi à propos de tonnage ,, ou si le navire appartient à un pays dont ~ la flotte commerciale est employée en majeure partie dans l'intérêt de l'ennemi. OPÉRATIONS AÉRIENNES 3 ^ L'activité des aviateurs alliés Une brume épaisse a de nom eau entravé l'activité de l'aviation, mais des re-r connaissances et des expéditions de bom-. bardement ont néanmoins été exécutées. 3 Les combats aériens ont été très sévères t et les aviateurs britanniques ont abattu > dix-huit appareils ennemis. Cinq aéro-. planes britanniques ne sont-pas rentrés. i Dans la soirée 3 lourdes bombes ont s été jetées sur les écluses de Zeebrugge, t et des localités ci des gares occupées par : les Allemands ont été violemment bom- 3 bardées. Le 2 mai, les piloteç français ont abat- - tu cinq appareils allemands et en ont mis - douze autres ho s combat. Trois appa-i rcils ennemis ont également été détruits ; par l'artillerie antiaérienne. Les esca-î drilles de bombardement françaises ont -• lancé vingt-sept mille kilogrammes d'ex-; plosifs sur les gares de Ham, de Nesle, de Roye, de Chaulnes, de Saint-Quentin • et de Jussy, ainsi que sur les bivouacs et - les cantonnements dans ces régions. . 8,000 kilogrammes de projectiles ont . été jetés sur des établissements ennemis ' dans la région eje Bethel et sur la gare d'Asfeld-L;i V-'lie. ; Depuis leur arrivée en Italie,. les avia- - teurs britanniques ont abattu 109 appa- • reils ennemis et n'en ont perdu que 13. Barques détruites par des aviateurs D'après les " Nouvelles" de La Haye, ; des aviateurs alliés sont parvenus récem-i ment à couler en une seule journée 23 • barques belges chargées de.gravier et dtj . cailloutis de route, destinés au front alle-î mand en Picardie. Les barques, au mo- • ment où elles furent coulées, se trou- > vâient à une douzaine de kilomètres des lignes ennemies, Il y a trois semaines, ajoute le journal, 1 le pont de la ligne du Luxembourg à s Namur a de nouveau été très sérieusement endommagé par les aviateurs, s Deux de ses arches ont été détruites, une ' barque a été coulée et trois soldats alle-: mands qui montaient la garde sur le pont i ont été tués. Le mouvement de bateaux au front n'a ■ jamais été aussi intense que depuis l'ou- ■ verture de l'offensive allemande, et jamais la dévastation par lçs aviateurs n'ont été si grandes. Les routes ont été • défoncées et coupées de telle façon que les Allemands éprouvent une grande dif- i ficulté à amener assez de gravier et de pierres pour les niveler. L'AFFAIRE OU ' BONNET ROUCE' Autres témoins La dactylographe de Marion a déclaré que c'est le jour où Marion est parti pour l'Espagne qu'elle a dû copier les documents secrets relatifs â l'arrivée de Sar-rail, Marion disant qu'il désirait les emporter en voyage. Un débat animé a eu lieu entre la dactylographe d'une part et Marion et son conseil d'autre part, ces derniers voulant lui faire dire qu'elle n'avait pas copié les documents secrets, mais d'autres sans la même importance; la dactylographe a maintenu formelle-: ment ses déclarations. Des témoins appartenant à la police sont venus déclarer que l'information résultant de ces documents avait été transmise aux lutorités ; allemandes par une bande de pachas espions de l'entourage de l'ex-Khédive. M. Paix Léailles', accusé d'avoir trans-i mises les documents en question à Al-meyreda et d'autres, a exposé qu'il ne les avait communiqués que dans le but d'appuyer une campagne de presse pour l'envoi de renforts à Sarrail. LA SUCCESSION DE BOLO La succession de Bolo pacha constitue un véritable nid de points de droit. Depuis le prononcé du jugement du 3e conseil de guerre, le condamnant à la peine capitale, Bolo se trouvait dans l'incapacité juridique de faire un testament. Il le savait et n'a fait aucun acte de dernière volonté. Antérieurement à sa condamnation à mort, il était en droit de tester et le testament qu'il aurait alors rédigé ou dicté à un notairé serait valable. Bolo n'a pas, paraît-il, laissé d'acte de dernière volonté. Par suite, c'est la loi seule qui fixe la dévolution des biens du pacha. Bolo, ainsi qu'on le sait, était marié. Il avait même deux femmes légitimes. Aux termes de-la loi du 9 février 1891, la Mme Bolo qui sera définitivement reconnue légitime aura droit à la moitié, en usufruit, des biens du pacha. Laquelle de Mme Soumailles ou dei Mme Muller possède la qualité et |>ar suite a les droits successoraux d'épouse légitime? D'après un récent jugement de la première chambre du tribunal dé la Seine, le mariage contracté eji Argentine par Bolo avec Mme Soumailles serait valable. Il est vrai que la pacha a frappé cette décision d'appel et que l'héritier nati rel de Bolo, Mgr Bolo, trouvera dans la succession cette action, qu'il pourra suivre, devant la cour, en son propre nom. Si, comme la chose paraît probable, Mme Soumailles est femme légitime de Bolo, elle aura droit à la moitié de la communauté, le mariage ayant eu lieu sans contrat, et à la moitié de l'usufruit de la seconde moitié des biens du défunt. Mais une loi est en préparation —-'loi à effet rétroactif pour les biens séquestrés depuis août 1914 — qui permettrait à l'Etat de confisquer les dix million^ de francs reçus du gouvernement allemand par Bolo. En conséquence, la succession de Bolo se composera uniquement des biens que celui-ci possédait avant l'ouverture des hostilités'. Sur ces biens Mme Soumailles prélèvera, comme commune en biens, une rnoi' ié, et en qusV..^ femme légitimé, la moitié en usufruit' des biens attribués à l'héritier naturel. Mme Bolo-Muller ne recueillera donc absolument rien de la succession de celui qui passait pour son mari et qui, bigame, s'est trouvé dans l'impossibilité juridique de faire d'elle sa femme légitime. Quant au fameux collier de 70,000 francs, il sera attribué à l'Etat, s'il est établi qu'il a été payé par Bolo avec l'argent rapporté par celui-ci d'Amérique. UNE DELEGATION AMERICAINE REÇUE A STE-ADRESSE Une délégation américaine" du Travail industriel étant arrivée vendredi matin, le Gouvernement belge a eu l'heureuse pensée de la recevoir officiellement à Sainte-Adresse. Cette réception improvisée eut un caractère cordial et émouvant. La délégation fut reçue par les ministres belges présents et fut donduits aux magnifiques établissements belges d'artillerie et à l'Institut de rééducation professionnelle des mutilés de guerre, dont la visite émerveilla la délégation. A 1 heure, le Gouvernement belge reçut la. délégation à un déjeuner officiel de 50 couverts. Les Belges sont heureux d'avoir pu saisir cette occasion inattendue de manifester leurs sentiments de reconnaissance nationale aux classes laborieuses des Etats-Unis qui ont tant fait déjà pour la cause de l'indépendance et la restauration de la prospérité de la Belgique et pour assurer la réparation strictement due à la classe laborieuse belge, toujours décimée'par les déportations. UN PROJET D'ABDICATION DE NICOLAS II EN 1905 ' D'après une information de source allemande, le tsar Nicolas II aurait eu, il y a treize ans, l'intention d'abdiquer, et dans les mêmes conditions que l'an dernier. Un manifeste daté du 23 octobre 1905, communiqué à la Société historique russe par M. Butiakovky, aurait été trouvé dans les archives du Sénat à Pétrograd, dans un exemplaire du "Bulletin des Lois." Ce manifeste impérial comportait l'abdication du tsar en faveur du grand-duc Michel "pour ne pas se séparer, disait-il, de son • fils bien-aimé."D'après la communication de M.Buna-kovsky, ce document porterait une annotation de la main du directeur de l'imprimerie impériale ainsi conçue • "Arrêter l'impression.'' 11 aurait été apporté le 29 octobre 1915 à l'imprimerie par le baron Freederisz pour être publié dans le "Bulletin des Lois"» du 30. Le i directeur de l'imprimerie impériale en i référa au ministère de la justice qui or- - donna de susprejidre l'impression. Plus > tard, l'original lui fut redemandé par un i. fonctionnaire du ministère de la justice ; et l'épreuve aurait été versée aux ar- > chives du Sénat. AUTOUR delà GUERRE ALLEMAGNE — Le comte Spée, à la Chambre basse de Prusse, a déclaré au milieu d'applaudissements que la "damnée résolution de paix' du Reichstag" était heureusement morte. !1 — La Chambre des Députés de Prusse a rejeté par 235 voix contre 183 le pro-! jet de réforme électorale comportant le ' suffrage- universel. AUTRICHE-HONGRIE — On annonce de Cracovie qu'une grève a éclaté dans les mines de Dom-brovo (Pologne) ; c'est la plus sérieuse depuis l'occupation autrichienne. — On annonce que Gabriel Principe, accusé à tort ou à raison d'avoir assassiné l'archiduc François-Ferdinand à Sarajevo le 28 juin 1914, attentat qui servit de prétexte à l'Allemagne pour déclarer la guerre au monde civilisé, est mort mardi de tuberculose à la forteresse de Theresienstadt, près de Prague. Trifke, un des trois accusés de ce meurtre aux conséquences aussi inattendues qu'effroyables, est mort en prison en janvier 1917. — La presse libérale autrichienne attaque violemment la Hongrie, qu'elle accuse d'accaparer les • produits d'alimentation et de refuser d'aider l'Autriche, malgré l'abondance de la Hongrie en grain et pommes de terre. GRANDE-BRETAGNE — Mme Take "Joiieseu, femme de l'ancien président du conseil roumain, est morte à Londres des suites d'une chute de cheval. — Le projet de loi accordant le suf-. frage aux femmes a passé au Sénat canadien en troisième lecture. 1 — M. Lloyd George et lord Milner ■ sont rentrés de France, où ils ont assisté à la cinquième session du Conseil Suprême de la Guerre. M. Clemenceau et signor Orlando y étaient également présents ainsi que le général Foch et les com-1 mandants en chef des armées américaine, britannique et française. On y a discuté surtout des questions militaires. PERSE — Le ministre de Perse à La Haye a remis au ministre des affaires étrangères de Hollande une note déclarant qu'il a reçu de son gouvernement l'ordre de l'informer que le gouvernement persan a décidé de considérer comme nuls et non avenus tous les traités qui lui ont été imposés au cours de ces dernières années et spécialement le traité de 1907, intervenu entre la Russie et la Grande-Bretagne, relatif à leurs sphères d'in- . fluence respective en Perse. "Alors que, dit la note, d'autres traités pourront être éventuellement revisés dans la suite, ce . dernier ne pourra en aucun cas l'être ; il devra, ainsi que ses appendices, être dé-, finitivement annulé." RUSSIE — On annonce de Stockholm que des préparatifs sont faits pour placer sur le trône de Finlande le duc Adolphe Frédéric de Mecklembourg-Schwerin. •• — Un communiqué de Berlin signale à la date du 3 mai qu'en Finlande sud-occidentale les troupes allemandes ont battu complètement l'ennemi après un combat de cinq jours,- près de Lakti et Tavastehus, faisant 20,000 prisonniers. DERNIÈRE HEURE Le communiqué britannique Samedi, 10 h. 5 matin. Nous avons amélioré légèrement notre position la nuit dernière par une petite epération au nord-est de Hainges, et avons capturé deux mitrailleuses. Une autre opération locale couronnée de succès, au cours de laquelle les Français firent plusieurs prisonniers, fut exécutée dans le secteur de Locre. De bonne heure ce matin, l'artillerie ènnemi a commencé un intense bombardement des positions françaises et britanniques depuis les environs de Locre jusqu'au sud d'Ypres, et a montré une grande activité dans le secteur Meteren- -Forêt de N iepge. 85e année \©\ \v>>N

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