L'indépendance belge

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s.n. 1918, 17 Decembre. L'indépendance belge. Accès à 23 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/tb0xp6w582/
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JLiE! BELGE * INDEPENDANT ■ i i ■ .i ' '' 1 1 1 ^ ADMINISTRATION ET REDACTION: " fî MOIS. 9 SHILLINGS TDDOR HOUSE. TUDOR ST.. E.C. 4. MARDI 17 DECEMBRE 191S ABONNEMENTS^ 6 MOIS. 17 SHILLINGS TÉLÉPHONE: CJTY 39«0 U AN. 32 SHILLINGS rROP DE DELAIS Plutôt que de s'améliorer, la situatio des Belges en exil, depuis la signatur de l'armistice, devient plus pénible d jour en jour. Beaucoup d'entre eux or déjà cessé de travailler, et, par const quent, de gagner leur vie. La plupai des autres ofit reçu leur congé, et, dan peu de jours, se trouveront sans res sources. Tant qu'ils travaillaient dans le usines de guerre, des milliers de no compatriotes gagnaient largement leu vie. Ils s'étaient installés confortable ment, et, tout en faisant des économie en vue du retour, menaient une vie aisée Du jour au lendemain, voici leurs res sources coupées. Ils vont devoir vivr 'de leurs petites économies, péniblemer amassées, et, au lieu de rentrer che eux avec un peu d'argent, qui leur ai rait permis d'attendre qu'ils pusser trouver du travail, ils vont être rapide ment démunis de tout et devront subi l'humiliation de recourir à la cfiarité pi blique. Voilà, pour des gens qui or été, presque au même titre que nos so dats—et dont beaucoup d'ailleurs sor des soldats réformés pour blessures o maladie—les artisans de la victoire, un singulière récompense. Ils vont devoir, si leur séjour en Ar gleterrê se prolonge, renoncer au me deste confort de leurs logis acteuls < chercher refuge dans les taudis de quartiers miséreux, trop heureux encor s'ils trouvent à se caser. Ils vont rer trer chez nous, plus pauvres encore qu quand ils sont partis, et, par dessus 1 marché, aigris et désanchantés. D plus, leurs dernières semaines de lei séjour en Angleterre seront empoisor nées par la pensée que ceux des Leur qui sont restés en Belgique et qu'ils or pu jusqu'ici soutenir en leur envoyar une partie du produit de leur travai vont se trouver plus dénués et plus ma heureux que jamais. Il y a là une situation qui deviendr rapidement tragique et à laquelle il n'e: pas possible qu'il n'y ait pas de remède Nous sommes bien en droit, ici, ci nous demander ce que fait notre gouvei nement depuis que, réformé et, croyon: nous, amélioré, il s'est réinstallé 'dalla capitale. Il semble qu'il s'entoure ve lontiers de mystère. Nous ne savor rien de ses faits et gestes. Ses fone tionnaires les plus éminents et les pk chargés de responsabilités, en ce pay: ci, semblent ne pas être plus au courai que la masse du public de ce qui s passe. Un service des postes presqt inexistant et un service télégraphiqu dont il vaut mieux ne pas parler. Vra ment on recevait "plus de nouvelles d pays quand les Boches y étaient! Toi: les journaux belges reparaissent,, nou disent les rares voyageurs revenant d pays, mais, à part ceux qu'occasionne lement les dits voyageurs rapporter avec eux, aucun jusqu'ici n'a atteir l'Angleterre. Certes, nous savons que le rétablisse ment de communications, même en bryonnaires, n'est pas une petite affaire Mais, voici plus d'un mois que l'armi; - tice est signé et plus de trois semaine que Bruxelles est délivrée, il ne faut pa tant de temps, nous semble-t-il, pour r< tablir quelques lignes télégraphiques. E puis, n'y a-t-il pas la télégraphie san fil, qui peut constituer provisoiremer un pis aller suffisant?* Il y a aussi le aéroplanes. Nous n'en manquons pa? Nos aviateurs visitaient fréquemmer les côtes anglaises pendant la guerre Qu'est-ce qui les empêche de faire, e attendant mieux, l'office de courriers? Ce qui les empêche? Eh bien, il ps rait que c'est tout simplement la cer sure. On nous dit, en effet, que toi tes les lettres qui parlent de la situatio intérieure de la Belgique sont intercep tées. - C'e^t peut-être là, et nous voi drions l'espérer, une explication un quement due à l'imagination de gen qui, ne pouvant rien comprendre à de choses incompréhensibles, tachent d'es pliquer Pinexpliquable. Non vraiment, on ne peut pas dir que nos gouvernants étaient prêts pou la paix. On serait plutôt tenté de croir que, dans la mollesse de la Capoue noi mande, nos ministres et leur innombra ble personnel ont tout oublié du pass et n'ont pas un instant pensé à l'avenii Auraient-ils cru, par hasard, que 1 guerre ne finirait jamais ? Aloçs Foc! 11 et Clemenceau leur ont joué un bien Y mauvais tour ! Nous avions cependant un ministère de reconstruction. Pendant que M. de n Broqueville était à sa tête, il semblait e nourrir de grands projets. le Depuis la retraite de M. Broqueville, it le fameux ministère de la reconstruction s., semble s'être mis au diapason des autres ,t départements ministériels, et avoir pris, g comme eux, la consigne de ronfler. Mais qu'a fait, pendant quatre longues années, notre ministère des che mins de fer, postes et télégraphes? s Qu'a fait le ministère des travaux publics? Quels contrats de matériels ont-ils passés? Quelles mesures d'organi-'* sation ont-ils étudiées et arrêtées ? Et le mini Aère de la marine? La trop fa-meuse convention avec le Lloyd Belge qui devait assurer nos transports mari-^ times, qu'est-elle devenue? Où sont les I bateaux belges chargés d'approvision-z ner lé pays ? !" Loin de nous de vouloir dire que ce n'était pas la peine de changer de gou-vernement. Il était plus que temps qu'or lr en changeât, mais rien ne parait indi-l~ quer que le changement ait été heureux, j' C'est qu'il ne suffisait peut-être pas de ^ mettre des politiciens à la place d'autres politiciens. Nous vivons en des temps u où les théories politiques comptent pou: ie bien peu de chose. Ont-elïes d'ailleurs jamais eu l'importance qu'on leur a prêté? Elles n'ont jamais, que nous sa-chions, contribué à nourrir les peuples et c'est de nourrir notre peuple qu'il ;s s'agit avant tout aujourd'hui. Qu'im-e porte aux Belges qui manquent ae tout l~ que les diverses opinions politiques [c soient adéquatement représentées dans le ministère? Ils ont bien d'autres ,e soucis que celui des opinions politiques ir Un ministère d'organisateurs, d'hom-mes d'affaires à larges vues, entrepre-"s narits, décidés-, d'hommes" qui n'hé'sîte-1,1 ront pas au besoin à bousculer les rou-tines et qui sauraient faire travailler ce: '> messieurs des bureaux, voilà ce qui fe--rait bien mieux l'affaire de nos compatriotes que tous les ministères de coali-a tion politique. Il faudra bien, tôt ou tard, puisqu'i est certain que la Belgique veut vivre 'e qu'elle ait un tel ministère, un rninis-r~ tère de compétence. Or, l'efflorescence 3" des entreprises belges dans le monde en-1S tier prouve que notre pays ne manque pas d'hommes d'affaires de premiei 1S ordre. Pourquoi donc tarde-t-on tant à les IS charger de ce qui est de leur ressort s" bien plus que de celui des politiciens: II Un devra tout de même finir par là. W. i notes" » d'une parisienne is • u La démobilisation plus que jamais de-1- vient à l'ordre du jour, car sous peu elle it entrera dans le domaine des réalités et )t elle préoccupe chacun à juste titre. A vrai dire, il y a deux démobilisations î- celles des poilus qui quitteront lé fusil, i- la bourguignote fet la capote horizor ï. pour reprendre avec le veston ou k s- blouse, leurs métiers d'avant-guerre, ei •S celle des ouvriers mobilisés dans les is usines, les arsenaux, les ateliers de con--- struction, et qui travaillaient pour l'ar--t mée. Celle-là sera assurément la plus dé-is licate. Tel qui est devenu lamineur, dé-it coupeur, tourneur d'obus ne s'était jais mais approché d'un étau avant 1914. A '• quel travail nouveau s'adapteront ces ouït vriers là, quels seront les moyens lucra-;• tifs d'existence qui se présenteront poui n eux? Une grande partie du problème socia i- de l'après-guerre est là. Mais il y a en-i- core une autre catégorie dans les mobili-i- sés : ce sont les femmes qui comme tou-n jours seront les plus difficiles à caser. Et )- pourtant on fut bien heureux de les trou-i- ver au moment où tout ce qui était er i- âge de tenir un fusil était aux tranchées : iS gr✠à elles, la vie continua dans les bu-•S reaux, dans les administrations publiques et privées. Elles ne refusèrent aucune besogne : comptables et caissières dans s les banques, (dans les trésoreries, pos-r tières, télégraphistes, facteuses, librai-e res, filles de pharmacie, commis-voya-geurs, même on les vit dans les gare' i- rouler'les barriques et charger tes malles, é les caisses, nettoyer les trains, balayer '. les voies. Elles furent wattmans dans les a tramways, contrôleuses dans les métros, h aux usines elles s'assirent devant les n tours, remuant les obus et les grenades ; elles fabriquèrent les cartouches, les ex- 'e plosifs, les avions ; on les vit partout, le Dans les campagnes elles poussèrent la u charrue, firent les semailles, rentrèrent les moissons et grimpèrent sur les meules î, pour empiler les gerbées de paille, n Bref, partout où les bras d'hommes :s manquaient, on trouva la main-d'œuvre s, féminine, et à dire vrai, ça ne marcha pas plus mal; je n'ose écrire que parfois i- cela marcha beaucoup mieux. ;• Le retour du poilu va déloger ces tra- ? vaiileuses de leurs emplois. Que vont- î- elles devenir? Aux champs, la question £- n'est pas grave; la femme quittera sa i- charrue avec joie pour reprendre la diree- le tion du ménage et de la basse-cour, mais i- dans les villes, où casera-t-on toutes les ;e usinières, les conductrices de trams, les i- lampistes des gares, les balayeuses des :s voies, les coltineuses qui devront céder i- leur place aux employés qui vont revenir?:e II y a aussi les veuves de la guerre, i- celles que la mort du mari oblige à train vailler. Les petits journaux de modes où i- sont organisés des sortes de consulta-c. tions entre lectrices par demandes et ré-le ponses, fourmillent ele notes réclamant :s un conseil pour trouver une situation ré->s tribuée. Ce n'est donc pas une mince îr question qui va se poser, que celle de la -s réorganisation du travail fémiqin. a La "Rénaissance du Livre," une revue i- des plus intéressantes, qui est l'organe ;s des bibliophiles, proposent ces jours-ci, il justement à propos de la démobilisation i- des femmes, d'en diriger toute une caté-ît gorie vers la librairie. ;s Les femmes libraires? îs Dame, pourquoi pas ! ;s Mme Rachilde, bien qualifiée pour ; ! donner son avis à ce sujet, répondait i- dans une enquête faite près des éditeurs e- parisiens par Mme Faure-Favier, sur e- l'emploi des femmes en librairie ; "Oui, i- la femme est toute désignée pour rempla- ;s cer dans la boutique de librairie l'homme e- à la guerre ; seulement, elle a tout à ap- i- prendre du métier." i- Mme Rachilde avait raison ; tous les métiers ont besoin d'être étudiés et pra- il tiqués surtout. Comme on avait besoin s, de libraire, le cercle de librairie créa des s- cours dès le printemps 1917 ; ils furent ;e très suivis «t formèrent d'excellentes li- i- braires. ie Mme Faure-Favier, qui s'est beaucoup ;r intéressée à cette question, décrit, dans la "Renaissance du Livre," l'impression ts que lui produisit une librairie importante rt d'Aix qui était tenue par une femme : ; ? "La boutique était claire, agréable, ordonnée, l'employée avenante, son accueil gracieux. Et il y avait, en plus, quelque chose d'aimable qui faisait qu'on se sentait là, non plus dans un magasin de livres, mais presque dans un | salon, au milieu d'eieuvres d'art. Je ' m'assis dans un fauteuil confortable : je regardai et j'écoutai." e- Mlle Marie, la jeune employée, tendait le à un Monsieur à lunettes—un professeur st de la Faculté — "Fumées dans la cam- A pagne. " Elle parlait du livre en connois- s, seur, l'ayant lu, vantait le charme pre- 1, nant des descriptions aixoises, la finesse in de la psychologie des personnages... la Un officier entra, et la conversation 5t s'engagea à trois. Au bout d'un moment, :s ces messieurs s'en allèrent après avoir i- versé à la caisse le montant des livres r- qu'ils emportaient sous le bras... é- Alors Mlle Marie vint à moi, et nous ê- causâmes professionnellement. Je con- i- statai combien cette jeune fille était A adaptée à son métier. Elle aime le livre, i- le comprend, le juge. Tout ce qui con- i- cerne la fabrication du livre l'intéresse, îr et j'ai entendu, de cette bouche féminine, des observations dont plus d'un éditeur al parisien eût pu faire son profit." i- Les observations de Mme Faure-Fa- i- vier ne portent pas seulement sur la seule i- boutique d'Aix, mais elle cite l'exemple St de plusieurs autres villes: Marseille en- j- tre autres, où les librairies tenues par n des femmes sont en pleine prospérité. ;; Voici donc un métier qu'on nous pro- î- pose : en cherchant bien, on en trouvera :s sûrement beaucoup d'autres, où les te femmes seront à leur place. »s MARIE-LOUISE NERON. 5" 111 111 ■— UNE CITATION i- -s Nous apprenons avec plaisir que Paul 3, Mamet, de Bruxelles, a été décoré de la :r Croix de guerre avec citation spéciale. :s II a été grièvement blessé à l'épaule 3, droite, mais il est aujourd'hui hors de :s danger. la question des monopoles en italie En Italie aussi les intentions du gou-vérnement italien de monopoliser les charbons, les cafés, les sucres, etc., ont soulevé clans toute l'Italie commerciale une protestation catégorique et importante. La question est grave, parce que les nouveaux monopoles italiens paralyseraient, dans une proportion non négligeable, le développement de l'industrie et du libre commerce. Entre toutes les villes d'Italie que ces dispositions léseraient le plus gravement, Gênes est atteinte directement, et c'est naturellement en cette ville maritime,une des plus importantes d'Europe, que l'opposition aux intentions du gouvernement se fait sentir catégoriquement. Nous ne pouvons encore prévoir jusqu'où aboutiront les dispositions des nouveaux monopoles, mais nous pouvons nous attendre à voir l'industrie, le commerce et la finance italiens s'élever contre une régime économique qui ne fait prévoir jusqu'à présent que de graves compromis. M. Meda, ministre des finances italien, en collaboration avec M. Nitti, a fait à une commission cjui se rendit à Rome des déclarations assez obscures qui n'ont nullement calmé les esprits. Il n'est pas à exclure la possibilité d'une crise politique, si, comme il apparaît comme certain, les dispositions ministérielles seront mises en exécution. Le Rapatriement, AVIS OFFICIEL Les Belges désirant rentrer à leurs frais au pays doivent pour tous renseignements s'adresser au Bureau de Rapatriement, General Buildings, 2e étage. Ils leur est recommandé de s'adresser de préférence par écrit en indiquant exactement leurs nom, prénoms, profession, adresse en Belgique et en Angleterre, et en indiquant s'ils désirent rentrer par Anvers ou par Ostende. Inutile de s'adresser à cet effet à Burlington Gardens. Pour les retours directs via Ostende ou Anvers il ne faudra ni passeport, ni autorisation de la sûreté militaire. * • » La Commission de Rapatriement a reçu du Repatriation Fund Institute, sous la présidence de la comtesse de Sel-bourne, un don de mille livres sterling avec prière de faire parvenir ce montant au bourgmestre de la ville d'Anvers en vue de la création d'hôtelleries destinées à hospitaliser les réfugiés arrivant d'Angleterre.* • . * Le Comité Officiel Belge a reçu de M. le bourgmestre d'Anvers la lettre suivante : Anvers le 4 décembre 1918. Cher Monsieur, J'ai été vivement touché par votre charmante lettre du 25 novembre dernier et j'ai pris connaissance de l'intéressant rapport du comité officiel belge pour l'Angleterre. Si, comme vous le dites si aimablement, vous avez admiré l'héroïque résistance de la population civile à la tyrannie allemande, nous, de notre côté, nous avons toujours été très ému en suivant l'œuvre d'assistance que vous avez organisée à l'étranger, et admiré votre activité si hautement humanitaire. Nous/ n'avons jamais, même aux jours les plus sombres, perdu notre foi en la victoire finale et le triomphe de la justice, et nous savions longtemps avant la réception de votre très intéressant rapport que le comité officiel a une part considérable dans le succès des Alliés. Je souhaite que vous puissiez rentrer bientôt en Belgique pour y reprendre la vie normale et aider de toute votre énergie à la renaissance complète de notre patrie si durement éprouvée. Veuillez agréer, cher Monsieur, l'assurance de ma considération très distinguée.. Le bourgmestre, / J. DEVOS. P.S.—Nous nous occupons du rapatriement des réfugiés et prenons les mesures dictées par les circonstances. • • Nous rappelons, aux réfugiés que s'ils ' désirent partir à leurs frais via Folke-' stone, Boulogne, ils doivent: (1) S'adresser par écrit à la Sûreté Militaire, 132, Charing Cross Road. (2) Se rendre au Consulat de Belgique. J (3) Se rendre au Bureau du Contrôle ,u_ des Passeports, 18, Bedford Square. es Ceux qui désirent retourner via An- nj. vers ou Ostende ne doivent obtenir au- ,je cun passeport, ni aucun permis. Il suffit )r_ de faire une demande par écrit au Bu- uc reau de. Rapatriement, General Build- ,al ings, Aldwych, en indiquant noms, pre- noms, professions, adresse en Belgique'et ls en Angleterre, et en mentionnant si l'on eg désire rentrer par Anvers ou par „ . Ostende. * « ns * :st D'autre part MM. Simon, Smits .and le- Co., qui organise un transport de mar- us chandises Londres-Anvers, nous font on savoir que la douane exige actuellement ait une licence d'exportation, même pour les »u- bagages. Les demandes à, ce .-ujet doi- nt vent être adressées au 'Var j rade De- partment, 4, Central Buitdings, Londres, )ir E.C. 3. -, * * .a- » lo~ Qui pourrait nous expliquer pourquoi ;nt toutes ces entraves aux envois en Belgique, où l'on manque de tout ? '> AU COMITE OFFICIEL BELGE 'es ^ " En réponse au télégramme adressé au ne Roi à l'occasion de sa rentrée à Bruxelles, '"} le Comité Officiel Belge a reçu le message te" suivant : M. Constant Smeesters,' secrétaire du Comité Officiel Belge, Londres, Le chaleureux et patriotique télégramme que vous lui avez adressé à l'occasion de son retour triomphal à Bru-xelles, a vivement touché le Roi. Me conformant aux instructions de Sa Majesté, j'ai l'honneur de vous trans-'^s mettre ses sincères remerciements et de 61" vous prier de remercier vivement en Son 3a" nom tous nos compatriotes dont vous 3e- avez traduit les sentiments de fidèle d® loyalisme. ic" Le Chef du Cabinet du Roi, (s) COMTE D'AERSCHOT. et —. 1 CORRESPONDANCE 3. ou Monsieur le Directeur, IU" Confiants en la sollicitude que vous avez toujours eu pour les réfugiés, nous nous permettons de vous adresse^ ces quelques mots, vous priant, si vous en te voyez la possibilité, d'en suggerer l'idée 6l' à qui de droit. Des renseignements publiés concernent le rapatriement des Belges, l'embarque-eu ment pour Anvers, Ostende, et Calais -es doit s'effectuer à Gravesend, Folkestone, n_ ou Douvre. Pour ceux qui retournent dans les Flandres ou dans le sud de notre pays, rien de mieux. Mais pour les réfugiés du pays de Liège (et nous en sotn-mes), qui se trouvent dans le Lanca-al" shire et le Yorkshire, ne croyez-vous pais qu'il serait plus pratique (1) de les embarquer à Hull ou à Grimsby. Un nombre respectable de miles de parcours leur serait ainsi évité; (2) comme les chemins ■ de fer sont quasi inéxistants en Belgique, nt 06 °lu^ nécessite un long et pénible voyage (prenant en considération less fem-• mes et les enfants), ne pourrait-on les dé-.. barquer en Hollande à moins que le che-ja min de fer Anvers-Gladbach ne circule. ^ Les chemins de fer hollandais,, eux, • ' fonctionnent normalement et déposeront les rentrants à Maastricht. Là, ils ne seront pas en peine pour se tirer d'em- 're barras. " DES LIÉGEOIS. 'US- US * ire Monsieur le Directeur, •us Après avoir publié le compte-rendu àe de la réunion organisée le 13 novembre <îerr-le nier, par l'Association des Commerçants, sle réunion à laquelle il était représenté par un de tés rédacteurs, votre journal a cru •er devoir reproduire l'article du "Lloyd la Commercial," dans lequel je suis personne nelleir.ent prii à partie. On y mélange îo- d'une façon si singulière des déclarations que j'ai faites, et les plaintes de certains ,u- commerçants, qu'il est vraiment fort dif-n- ficile da rétablir l'exacte vérité. Mais je ne veux pas entrer en polémique avec le "Lloyd Commercial," ni avec aucun autre journal. )a_ Je tiens cependant à vous faire remar-le_ quer que je me suis efforcé de prouver à l'Association des Commerçants. 1. Que le Comptoir National ne constituait pas un monopole; ils 2. Que cette société coopérative avait KM NUMERO 1 PfeNNY NhD "9

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