L'indépendance belge

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s.n. 1918, 23 Octobre. L'indépendance belge. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/k35m903344/
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L'INDÉPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ^.120 f ROYAUME-UNI « 1 PENNY LE NUMERO j CONTINENT. . 16 CENTIMES I HOLLANDE CENTS ADilINISTBATION ET EEDACTION: BUREAU A PARIS: ïtJDOR HOUSE. TUDOB ST.. E.C. 4 11, PLAGE DE LA BOURSE TÉLÉPHONE: CITY 3968 TELE.: 311-57 et 238-75 MERCREDI 23 OCTOBRE 1938 En vente à Londres à 3 h. le mardi 22 octobre {3 MOIS, 9 SHILLINGS, 6 MOIS. 17 SHILLINGS 1 AN. 32 SHILLINGS 7 ~ I ressenfïl Timir vrvns me» «srmff ranges o «rî_ LA SITUATION Mardi midi. La guerre La retraite allemande en Flandre s'est 'S sensiblement ralentie. Nos vaillants sol-I dats rencontrent à présent une vive oppo-I sition de la part de l'adversaire, qui a I trouvé derrière certaines ' lignes d'eau,' I tel le canal de dérivation de la Lys, un re-I fuge où il peut prendre un temps de re-I pos pour regrouper ses forces désorga-,■ nisées. Ce ne peut être là qu'un arrêt momen-|H tané et nous ne doutons pas qu'avant ■ peu les Allemands reprendront leur ma-I nœuvre pour s'abriter derrière l'Escaut, I entre la frontière hollandaise et Gand, où I ils semblent devoir offrir une résistance 'I plus ou moins prolongée. L'Escaut mar-I querait ainsi la fin d'une première étape I du recul sur la Meuse, dès à présent pro-[ jeté par Ludendorff. La seconde étape I aurait Anvers pour pivot et la ligne à I franchir par les armées alliées s'appuye-I rait sur Malines, Louvain, Wavre, Ni-I relies et Charleroi, ayant dans son cen-I tre le champ de bataille classique de | Mont-Saint-Jean et de Waterloo. La I troisième et dernière étape serait mar-I quée par l'abandon d'Anvers et de la i ligne de la Sambre, pour la ligne de la r Meuse, où les Allemands ont mis tout en i œuvre pour opposer une résistance dé-1 sespérée. Evidemment nous ne donnons ces in-I dications qu'à titre documentaire. Entretemps, nos divisions ont déblayé I de nombreux nids de mitrailleuses et ont I refoulé l'ennemi sur la rive droite du I canal de la Lys, d'Eede (sur la frontière | néerlandaise), jusqu'au sud de Meeren-I dré capturant 200 prisonniers et quelques I mitrailleuses. Les unités françaises opé-| rant sur la droite de notre armée ont éga-I lement atteint la rive gauche, du canal et I avancent dans la direction de Gand, d'où I elles ne sont plus qu'à deux bonnes I lieues. Au sud nos alliés se sont sensible-I ment rapprochés de Deynze et le comrau-I niqué allemand annonce que les Français I ont tenté de traverser la Lys au sud de I cette ville, où un détachement est parvenu à maintenir pied. Plus au sud en-I core nos alliés ont franchi la rivière à Oyghem et ont occupé Desselghem. La 2e armée britannique a également I résolument progressé à l'est de la Lys, I dans la direction d'Audenarde et de Re-I naix, et a atteint la rive gauche de l'Es-I caut, entre Helchin et Espières. Sur sa I droite l'armée du général Birdwood borde, pour ainsi dire, le fleuve jusqu'au delà de Tournai, dont elle a atteint les limites occidentales, après avoir libéré un grand nombre de villages hermuyers. Au I sud de Tournai, nos alliés marchent sur Antoing, ont pris pied dans Saint-Amand, au nord de la forêt de Vicoigne, et s'approchent de Condé. A l'est de Douai les troupes britanniques qui ont occupé Denain ne sont plus qu'à trois kilomètres de Valenciennes, et elles continuent leur progression vers la \ieille cité dentellière, en dépit d'une résistance désespérée de la part de l'adver-| saire. La bataille qui fait rage sur la Selle, de Denain à Le Cateau, continue à nous | être favorable. Des divisions du Royaume-Uni ont repris l'offensive dans la nuit de dimanche, par une pluie battante, et se sont heurtées à de puissantes forces ennemies couvrant les routes menant à Maubeuge et à Mons. Nos alliés sont parvenus à franchir la zone inondée de la .Selle dans les premières heures de lundi et ont construit des ponts sous un feu d'enfer de la part des batteries ennemies.Les tanks et des canons ont pu être transportés sur la rive orientale de la rivière et ont permis à l'infanterie d'aller de l'avant sur le plateau à l'est de la Selle et de refouler de furieuses contre-attaques, infligeant à l'adversaire des pertes énormes, tout en lui enlevant 3,000 prisonniers.Sur le front de l'Oise la situation ne s'est pas modifiée, tandis qu'entre cette rivière et la Serre les troupes françaises ont repris leur avance ; sur la gauche nos alliés ont progressé entre Lucy et Villers-'e-Sec, nonobstant une opposition obstinée, conduisant souvent à des combats TOrps-à-corps les plus sanglants. Sur la droite ils ont capturé Mesbrecourt-Riche-bourg et fait 50 prisonniers. Entre la Serre et l'Aisne il n'y a pas eu d'engagements d'infanterie, mais l'activité de 1 artillerie a été particulièrement intense. En Argonne les Allemands ont lancé de puissantes contre-attaques sur les plateaux à l'est de Vouziers, mais nos alliés ont refoulé les colonnes d'assaut ennemies et ont maintenu toutes leurs positions.A signaler une recrudescence d'activité en Lorraine et en Alsace, où des détachements français et américains ont exécuté de nombreux coups de main qui leur permis de faire des prisonniers. En Italie il y a eu des combats d'artillerie d'une grande violence sur le plateau d'Asiago, dans la région du Grappa et le long de la Piave. Dans les environs du Sisemol des patrouilles françaises ont pénétré dans les positions ennemies, où elles ont infligé de lourdes pertes aux occupants, faisant également des prisonniers. Dans la vallée de la Frenzela des détachements italiens ont exécuté des opérations similaires, avec le même succès. En Albanie l'offensive italienne se développe favorablement, et dans le Monténégro les troupes françaises marchent résolument sur les frontières herzégovines. En Serbie l'avance alliée est toujours en progrès. Les Autrichiens se sont retirés de Novibazar et battent en retraite vers le nord. A l'ouest de la Morava les Serbes sont entrés dans Trstenik. Le 19 les troupes alliées ont capturé Zaitchar, dans la vallée du Timok, et leurs éléments avancés ont atteint un point à 10 kilomètres de Parachin, sur la Morava. Sur ce fleuve également les troupes serbes sont en contact avec des forces allemandes, solidement retranchées au nord d'Aleximatz et de Krushevatz. A l'est du front serbe les Français ont atteint le Danube dans la journée de samedi, soit après 24 jours d'offensive, dans la région de Vidin, ville de Bulgarie, à environ 32 kilomètres de la frontière serbe. Nos alliés ont immédiatement pris les mesures nécessaires pour arrêter le trafic ennemi sur ce grand fleuve, et ont forcé un monitor autrichien à chercher un refuge sur la rive roumaine, sous le feu de nos canons, tandis que plus à l'ouest ils capturèrent Bolgevatz. On signale que le général autrichien Koevess a amené de nombreuses troupes du front italien pour tenter d'arrêter l'avance foudroyante de nos armées d'Orient en Serbie. D'autre part, les troupes allemandes qui combattent devant nous se retirent vers la Roumanie, seule voie qui leur soit encore ouverte, pour éviter la bataille et sauver leurs débris. La politique Nous avons le texte de la réponse de l'Allemagne à la Note du Président Wil-son. On sait que te gouvernement allemand s'était adressé au Président pour demander un armistice et que le Président avait posé des conditions préliminaires, dont il jugeait l'acceptation indispensable avant qu'il ne transmit à ses alliés le désir exprimé par l'Allemagne.En ce moment les années allemandes étaient fortement bousculées sur tout 1e front et ses voies de communication pour la retraite étaient menacées, surtout par une avance des Américains au nord de Verdun. Il y eût à Berlin un moment de panique. Mais aujourd'hui la retraite s'opère méthodiquement. Le parti militaire a repris le dessus et 1e ton de la réponse au Président reflète ce changement. Cette réponse n'est pas nette, ses termes sont amphigouriques et ambigus. Le gouvernement allemand répond qu'il est toujours disposé à évacuer tes contrées occupées en France et en Belgique, mais il ne répond pas un mot à la demande des garanties faite par 1e Président.Il va donner ordre aux sous-marins d'arrêter leurs tristes exploits, mais des " raisons techniques " peuvent empêcher la réception de cet ordre. La Note allemande proteste encore, avec une belle audace, qui parait même une moquerie, contre tes accusations des actes de cruauté attribués à l'armée allemande, et cela après Reims, Saint-Quentin, Cambrai, Lille, Courtrai et Os-tende, où, en s'allant, tes Boches faisaient sauter la galerie du Palace, sans doute par nécessité militaire ! Enfin, la Note proclame l'union intime des Hohenzollern et du peuple allemand, personnifiée par 1e dernier gouvernement de concentration. A chaque instant on se figure encore cjue 1e peuple allemand a été aveuerlé, qu'il faut lui ouvrir les yeux. EIn réalité, et la Note l'affirme à nouveau, il n'y t qu'un esprit allemand et solidaire dans - les crimes le peuple allemand doit ctre - solidaire dans 1e châtiment. La conclusion à tirer de la Note alle- - mande c'est que nous ne sommes pas encore'près de la paix. ' Et pourtant, qui rendra à l'Allemagne - tes 300,000 hommes et les 2,000 canons t qu'elle a perdus depuis l'offensive? Qui u lui fournira des matériaux de guerre et du pain? Quoi qu'e'le fasse l'Allemagne - n 'évitera pas la catastrophe. 'i r î SUR LE FRONT OCCIDENTAL 1 SUR LE FRONT BELGE Un faux bruit g D'après '"le témoin oculaire'' nous ^ a.vons dit hier qu'un soldat allemand caché chez une femme de mauvais© vie à Ostende sous les vêtements d'un civil e>i se prétendant déserteur avait été fusillé. Cet écho est faux. Aucun Allemand a'a été fusillé à Ostende. j OPÉRATIONS AÉRIENNES s L'activité britannique ^ Du Quartier général : ' Le 20 octobre, les aviateurs britanni-3 ques ont accompli d'heureuses reconnaissances et sont entrés en contact avec des ] patrouilles ennemies, jetant des bombes et canardant à l'aide de leurs mitrail-j leuses les troupes allemandes. Les conditions atmosphériques ont empêché toute t autre opération. Tong les appareils britanniques sont rentrés. Du Détachement indépendant : Dans l'après-midi du 21 octobre, nos aviateurs ont bombardé les chemins de for de Tkionville. rmjns directs rr.+ r été obtenus sur les voies. Au cours d'un . combat, un aéroplane ennemi a été mis hors combat. Tons les appareils britanni-ques sont rentrés. * t Dans la nuit du 19 au 20 octobre, un avion allemand a été abattu par les mi--, trailleurs belges. ; EN BELGIQUE DELIVREE s Le Roi et la Reine à Bruges , (D'un témoin oculaire,.) ■> Bruges n'a pas connu depuis longtemps s une a,nimation comme celle qui règne actuellement dans ses rues. Les drapeaux belges flottent à toutes les façades, les 3 portraits du Roi et de la Reine sont ex-. posés à toutes les vitrines; sur les trot-. toirs il y avait au jour de la libération r un triple rang de curieux portant des . cocardes tricolores et acclamant les sol-. data belges passant par la ville, qui n'a _ pour ainsi dire pas souffert. On a constaté 1 seulement quelques dégâte aux quartiers . de la gare et à la Porte Maréchale; l'aspect extérieur du Beffroi, tout pavoisé, 5 n'a pas changé; l'intérieur de ce monu-, ment a, par contre, beauooup souffert du ~ fait des Allemands, qui ont démoli les murailles intérieures et peroé des portes „ et des cheminées pour y installer des cui-l èines, des garages d'automobiles, etc. On ~ voit partout une affiche annonçant que le bourgmestre, comte Visart de Booarmé, révoqué jadis par les Allemands pour sa 1 conduite patriotique, est rétabli dans ses " fonctions. D'autres affiches émanant de 3 la société "Burgerwelzijn" vantent les • victoires des Alliés et souhaitent la- bienvenue aux soldats belges, à leur vaillant ' chef le Roi Albert, et à la courageuse Reine Elisabeth. 1 Le Roi et la Reine ont visité Bruges hier et y sont retournés aujourd'hui; ils étaient accompagnés du prince Léopold. 5 Ils étaient venus en automobile toute 5 simple et sans cortège ni apparat. Ils fu.-" rent bien vite reconnus par la foule qui, aussitôt, entoura l'automobile en les ac-> clamant et la suivit en courant et pous-; sant des vivats. Les souverains et le ' prinoe furent reçus à l'Hôtel de Ville du - premier chef-lieu de province délivré du - joug de l'étranger. Nos souverains visitèrent également - Thourout où la population civile les en-i toura respectueusement d'abord, chapeau ou casquette bas; après un instant î de silence et d'émotion, un cri vibrant , de: "Vive le Roi ! Vive la Reine!" tra-t versa la foule et fut aussitôt répété par des centaines de bouches. ; Dans les rues des villes et villages ré-, cemment libérés, passent souvent des biiwbwpwmpww——B cortèges de prisonniers boches, maintenant tout penauds alors qu'il y a quelques jours à peine ils régnaient ici en maîtres faisant durement sentir leur joug. La population civile assiste souriante et goguenarde à leur défilé. Toujours les mêmes réflexions reviennent: "Nos soldats doivent aller en Allemagne, ces cochons nous ont fait troj-) souffrir." J'ai noté un incident caractéristique démontrant la façon dont les Allemands respectent les traités : parmi les prisonniers appartenant aux compagnies de travailleurs exécutant les travaux de défense et creusant des tranchées, on a trouvé des quantités de soldats russes capturés lors de la ' retraite des armées moscovites. Ces Russes ignoraient la révolution russe, la mort du Tsar et la paix de Brest-Litovsk, et les Allemands continuaient à les employer comme un matériel humain utile et les traitaient avec une extrême brutalité. TTj 7X. CONFERENCE PARLEMENTAIRE INTER-ALLIEl Un discours de iord Bryce La conférence parlementaire interalliée s'est ouverte hier matin dans une salle d© la Chambre des Lords, sous la présidence de lord Bryce. Le président félicita les délégués de la victoire qui illumine en ce moment les étendards alliés, de cette victoire q :i amène la libération de la Belgique, la restauration à la France des territoire'! qui lui ont été arrachés il y a près d'un demi-siècle, mais qui n'ont jamais cessé de lui conserver tout leur attachement, et enfin l'expulsion de la tyrannie des Hapsbourg sur les territoires irrédentistes italiens. Des tâches difficiles nous attendent., continu» 3c i<4 Bryce. Nous compte.) ■ sur nos gouvernements pour recueillir avec sagesse les fruits de la victoire; et nous croyons qu'ils donneront suite aux vœux des peuples qui désirent que les principes pour lesquelles ils ont lutté soient appliqués dans le domaine de la réalité. Un déjeuner à la Chambre des Communes Un déjeuner a été offert dans la salle Harcourt, à la Chambre des Communes, aux délégués parlementaires. M. John Dillon, portant un toast aux représentants de la Belgique, déclara, quo la Belgique devait être considérée coirrae la nation héroïque entre toutes, tl reconnut que s'il avait été homme d'tSt'it belge en 1914, il aurait hésité longtemps avant de barrer le chemin à la terrible puissanœ allemande avec les faibles ressources dont la Belgique disposait. Si la Belgique avait choisi la solution la plus facile, on aurait difficilement pu la blâmer; mais si elle l'avait fait l'Europe entière serait maintenant aux pied3 du militarisme allemand. La Belgique a placé sous une dette de gratitude tous les hommes qui, dans le monde, compr. n-nent la liberté et l'apprécie. M. Maurice Feron, député de Bru • xelles, répondant au toast de M. Dillon, dit que la Belgique et la France étaient les victimes de la soif de conquête du Kaiser. La Belgique, dit-il, fit son tra-! gique sacrifice dans l'intérêt de la justice, mais elle et la France vivront ! Au Palais de Buckingham Le roi a reçu au Palais de Buckingham une importante députation des délégués inter-parlementaires, comprenant environ 30 représentants britanniques, 22 français, 8 italiens, et un belge. Le roi accueillit ses visiteurs très cordialement et leur adressa un discours en français. Il rappela la visite des délégués parlementaires il y a deux ans en des jours moins heureux, et se déclara heureux de le recevoir au moment où les armées de France et d'Italie, de Belgique et des Etats-Unis, côte à côte avec les armées britanniques, refoulaient, devant elles les forces brisées de l'ennemi. Après avoir rendu hommage à "l'illustre maréchal Foch, qui jouit de la confiance et de l'admiration des chefs de toutes les armées," et félicité les représentants de l'Italie et de la France des perspectives qu'offrent pour ces deux pays la prochaine victoire, le roi s'adressant particulièrement à M. Maurice Féron, lui dit: "Et vous aussi, Monsieur, qui représentez les sénateurs et députés de Belgique, nous nous réjouissons de vous voir sur notre sol. Votre pays cruellement attaqué et dévasté, a dû subir de terribles souffrances, mais le jour de la délivrance est proche. Le peuple britannique qui a * J- -n-ci. où oniiiijinijro n —a ressenti pour vous ces souffrances, a admiré la loyauté constante d© votre peuple et te dévouement de vos soldats, et forme des vœux ardents pour le retour de la prospérité dont vous jouissiez et que vous avez vaillamment sacrifiée à l'appel du devoir. LES BOLSHEVISTES DEMASQUES {Suite.) Le document no 28 est la photogra* phie d'une lettre du Président de la Banque Impériale d'Allemagne au Commissaire bolshéviste des Affaires Etrangères. Elle est marquée : "Très secret" et datée du 8 janvier 1918. Elle dit: une information que j'ai reçue aujourd'hui de Stockholm m'avise de ce que 50 millions de roubles en or ont été virés pour être mis à la disposition des Commissaires du peuple." (Ce qui est 1e titre des chefs bolshévistes.) "Ce crédit," continue la lettre, "a été ouvert au Gouvernement russe pour couvrir tes frais d'entretien des Gardes Rouges et des agitateurs dans 1e pays. Le Gouvernement impérial juge à propos de rappeler au Soviet des Commissaires du peuple la nécessité d'une propagande renforcée, car l'attitude hostile du sud de la Russie et de la Sibérie au Gouvernement russe existant inquiète le Gouvernement allemand."Quatre jours plus tard le même président de la Banque Impériale d'Allemagne envoie une nouvelle somme de 5 millions de roubles à la même adresse pour pourvoir à l'envoi d'un leader révolutionnaire russe à Vladivostok pour entrer en possession du "matériel de guerre japonais et américain" se trouvant dans ce port et, si possible, les détruire. Une photographie de cette lettre constitue 1e document no 9. Il y eut des paiements antérieurs, mais probablement pas de paiements postérieurs ; ceux-ci n'étaient plus nécessaires; à ce moment le pillage d'un Empire était ouvert aux Bolshévistes — et aux Allemands.L'industrie russe vendue à l'Allemagne Les documents nos 10 et 11, photographies d'autres communications de la Banque Impériale d'Allemagne, sont des plus significatifs. L'une est une lettre adressée au Président du Conseil des Commissaires du Peuple et l'autre est "une résolution pris.è à'une conférence de délégués des banques de commerce allemandes" reçue par le Président du Comité central exécutif bolshéviste et visée par son secrétaire. Pris ensemble, ces deux documents donnent un résumé complet de la manière dont l'Allemagne entend contrôler toutes tes industries russes. Pendant cinq ans après la signature de la paix, tes capitaux anglais, français et américains seront proscrits en Russie et ne seront pas admis dans tes industries suivantes: charbon, machines industrielles, construction, pétrole, industries chimiques et pharmaceutiques.APTOMdelaGBERÎl GRANDE-BRETAGNE — De nouveaux billets de 10s. seront mis en circulation aujourd'hui. Ils sont de la même dimension que les billets actuels, mais le papier est un peu plus épais. Le dessin est le même que celui des billets actuels d'une livre, sauf que la figure de Britaimia apparaît à la place de Saint George et du Dragon. Le dessin est imprimé en vert, avec une teinte pourprée en certains endroits; les lettres sont imprimées en brun. ivwTga—a—i DERNIERE HEURE Le communiqué britannique Mardi, 10 h. 20. Au cours de la nuit, à la suite d'un combat local, nous avons avancé notre ligne sur la rive gauche de l'Ecaillon, au sud de Thaint, dont nous occupons la partie occidentale. De nouveaux progrès ont été "réalisés par nous entre Valenciennes et Tournai. La résistance ennemie sur ce front augmente. Dans 1e secteur de Tournai, à la suite d'un vif combat, nous avons refoulé l'ennemi, cette nuit, du village d'Orcq et des bois dans 1e voisinage de Froyennes. Nos troupes sont actuellement à moins de 1,600 mètres de la ville de Tournai. S 89e année Uo 250 ,r .V • A

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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