L'indépendance belge

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s.n. 1914, 22 Avril. L'indépendance belge. Accès à 26 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/wd3pv6c96b/
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lO Centimes®! CN BELGIQUE ET A PARiS d 85' ANNÉE Mercredi 22 avril 1914 ADMINISTRATION ET RÉDACTION 11., rue des Sables, Bruxelles BUREAUX PARISIENS : 11, place de la Bours» ABONNEMENTS : ÉDITION QUOTIDIENNE aELfilQUE. Un in. 20 fr. S mois, 10 fr. 3 moli, S (r. lUXEnBOURÊ(Gr.-OJ » 28 fr. 5 fr. » 8 fr. EfRAH&ER » 40 fr. " 22 tr. » 12 ÉDITION HEBDOMADAIRE ilntgrnitioMli it d'Qutra-meri » PAGES, RABAISSANT LE MERCREDI Un au ..... francs Six moto lo franc» L'INDÉPENDANCE BELGE ibqe fnnioiss par m — src paks EWÎSERVATÏOT PIS tr PHOCEÈa .V u» Mercredi 22 avril 1914 I L — Les annonces sont reçues \ IA BRUXELLES : aux bureaux do jou'ooi, A PARIS : il, place de la Bourse, A LONDRES : chez MM. John-F. Jones & C3, vfi £ Siîqw Bill, K. C.; à f Agence Havas, n° liflL Ciieapside E. CL; et chez Neyroud & Fils, Lb£ uoa 14-18, Queen Victoria Street, et T. B. Brown% Ltd. n° 103, Queen Victoria Street. ji AMSTERDAM : chez Nijgh & Van Ditmar, Rokin, 2* A. ROTTERDAM î même Ilrme, Wynhaven, 113» J£à ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et E& SUISSE, aux Agences de ia Maison Rudolf Moss^ ■fr ITALIE : chez MM. Haasenstein & Vogler, à Mila*^ Turin et Rome. HgiEW-ÏORK î T.b. Browne, Ltd, I, East42«* StreeU • Édition du mâtin — JLujourd'hui Revue politique. LE MEXIQUE ET LES ETATS-UNIS. — Le message du président Wilson. —La discussion à la Chambre et au Sénat. — La Chambre approuve le message à une grande majorité. — L'action des Etats-Unis. — La protection des étrangers. — Les eonstitutionnalistes resteront neutres Les constitutionaiistes resteront neutres. En Autriche. — La santé de l'empereur François-Joseph. — Amélioration. — Le dernier bulletin. En Angleterre. — Ce que coûtent les suffragettes. ■ En France. — L'arrivée à Paris des souverains anglais. En Italie. — Les grèves. En Suède. — Le résultat des élections.-Lettre du Luxembourg. La Vie à Paris. En Belgique. — Leur bilan» Chronique mondaine. Tablettes judiciaires, par Camille Roussel. Informations financières et industrielles.—-Nouvelles diverses de nos correspon-iants.Les dépêches suivies de la lettre A sont celles qui ont paru d'abord dans notre première édition, publiée à 4 heures de l'après-midi; les dépêches suivies !de la lettre B sont celles qui ont paru 'd'abord dans notre deuxième édition, publiée à G heures du soir; les dépêches suivies de la lettre G sont celles qui ont paru d'abord dans notre troisième édition, publiée le matin. BRUXELLES, 21 avril Revue Politique Le sort en est jeté ; le Congrès américain a voté une résolution approuvant la décision du président Wilson de recourir à la force armée des Etats-Unis pour obliger le président Huerta à.donner au gouvernement de Washington les 'réparations et satisfaction qu'il réclama pour l'insulte faite au drapeau de la grande République. 11 est inoui que la seule question de la forme dans laquelle serait salué le drapeau américain provoque ainsi un conflit qui peut mettre .en question l'existence même du Mexique indépendant. Cette intervention à laquelle le gouvernement de Washington ne put se résoudre lors du coup d'Etat du général Huerta, lors de l'assassinat de M. Benton par le général A'iUa;lors de l'arrestation de sujets américains, elle se produit maintenant à propos d'une simple formalité. Le Président provisoire du Mexique, tout en acceptant en principe de saluer officiellement le drapeau américain, a voulu discuter les conditions de ce salut : il exigeait qu'il fût répondu coup pour coup aux vingt et un coups de canon des troupes fédérales saluant le pavillon des Etats-Unis. Le gouvernement de Washington n'a pas cru devoir admettre cela, parce que cette réponse officielle eût impliqué en quelque sorte la reconnaissance du gouvernement du général Huerta. Ce dernier a repoussé l'ultimatum qui lui avait été adressé a ce sujet.Dès lors, les Etats-Unis s'étaienl trop avancés pour qu'il leur fût encore possible de reculer. Le message dans lequel le président Wilson expose au Congrès les faits qui l'obligent à faire soutenir son action diplomatique par les forces des Etais-Unis est modéré de ton. Le Président j explique qu'il ne s'agit pas de faire la guerre au Mexique; que le gouvernement américain n'a aucune arrière-pensée, de conquête; qu'il n'éprouve que de: sentiments de sympathie? et d'amiré pour le peuple mexicain, mais qu'il ai-porte do mettre à la raison le géné-al Huerta, qui s'est emparé du pouvoir à Mexico par des moyens illégaux. Le non Ait est donc entre les Etats-Unis et le président Huerta et non entre les Etats-Unis et le Mexique. C'est du moins a:n-si que M. Wilson veut présenter les choses et son point de vue est exact quand on réfléchit que les Etats-Unis n'ont pas reconnu le gouvernement du président Huerta comme étant le gouvernement régulier du Mexique. Mais au point de vue général, il n'y a pas à Mexico d'autre autorité actuellement que celle du général Huerta et ce sont bien les troupes fédérales qui se trouveront. opposées aux forces américaines. On a quelque peine il comprendre que le général Huerta, étant donnée les énormes difficultés intérieures dans lesquelles il se débat, n'ait pas eu le souci d'éviter ce conflit, d'autant plus qu'il pou vait le faire sans véritable humiliation pour le Mexique. On peut se demande) si le général Huerta ne va pas délibérément au-devant du conflit par un dou !>le calcul : d'abord, il a pu escompte] que l'intervention armée des Etats-Uni: rapprocherait les fédéraux et les consti tuiionnalistes dans un même élan d< résistance; ensuite, il a pu considère] que sa situation personnelle étant irré médiablement ébranlée par les dernier: succès des const-itutionnalistes, il étai préférable pour lui de tomber devan une intervention étrangère que d'être définitivement vaincu par ses ennemi: de l'intérieur. L'espoir du général Huer ta de voir les eonstitutionnalistes l'air, cause commune avec lui eonti les Amé ricains est dès à présent ruiné : la junt constitutionnaliste a décidé de reste neutre et de ne pas considérer l'intervention des Etats-Unis comme une tentative de conquête du Mexique. Ue général Huerta devra donc se débattre à la fois contre les Américains et contre les fédéraux. De quelle manière les forces américaines seront-elles employées? La flotte des Etats-Unis sera concentrée dès demain dans les eaux mexicaines. Il y aura en tout quarante-huit vaisseaux de guerre avec huit cent soixante-sept canons et environ 22,000 hommes prêts Ci entrer en action. 17,500 "hommes sont destinés au golfe du Mexique et 4,800 à la côte du Pacifique. D'autre part, le général Wood, chef do l'élal-major général, prendrait le commandement d'une division à la frontière mexicaine. Pour l'instant, on envisage surtout le blocus des ports mexicains, mais si cette démonstration ne suffisait pas pour amener le président Huerta à composition, il est certain que les Américains débarqueraient à Tampico. La note des puissances en réponse à la communication qui fut adressée par -la Grèce est conforme aux indications que nous-avons données" il y a quelques jours. Les puissances consentent à la rectification de la frontière gréco-albanaise du côté d'Argyrocastro, mais elles refusent de ratifier la rectification proposée par la grèce du côté de'Korit-za. En ce qui concerne'les îles, les puissances promettent d'user de leur influence amicale auprès de la Turquie, mais déclarent qu'elles ne sauraient prendre d'autres engagements. Cette réponse n'est donc pas complètement satisfaisante, surtout en ce qui concerne les îles de la mer Egée. En effet, la Grèce a fait observer avec raison que, si on lui interdit de fortifier les îles de la mer Egée et d'en faire des bases militaires, il serait tout an moins logique d'obtenir des garanties contre tout retour offensif des Turcs contre ces îles. Ces garanties, les puissances pourraient seules les exiger do la Turquie, en prenant l'engagement de s'opposer, elles, à toute attaque contre les îles. Si elles ne veulent pas assumer cette responsabilité et donner ces garanties, la grèce doit s'efforcer de développer rapidement, sa marine de guerre, de manière à assurer complètement sa prépondérance dans \a. mer Egée et à être en mesure clë s'opposer à tout ce que la Turquie pourrait entreprendre contre les îles. Le Mexique et les Etats-Unis LE MESSAGE DU PRESIDENT WILSON Washington, hindi, avril. Le message du président Wilson au Congrès dit entre .autre : Mon devoir est d'attirer votre attention siur. la situation résultant de nos rapports avec le général Victoria!» Huerta à Mexico, situation qui nécessite de notre part une action pour laquelle je demande votre appui et votre coopération. Le 9 avril, le fourrier de l'aviso « Dolphin n atterrissait à Tampico à l'apponte-ment du pont Isurbiné avec une baleinière et l'équipage d'une chaloupe, afin d'embarquer certains approvisionnements pour le vaisseau. Pendant qu'il faisait charger la baleinière, il fut mis en état d'arresta-! tion par un officier et un peloton de soldats du général Huerta. Ni le fourrier ni aucun de ses marins n'étaient armés. Deux des marins se trouvaient dans la baleinière même lorsqu'ils ont été arrêtés et ils furent obligés de la quitter et de se laisser conduire en prison en dépit du fait que l'embarcation portait lo pavillon des Etats-Unis à son avant et à son arrière. L'officier qui avait effectué l'arrestation suivait l'une des rues de la ville avec Ie3 prisonniers, lorsqu'il rencontra un officier d'un rang supérieur qui lui intima l'ordre de retourner au débarcadère pour y attendre de.s ordres. Moins d'une demi-heure après l'arrestation, le commandant des troupes de Tampico envoya l'ordre de relâcher te fourrier et ses hommes. La mise en liberté fut suivie des exouses de la part du commandant et plus tard de l'expression de regrets du général Huerta lui-même. Le général Huerta faisait ressortir que Tampico était alors soumis à lia loi martiale,- que 1 ordre avait été donné., d'interdire le débarquement de qji que ce lût au pont Isurbiné et que les marins dos Etats-Unis n'avaient pas le droit de. débarquer. Cette prohibition n'avait pas été notifiée à notre commandant général dans les eaux de Tampico et même si cette prohibition lui avait été notifiée, la seule ligne de conduite acceptable des autorités locales aurait été de prier le . fourrier et ses- hommes de se retirer et d'adresser une protestation au commandant de la flotte des Etats-Unis. L'amiral Mayo estima qu'une pareille ar-r restation constituait une offense grave et ! il exigea comme réparation que le pavillor , des Etats-Unis fût s:'lué avec un cérémo-- niai spécial par 'e commandant de Tara-. pico. : Le message fait remarquer que deuJ t hommes avaient été arrêtés a bord même t do la baleinière, c'est-à-dire sur le terri > toire des Etats-Unis, mais que, si tout s'é ; tait arrêté ià, l'incident aurait pu être at . tribué à l'ignorance ou à l'arrogance d'ur ? seul officier. Malheureusement, d'autres in ridents se produisirent qui peuvent créei l'impression que les représentants lu gé r | néral Huerta s» >t di nosés à sortir d( —— Édition û leurs attributions, afin de manifester :lour mépris pour la dignité et les droits des Etats-Unis. Lo message rappelle qu'un vaguemestre allant a La Vera-Cruz fut emprisonné et qu'une dépèche officielle du gouvernement américain fut retenue à Mexico. Ces tracasseries et ces ihjustices ne se produisirent qu'à l'égard dés Etats-Unis. Les filtres gouvernements, n'ont pas à s'en plaindre.. L'impression produite est qu'elle sont des représailles exercées volontairement •'< rencontre des Etats-Unis pour avoir repoussé les prétentions du général Huerta -. étiré reconnu comme président du Mexique. Le président déclare qu'il considéra dé son devoir d'appuyer les-réclamations dô l'amiral Mayo, et il demande au Congrès d'approuver la ligne de conduite à suivre. Le gouvernement ne sera en aucun casfc forcé de faire la guerfe àu peuple mexicain. Le général Huerta s'est arrogé le pouvoir par des procédés qui n'ont aucune justification et cela dans une partie seulement du Mexique. Si un conflit armé se* produit, il sera dirigé uniquement contre Huerta et ses partisans^' afin de permettre au Mexique de rétablir ses propres lois et son propre gouvernement. Le gouvernement souhaite qu'il n'y ait pas de guerre et assure que les Etats-Unis no veulent en aucune façqn avoir la haute main sur les affaires du Mexique. Le seul sentiment que nous éprouvons pour le peuple mexicain est un sentiment de profondé et sincère amitié. Isj gouvernement mexicain a le droit de régler ses affaires intérieures comme i! l'entend. Nous désirons sincèrement respecter ce droit. Il ne sera pas nécessaire de compliquer gravement la situation actuelle. par une inlervention armée, si nous y faisons face avec sagesse, fermeté et promptitude. En conséquence, je viens vous demander d'approuver que j'emploie '.a force armée des Etats-Unis de telle façon et dans telles proportions que cela pourra' être nécessaire, à l'effet d'obtenir du général Huerta et de ses partisans qu'ils reconnaissent pleinement la dignité et les droits des Etats-Unis, même au milieu de la situation pénible cjui règne actuellement au Mexique. Il ne pourra y avoir dans . nos actes une ielée d'agression, une idée de conquête égoïste. ■Le président, après, la lecture de son message, a quitté ila- -Chambre au milieu d'une tempête difeeiaràsfens. . . • -Ensuite, après la session du Congrès, à été déposé à la Chambre des représentants la résolution justifiant rerhploi.de la force armée des Etats-Unis pour faire exécuter de force, à rencontre de Huerta, la demande des Etats-Unis : « Il est résolu par le Sénat et la Chambre, des représentants, assemblés en Congrès, que le président des Etats-Unis est justifié à employer la force-armée des Etats-Unis pour imposer à Huerta réparation sans équivoque envers le gouvernement des Etats-Unis pour l'af- • front infligé à son gouvernement par le général Huerta et ses représentants. » La discussion à la Chambre La Chambre des représentants, discute l'ordre du jour approuvant la proposition de M. Wilson ail sujet du Mexique. M. Campbell déclare : Il faut se demander si, après avoir supporté'longtemps le massacre il'Américains dans le nord du Mexique, l'arrestation de quelques; marins suffirait à déchaîner la guerre avec ses affreuses conséquences. M. Murdock, progressiste, promet au Président l'appui de son parti. Il dit que l'ordre du jour fera connaître au monde entier que le drapeau américain doit être respecté. Il ajoute : Je suis las d'attendre et je suis heureux de la décision du Parlement de mettre un terme à la politique d'attente. (Applaudissements sur les bancs démocrates). M. Mann se plaint de ce que M. Wilson donne des ordres au Congrès. Cette déclaration, dit-il, est une déclaration de guerre. C'est aussi, déclare-t-il, l'Amérique se ralliant aux excès des troupes sanguinaires du nor.d du Mexique, égorgeant les hommes et violant les femmes. M. Underwood répond au nom du gouvernement. H regrette les vues exprimées par M. Mann. Le Président, déclare-t-il, ne demande pas au Congrès de voter la guerre, mais d'appuyer sa politique en insistant pour qu'on "respecté >e drapeau.' M.Underwood espère que tous' les partis donneront leur appui'au'président et il 'rappelle que les démocrates ont soutenu leur président Mac Kinl'ey au moment de la guerre avec l'Espagne. (a) La Chambre approuve le message présidentiel Finalement, .la. Chambre des représentants a adopté par 337 voix contre 33 la résolution approuvant le message du président Wilson. (a) Au Sénat Le Sénat a ensuite commencé la discussion de cette résolution. (a) Washington, mardi, 21 avril. Le Sénat a levé sa séance à minuit 28. 11 reprendra à midi la discussion de l'ordre du jour approuvant l'adresse du président Wilson. (a) Washington, mardi, 21 avril. Iye Sénat s'est ajouRié jusqu'à midi en raison de l'opposition faite à la formule ramenant la question au cas particulier du général Huerta,dans l'ordre du jour approuvant l'attitude du président Wilson. On a proposé de substituer un autre ordre du lour donnant au Président une large au ter: ition pour agir contre le Mexique. (a) L'action des Etats-Unis New-York, lundi, 20 avril Cinquante aviateurs offrirent leurs sen. u matin —— ces aux Etats-Unis en cas de guerre et partiraient dans les vingt-quatre heures. (a) Washington, lundi, 20 avril. La flotte américaine ira en partie à Tampico .et en partie a la Vera-Cruz. Les navires «Virginia», uXebraska» et «Georgineui ont reçu l'ordre de partir pour Tampico,. (a) Vera-Cruz, lundi, 20 avril. L'avertissement donné par le commandant américain aux navires marchands de quitter le port ne s'applique qu'aux navires américains. (a) New-York, mardi, 21 avril. Une dépêche do Tampico reçue par télégraphie sans fil annonce que les navires américains sont en route pour cette ville, L'amiral Badger et les membres de son état-major vont employer la journée à préparer un projet de campagne provisoire. Ils ont envisagé la possibilité d'un débarquement. On s'attend à ce que l'escadre arrive mercredi. (a) La protection des étrangers Mexico, mardi, 21 avril. Le président Huerta a promis de protéger tous les étrangers, y compris les Américains.. (a) New-Yûrk, mardi, 21 avril. Une dépêche d'Esperanza (Mexique) en date d'hier ann_nce que le consul des 'Etats-Unis a déclaré aux autres consuls qu'il avait reçu l'ordre de protéger les citoyens de toutes les nations, autant que possible. Les représentants des grandes puissahees ont rendu visite au consul américain et l'ont prié de leur donner les :n. sturctions nécessaires pour les transmettre à leurs natioiiaux. (a) Les eonstitutionnalistes restent neutres Eagle-Pass (Texas), lundi, 20 avril. < La Junte eônstitmtionnaliste exprime le regret que le général Huerta refuse de saluer le drapeau américain et déclare que l'incident de Tampico fut créé de propos délibéré pour provoquer l'intervention des Etats-Unis. Les eonstitutionnalistes déclarent qu'ils resteront neutres si les Etats-Unis interviennent. (a) Munitions de guerre Le paquebot allemand « Ipiranga » est attendu demain avec une cargaison de mitrailleuses, 1,000 fusils et quinze millions de cartouches pour le gouvernement mexi-/in. Cwi lïiUQiîion.'î s&pjfct izoïùi diatement à la capitale. Les ordres donnés ' l'amiral Fletcher ne concernent pas les vaisseaux qui entrent dans les ports mexicains. „ (a) Protestations des socialistes américains De New-Y'ork au « Financial News i> : M. Heywood, fondateur d'une organisation socialiste ouvrière dénommée « Les travailleurs industriels du monde », menace dans le cas où une guerre éclaterait avec le Mexique de fomenter une grève générale. Il critique la politique du président Wilson, lui reprochant de vouloir déchaîner la lutte la plus formidable qui ait jamais été entreprise. Le ministre de la justice est d'avis que l'opinion émise par M. Heywood est séditieuse et qu'il tombe sous le coup de la menace d'une arrestation immédiate. (b) tavelles de l'Étranger ALBANIE A la frontière monténégrine Scutari, mardi, 21 avril. D'après des informations reçues de l'intérieur les troupes monténégrines ont franchi, le 19, la frontière et occupé Veletiko et Protrosi (Castrati). Le gouverneur a envoyé des officiers sur les lieux afin de constater le fait et en a référé à la commission internationale. (a) La situation Durazzo, mardi, 21 avril. I/e ministre de l'instruction publique, Dr TurtnlK, a offert sa démission, qui n'a pas encore été acceptée. Le Roi a convoqué hier soir le président du conseil, les ministres et les conseillers lu cabinet pour examiner la situation générale et régler la question épirote. 1-e conseil a arrêté élans ses grandes lignes l'attitude ii observer sur l'opportunité d'une action militaire en Iipire. Une nouvelle réunion a eu lieu ce matin à 11 heures, a laquelle assistait Essad Pacha. 11 a été décidé d'appeler 20,000 hommes sous les drapeaux. (b) ALLEMAGNE Les pangermanistes et l'armée Stuttgart, lundi, 20 avril. La Ligue pangermaniste a tenu hier une grande réunion générale au cours de laquelle de nombreux orateurs ont déclaré que la situation internationale oblige l'Allemagne à une vigilance toujours plus grande. Le général Keim a affirmé que l'Allemagne, en face des armements russes et français, a l'impérieux besoin chaque année des 45,00o hommes qu'elle n'incorpore pas comme elle le pourrait. La réunion a voté une résolution demandant au.gouvernement de parer à la moin-de faiblesse de l'armement, et a tous les peuples de sang germanique s'unir pour la défense. (a) Un étrange bourgmestre Berlin, mardi, 21 avril, on a arrêté aujourd'hui le deuxième bourgmestre de Koeslin, nommé Alexandre, ~ lequ. I s'appelle en réalité Henri l'hormann, âgé de 32 ans, ancien fonctionnaire subalterne, qui avait été condamné à dix-huit mois de prison pour escroqueries. Il n'avait purgé qu'une partie de sa peine et était parvenu, au moyen de faux papiers, a devenir magistrat à Weissenfels, puis à Bromberg. Dans cette dernière ville,il avait épousé la fdle d'un haut fonctionnaire de l'Etat. Au mois de décembre dernier, il fut Choisi comme deuxième bourgmestre de Koeslin. Une ancienne maîtresse, à laquelle il avait jadis extorqué une somme de 2,000 mark, porta plainte contre lui, parce qu'il lui répondit par des menaces lorsqu'elle lui réclama, les 2,000 mark après son mariage. En examinant la plainte, les autorités conçurent des doutes sur la personnalité du deuxième bourgmestre. Une enquête fut ouverte, qui permit de démasquer l'escroc. ANGLETERRE Ce que coûtent les suffragettes Liverpool, lundi, 20 avril. Le président de l'assemblée d'une commission d'assurances dit que les incendies causés par les suffragettes en 1913 ont fait pour fi,250,000 francs de dégâts. (a) AUTRICHE-HONGRiE La maladie de l'empereur François-Joseph Menton, fundi, 20 avril. L'archiduchesse Auguste d'Autriche, villégiaturant depuis quinze jours a Menton,est partie, rentrant directement à Vienne. (a) L'émotion à Vienne Vienne, mardi, 21 avril. Tous les journaux se montrent très sincèrement all'ectés par la maladie de l'Empereur. Ils expriment lo ferme espoir que le monarque, grâce à son excellente constitution, parviendra à triompher de sa maladie. (a) Vienne, lundi, 20 avril. D'après le bulletin publié ce soir, les symptômes de catarrhe constatés dans le lobe supérieur du poumon droit sont aujourd'hui un peu moins accusés qu'lùer. La température est également moins élevée, le poids est moins agité, l'appétit s'est relevé et l'état général est sensiblement meilleur. Il reste encore un peu de toux. (a) Le dernier bulletin Vienne, mardi, 21 avril. Le bulletin suivant a été publié, mardi matin, concernant l'état de santé de l'Empereur i « La légère amélioration, survenue hier, persiste heureusement. La nuit a été bonne. L.-ppi.ut est s.-t'.s.,<.i.isant. n.'état général est bon. L'Empereur s'est levé à 4 h. du matin. Il a accordé les audiences habituelles. » D'autre part, de source privée, on annonce que l'état de l'Empereur est beaucoup meilleur aujourd'hui qu'hier et avant hier. Le monarque va déjà d'une, chambre à l'autre. Il a reçu la visite de l'archidi'. Krançois-Salvator et de l'archiduc-he^e Marie-Valérie. (a) Les origines de la maladie De Vienne au « Matin » .; La maladie dont souffre l'Empereur a pour origine l'imprudence qu'il a commise le 23 mars dernier en allant attendre, à la gare de Prenzin, l'empereur Guillaume, qu: devait s'arrêter à Schcenbrunn en se rendant à Corfou. La saison était aussi défavorable que pos-sible.L'empereur François-Joseph stationne longtemps sur le quai de la gare de Pren. zin, située juste dans le couloir d'une vallée et sans oesse beittue par les vents, qu: étaient ce jour-là très forts et très ùpres. Dès le lendemain, le rhume se déclara. Le rhume fut suivi des complications auxquelles l'Empereur est sujet, enrouement, légère aphonie, accès de toux, et que les médecins désignent sous le nom d'at'fectior catarrhale. Le monarque en a souvent souffert, e cette circonstance explique que son méde cin ne s'en soit pas alarmé autrement. Deux fois, en octobre 190? et en juillei 1911, le docteur Kerzl avait pu craindre des complications dangereuses et on se s>uvient- certainement de l'émotion qu s'empara à ces deux reprises de Vienne et de toutes les capitales européennes. Le docteur Kerzi supposa que cette fois encore un régime de précautions suffirai à libérer son malade, qu'il connaît i. merveille.L'événement n'a pas justifié cet espoir, et le ô de ce mois, le docteur Kerzl faisaii appel à un spécialiste, le professeur Ort ner, qui vit l'empereur à plusieurs reprises et dont la thérapeutique n'eut pas plus de succès que celle du médecin ordinaire. Samedi, les docteurs constatèrent l'affection qu'ils redoutaient : la bronchite, laquelle affectait le poumon droit. Le rnênu jour se manifesta une élévation de la température avec alternance de frissons.C'est'hier, vers ■l heures, que ces frissons se produisirent pour la première fois. L'entourage de François-Joseph se vit alors forcé de publier des nouvelles. (a) Le traitement du malade Dans le monde médical, on dit à propos de la maladie de François-Joseph qu'il s'a. git d'ohe bronchite aiguë. La nourriture d'un patient aussi âgé — l'empereur a actuellement 84 ans — demande la plus grande attention. Depuis deux purs, l'appétit du monarque laissait beaucoup à désirer; cependant, pour forcei le malade à se nourrir, on avait recours à de. bouillons qu'il avait déjà pris avec suc. cès dans une crise semblable. En dehors de la fille de l'Empereur, l'archiduchesse MarierValérie,l'archiduc Frédé rie est revenu a Vienne, la comtesse Lonyay est maintenant également ici, el l'archiduc François-Ferdinand arriva à sor tour. Lorsque les frissons firent leur apparition, l'entom-age impérial éprouva positive ment de l'inquiétude. C'est alors q.'après deux nouvelles vis! tes du docteur, l'entourage du souverain' -îuna. : i.e. Browne, Lia, i, lias!42»" strea» sérieusement inquiet, décida la publication du communiqué transmis la nuit dernière» il y a quelques jours, on tenta de décidée l'Empereur a se rendre dans le sud; mais 'e> monarque persista à rester à Schoenbrunn., Naturellement, à l'heure actuelle, il n'est plus question que l'Empereur aille à Buda-pestli polir l'ouverture des Délégations, oiï il sera représenté par l'archiduc François# Ferdinand. (b) LA MATINEE DE MARDl' Vienne, mardi, 21 avril. Ixi « Correspondance Wilhelm » reçoit da senurce privée les renseignements suivants de Schoenbrunn : L'état ele santé de l'Empereur était heu» reusement bon ce matin. 11 a passé une bonne nuit et, comme hier, il a dormi pltiy longtemps que d'habitude. Il s'est levé àl 4 h. 1/2 du matin et s'est senti frais et dis* pos. La température était ce matin de 36*4,, La fièvre a donc complètement disparu. L'Empereur a pris son . petit déjeuner avec appétit. Tous les symptômes tarit généraux que locaux indiqueraient qu'il n'jj a pas lieu d'avoir des craintes, d'aïutant plus que l'état des forces est très favora« bte. '>,* ESPAGNE AU MAROC Melilla, lundi, 20 avril. L'entrevue des généraux Baumgarten el Jordana a eu lieu ce matin par une pluie! battante, qui avait rendu les chemins im« praticeibles. Le général Baumgairten,, à son arrivée,, a passé les troupes espagnoles en revue. A midi, un déjeuner a eu lieu auquel ont assisté les généraux et les officiers. A 4 heures de l'après-midi, les généraug se sont séparés enchantés de leur entra» vue. (a;, GRECE Exode des Grecs de la Thrace turqua Athènes, mardi, 21 avril. On annonce ici que le nombre des Grecs qui quittent lia Thrace et la Turquie aug* mente journellement. Un certain nombra d'entre eux se sont embarqués à Rodosto sur trois steamers à destination de Salo> nique. D'autres seront pris- à Heraolée pan* les soins du gouvernement turc et tranâ» portés a Medea. (bj ITALIE Les grèves Rome, lundi, 20 avril. Malgré la proclamation de la grève des manufactures de tabac, le travail n'a jamais été interrompu dans les manufacturés :1a Cagtiari; Bari et Vérone. Le travail conti» nue aussi d'une façon assez sérieuse dans les manufactures de Modène, Bologne et dans une fabrique de Naples. Partout la lit berté du travail est assurée. Une partie du personnel s'est présentée à Milan, Turiu et Sestri pour travailler. (a) Ancûne, lundi, 20 avril. Le conseil général des chemins de fer a dé* cidé, tout en persistant dans les revendicai tions formulées, de renoncer à la grève gé» néraile. (a) Rome, mardi, 21 avril. Le « Messaggero », commentant les déli< bérations du conseil général du syndicat! des cheminots, dit que celui-ci a compris que la grève ne serait pas couronnée da saccès et a évité la plus grave défaite. Le u Corriere d'Italia » s'exprime d'una manière analogue. ,(aj SUÈDE La santé du Roi Stockholm, mardi, 21 avril. Ce matin on a publié au sujet de la santé du Roi le bulletin suivant : les forces du ■ Roi augmentent chaque jour. L'appétit est ■ bon. Le Roi supporte bien la nourrit ure qu'il prend. (b) Le résultat des élections Stockholm, mardi, 21 avril D'après les derniers travaux de vérifica» : tion, les résultats obtenus par les divers partis aux élections pour le Parlement sont les suivants : droite 79 sièges, libéraux 65,. socialistes 70. La droite gagne 21 sièges et ■ en perd un. Les libéraux en perdent 28, les socialistes en gagnent 12 et en perdent 4. (aj TURQUIE Gratitude à la Franco Conslantinople, lundi, 20 avril!. Cet après-midi, à 3 heures, l'ambassadeur de France a été reçu en audience par le Sultan, qui lui a exprimé sa reconnais» sance pour le concours que la France a prêté à la Turquie et qui permet d'assurer la liquidation financière et de préparer '» développement économique de l'Empire. 1j« Sultan a remercié l'ambassadeur pour soi» concours personnel dans les négociations d« l'emprunt, et de l'accord turco-français. Puis il' a ajouté" : « J'espère que, gréée h l'appui de la France, l'empire ottoman en* lie t'a dans une ère de prospérité et de tranquillité. (a) Bonne nouvelle pour les fonctionnaires Constantinople, lundi, 20 avril. Le ministre des finances a décidé de payer aux fonctionnaires,dan3 les premiers jours de mai, tous les appointements arriérés. (a) — La convocation de la Chambre est renvoyée au 14 mai parce que le. ministre des finances désire défendre le budget général et donner des explications sur la situation financière. (a) — Le gouvernement norvégien a avisé la Porte qu'il accepte l'engagement du colonel Hoff en qualité d'inspecteur général pour l'application des réformes dans l'Anatolie orientale.L'iradé impérial graciant Aziz bev a paru. la)

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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