L'indépendance belge

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s.n. 1916, 07 Novembre. L'indépendance belge. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/3t9d50gr28/
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L'INDÉPENDANCE BELGE. ROYAUME-UNI: ONE PENNY CONTINENT: 15 CENTIMES runi i awnp ■ r r.PMTSi administration et redaction : bureau a paris : MARDI 7 NOVEMBRE 1916. fï mois. 9 shillings 'c.jdor house, tudor st., lcndon, e.c. U, place de labourse abonnements : | 6 mois. 17 shillings. • CONSERVATION par le progrès. v téléphoné: city 3960. H-: { 238 75 En vente à Londres a 3 h. le lundi 6 nov. » 11 an. 32 shillings. LA SITUATION. Lundi, midi. Les opérations sur la Somme ont été reprises samedi et les Alliés ont poursui-\ i leur marche en avant, malgré les difficultés du terrain. Les troupes britanniques, avançant' sur un front d'un kilomètre, ont occupé, sur leur gauche, une partie des hauteurs qui environnent la Butte de Warlen-court (à moins de cinq kilomètres au sud-ouest de Ba,paume) et, sur 1 eur droite, un poste allemand^ du côté du 'fransloy. Les Français, d«e leur côté, avançant oar Lesbœufs et Sailly-Saillisel se sont rapprochés .sensiblement du Transloy et ont cerné aux deux tiers le Bois de Saint-Pierre-Yaast, dont la partie occidentale est déjà en leur pouvoir. Les Allemands ont transformé ce bois en une position extrOffîÇment forte, défendue par de nombreuses mitrailleuses et de l'artillerie légère bien défilée. Quant au village de Saillisel, il est maintenant, dans sa plus grande partie, aux mains denos alliés, qui ont fait, au cours de ces différentes opérations, un total de 522 prisonniers. A Verdun lés Français ont repris successivement les villages de Damloup et de Vaux, faisant quclqu'cs prisonniers, mais ils n'avancent qu'avec précaution et après avoir organisé le terrain pour la défense, en vue d'un retour offensif éventuel de la part de l'ennemi. Maitres du fort et du \ illage de.Vaux, nos alliés disposent à nouveau d'un magnifique observatoire d'où ils peuvent .surveiller tous les mouvements ennemis dans la Wœvrc, et cet avantage rend la situation de nos alliés sensiblement meilleure.Sur le Carso, les troupes italiennes ont encore progressé, occupant plusieurs hauteurs sur le flana de la route de Konstanjevica et capturant 553 prisonniers, une batterie de 105, quantité de munitions, de mitrailleuses, etc. Nos Alliés ne sont plus qu'à une faible distance de l'important village de Kons-îanjevica (point de croisement de plusieurs routes), dont, depuis l'occupation de Fàjti-Hrifo, ils dominent toutes les issues. Fajti-Hrib, commandant les deux principales routes d'accès du Carso, est considéré corrr.rtc 'a clé des positions autrichiennes dans ce secteur et un colonel autrichien fait prisonnier en septembre n'a pas craint de dire que tant que les Italiens ne seraient pas maîtres de ce point, il »*y aurait rien de sérieux à redouter.Maintenant nos Alliés détiennent la clé du Carso et ce succès est dû surtout à l'efficacité de l'artillerie italienne dont on ne saurait trop vanter la bravoure et l'endurance. Depuis ' deux jours les Autrichiens font de sérieux efforts pour reprendre le terrain perdu et leur artillerie soumet lies nouvelles positions italiennes à un bombardement infernal, mais le général Ca-dorna ne lâche plus sa proie. Il est sur le chemin de la victoire et pour l'arrêter il faudra que les Autrichiens rappellent une bonne partie des divisions qui ont permis aux généraux von Falkenhayn et von Mackensen de refouler nos vaillants Alliés roumains sur qui l'ennemi exerce encore toujours une très forte pression. A en croire le dernier communiqué de Berlin, les Allemands auraient remporté un succès dans la passe de Prédéal, où ils auraient occupé la position fortifiée de Globucetu-Baiului et fait 647 prisonniers, ce qui por terait le total de la journée à 1,747 hom-mees et officiers. L'ennemi dit avoii capturé en outre huit canons et 20 mitrailleuses.Le communiqué de Bucarest mentionne des attaques allemandes repoussées dan; la vallée de Prahova et sur l'Aluta, ains c^ue la poursuite de l'ennemi dans la val lée de Jiul. Le calme est revenu sur le front de lf Dobroudja et il semble que le généra Mackensen ait abandonné l'idée de pour suivre plus loin les forces russo-rou maines. Mais les Austro-Allemands son pressés et, impuissants sur les front; principaux, ils veulent tout au moins éta 1er leur force dans les théâtres seçdn daires. On ne sait encore quelle important il convient d'attacher à la tentative d< débarquement effectuée par l'ennemi su: le Danube et dont parle le communiqui bulgare du 4 novembre. D'après ce com muniqué des monitors (autrichiens san: doute) auraient cerné une petite île ai nord du village de Pyrgos (près de Roust chouk) et auraient ensuite débarqué de: troupes sur la rive opposée. Celles-ci au raient pris deux canons et des munition: et mis en fuite une compagnie de renfort Etant donné que Bucarest ne nien tionne que des coups de feu échangé' tout le long du Danube, il est probabh qu'il ne s'agit que d'une tentative de di version allemande analogue à celle exécutée par les Roumains lors de l'offen sive de Mackensen. Berlin signale de ribuyeaux progrès al lemands sur la Narajowka (au nord cl Halicz) ainsi que l'occupation d'un vil lage au sud de Dvinsk (en Volhynie). Nos Alliés russes reconnaissent "ce: deux succès ennemis dont le premier es dû à urfe supériorité d'artillerie et le se cond à l'usage de bombes asphyxiantes Par contre, dans les Carpathes boisée (Bukovine méridionale) nos amis ont mi hors de combat une batterie ennemie et au sud de Dorna-Watra (frontière rou maine), ils ont occupé une série dé hau teurs après en avoir chassé les Austro Allemands. Mais les diverses entreprises alleman des exigent des sacrifices en homme auxquels les empires centraux ne peu vent plus faire face qu'avec difficulté, e c'est surtout cette considération qui les décidés à proclamer l'indépendance de 1 Pologne russe occupée qui recevra, e: temps voulu, un roi (sur la nominatio: duquel les compères Guillaume et Fran çois ne sont pas encore parvenus à s mettre d'accord), une constitution et de frontières ! En réalité la proclamation n'est qu'un mise en scène destinée à voiler un non veau crime allemand : l'asservissemen d'un peuple et l'enrôlement forcé d'honnies qu'on veut obliger de conibattr leurs frères. Pour en arriver là il fau vraiment que les Allemands soient ton' bés bien bas et se sentent réellement bout. MENSCHEN - M ATERIAL (MATÉRIEL HUMAIN). Une atroce expérience. Voilà un mot qui restera ! Il a pénétré dans toutes les langues pour témoigner, jusqu'à la fin des siècles, de l'abominable mentalité allemande qui identifie gens et bêtes, ravalant tout au rang de matériel. Les dépêches militaires des Puissances Centrales annoncent journellement des pertes en !i kriegsmaterial " (maté-îiel de guerre), et en " mensclienmate rial " (matériel humain). Voici comment le monde scientifique austro-boche traite ce dernier matériel. Nous puisons dans un ouvrage allemand du professeur allemand Dr Paul Foroter, président du " Weltbund " (Fédération Universelle), à Friedenau, Berlin. Le livre est intitulé "Der Mord im Lienste der Wissenschaft " (Le Meurtre au Service de la Science). , Vous tenez à vos yeux? Bismarck a dit ci.ue l'Allemand est déjà bien bon s il vous laisse deux trous j>our pleurer Ne vous étonnez donc pas qu'à Hanovre le Dr Durr, médecin de la fondatioi "Henricli" et de l'institut des aveu gies, a essayé de provoquer, par l'atro pine, chez 318 élèves, la paralysie, de yeux (voir la traduction de son ouvragi " L'Origine de la Myopie," page 33) En 1898, à la clinique opthalinologiqu< du professeur Auguste Renos, à Vienne 011 ï injecté pour étudier la dilatation ar tificielle de la -pupille, de la cocaïne, e de'l'atropine à des enfants sains livré par leurs mères pour cette expérience honteuse aux priv de 10 kreutzen (ni peu plus de 20 centimes!), après que le docteurs leur eussent faussement garant l'innocuité de ces injections. L'afïaii vint devant les tribunaux et l'accusé dé clara qu'il était de coutume à Vienne e dans les Universités allemandes d'em ployer des êtres humains sains pour le travaux d'expérience. Les professeurs von Bergmauu e Hallu, de Berlin, se flattent d'avoir prouvé la contagion du cancer en inoculant avec succès le virus de cette terrible maladie à des personnes absolument saines (" Deutsclie Medizinisclie Wochen-schrift," 1897, page 504). Le professeur Ziemssen, Penzold, Fi-lehme ont communiqué à 14 orphelins le virus de la petite vérole et une expérience tuberculeuse fut tentée sur 44 jeunes recrues à Wnrzbourg. Plus grave encore: le Dr Kolle, à Berlin, avoue avoir fait, des expériences pour la peste sur deux hommes ! Essais abominables. Les essais de transmission de maladies ■sexuelles sont chose commune dans le pays d'Outre-Rliin. O11 prétendait autrefois qu'avec le vaccin de la lymphe de la terrible maladie on 11e pouvait pas transmettre le mal. Les animaux, même les singes, restant réfractaires, les Drs Sigmund et Friedingen, directeurs des enfants trouvés à Vienne, n'hésitèrent pas à recourir 'u matériel humain ' (Arcli. Gynéc., 1891, liv. 40). Us eurent du succès comme le Dr Waller à Prague qui, en 1851, avait déjà contaminé un garçon de 12 ans par un coup de bistouri trempé dans le virus redoutable. Pas inoins de 21 essais de transmission de syphilis par injt ction, sous la peau, de ■ lait provenant d,e femmes atteintes de la ■ terrible maladie, furent faites à Munich dans les locaux du prof. Lindwuren, par • le prof. Krauz et par le prof. Pcters, à ■ Prague. Le Dr Wertheim, de Vienne, a développé artificiellement telle autre maladie ch.ez des hommes sains (Archives Gyn., 1891, vol. 40, page 351), et le Dr Moll, de Berlin, mentionne avec satisfaction des essai- analogues (Bed. d. Hypn. Sugg., Berlin, 1894, page 78). Au congrès médical de Moscou, en 1897, le prof. Kvjilît, Ejjiug, cle Vienne, a parlé d'e^iijîi-'ilK'2a.i^" "Vies Le Dr Gross,. à l'hôpital Rodolphe, à Vienne, a produit expérimentalement une horrible maladie chez un nommé Ivnauss, et à l'insu de celui-ci. Lorsque le coupable fut interpellé, il exprima sa joie que l'infection avait évolué • dans le temps normal prévu. Le " Wiener Deutscher Volksblatt ' ' a dénoncé ■ ce crime médical dont 011 peut trouver le rapport .dans le 45e vol. des " Arclii- 1 ves de Dermatologie et Syphilis." A la page 329, il y a une étude intitulée ' "Bakteriologische Studien uher den Go- ■ nococcus," du docteur cité, et du Dr 1 Rudolphe Krauss. Ils relatent qu'ils ; choississent de préférence pour leurs es-1 sais de jeunes individus de 14 à 18 ans. Le Dr Neisser, de Breslau, rapporte, " en 1898 (Arch. de Derm. et Syph., " XLIV), l'inoculation sur huit personnes saines. Le Dr Finger, de Vienne, se van- " te d'avoir inoculé trois femmes bien por- » tantes, après leur accouchement, avec " du virus frais ("Allgem. Wiener Med. [ Zeitung," 1885, No. 50 et 51). U 1 mentionne avec une reconnaissance at- 1 tendrie la bonté du Dr Felsenreieh, qui 1 consistait à laisser opérer ces expériences 1 sur des accouchées saines, et il parle de " la permission aimable de M. le" conseiller - et chef vénéré, le professeur Zeizl, qui 3 accordait cette autorisation. La " Munchner Freie Presse " a eu - le mérite d'ébruiter ces faits scandaleux. t Autres tentatives. Relatons aussi que dans les cliniques 3 impériales de femmes, il a été tenté des t cultures de pus dans les organes de " jeunes filles et de jeunes femmes par 1 les Drs Doederlin et Menge, à Leipzig. Ce dernier 11e cite pas moins de 80 essais, 3^.1 sujet desquels il donne, dans la " Deutsche Med. Woclienschrift," 1894, Nos 6 à 48), des détails à faire 1 frisonner. Le Dr Menge a même fait des essais sur des petites filles. U se plaint de n'en avoir eu que trois à sa disposition, qui lui furent apportées im-! médiatement après leur naissance. Et , le Dr Kronig, assistant comme les pré-1 cédents à la Kgl. Univ. Frauen Klinik, à - Leipzig, a fait des essais sur 82 femmes - qui attendaient leur délivrance (" Deut-•s sclie Med. Woclienschrift," 1894, No e 43). Glissons sur les tentatives de Scliim-e melbuscli, à Halle, A./S., qui a fait , mourir deux personnes auxquelles il - avait inoculé le furoncle (Archives t pour la guérison des maux d'oreilles), s pour nous occuper du sort des nouveaux-e nés dans une clinique de femmes. Les .1 prof. Lichtstein et Schreiber, de l'Uni-s versité de Kcenigsberg, firent des expé-i riences téméraires d'injection de tuber-e culine le premier à 31 nouveaux-nés, et - le second à 40. Je dois avouer, écrit le t second, que la première nuit après l'in- - jection j'étais livré à l'insomnie; je voy-s ais d'avance les pauvres enfants avec les joues brûlantes et une température t toujours ascendante., ie croyais entendre gémir—-et, malgré cela, on injectait ces pauvres nouveaux-nés jusqu'à cin centigrammes, dose 50 fois plus fort que Kocli recommandait pour des ei fants de trois à cinq ans (" Deutscl Med. Woclienschrift," 19/2, 189! No. 8). Nous 11e finirions pas si nous voulioi multiplier les exemples. Cessons, pour plaindre les malheureu prisonniers de guerre qui deviendrai malades pendant leur séjour en Alleïn; gne ou eu Autriche'. Les pauvres nègres. Et quel sort attend les pauvres nègn si jamais on rend à l'Allemagne ses coli nies perdues ? Le Dr Foveau de C'ourmelle, ne ra] porte-t-il pas dans son ouvrage sur "Vivisection" (Paris, 1912), qu'au t à moignage d'un vivisecteur les Allemands iq ne se sont pas privés d'inoculer, aux îles ,e Samoa, Je terribles maladies à des con-1■ damnés à moi't? ie Quand on connaît ces faits on n'est 1, plus étonné d'apprendre les cruautés auxquelles se sont livrés les simples sol-îs dats allemands. Les prétendus hommes de science de x leur pays leur avaient montré le chemin, ît Science et conscience sont deux choses i- qui ne marchent pas de paire dans un cerveau allemand. Les lecteurs de " l'Indépendance " se rappelleront que nous avons signalé une îs brochure allemande, éditée avec luxe, et 0- s'évertuant à démontrer par les sujets traités dans les tableaux de nos peintres )- les plus glorieux, que nous, Belges, nous la avions la cruauté dans le sang par héré-é- dité! Dr ROUGE. LETTRE D ' AUSTRALIE. ■ ♦ (De notre correspondant.) La nouvelle arme. Sydney, septembre, 1916. J'ai eu souvent déjà l'occasion de vous exposer l'effort militaire gigantesque, comparativement au chiffre de la population, réalisé par l'Australie dans le domaine militaire depuis le début de 'a guerre : notre flotte accrue de plusieurs unités importantes est en mesure de défendre nos côtes par ses propres moyens et notre armée, vous pouvez la juger à l'œuvre sur les champs de bataille des Flandres. Voici que l'on s'occupe en ce moment de mettre l'arme nouvelle des temps modernes, l'aviation, à la hauteur des .nécessités présentes. Bientôt, la Nouvelle Galles du Sud possédera un des plus beaux et des plus importants aérodromes du monde entier. Le site a été choisi à proximité de Sydney, entre deux petites villes dénommées Windsor et Richmond, à l'instar de Londres. Quant à l'endroit où s'élève déjà le hangar principal, il y a près d'un mille de pelouse plate et sans arbres, constituant un terrain d'atterrissage idéal pour des centaines d'aéroplanes. De plus, la rivière Xepeau, qui coule à proximité de Richmond donne tin point de repère qu'aucun aviateur ne peut confondre. Deux instructeurs MM. W. J. Stutt et H. Lang, sont arrivés récemment à Sydney et espèrent constituer rapidement une escadrille de premier ordre. Il est certain que la vie en plein air et la pratique des sports athlétiques qui donnent des yeux plus clairs et des nerfs plus fermes à nos jeunes Australiens, les prédisposent ^admirablement à devenir des aviateurs de premier ordre. Xos deux instructeurs prénommés sont d'ailleurs des Australiens qui ont acquis leur expérience dans les aérodromes de l'ancien continent. En ce moment, la flottille se compose de deux aéroplanes Curtiss et quatre biplans Maurice Farnian. Mais elle sera augmentée très prochainement dans des proportions considérables. Les hangars ont été conçus de manière à pouvoir abriter môme les machines géantes du type russe. Les y<$s d'essai qui ont eu lieu "au début d'août ont été très réussis, et déjà les demandes de candidats désireux d'être admis à notre école d'aviation affluent de toute part. Voici certainement encore une branche de l'activité guerrière dans laquelle l'Australie saura bientôt s'assurer une place digne d'elle. La conscription. Il devient, d'autre part, de plus en plus certain que le système du volontariat ne peut guère suffire à maintenir nos armées sur le pied où elles ont été constituées. Dans une gra*ide conférence tenue à Brisbane à la fin de juillet, le Comité supérieur du Queensland a reconnu officiellement que la conscription finirait par s'imposer à bref délai, ici comme en Grande-Bretagne. Jusqu'au mois de juin, on parvenait à recruter environ 3,000 hommes par mois au Queensland. Actuellement, le chiffre est descendu à moins du tiers, et la conclusion de 1a réunion du comité fut le vote unanime d'une motion exprimant que "le temps est venu d'établir en Australie la conscription générale et que le Gouvernement Fédéral était prié de prendre à cet égard une décision nette dans le plus bref délai. Voilà encore un pas de fait vers la solution qui doit amener l'égalité des charges militaires pour tous dans les Etats australiens. N.D.L.R. — Un referendum a été décrété en vue de solutionnor la question et vraisemblablement il repoussera la conscription. Les camps de concentration. J'ai dit dans une de mes dernières correspondances que tous les Allemands résidant dans nos Etats avaient été — mieux vaut tard que jamais -— internés dans des camps de concentration. Il ne faut pas croire que MM. les Bochcs se résignent facilement à leur sort, et nous venons d'en avoir un exemple nouveau. Sept internés se sont échappés récemment de la prison de Sing-Sing, à Holds-worthv, en creusant un tunnel de plus de quarante pieds de long à travers les rochers. L'Un des orifices du tunnel était creusé dans la'tente des internés et l'autre à l'extérieur de la clôture en fils barbelés entourant le camp. Les évadés avaient, avant de prendre la fuite, volé des effets à plusieurs de leurs compagnons et étaient parvenus de la sorte à s'habiller très décemment. Ils ix'ont d'ailleurs pas été bien loin, à l'exception d'un d'entre eux, le plus dangereux, il est vrai, qui court toujours. Les cinq autres ,ont été rattrapés, partie à Sydney et partie dans une station de la ligne de chemin de fer. Inutile de dire qu'on les a réintégrés en cellule avec tous les honneurs d'une surveillance spéciale! La loi imposant la fermeture des débits de boissons et bars à six heures du soir est entrée en vigueur à la fin de juillet. Pour cette fois on n'y a pas été par quatre chemins, et le nouveau règlement a été appliqué avec une rigueur digne d'éloges. Même les cluibs et les théâtres ont dû fermer leurs salles de consommation. Le plus amusant est que la mise en vigueur de la loi a été notifiée le jour même tardivement dans l'après-midi de sorte que le peuple sortent du travail s'est trouvé, sans avertissement préalable, devant les portes closes de ses établissements préférés !... Le public a pris la chose avec philosophie d'ailleurs, et maintenant l'habitude des stations au bar dans la soirée est déjà complètement sortie des mœurs populaires. Si cette coutume peut être, maintenue après la guerre on pourra dire une fois de plus : "A quelque chose, malheur est bon !" H. S. T. A VIE DE PARIS. Paris, 30 octobre 1916. La rentrée des collèges a vu revenir de jeunes moissonneurs de quinze à dix-huit ans, qui étaient allés travailler aux champs, dans la Brie et dans la Beauce. Les résultats ont été plus intéressants qu'importants. C'était un essai dû à l'initiative d'un professeur du lycée La-kanal et il a réussi. Des jeunes rhétori-ciens, qui seront appelés demain avec la jeune classe, avaient répondu à l'appel, allant lier les gerbes et aider aux travaux des champs dans des fermes où 011 les avait vus arriver avec une curiosité mêlée de scepticisme. Des jeunes bourgeois aux mains blanches allant manier la fourche et le rateau ! on allait bien voir. Ou a vu cela et ces jeunes gens 11e ;'en sont pas trop mal tirés, paraît-il. On ivait créé de petites colonies qu'on installait dans les fermes importantes et ;es équipe®, entraînées par une émula-ion mutuelle, ont travaillé en même :emt>s que d'autres petits paysans du néme âge qui leur donnaient l'exemple. Ils sont rentrés un peu brunis, les nains un peu calleuses, mais les pou-nons fortifiés ; quelques - uns ont pu prendre part à la récolte des pommes de :erre et ont vu les premiers labours l'automne. Il y en a qui regrettent sûrement cette vie au grand air. dans la liberté des champs' ; mais les programmes scolaires sont là et il faut maintenant étudier l'agriculture dans Virgile. r%t 1 • r 1: « 7_ _.. i S7ème année.

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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