L'indépendance belge

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s.n. 1915, 05 Janvrier. L'indépendance belge. Accès à 24 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/v97zk56n7w/
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L'INDÉPENDANCE ANGLETERRE: ONE PENNY. BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES I Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. TELEPHONE: CITY 39SO. LONDRES, MARDI 5 JANVIER 1915. begistered at the g.p.o. conservation far le progres. as a newspaper. i elcchune; « POUR L'HEURE DE LA PAIX. Certes en ces quatre mois et demi c [ guerre universelle s'il est un mot doi I il n'a pas été fait abus, c'est le me Il n'en a été question jusqu'ici qu'e [ deux occasions. Au début de la guern pour railler à l'aide de plaisanterie faciles les " illusions des pacifistes [ (Comme s'il fallait renoncer à 1 [ médecine parce qu'il continue à y avo: des malades !) Plus tard, et itérative ment de la part de l'Allemagne pa l'organe de certains de ses représentant aux Etats-Uni? pour indiquer les cor ditions auxquelles le Kaiser entrevo | possible une fin des hostilités. Mais voici que depuis quelques jour une nouvelle manifestation des idées d paix s'est fait jour. Elle émane d groupes pacifistes et internationaliste qui, après un travail discret, vienner | de rassembler une partie de leurs prh I La Hollande est le centre du mouve ment. Il y,a pris corps sous le nom d ! "Conseil contre la guerre." A so initiative le 15 décembre ont eu lie dans les chefs-lieux de province de Pays-Bas de grandes réunions publique auxquelles des milliers de personne oit assisté. Des orateurs appartenar à tous les partis et de toutes les cor fessions y ont pris la parole. Ils s I sont strictement conformés au point d [ vue du gouvernement même, qui est d I maintenir absolument la neutralité d I pays dans la guerre. Aussi les discour [ n'ont-ils pas visé à obtenir la fin irr médiate de la guerre par une paix tout prix, tentative que le Conseil néei landais voit clairement être vaine, e H. .p-ut-ctre indésirable, il se défend mêm | de porter ses efforts de ce côté. Mai [ en son nom les orateurs se sont élevé ! contre le système qui régit encore dan tous les pays les relations extérieure; système basé sur le principe d'hostilit au lieu de la coopération entre les Etat: Ce qu'il recherche, c'est de former dan tous les pays neutres d'abord, ensuit par contagion dans les pays belligérant: un puissant courant d'opinion en faveu de cettî idée que le prochain traité d paix doit être conforme à certains prir cipes organisateurs des relations intei nationales grâce auxquels il ne puisse son tour devenir le point de départ d guerres nouvelles. Les principes pré conisés sont notamment la substitutio; du système actuel des alliances rivale d'une association générale entre le Etats, la limitation conventionnelle de armements, la collaboration des parle ments aux traités de paix, des mesure efficaces en vue d écarter le danger de annexions ou des traversées de territoir contre la volonté des populations, de développements nouveaux apportes l'arbitrage et à l'enquête obligatoire dan les différends internationaux. Ce réveil de forces demeurées idéa listes quand même, et s'efforçant d travailler à l'avènement d'un systèm juridique opposé à celui de la fore brutale, mérite de retenir l'attention. Mais une mise au point est nécessaire Elle est provoquée par un éditoria récent du "Temps" intitulé: Pour le Neutres, et dans lequel l'interprète de 1 pensée des cercles politiques françai s'exprime en ces termes : Il serait dangereux de laisser de neutres s'interposer entre les combat tants pour devenir les arbitres de 1 paix lorsque la fin des hostilités aur sonné. Ceux qui auront combattu, qt auront supporté le poids de la plu effroyable des guerres doivent seul avoir la parole, et lorsque les agresseur vaincus voudront la paix, c'est à eu: qu'ils devront s'adresser. Les défenseur de la liberté du monde qui, dès la pre mière heure, auront fait face à l'attaqu rie l'Allemagne, les peuples qui se seron joints a eux doivent être les seul arbitres d'une paix qu'ils auront glori eusement conquise au prix de sublime sacrifices. Ils resteront grands et juste après la victoire comme sur les champ de bataille. Mais ayant mesuré tout ' étendue de l'effort, eux seuls peuven fixer équitablement les conditions d paix et juger utilement les garantie nécessaires pour l'avenir. L'intérêt d ceux qui sont restés neutres jusqu'ai bout le commande aussi bien que 1 droit de ceux qui ont lutté." Ea mise au point de la pensée ex *■ i t 09du, primée par le " Temps " repose sur un triple distinction à établir quant à 1 Paix. Il est d'abord des mesures introduc e tives de la paix et qui concerne nt 1 lt: médiation. Celle-ci n'a pas été accepté avant la guerre. Elle parait avoir pe de chance de l'être actuellement. Ell n dépend essentiellement des circonstance -< du moment et l'on conçoit qu'une fois 1 s lutte engagée à fond comme elle l'es maintenant, aucun des adversaires,moin a encore ceux qui ont été provoqués r n'ait cure de renoncer au bénéfic d'opérations militaires engagées et qu r n'ont pu ressortir encore leurs plein s effets. " Un autre ordre de mesures concern ce que l'on p:ut appeler les disposition purement militaires de la paix et inter s venir : questions de territoires, d'in e demnité de guerre, de prisonniers, d e places fortes, etc. Ces questions son s du ressort des belligérants eux-mêmes t car elles les concernent au premier titré sinon exclusivement. Mais il est de mesures d'une troisième espèce : le e principes selon lesquels il y a lieu d< n procéeier à une réorganisation, ou plu u exactement à une organisation des rela s tions entre les peuples. Or ici tous le s pays sont directement intéressés et c s serait sans ombre de raison qu'il serai 1 signifié aux neutres d'avoir à s'absteni ~ sur ce terrain aussi bien que sur le e deux autres. e La guerre actuelle a fait souffri e tous les neutres ; les uns ont di u mobiliser leurs armées, vivre de s semaines d'angoisses et s'imposer d T lourdes charges alors qu'ils n'étaient ei a rien responsables de la situation ; le: autres ont \ u le trouble jeté dans leur ;t rapports internationaux et la crisi e atteindre profondément leur vie écono s mfique subitement désinternationalisée s N'ont-ils pas dès lors un droit évident s ces neutres, à connaître de la manièr* dont il sera porté remède, à l'avenir, ai é mal dont ils ont souffert ? N'est-ce pa: '• par des mesures générales et non pa s des palliatifs isolés que l'ordre norma e pourra régner à nouveau parmi les di: '> nations actuellement aux prises et leur r voisins î Mieux même que les belligé e rants, tout entiers encore aux coups ; " donner, les neutres ne sont-ils pas ei situation d'examiner entre eux dè à maintenant la grande question de 1; e solution dont dépend une pai: " assurant au monde qu'un cataclysrm 1 nouveau ne s'abattra pas sur lui avan 5 quelques années? s Des déclarations générales de la par s des belligérants toutes précieuses qu'elle soient ne sont pas suffisantes : " Pro s tection de la loi publique en Europe s comme l'a dit le Roi Georges : "Défensi e de la liberté des Peuples" comme le pro f clame le gouvernement de la France. Ui a principe n'a de valeur pratique que s'i s incorpore en une série de mesure; concrètes, organisées en système, e réalisant des notions de droit, de justio 2 et d'intérêt commun telles qu'elles for e cent la libre adhésion de bien inten e donnés. Et l'expérience a montré qu< seuls des traités de principes on :: eu la vie longue; la Paix de West phalie, la paix de Vienne, la Pai; s de Paris. Ce sont les condition a générales de la Paix future ains comprises que les groupes de La Hay et ceux déjà formés en Scandinavie S s'appliquent en ce moment à étudier e à faire pénétrer dans l'opin-on publique 1 Ils y convient les forces raisonnantes di * tous les Etats neutres. Et en cela il; 1 se sont rencontrés avec les association S internationales qui, elles aussi, de leu S côté, ont commencé il y a quelque S semaines semblable travail. 1 PAUL OTLET. La Ilaye, 17 décembre. 5 LETTRE D'ITALIE. s ~ Mission de M. de Bulow.—Echo s probable.—Mort de Bruno Gari s baldi au champ d'honneur.- e Fraternité franco-italienne. î 2 Rome, 29 décembre. 3 On a beaucoup écrit ces jours der e niers au sujet de la mission de M. d< 1 Bulow, mais je n'ai rien lu qui puiss> e être considéré comme une expressioi incontestée de la vérité. On -a cherch - à savoir, on a formé des conjectures, c e on a fini par croire que les supposition a qu'on avait faites étaient foncléesn J suis presque tenté de penser, moi, qu - M. de Bulow ne sait pas lui-même a a juste ce qu'il va faire pour réussir, c'a e la seule chose qu'on sait c'est qu'il n" j pas d'instructions propres à limiter so e initiative et que la chancellerie de Berli s lui a donné carte blandie. Cela prouv a que, même à Berlin, on n'était pas trè t bien fixé sur la tournure que pourrai s prendre éventuellement la mission con i, fiée au ci-devant chancelier. e Ce qui peut être précisé dès à présent i c'est l'objet principal de cette mission 3 Ceux qui ont pu croire un instant qu' s'agissait de reconduire l'Italie sur 1 5 terrain du casus fœderis en lui promet 3 tant des compensations et des récom - penses équivalentes à l'importance d - l'effort qû'on lui demandait ignoraien ; les vraies causes qui ont déterminé 1 t neutralité italienne et dont une, parrr , les principales, était celle-ci, qu'en Italie , les hommes du gouvernement étaien 5 profondément convaincus de l'impossi 3 bilité morale et matérielle de faire 1; ; guerre à la France et de mettre les ba 3 taillons italiens à côté des bataillons au - trichiens, combattant pour la même eau 3 se sur le même champ de bataille. Cett ; éventualité répugnait profondément ; t l'âme italienne et il faut ignorer l'espri F dont sont animées l'armée et la flott 3 italiennes pour avoir pu croire un seu instant que cette éventualité eût jamai r pu se réaliser. Sur ce point, les cœurs de i soldats et des marins italiens battent ; 3 l'unisson du cœur du peuple. ; Ici, la discipline ne peut pas être in i voquée. L'armée et la marine italienne s possèdent l'esprit de discipline (au mêm 3 degré que les armées et les marines le ; mieux organisées. Mais 1 t mée italienn - n'est pas une armée de janissaires, un . machine de guerre bonne à tout faire , L'armée italienne a une âme et une con ; science ; elle sait que son rôle doit con i sister uniquement dans la défense des in ; térêts de lia nation ; elle comprend dan r ses rangs l'élite et toutes les forces vive 1 du pays et ce serait lui faire injure d c croire que, par un respect empirique d 5 principe d'ordre et de discipline, ell - consentirait à combattre pour une caus i qui ne serait pas celle de la patrie et d i peuple, et qui ne répondrait pas à so 3 idéal de pur patriotisme et de justice i La discipline aveugle et inconsciente qr c fiait d'une armée un instrument propr ; à toutes les vilaines besognes est u: t privilège et une gloire de l'armée aile mande qu'aucune 'armée civilisée ne k t dispute. 5 Une fois donc définitivement écarté . l'hypothèse d'une participation de l'Ita '» lie â la guerre à côté de l'Autriche, pou » servir les bas intérêts de la diplomati . des Habsbourg, hypothèse qui seule sou j rirait au parti catholique et aux diri j géants de la chancellerie apostolique, l'ef 5 fet de M. de Bulow demeure circonscri t dans un objet qu'il est facile de précise » et qui ne peut consister qu'à immobilise . l'Italie dans la neutralité et à l'empêche . de suivre l'élan de l'opinion, qui réclam ^ une participation active en faveur de 1 t Triple Entente dans le but de complète . l'unité nationale, non pas par de louche , intrigues diplomatiques, mais par de , moyens dont la noblesse soit approprié j au caractère et au tempérament du peu 3 pie italien. Le prince de Bulow réussira-t-il, et ^ pour ryussir, quels moyens emploiera t-il ? Dans toutes les suppositions qu'oi ' a faites à ce sujet, il peut y en avoir d fondées, mais il est bien difficile de préci ' ser, je le répète, le point où se trouve I, * vérité. L'Allemagne est aux abois et ell „ sait que la jonction des forces italienne à celles de la Triple Entente serait pou elle le coup de grâce. Elle est donc ca pable de recourir à tous les expédient pour conjurer ce danger, mais je croi qu'elle trouvera désormais un terrai peu propice à ses plans et que le sièg est fait. Du reste, un événement vien de se produire, qui, quoique modeste e; " apparence, doit produire en Italie un profonde impression et a une grande si " gnification. Je veux parler de la mort d Bruno Garibaldi, le petit-fils de notr grand héros national, dans une rencon tre dans l'Argonne avec les troupes aile - mandes. Ce tragique événement scell : une fois de plus, avec le sang, la frater î nité franco-italienne et ravive les senti i ments de solidarité qui, plus d'une foi - déjà, ont rassemblé, sur les même t champs de bataille, les fils des deu- jQ-O A. Hûvvorar s grandes nations latines. Les fatalités E historiques sont supérieures à tous les e calculs et à toutes les teintes de la diplo- -i matie, et vous pouvez être certain que r ce qui est écrit dans le livre du elestin 1 arrivera. SIL\'IO. i 1 1 LETTRE DE RUSSIE. s t Le 1/14 décembre, a été inaugurée à - Pétrograd " l'Exposition de la Guerre et de la Presse." On a réuni la tout ce ' qui a été écrit sur la guerre ainsi que J toutes les illustrations qu'elle a suggé- e rées. Une salle tout entière est consacrée . aux cartes postales de la guerre. Parmi - celles-ci on remarque une carte envoyée 2 par un soldat russe prisonnier en Alle-' magne ; cette carte porte imprimé en * Allemand, ces seuls mots : "Je suis 1 vivant et prisonnier " au-dessous des-■ quels est apposée la signature de l'expé-t diteur. Un mur entier d'une autre salle " est occupé par des hymnes des pays 1 belligérants et les différentes chansons " militaires. Une vitrine renferme les " spécimens de tous les papiers monnaie " dont l'émission a été provoquée par la 2 guerre, on y voit les monnaies alle-1 mandes de 1 mark et 50 pfennings. Mais 1 ce qui domine dans cette exposition ce - sont les cartes et les images populaires, ' les actes héroïques du cosaque Kuitch-s koff, de la princesse de Luxembourg, de s la défense de Liège, des combats sur la 1 Vistule, etc. Ce sont les sujets préférés de l'imagerie populaire; sur toutes, Guil- - laume et François-Joseph sont repré-5 sentés en caricatures. Il y a au moins 2 une centaine de volumes parus en diffé-s rentes langues et consacrés à la guerre. 2 La censure dramatique a exposé un 2 tableau où sont inscrites les pièces patrio- * tiques qui lui ont été présentées depuis - le début de la guerre. Au mois d'août - on lui a présenté 18 de ces pièces, 73 en - septembre, 63 en octobre, et 24 en s novembre. Ainsi pendant quatre mois s de guerre la censure russe a visé 178 e pièces dont les sujets sont empruntés à ■i la guerre ou inspirés par elle. De ces e pièces une douzaine seulement ont vu les e feux de la rampe et la plupart sont, il i faut le reconnaître, très médiocres, r L'agence télégraphique de Pétrograd a . exposé un tableau duquel il résulte que i depuis la guerre, le nombre des télé-e grammes expédiés à l'étranger est cinq i fois plus grand qu'en temps ordinaire. - Très riche est aussi la section des por- 1 traits ; il y en a plus de mille. Les droits d'entrée à cette exposition e sont versés au profit des soldats blessés - et malades. r * * 1 * 2 Le célèbre explorateur Nansen a fait paraître un livre qui produit ici une grande impression. "La Sibérie, pays d'avenir," tel est le titre de cette publi- 1 cation, qui est le compte-rendu très dé- r_ taillé d'un voyage fait par Nansen en 1 Sibérie, au cours de l'été, en 1913. Dans r sa préface, Nansen dit qu'il a écrit ce e livre sous l'impression extraordinaire des 1 espaces infinis de l'Asie orientale, qui ne r sont pas encore explorés et attendent leur s population future. * "Quel contraste, écrit-il, entre ces irn- - pressions et l'incendie mondial actuel ! Il semble que l'Europe soit devenue trop étroite pour les peuples, mais combien ' pourrait-on créer si toutes les forces absorbées maintenant par la guerre étaient 1 employées au développement des res- 3 sources merveilleuses de la terre? On ne peut pas prévoir l'issue de la guerre mon- 1 diale. Elle peut amener un changement ~ complet de toutes les appréciations vi- 5 taies et donner à l'Europe une force r toute nouvelle. Une chose est certaine : " les immenses forêts de la Sibérie, ses s steppes infinies, demeurent intactes et s attendent que les hommes aient terminé 1 leur œuvre dévastatrice." * * t * t Pendant plusieurs jours une immense ï quantité d'Allemands, faits prisonniers - lors des derniers combats en- Pologne, î ont défilé dans les rues de Varsovie. La î foule les accueille par des railleries. En - général, les Allemands ne répondent pas - et se contentent de jeter des regards 2 pleins de haine sur les spectateurs. Quel- - ques-uns, cependant, sont prêts à ripos- - ter. Un jeune soldat prussien, entendant s les sarcasmes de la foule, s'écria soudain 3 en polonais : "Qu'avez-vous à rire? Le : Kaiser nous a ordonné de prendre Var- obmwamamwmaaiiipwi'imi———————mx sovie, eh bien, voîlà, nous y sommes!" Cette risposte obtint un grand succès et la foule se mit à jeter au soldat des cigarettes et même de la menue monnaie. Parmi les prisonniers on remarqua un jour un petit vieillard, à' demi aveugle et coiffé d'un bonnet de cosaque. Le commandant de la place le fit appeler et l'interrogea. Le Prussien en bonnet de cosaque lui dit : " C'est une erreur. Je suis professeur de botanique à l'université de Berlin. Je me trouvais non loin de nos soldats, quand, tout à coup, dans les marais j'ai aperçu une plante fort rare. Alors je me suis éloigné de nos troupes et suis allé dans le marais où les Cosaques m'ont pris. J'avais perdu je ne sais où mon chapeau, alors un cosaque m'a donné son bonnet. Mais le pire de tout c'est qu'en cherchant cette maudite plante, j'ai laissé tomber mes lunettes dans le marais, et, sans lunettes, je ne vois rien. " Le commandant de la place a donné l'ordre de faire donner des lunettes au professeur. . Mais si les prisonniers allemands se montrent, en général, très sombres, il en est autrement des Autrichiens qui causent très volontiers avec les Russes et se plaignent à eux de leurs alliés les Allemands. Ils disent que ceux-ci les laissent manquer de nourriture. L'intendance des troupes autrichiennes qui combattent avec l'armée allemande et qui sont sur le front Thorn-Cracovie, est entre les mains des Allemands. D'abord ils ont nourri les Autrichiens aussi bien qu'eux, mais plus l'armée s'enfonçait en Pologne, moins il se sont souciés des soldats de l'empereur François-Joseph. Aux plaintes des Autrichiens les officiers allemands ont répondu tranquillement : "Pour la nourriture, faites comme les nôtres. En Pologne il y a assez de villes et de villages," " Nous aurions I S6ème année. No. 349.

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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