L'indépendance belge

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s.n. 1915, 20 Avril. L'indépendance belge. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/mg7fq9r61v/
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E INDÉPENDANCE BELCE. ROYAUME-UNI: ONE PENNY, CONTINENT s 15 CENTIMES Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. inxmnnc uiDnioAAvmr 1Q1C [Registbked as a ~ „ reLiPHO^Ês CITY d360. LONDRES, MARDI 20 AVRIL 1915. newspapee.3 Conservation par le Progrès. S O M MAI R E. LA SITUATION : Progrès français en Alsace. — Avance anglaise en Belgique. — La situation dans les Carpathes. Les réfugiés belges et l'hospitalité anglaise. — Goblet cl'Alviella. Le Chaos. — Camille Roussel. La Belgique et les Etats-Unis. — Julio Alvarez ciel Vayo. Faits menus, menus propos. — Bob. Billet parisien. — Jean-Bernard. La démission de M. Merghelynck. Le festival Bach.— Georges Verdavaine. La réinstallation de la Belgique.—Champal. Etc. LA SITUATION. Mardi, midi. De nouveaux progrès ont été réalisés hier par les Alliés sur différents points du front occidental. Au sud-est d'Ypres les troupes du général French se sont emparées de la côte 60, située entre Saint-Eiloi et Zille-beke, un poste d'observation unique dans cette région. L'occupation de cette position est le résultat d'un combat commencé samedi au cours duquel les Allemands ont livré différentes contre-attaques, repoussées avec des pertes très sévères pour 3'assaillant, qui, avançant en formations compactes, fut littéralement fauché par les mitrailleuses anglaises. Dans les autres secteurs du front franco-belge il m'y -a. rien de particulier à signaler, si ce n'est la capture du célèbre aviateur Garros qui, à 3a suite d'une panne de moteur, a été obligé d'atterrir dans les lignes allemandes du côté d'In-gel munster. C'est là, pour le corps des aviateurs militaires français, une perte sensible, Garros étant universellement reconnu comme un des rois de l'air. C'est lui qui, en 1913, traversa la Méditerranée en volant de Saint-Raphael â Bizerte, et qui, quelques jours avant son malencontreux accident descendit, dans des duels aériens audacieux, trois "aviatik" allemands qu'il avait criblés de balles et dont les pilotes avaient été tués où blessés./ Eti Aisafce, les Français ont tàit de nouveaux progrès, particulièrement dans la vallée de la Fecht. Les Allemands, en présence de l'avance française sur les deux rives de ce cours d'eau, durent évacuer précipitamment Eselsbrucke, en avant de Metzeral, puis le Burgkoepfle, une crête au sud-ouest de Schilleckerwassen, qui domine entièrement la vallée. Du côté de Schnepfenriet des colonnes françaises ont progressé dans la direction de Metzeral et de la vallée de la Fecht. Les opérations sur 3e front oriental souffrent toujours des conditions clima-tériques défavorables et les bulletins de Pétrograd et de Vienne sont plutôt laconiques.Pétrograd signale des attaques autrichiennes contre les hauteurs de Telepo-^e, occupées par les Russes et aux cours desquelles les troupes du grand-duc Nicolas, contre-attaquant, firent prisonnier tout un bataillon autrichien. A part quelques attaques dans la région de Stry, il n'y a eu d'engagements quelque ^peu sérieux qu'à la frontière de Bessarabie ou une vigoureuse attaque autrichienne fut repoussée avec ides pertes sensibles. r ' ■■ Des nouvelles de Bucarest annoncent que les Russes ont reçu, en Bukovine, d'importants renforts, ce qui indiquerait que nos alliés n'entendent pas laisser tourner leur flanc gauche par l'ennemi.Des nouvelles de source italienne affirment que les Allemands, de leur côté, auraient l'intention d'envoyer dans les Carpathes cinq nouveaux corps d'armée, mais il s'agit là d'un bruit lancé sans doute par les Allemands eux-mêmes. On estime, en effet, dans les milieux militaires que les Austro-Allemands vont essayer de se maintenir sur la défensive dans les Carpathes et tenter une nouvelle offensive en Pologne dès que le temps se sera suffisrt-ment amélioré pour permettre de grands mouvements d'infanterie. Ce qui semblerait confirmer cette opinion, c'est que les Autrichiens se retranchent sérieusement le long du Pruth et que les Allemands donnent certains signes d'activité en Pologne et à la frontière de ia Prusjsé-Ori (totale; La situation dans les Dardanelles est inchangée. Les Turcs travaillent fiévreusement à la mise en défense des deux rives des détroits et notamment du côté du Bosphore et de Constantinople. Des quantités énormes de ciment sont employées à cet effet et on dit qu'au cours du dernier conseil des ministres il aurait été décidé de défendre la capitale iusquian bout, di-ns 1e ens où !e~ flotte alliées parviendraient à forcer les détroits.La flotte anglo-française se borne, entretemps, à soumettre à un bombardement intermittent les forts turcs dans le but d'empêcher que l'ennemi y effectue les grosses réparations qui permettraient la remise en état des ouvrages détruits précédemment. Quant au corps de débarquement, la " Gazette de Cologne" apprend d'Athènes que d'importants contingents franco-anglais—le correspondant parle de 35,000 hommes—auraient été débarqués mercredi et jeudi derniers à Uniques bataillons de troupes sénégalaises toutes ses troupes, à l'exception de quel-bros, dans l'île de Lemnos, mais que ont été réembarquées depuis sur des transports. Si on rapproche cette information de l'incident du transport "Manitou," on en arrive à la conclusion que la reprise des opérations dans les Dardanelles avec la coopération du corps de débarquement, doit être imminente. Les Turcs sont, malgré tout, très confiants, et on dit que les relations entre officiers ottomans et allemands se sont beaucoup améliorées. LES RÉFUGIÉS BELGES ET L'HOSPITALITÉ ANGLAISE. .^4 La générosité dont a fait preuve f l'Angleterre dans le traitement de nos 1 réfugiés est vraiment admirable. On ne connaîtra jamais la valeur totale des dons en argent et eh nature qui ont été et sont encore recueillis journellement dans les milliers delocalitésquiontdonié l'hospitalité aux Belges. Toutes tes classes y ont contribué, depuis l'aristocratie et la bourgeoisie, les citadins et les paysans, jusqu'aux plus humbles ouvriers, chacun dans la mesure de ses moyens. Dans plus d'une école, les enfants même ont renoncé à recevoir des prix, afin que la somme destinée à l'achat de livres pût être dépensée en secours. Encore, ces contributions volontaires ne représentent-elles qu'un côté de la générosité anglaise. La réception et la distribution des réfugiés, ainsi que l'organisation de leur alimentation et éventuellement de leur travail a amené la création spontanée d'environ quatre mille comités. Comme nos réfugiés sont approximativement au nombre de 200,000 dans la Grande-Bretagne et que les comités' de leur côté, renferment en général chacun une sizaine de membres, on peut dire que 40,000 Anglais s'occupent actuellement de subvenir aux besoins matériels et moraux d'un nombre de Belges à peine cinq fois plus considérables. Et ce n'est pas là une simple g fwiotion honorifique. Il faut avoir vu de a près la sollicitude et le dévouement avec • lequel ces personnes, hommes et fem- i mes, les femmes surtout, se donnent : tout entières à cette oeuvre d'assis- < tance, avec autant d'habilité et de persévérance. que de tact. Telle est l'impression que je rapporte ds ma récente tournée dans quelques vingt-cinq centres de réfugiés au < Somersetshire. Elle ne fait que confir- ; mer mes observations précédentes, en Ecosse, dans le Devonshire et les Cor- < nouailles. Cette fois j'étais en compagnie de sir Ernest Hatch, le zélé prési- : dent du comité officiel anglais, et, pen- < dant les journées pascales, du secrétaire de notre comité belge, le chevalier Carton de Wiart. Dans quelques localités, où les réfugiés étaient trop dispersés, nous nous sommes bornés à visiter un certain nombre d'habitations occupées par des familles belges. Dans d'autres villes ou villages, les réfugiés qu'on i avait eu le temps d'avertir, nous attendaient réunis dans quelque salle, plus ou moins vaste, souvent un bâtiment public, sous 1a présidence du mayor et en compagnie des membres du comité anglais. Sir Ernest Hatch s'adressait à ces derniers; je leur exprimai, à mon tour, la gratitude qui leur était • due de la part de la Belgique entière, puis, après avoir adressé à mes compatriotes quel ques paroles de solidarité, de conseil, d'encouragement et d'espoir, ie circulai parmi eux pour leur fournir l'occasion de colloques plus familiers. On conçoit qu'il se produisait parfois des incidents vraiment touchants. Il nous est arrivé de tenir jusqu'à cinq de ces petits meetings dans la même journée. Partout, je puis l'affirmer, j'ai trouvé uos réfugiés pro- ■ fondement reconnaissants du traitement qu'ils recevaient et relativement satisfaits de leur sort, tout on soupirant vers le retour dans la patrie délivrée. Ce dernier sentiment apparaissait même chez ceux dont les foyers étaient détruits. Ils 1 se montraient, du reste, pleins d'enthou-' siasme pour 3e Roi, l'armée belge, les ' efforts de nos alliés et également confiants dans l'issue finale. L'éducation des enfants est assurée - partout, soit par des écoles belges géné- - ralement tenues par des religieux et des > religieuses ; soit, le plus souvent, par 'es • écoles anglaises locales, où nos jeunes ' belges se sont mis très vite à apprendre ■ l'anglais, qu'ils connaîtront avant leurs ; parents. Les Flamand- ont à cet égard • l'avantage sur les Wallons. Au début, un grand nombre de farnil-L les étaient hospitalisées chez des généreux particuliers, qui les recevaient à leur foyer. On comprend toutefois qu'à la longue, cette cohabitation devait devenir un peu lourde pour les Anglais. De là, le bruit qu'ils commençaient à avoir assez de nos compatriotes. Rion de moins exact; seulement la méthode est changée. Actuellement la tendance des 1 comités est de louer, souvent à un prix purement nominal, des maisons inoccu-; pées où on loge une ou plusieurs familles ' belges. On demande simplement à celles- • ci de tenir l'habitation en bon ordre et : de subvenir à leur propre entretien, à l'aide d'un subside fourni par le comité; - ce qui fournit à nos ménagères l'occa-i sion de donner aux femmes de la classe 1 ouvrière anglaise un exemple d'écono-' mie et de savoir-faire qui ne sera pas toujours perd1: Reste toujours la grosse question qui est de fournir du travail aux réfugiés, dans ■ l'intérêt même de leur dignité et de leur ■ avenir. J'ai constaté partout une amélio-: ration sensible de la situation, due beau-: -coup moins à l'intervention des bureaux officiels du Travail, sur lesquels on avait fondé d'abord de grandes espérances qu'aux efforts locaux de tous ceux que s'intéressent aux réfugiés et aussi à la sollicitude éclairée du comité présidé par Sir Ernest Hatch, cj.ui pousse partout à la création d'ateliers belgesdanscescon-ditions dont " l'Indépendance " s'est déjà occupée'. L'essentiel est de faire comprendre aux réfugiés qu'ils doivent à leurs hôtes comme à eux-mêmes d'y apporter un concours actif. En résumé j'ai trouvé les Belges complètement satisfaits des Anglais. Mais les Anglais le sont-ils également des Belges? Je n'hésite pas à répondre par l'affirmative, à en juger par le langage que m'ont tenu partout les membres des comités. Sans doute, il y a eu des exceptions. Mais partout on semble se rendre compte que des faiblesses individuelles sont inévitables dans toute agglomération d'individus appartenant à n'importe quelle nation, en proie aux tentations de l'oisiveté et aux amertumes du déracinement. Je croié que le cas du juge de police, déclarant récemment, dans un jugement publié par le "Times," que la Belgique avait envoyé ici son écume, parce qu'il lui était arrivé de condamner trois Belges pour ivrognerie, reste à peu près isolé et il a, d'ailleurs, donné lieu, dans le journal du lendemain, à une protestation parfaitement justifiée. Ce qui est peut-être vrai, c'est que l'atmosphère de Londres est moins favorable que celle des provinces. Ensuite, quand une famille de réfugiés se montre absolument réfractaire à ce qu'on est en droit d'en attendre, les comités n'ont d'autres ressources que de réexpédier ces indésiraGles dans la capitale, aux dépôts d'Earl's Court ou d'Edmonton. Mais, même dans ce dernier, que j'ai visité il y a deux jours, j'ai trouvé une situation beaucoup plus satisfaisante que-je ne me l'imaginais, an double point de vue de la discipline et du f; .•«aruei. T e supariti testent nv> fit observer que cette situation s'était beaucoup améliorée depuis son entrée en fonctions. Comme je l'en félicitais il me répondit que ce résultat avait été atteint simplement " par la douceur." GOBLET D'ALVIELLA. LE C HAOS. Mardi.—Le chaos dans les idées règne au-delà du Rhin — parmi les " profes-sors " et les "Kulturés." Le chaos le ' plus absolu, et il suffit de jeter un coup d'œil sur les opinions relatives aux " causes " de la guerre pour se rendre ] . compte du désordre... Un amateur de mythologie ne s'éton-: nerait pas : -— Mythologiquement, Chaos, père des ténèbres, a fini sa destinée aux Enfers. < Les Allemands la continuent... pour finir ; de même. Mais, plaisanterie à part, ce chaos ac- ; tuel contient quelques enseignements qu'il ne faut pas laisser perdre. , Aujourd'hui, par exemple, on peut con-i stater, par diverses déclarations de personnalités allemandes, que les cercles " intellectuels " des envahisseurs de la j Belgique recherchent les i esponsabilités i de la guerre... pour essayer de s'en dé-gager eux-mêmes. i Après les Herr Dernburg et Ballin, ( voici qu'un troisième " Kulturé" prend ( place parmi ceux qui veulent trouver une j solution à la question qui les préoccupe : ( et celui-là déclare : — C'est l'Angleterre qui est responsa-bis de la guerre, mais elle l'a été sans ; intention... Que de versions pour essayer de faire croire que la responsabilité n'incombe pas aux Teutons, à ceux qui, grâce à une offensive brutale, sauvage et sans ' excuse, occupent aujourd'hui les terri- 1 ■ toires belges et français qu'ils ont pris grâce à cette offensive brutale, sauvage et sans excuse... Là est la preuve que la responsabilité ' de la guerre remonte exclusivement à 1 l'Allemagne, puisqu'elle a pu agir de ! la sorte, alors que ni les Anglais, ni les Français n'étaient prêts... Si l'Angleter- < re ou la France avaient voulu la guerre, 1 ■ ne tombe-t-il pas sous les sens que leurs préparations eussent été telles qu'elles n'auraient pas laissé accomplir le raid criminel? C'est en vain que les Allemands essayeront, pour obtenir la paix qu'ils désirent, de tromper l'opinion américaine par exemple... Mais quel chaos, oui !... Tandis que le Herr Meyer dit "blanc" les Herr Dernburg ou Ballin disent "gris" ou "noir."... Et puis, quand ils constatent que leurs opinions produisent le sourire, ils les démentent. C'est ainsi que Herr Ballin fait démentir aujourd'hui l'interview avec le journaliste américain, interview dans laquelle il aurait dit que si l'Autriche-Hongrie avait su que l'Angleterre entrerait en guerre, celle-ci aurait été évitée... En Amérique les efforts des propagandistes allemands continuent pour former les opinions en faveur d'une paix rapide, et une dépêche annonce qu'un échange de lettres a eu lieu entre l'empereur François-Joseph et le Pape : la catholique Autriche - Hongrie suivra-t-elle les injonctions religieuses ou les injonctions militaristes?... Il est bien difficile de concilier les deux! Il y a là matière à réflexions pour les esclaves des dogmes, qu'ils soient militaristes ou religieux!... Mais pendant que le chaos domine, que'pensent les soldats allemands? Ce matin, des lettres sont publiées qui auraient été jetées, par ces soldats fatigués, dans les tranchées des Alliés... On les lira, plus loin. Il est certain que le peuple allemand qui ne lutte pas pour un idéal élevé de liberté, mais qui lutte pour des intérêts matériels, ne doit pas avoir une foi très grande... Et ils commencent, d'après les rumeurs, à avoir assez des souffrances inutiles qu'on leur impose. CAMILLE ROUSSEL. t ■g™!ll 1 i l ssb!- cl LA BELGIQUE ET LES ÉTATS-UNIS, j; Les efforts des propagandistes aile- extrait du " Libéral " (Madrid) avec in- ° t mands aux Etats-Unis sont grands. Il térêt. est intéressant, à ce propos, de savoir Quand l'historien futur de cette b • quelle est l'évolution des idées qui se guerre essaiera de fixer l'attitude des o produit chez les Américains. C'est pour- nations neutres à l'égard des na- ï ■ quoi nos lecteurs liront l'artkle suivant, tions belligérantes en général, et de n Excursions Dominicales par ■ Motor'Bus j e n Correspondance avec illilliis Stations Seiî- pour yice De Vers Corres- No. rONDANCE 29a Victoria Hadley Wood* Finsbrtry (t ockfoste - s) Park Toutes les 7 mius. 84 Golder's St. Al aus (via Golders Green South Miinms) Green Toutes les 10 mina. 142 Kilburn Watford (via Kilbnm Park Stanmore and Park Bushéy) Toutes les lOrains. 155 Golders Hatfield (via" Golders Green Potier* Bar) Green Toutes les 15 mins. 16? Charing South Harrow (via South Cross Harrow We » là) Harrow Toutes les 10 mins. 21 Crouch End Sidcup Boro' Toutes lesl2 mins. 21a Crouch End Shootera Kill Boro' Toutes les 12 mins. 47 Shoreditch Farnborough London Toutes le3 8 mins. Bridge 17S Camberwell Lower Kingswood Clapham Green Toutes les 10 mins. Com. La compagnie espère pouvoir maintenir, pendant la saison d'été, tes services ci-dessus, dont certains peuvent toutefois^ être suspendus, en tout temps, sans avis préalable. The London General Omnibus Ce., Ltd., Electric Raïiway House, Broadway, Westminster, S.W. ' * chacune d'entre elles en particulier, en arrivant au tour des Etats-Unis, il devra probablement y admettre l'existence d'une suite de variations dans l'opinion, car, tout en remarquant que l'immense majorité du peuple nord-américain s'est montrée en faveur des Alliés, on doit observer que des incidents internationaux et leur exploitation par.ceux dont ils lésaient les intérêts, ont contribué quelquefois à refroidir la sympathie pour les Alliés, et d'autres fois, oar contre, à augmenter l'antipathie contre l'Aile- , magne. Mais, parmi ces variations d'opinion? un sentiment s'est maintenu ferme et inébranlable : celui de la plus complète sympathie à l'égard de la Belgique. Sa résolution de défendre ses droits de pays indépendant, la manière dont elle les a défendus : sans arrogance, sans forfanterie, consciente de ce qu'elle faisait plus que ce que l'on pouvait exiger d'elle, et beaucoup plus que ce à quoi l'obligeaient ses engagements et les traités, ainsi que ce noble dédain qu'elle montrait à l'égard des conséquences \ matérielles de son attitude, exemple si remarquable parmi les calculs et les conditions — ambitions qui ont pu être caressées dans le passé, sinon actuellement — des autres nations en lutte, tout a contribué à augmenter ici l'enthousiasme pour le peuple belge. Le langage caustique de l'ex-prési-dent Roosevelt, jugeant la conduite de l'Allemagne, exprime fidèlement l'opinion d'un petit groupe d'Américains qui auraient désiré voir les Etats-Unis défendre, les armes à la main, les droits de la Belgique. Mais, sans en arriver à cette extrémité, dans la Presse, les livres et les conférences, personne n'a cherché à dissimuler ses sympathies. Et il y eut des moments où ceux-là même qui recommandaient la sérénité et la discrétion dans l'expression de ces sentiments, furent incapables de persévérer dans la ligne de conduite qu'ils s'étaient tracée. Quand, en décembre, il courut des bruits que les Allemands confisquaient les secours envoyés à la population belge, un journal, pourtant si strict • observateur de la neutralité, 1' "Evening ■ Post" (qui, soit dit en passant, est 'e meilleur de New-York), publia un ar- S6ime année. No. 92

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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