L'indépendance belge

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s.n. 1918, 13 Fevrier. L'indépendance belge. Accès à 02 juillet 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/4m91834z8m/
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L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE ; S CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION: BUREAU A PARIS: 5V$ £ «P* G R E OI 13 F* EViS^IEfî 1918 ^ SHILLINGS. TUDOR HOUSE, TUDOR ST., E.C. 4. 11. PLACE DE LA BOURSE „ « . ABONNEMENTS 6 MOIS. 17 SHILLINGS. CONSERVATION PAR LE PROGRES. TELEPHONE: CITY 3960 TELE.: 311-57 et 238-75 En Vente à Londres à 3 h. le mardi 12 février U AN. 32 SHILLINGS. LA SITUATION Mardi, midi. L'activité d'artillerie dont nous signalions la semaine dernière, la grande in- 1 tensité en Flandre et en Artois, s'est dé- : placée pour s'accentuer en Alsace. Depuis trois jours le canon tonne sans interruption dans la région de Violu et du • Bonhomme. Comme nous savons que plusieurs divisions ennemies qui étaient jantonnées au nord de Gand ont été en- : royées sur cette partie du front, il se pourrait que l'un des coups préparés par !o maréchal von Hindenburg soit frappé de ce côté. Dans ce cas les opérations snnemies sur l'Aisne, en Champagne, et même sur les deux rives de la Meuse, qui avaient repris dernièrement une certaine , acuité, ne seraient que des feintes, et les deux principaux objectifs allemands resteraient ceux du débisfede la gmgfre, une fcrte pression sur l'estœM^Trance et une trouée vers Calais et Paris, dans le nord. Evidemment nos états-majors ont prévu ces éventualités et n'ont sans aucune doute laissé aucune place à l'imprévu.En attendant, les troupes du Kron-prinz ont subi un nouvel échec sur le front de Verdun, où, tentant une attaque surprise sur le bois des Caurières, elles ont été repoussées dans un vif combat, laissant de nombreux cadavres sur ls terrain. Sur l'Aisne également, une attaque surprise ennemie a échoué dans iiî" secteur de Juvincourt. En Haute-Alsace il y a eu de nombreuses rencontres dè patrouilles, et les troupes françaises ont fait des prisonniers devant Anspach-lc-Bas.De leur côté les contingents australiens ont fait un heureux coup de main . t.u sud-ouest de Messines, capturant près de qrarante prisonniers ainsi que du matériel de guerre, et repoussant une contre-attaque au cours de laquelle l'ennemi a perdu une bonne centaine de tués. Les troupes belges se sont également distinguées, et nos patrouilles ont attaqué avec succès un poste ennemi dani le secteur de Merckem, tuant la garnison et emmenant une mitrailleuse. Le communiqué italien signale une recrudescence d'activité de la part des Austro-Allemands qui, dans la journée de dimanche, ont exécuté de violents tirs de concentration et dessiné un mouvement offensif à l'est èt à l'ouest du Val Fren-zela, sur le' plateau des Sept Communes (Asiago), ainsi que sur les nouvelles positions italiennes du mont Valbella et du Col del Rosso. L'action fut si vive que sur les versants méridionaux du mont Sasso Rosso nos amis durent évacuer leurs tranchées avancées, mais un violent tir de barrage empêcha l'ennemi de s'y installer. Pendant que les pourparlers ■avec Trotsky se prolongeaient à Brest-Litov=k, les Allemands traitaient avec les Ukrai mens, ayant préparé le terrain de ce côté depuis longtemps. Ce traité signé Trotsky n'avait plus rien à dire, son autorité morale, en admettant qu'elle ait existé, disparaissait. Il devait ou battre les forces ukrainiennes ou se reconnaîtxe vaincu. Il a cédé devant les Puissances Centrales et sans aucune réclamation contre les violations formelles, certaines, des .clauses de l'armistice signé — par exemple par le transfert des troupes austro-germaines à l'ouest — il s'est incliné devant le traité signé par l'Ukraine at-.a donné ordre de démobiliser l'armée . russe, ce qui se faisait d'ailleurs sans son autorisation. Dans toute cette, dernière phase des événements, n'avons-nous pas été, une fois de plus, dupes d'une comédie habilement montée 1 Les documents publiés par le "Petit Parisien" sont de nature à farie réfléchir. La paix conclue par la République de l'Ukraine avçc l'Allemagne, l'Autriche- 1 Hongrie, la Turquie et la Bulgarie donne à la nouvelle république uu ac- 1 croissement de territoire assez considé- ; rable aux dépens, à l'ouest, de la Polo- ' gne, et, au nord, de la province de Grodno. Les armées des Puissances Centrales évacueront ce territoire, actuellement occupé par elles, ainsi que la partie de l'Ukraine qu'elles détenaient. 1 En outre, le traité comporte les points 1 principaux suivants : Article 1. — Déclare la guerre terminée entre les contractants. Article 2. — Délimite les frontières de la nouvelle République. ^ i Article 3. — Dit que l'évacuation des erritoires occupés commencera immé-liatement après la ratification du pré-:ent traité. A,r,ticle 4. — Prévoit la reprise des re-ations diplomatiques et consulaires im-nédiatement après la ratification du ■raité. Article 5. — Dit que les contractants •enoncent réciproquement à tout rem-xmrsement de frais de guerre et à toute ndemnité pour dommages de guerre, y )ompris les réquisitions faites. Article 6. — Traite de l'échange des >risonniers. Article 7. — Concerne les relations iconomiques. Il dit: "Les parties s'engagent à entrer sans délai en relations iconomiques et à organiser l'échange des narchandises sur lessjjases suivantes : "Jusqu'au 31 ,juillec^l8, il y aura un îchan^é réciproque ^îu Wrpius des pro-luits agricoles et industriels les plus im-Dortants. Les quantités et les prix seront ih.és par une commission qui se réunira mmédiatemeiit après la signature du :raité du paix. Les échanges pour les produits qui ne seront pas du domaine de : i commission se feront conformément lux usages du commerce libre suivant les stipulations d'un traité de commerce provisoire. Au surplus les parties acceptent de maintenir le tarif général des douanes russes du 26 janvier 1903. Les relations économiques entre la Bulgarie' et l'Ukraine seront réglées sur la base de la nation la plus favorisée jusqu'à ce qu'un traité commercial définitif soit conclu. Il en est de même pour la Turquie. T'ne autre partie de l'article 7 traits les tarifs de faveur. L'Ukraine ne pcurra pas élever de protestation contre les avantages que l'Allemagne ou l'Autriche s'accorderaient réciproquement ou iccorderaient à des pays avec lesquels oes deux Puissances ont des traités spéciaux. Article 8 dit que le rétablissement des relations légales, publiques et privées, l'échange des prisonniers militaires et fvils, les amnisties, la question des navires marchands aux mains de l'ennemi, stc., feront l'objet d'un traité supplémentaire qui entrera en vigueur, autant que possible, en même terrips que le présent traité. (Ce traité supplémentaire a sté signé depuis). Les limites territoriales fixées par le irai té avec l'Ukraine laissent, comme on peut le constater, la Bessarabie intacte, se qui paraît confirmer que cette contrée jera offerte à la Roumanie en compensation à son adhésion à un traité de paix .mmédiat. Pendant ce temps, le Président Wilson répond au Chancelier Hertling, et il résume, une fois de plus, mais d'une ma-îière générale; les principes de droit qui e guident pour amener une paix du-*abls entre tous les peuples : (1) Que chacune des clauses de l'accord înal soit basée sur le droit essentiel s'ap-riiquant à tout cas particulier et en admettant des dispositions les plus suscep-ables d'amener une paix qui soit perma-lente.(2) Que les populations et les territoires le soient plus transférés de force d'une souveraineté à l'autre, comme de simples riens ou de simples gages, même si la question importante et à jamais discré-îitée de l'équilibre des puissances est en eu, (3) Que chaque accord territorial imené par la guerre soit effectué dans 'intérêt et au profit des populations in-éressées, et non pas pour satisfaire une les parties rivales. (4) Qu'à toutes les aspirations natio-îales bien définies soit acordée une sa-isfaction sans limites du moment qu'elle l'introduit pas de nouveaux éléments de • liscorde et d'antagonisme, ou qu'elle le permette pas à oes anciens éléments de levenir capables, dans l'avenir, de rom-jre éventuellement la paix de l'Europe ;t, en conséquence, celle du monde. Une paix générale, ajoute le Président, ondée sur de telles bases peut être examinée. Jusqu'au mome.nt où cette paix, lera réalisée nous n'avons qu'une seule :hose à faire: persévérer. Pour autant lue nous puissions en juger, oes prin-:ipes, que nous considérons comme fon-lamentaux, sont déià considérés ôomïne rdispensables partout'sauf.dans le milieu les dirigeants du parti militaire et an-îexionniste en Allemagne. LA GUERRE EUROPEENNE OPERATIONS NAVALES Destroyer britannique coulé Le destroyer "Boxer" (280 tonnes) d<' la flotte britannique a coulé, dans la soirée du 8 février, dans la Manche, à la suite d'une collision. Un mousse est manquant. OPERATIONS AEBIEKHES Un raid sur la Dalmatie Des hydroplanesfde la marine italien-né ont traversé l'Adriatique et ont atteint la côte de la,Dalmatie, survolant le Chenal et presque toute la péninsule de Sabbioncello. Bien que violemment canonnés, ils ont exécuté avec un succès évident un bombardement de travaux militaires sur î 'île de Cyrzola. Tous les appareils italiens sont rentrés, agrès avoir effectué un vol de 4 heures. Nouveaux Zeppelins Un télégramme de Genève dit que, malgré un vent très violent, des Zeppe-îifis ont récemment quitté leurs hangars à Friedrichshafen et ont fait des essais au-dessus du lac de Constance. On dit que dix ou douze Zeppelins sont actuellement en construction dans les usines de Friedrichshafen. LES EVENEMENTS EN RUSSIE Formation du Conseil d'Etat polonais Le premier numéro de la gazette officielle polonaise., le 'Mtmitor Polski,' publie le texte d'une loi relative au Conseil d'Etat de Pologne et pour les élections au dit Conseil. Le Conseil d'Etat, qui doit se réunir à Varsovie, comprendre 110 membres, dont douze membres "ex-officio," ceux-ci étant cinq ■ évêques catholiques romains, le superintendent-général de la Cônfession évangélique d'Augsburg, le superintendent de la Confession évangélique réformée, l'ainé des rabbins juifs de Varsovie, les recteurs de l'Université et de l'Ecole technique supérieure de Varsovie et le premier président de la Cour suprême ; (b) cinquante-cinq mem-bies élus par les conseils municipaux de^ villes qui constituent un corps auto-ncme (Varsovie, six; Lodz, trois; Lu-blin, un ; etc.) ; et (c) de quarante-trois membres nommés par le Conseil de la Régence sur la proposition du premier m'nistre. Tout citoyen mâle de l'Etat polonais résidant sur le territoire du gouvernement général de Varsovie et de Lublin qui a 30 ans accomplis et« 'qui écrit et lit la langue polonaise est éligi-ble au Conseil d'Etat. Le scrutin sera secret. Le Conseil de la Régence a l'intention, aussitôt que le Conseil d'Etat aura adopté la loi pour la constitution' de la Diète, de faire tous les efforts pour ptomulguer cette loi sans retard et pour procéder aux élections. Le Conseil de la Régence nommera le président du Conseil d'Etat, qui devra coopérer à la législation du pays en respectant la constitution, etc. Les autorités occupantes sont autorisées à faire représenter leurs intérêts au sein du Conseil d'Etat et ses comités. Les séances du Conseil d'Etat seront publiques. Le Conseil d'Etat sera dissout lorsque la première Diète sera élue. Le gouvernement provisoire de Sibérie arrêté On mande de Pékin que les membres du gouvernement provisoire de Sibérie et de la Douma de Tomsk ont été arrêtés sur l'ordre des maximalistes. Douze cents marins de Pétrograd sont arrivés à Vladivostok pour empêcher les cosaques de l'Amour de prendre la direction de ce district. Le régime maximaliste en Finlande Les maximalistes ont pub'ié à Hel-singfors une loi abolissant la peine de mort et prévoyant le paiement des salaires aux ouvriers en jrréve. ils ont également décrété que la Garde Rouge doit être maintenue < omme une institution d'Etat, et que les journaux conhe-révolutionnaires doivent être supprimés. Des réfugiés donnent des détails hor ribles sur le terrorisme des Gardes Rouges. Commentaires hollandais La presse hollandaise regarde généralement la conclusion de la paix à l'Est comme importante. Le "Handelsblad" dit : "Ceci est le commencement de la fin de la guerre mondiale." Le "Tyd" dit : "L'Allemagne est maintenant libre à l'Est et l'Entente va en ressentir les effets à l'Ouest." Le "Nieuws van der Dag" dit : "Pour le moment les Puissances Centrales ont la main libre à l'Est et elles peuvent délimiter et choisir comme il leur plaît les régions qu'elles' désirent amener sous l'influence allemande." — Central News. L'AFFAIRE 80L0 Le frère de Bolo témoigne L'affaire Bolo continue à attirer beaucoup de monde ; la Cour était comble hier; dans l'auditoire beaucoup de dames ; Monseigneur Bolo, prédicateur, favori de la plage de Deauvillc, est venu défendre son frère. Celui-ci, a-t-il dit, : est peut-être un escroc, mais ce n'est certainement pas un traître. Quelle que soit l'origine de son argent, il l'a placé dans des journaux français comme le "Rappel" et le "Cri de Paris," dont la politique patriotique est hors de doute ; i! n'a jamais, à aucun moment, essayé, de faire changer cette politique. D'après Mgr Bolo, Pavenstedt et Hugo Schmidt, en accusant son frère, agissent d'après les instructions du gouvernement allemand, qui en veut à Bolo pour son activité francophile ( !). Le procès touche à sa fin. Tous les té-meins de l'accusation et de la défense ont été appelés-en ce-qui concerne Bolo, et l'audition des témoins de Porchère a commencé. Le premier de ceux-ci est M. Henri Cain, dont la première partie du témoignage se rapporte cependant à l'entrevue de Bolo avec M. Poincaré. Cette entrevue eut lieu peu de temps avant une visite que Bolo fit avec M. Humbert au Roi d'Espagne. M. Poincaré, dit M. Cain, devint moins cordial vis-à-vis de Bolo lorsque celui-ci lui parla de M. Hearst et de l'ex-Khédive, et il lui dit simplement : "Je répéterai ce que vous m'avez dit au chef du cabinet." Une lettre de M. Monier Enfin, M. F. Monier, ancien premier président de la cour d'appel, adresse aux journaux la communication suivante: Dans sa déposition d'hier, devant le conseil de guerre, M. Humbert a déclaré qu'il ne s'était décidé à traiter avec Bolo, le 30 janvier 1916, qu'après avoir vu le président Monier, qui lui aurait " répondu de Bolo comme de lui-même." J'oppose à cette affirmation, dans les termes où elle est formulée, une dénégation absolue. Je n'ai reçu la visite de M. Humbert qu'à une époque où tout était fini avec Bolo. Cette visite avait même un motif principal tout différent; s'il a été question du contrat, c'est sous la forme accessoire d'évocation d'une chose passée ; et si on a aussi parlé de Bolo, j'ai effectivement formulé, en termes très généraux, sur lui une opinion favorable sur la foi des renseignements que mon enquête de 1911 m'avait procurés. Mais jamais je n'ai, au cours de cet entretien, non seulement donné aucune garantie formelle, mais tenu aucun propos dans lequel M. Humbert aurait pu voir une garantie de ce genre. D'autre part, je proteste de la façon la plus absolue contre,la partie de la déposition de M. de Lostalot, qui, au cours de l'audience d'aujourd'hui, m'a attribué un télégramme à M. Henri Câin portant ces mots : " Bolo impeccable." Cette imputation est absdlument fausse. AUTOUR de la GUERRE o » ALLEMAGNE — La chancelier allemand a récemment déclaré que l'Allemagne, contrairement à ce qu'ont fait les Alliés, n'a pas conclu de traités secrets, ni avant ni pendant la guerre. A propos de cette déclaration, le ministre anglais du travail Roberts a fait, dans une interview, d'intéressantes révélations sur la conclusion d'un tout récent tiaité entre les empires centraux et la Turquie. Nous avons, a dit le ministre, d'excel- ■MMiwnaagats-TiwiTVi' iwibmhi— in'iii i n—nmn—m— m lentes raisons pour croire que non seulement, il existe un traité secret entre l'Allemagne et la Bulgarie ratifié avant la guerre, mais qu'aussi après le récent voyage du Kaiser à Constantinople il a été conclu entre les quatre Puissances ennemies un nouveau traité secret de la teneur suivante: (1) La Turquie restera en possession des territoires qu'elle occupait avant la guerre et conservera son indépendance absolue; (2) l'Allemagne, l'Autriche-Hongrie et la Bulgarie feront tcus leurs efforts pour récupérer pour le compte de la Turquie les provinces ottomanes occupées par l'Entente pendant la guerre; (3) le sultan de Turquie conservera le titre de calife; (4) les questions d'Arabie et d'Arménie' seront tranchées de la manière que le gouvernement turc trouvera la plus opportune. BELGIQUE —- Les édiles de Bruxelles ont installé la plus grande buanderie publique au milieu de la capitale, place de Louvain, 25, dans les bureaux d'administration et de rédaction du "Soir." — Près de l'Escaut, entre le polder Prosper et le polder Louis, les Allemands ont construit une grande tour pour servir de poste d'observation. Une autre tour semblable est en construction à La Clinge. Dans les intervalles des forts, les Allemands construisent de nouvelles redoutes.— D'après un quotidien hollandais, les Allemands en Belgique occupée ont annoncé que, à cause de la pénurie de papier, les communiqués militaires cesseraient d'être affichés. La règle est appliquée depuis le 15 décembre 1917. La crise doit être aiguë pour que les Allemands renoncent à ce moyen de démoralisation dont ils ont usé depuis leur éiiirée eu Belgique,- mais avec un insuccès qui, vraisemblablement, n'est pas étranger à leur décision. ETATS-UNIS — Le stook d'or aux Etats-Unis, an 1er novembre 1917, est estimé par la Trésorerie à 15 milliards 207 millions da francs. Depuis le début de la guerre, la <pro-portion de l'or du monde détenue aux Etats-Unis a passé de moins d'un cinquième à plus du tiers. FRANCE — M. Ternier,, juge d'instructio'n, chargé d'informer contre Berthold-Mo-ritz Margulies, inculpé de commerce avec l'ennemi,-a rendu une ordonnance de dessaisissement en faveur de la justice militaire. Margulies, inculpé maintenant d'intelligences avec l'ennemi, sera incessamment transféré à Marseille, où le dossier de son affaire va être envoyé. Il comparaîtra donc devant le conseil de guerre de la 15e région. GRANDE-BRETAGNE — Le gouvernement britannique a au> torisé la Fédération Sioniste de nommer une commission pour faire une enquête sur les conditions actuelles de la Colonie % juive en Palestine. Parmi les objets de la mission se trouvent l'indemnisation des habitants juifs qui ont été forcés par l'ennemi à quitter la Palestine; l'organisation de secours; la réouverture des institutions juives qui ont été fermées en Terre Sainte sur l'ordre de l'ennemi, et la réparation des dommages causés par l'ennemi à la Colonie juive. La dite commission se rendra en Palestine prochainement et ne réunira que des Sionistes. Elle sera présidée par M. le Dr Chaim Weizmann, président de la Fédération Sioniste anglaise. GRECE — Jusqu'à présent, pas un centime •de la pension du roi Constantin n'a été payé par le gouvernement grec. Certaines sommes importantes qui ont été remises à l'ex-roi proviennent de revenus de trois grands domaines qu'il possède en propre dans le Péloponèse, la Thessalie et la Macédoine. Le correspondant du "Times" à Athènes se dit autorisé à affirmer que depuis son arrivée en Suisse l'exroi de Grèce a reçu des subsides de Berlin, s'élevant au total à 2 millions de mark, soit Fr. 2,500,000, au cours du change antérieur à la guerre. TURQUIE — On mande de Constantinople que l'ancien sultan Abdul Hamid est décédé dans cette ville le 10 février, succombant à une inflammation pulmonaire. Des funérailles nationales lui seront faites. V 89e année No 38 I

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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