L'indépendance belge

1574 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1915, 01 Janvrier. L'indépendance belge. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/ms3jw87n2d/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

L'INDÉPENDANCE BELGE ANGLETERRE: ONE PENNY. CONTINENT : 15 CENTIMES Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. LONDRES, VENDREDI 1 JANVIER 1915. begistkred at the g.p.o. Conservation par le Progrès. ' TELEPHONE: CITY 3960. ' j as a newspapes. S'éloigner de 522 milles de Londres— déjà si distant des centres de culture française — et avoir cette impression paradoxale que plus on s'en va " vers le pôle " plus on se rapproche de sa patrie, voilà assurément un résultat peu prévu par celui qui pour la première fois parcourt la pittoresque et caractéristique Ecosse. C'est que l'Ecosse est avant lout un pays de tradition romantique, fort mais bon, gardant jalousement le culte du souvenir. Or, au point de vue historique comme au point de vue sentimental, de nombreux souvenirs tendent à rapprocher l'Ecosse à la France, et, bien que leur ancienne alliance se soit naturellement rompue lorsque l'Angleterre et l'Ecosse se trouvèrent réunies sous un seul roi, les liens qui les unissaient depuis si longtemps ne se sont jamais complètement relâchés. L'Ecossais, honnête et fidèle, est, sans doute, un très loyal citoyen de la Grande-Bretagne, mais son rcrur n'a jamais oublié les Stuarts et leur infortunée reine Marie, non plus que c'est en France que les Ecossais restés fidèles aux Stuarts venaient chercher des secours et que c'est au service du roi de France que s'enrôlaient les nombreux Ecossais, après 1688. Les annales de l'armée française montrent abondamment avec quelle valeur ils combattirent aux côtés de leurs nombreux frères d'armes.Aujourd'hui, bien qu'ayant gardé sa caractéristique propre, ses goûts, ses souvenirs, bien que formant un peuple bien reconnaissable par le son de sa voix, même sa prononciation, son type physique, la belle race écossaise est un des joyaux du Royaume-Uni, joyau si Solidement incrusté dans la Couronne royale et impériale qu'aucune force ne pourrait l'en détacher sans briser son éclat. Au front, les superbes Ecossais font en ce moment l'admiration du monde. C'est la manifestation touchante de ce culte du souvenir que l'existence dans chacune des grandes villes d'Ecosse de ces " Franco-Scottish Socie-ties," sortes de société "des Amitiés françaises," reliées entre elles en une fédération qui a son siège principalà Edimbourg. Cette fédération n'est elle-même que la branche écossaise d'une institution qui a, en France, des branches correspondantes.Cette société n'est pas seulement, en Ecosse, un organe de communication, file est un véritable centre d'intellectua-fité.Partout où est reçu le voyageur de culture française (en l'occurrence le Belge qui écrit ces lignes), il est agréablement surpris de trouver chez ses hôtes si hospitaliers une érudition, des goûts littéraires et artistiques, une culture sans pédanterie qui double encore la valeur de 1' " Hospitalité Ecossaise," comme nous l'avons appelée depuis longtemps.A Edimbourg, chez Mrs. S..., j'eus bientôt la conviction qu'aucun des problèmes qui agitent notre vie intellectuelle n'est ignoré; à Glasgow, chez Mr. B..., un érudit d'une valeur que rehausse encore sa modestie, j'eus non moins tôt la révélation que sa pensée profonde et d'un si bel équilibre n'avait négligé aucun des grands débats historiques et moraux qui agitent la France et le monde. A Aberdeen, tout au nord de ' Ecosse, cependant, je fus reçu chez Mr. W. B..., n des grands assureurs du pays. Sa bibliothèque ferait envie à beaucoup de nos hommes de lettres professionnels. Et là aussi je n'y vis pas seulement nos grands classiques fran-; Çais alléguer leur splendide ligne de combat aux champs des idées, mais encore les productions les plus récentes de la critique et de 'a littérature française, contemporaine et ictuelle : les Brunetière, voisinant avec les Lavedan, les Flaubert avec les Bordeaux, les Bazin ; les Barbey d'Aurevilly, les deux de Maistre, et 'fs Baudelaire, avec les Concourt, les Jules Lemaitre, les Porto-Riche, les Maupassant, les Barrés, et tant d'autres. Et c'est une joie que de contempler, par contraste avecl'oeuvre destructive d'une guerre monstrueuse, la force inconcevable d'expansion de la pensée humaine à travers le monde. ANT. BORBOUX. Député belg-c. . EN ECOSSE. NOTE DU JOUR. Paris, 24 décembre 1914. Les conservateurs, les prêtres intran-sigeants et M. Clemenceau compliquer la situation actuelle, déjà, fort difficile tout en étant, cela n'est pas discutable des patriotes sincères, ils augmentent les embarras de l'heure présente. Voici, pour commencer, le duc d'Orléans, qui demande à pouvoir rentrer ci-France afin de bien servir son pays lct armes à la main. Les-bonnes âmes se disent : " Tout de même, il n'est pas juste qu'on empêche un Français de venir combattre pour son pays." Si vraiment le prétendant veut aider la France dans ces jours douloureux, au lieu de ces manifestes en style pompeux, il n'a qu'une chose à faire, garder le silence et ne point créer de divisions parmi les bons serviteurs du pays. A l'heure actuelle, la France a plus de deux millions de soldats sous les armes. Un fusil de plus ou de moins ne saurait rien changer à la situation ni en bien ni en mal. Donc, la meilleure manière de prouver son attachement à son pays pour le duc d'Orléans, c'est de s'abstenir de toute manifestation et de se contenter du rôle, d'ailleurs fort honorable, d'infirmier qu'il occupe, je crois, dans un hôpital organisé sous son inspiration. Un de ses oncles, en 1870, voulut, lui aussi, venir prendre rang dans l'armée française, malgré la loi d'exil que la République avait trouvée dans la législation politique laissée par le Deuxième Empire, et qui n'avait pas été abrogée. Le prince, sous le pseudonyme de Simon Le IHort, fut arrêté, et c'est M. Ranc, alors chargé de la police générale, qui reçut l'ordre de le garder à Versailles. Ranc m'a raconté les conversations, d'ailleurs fort courtoises, qu'il eut avec le duc de Chartres, qui était un fort galant homme et très dévoué à la France, qu'il aimait profondément. — Mais, enfin, demandait le prince, pourquoi ne voulez-vous pas que je puisse défendre mon pays les armes à la main ? V oyez, mon père a bien combattu sous les ordres de Dumouriez en 1792. — Et, précisément, répondit Ranc, nous ne voulons pas que vous nous la fassiez plus tard à la Jemmapes et à la Valmy. On pourrait opposer la même réponse au duc d'Orléans d'aujourd'hui. Son concours ne peut apporter aucun appoint appréciable à la défense nationale ; un homme de plus ou de moins dans les circonstances présentes, c'est, en somme une goutte d'eau dans la mer et pour demain, cela peut causer les plus grandes difficultés quand nous aurons besoin de tout notre calme pour régler notre conduite et pour établir le régime nouveau de liberté et de tolérance entre citoyens C'est un acte de courtoisie tolérante qui est précisément reproché à M. Poin-caré par M. Clemenceau, qui ne désarme pas -pour les grandes comme pour les petites choses,- et qui croit, avec son obstination habituelle, qu'il contribue à la bonne gestion des affaires publiques en critiquant le président de la République, les jours où il ne combat pas i.i. Delcassé et M. Millerand. Cette foie, il raille en termes voilés M. Poincaré d'avoir répondu à la lettre par laquelle Benoît XV lui annonçait son élection pontificale. Il n'y a pas un bon Français, à quelque opinion qu'il appartienne, qui n'ait approuvé ce geste de haute courtoisie internationale. Comment, la France n'a plus aucun rapport avec le Vatican où réside une puissance incontestable, le nouveau Pape fait un premier pas, une avance, en annonçant lui-même son élection au Président de la République! Que devait faire celui-ci? Ignorer cette lettre? C'était prendre dès le début, et par une initiative personnelle, une attitude hostile vis-à-vis du Pape, à qui l'Allemagne prodigue des marques d'attention et dont elle fait l'assaut par des émissaires nombreux.M. Poincaré n'a pas cru qu'il avait le droit d'agir ainsi. Après avoir consulté le conseil des ministres, où siège un représentant avéré de M. Clemenceau, le Ministre du Commerce, M. Thompson, il a écrit une lettre de réponse à Benoit XV. Pour la faire tenir place Saint-Pierre, comme nous n'avons plus d'ambassadeur au Vatican et comme on ne LES NOTRES. Paris, 27 décembre. Quand, l'autre jour, on a annoncé que les troupes bé'lges et françaises prenaient l'offensive au nord de Nieuport et s'avançaient dans la région de Lombaertzyde et de Saint-Georges, tous les Belges ont éprouvé un sentiment de légitime orgueil. Des dépêches allemandes avaient représenté l'armée belge comme tot?!èm?ut épuWée panhi u-aite d'Anvers et les premiers combats sur l'Vser; même dans certains journaux de pays neutres, ^>n affirmait qu'elle était à bout, que ses débris avaient été transportés très à l'arrière dans des villes françaises de tout repos. Ces informations tendancieuses n'avaient qu'un but: consoler l'opinion publique allemande des maigres résultats de la prise d'Anvers. Du moment qu'on n'avait pu obtenir la capitulation de l'armée belge dans Anvers il fallait au moins faire accroire que les forces qui avaient réussi à sortir du câmp retranché et à gagner l'Yser n'avaient plus aucune valeur militaire. Les Allemands se font à ce sujet d'étranges illusions, ou plutôt ils essayent de leurrer l'opinion publique par des affirmations dont la grossièreté ne peut tromper aucun esprit sérieux. Il suffit de constater le rôle joué dans la région de l'Yser depuis la fin d'octobre pour être édifié sur la valeur combative des troupes belges. Ce furent les nôtres qui soutinrent le premier choc des hordes allemandes avant l'arrivée des renforts français à Nieuport ; ce furent les nôtres encore qui, en constante collaboration avec les Alliés assurèrent la défense de la région au sud-est de Nieuport avant que les inondations habilement tendues eussent brisé définitivement l'offensive allemande. Dans les armées alliées, on s'accorde à reconnaître la valeur du soldat belge, valeur faite de courage, de sang-froid et d'endurance. Sans doute, l'armée belge occupe un front assez restreint dans l'ensemble de l'énorme ligne de combat qui va de Nieuport à Belfort, mais pour apprécier sa tâche, il faut considérer la puissance numérique des troupes belges et les conditions dans lesquelles elles ont eu à combattre. Il est possible qu'à un moment donné, après la retraite d'Anvers, elles manquèrent de munitions, mais leur opiniâtre résistance à des forces allemandes supérieures n'en eut que plus de v aleur. Des témoins de cette grande lutte m'ont affirmé que ce fut avec un véritable acharnement que les nôtres ont combattu dans les tranchées; que dans des corps-à-Corps, on vit des-soldats belges jeter leurs armes et empoigner les Allemands à !a gorge. Ah ! si nous avions eu l'armée que logiquement devait nous donner 'e service personnel généralisé, et si l'instruction militaire et l'entraînement de nos troupes en temps de paix avaient été ce qu'ils auraient dû être, que n'eût-on pas été en droit d'attendre de ces soldats dont les plus cruelles épreuves n'ont pu entamer le bel enthousiasme? Les soldats belles sont vraiment les pouvait, d'une façon raisonnable, envoyer cette missive par la poste avec un timbre de 25 centimes, on pria l'évcque d'Orléans, qui allait à Rome pour ses . affaires personnelles, de se charger de . cette petite mission. ; C'était convenable et c'était, en outre, bien dans le caractère français. C'est ce que comprirent tous les ministres qui, tous sans exception, approuvèrent cette . manière d'agir, qui n'engage pas le présent et réserve toute liberté pour demain.Cependant, au sujet de cet incident, nous nous trouvons complètement d'accord avec M. Clemenceau sur un point. "L'Homme Enchaîné'' avait imprimé cette information et la censure l'a supprimée. M. Clemenceau trouve qu'on a agi avec un inutile arbitraire sous cc rapport, il a absolument raison. Il n'y a aucun motif de cacher un acte qui est certainement approuvé par les hommes de bon sens. Au surplus, l'envoi de la lette du Pape, la réponse du Président de la République, l'inutilité de l'acte de la censure, tout cela parait bien secondaire le jour où nous attendons du Nord et du front des troupes des nouv elles importantes de l'offensive sérieuse engagée le matin. JEÀN BERNARD. soldats de la nation ; les citoyens qui se sont levés devant la menace à notre indépendance, devant la vision tragique de la patrie en danger. Hélas ! nous ne nous sommes jamais préparés à la guerre parce que trop de gens, dans notre pays, ne croient pas a la guerre. Ce n'est que le coup de massue reçu, que la réalité s'affirma à nos yeux dans toute son horreur. Alors, cette armée belges s'est constituée du jour au lendemain ; elle s'est faite spontanément au métier de ia guerre ; son âme héroïque s'est révélée dans le plus prodigieux élan qu'ait connu un peuple; elle s'est dressée, formidable et belle de toute la beauté de ceux qui ne craignent pas la mort, pour défendre une idée, un idéal. Quelles que soient les erreurs commises avant la guerre ; quelles que soient les faiblesses, les inexpériences révélées au cours de cette guerre, rien ne peut amoindrir la gloire de l'armée belge, car elle est la plus pure des gloires, celle que l'on conquiert par le sacrifice du meilleur de son sang. Les nôtres sont là-bas qui se battent, sur le dernier coin de terre libre qui symbolise la patrie meurtrie. Dans la plaine inondée ; dans les tranchées couvertes de neige. ; dans le désert de nos dunes, ils demeurent debout, l'arme au poing, irréductiblement farouches, soutenus par la seule flamme de la sainte Haine. Nos amis français et anglais ont derrière eux, au pays délaissé, des foyers où des mères, des épouses et des sœurs s'efforcent d'adoucir leur tâche. Les nôtres savent que leurs foyers sont détruits, ; que les mères, les épouses et les sœurs errent sur les routes de l'exil, et pourtant ils se battent comme s'ils avaient un monde à sauver, car la Patrie emplit toute leur âme et résume toute la tendresse de leur cœur ! C'est par là que les nôtres sont grands parmi les grands ;c'est par là qu'ils symboliseront pour les siècles à venir tout l'héroïsme des Belges invaincus. ROLAND DE MARES. LETTRE DU HAVRE. 29 décembre 1914. Il y a bien longtemps que j'entends chanter Noté. Je me le rappelle lançant à pleine voix, il y a bien un quart de siècle, son fameux " Credo du Paysan," en plein parc de Tournai—ce qui était prudent, car dans une salle close, les vitres eussent été en danger. C'était un bel hymne à la paix, et sous les arbres séculaires du parc, cela faisait grand effet. Depuis lors, nous avons revu Noté à toutes les grandes manifestations pacifiques où l'art aidait la charité, dans nôtre pays. Nul ne s'est donc étonné de son empressement à venir étoffer le programme d'une belle fête organisée ici, dimanche, à l'occasion de Noël, par le comité franco-belge. Mais quelle surprise—due au temps que nous traversons—de voir apparaître Noté en soldat, ou plutôt en sous-officier, avec les sardines d'or sur la manche ! C'est que ce brave Noté fut militaire à l'époque lointaine où ce n'était pas chez nous, hélas ! un très grand honneur, et où il y avait donc double mérite à faire son service militaire. Beaucoup de gens, dont la nationalité est incertaine, se sentent aujourd'hui une sérieuse envie de devenir Belges. Nous avons des demandes de naturalisation déjà. Il sera bien porté, dorénavant, d'être Belges. Noté, qui n'a jamais renié sa patrie—n'en déplaise à quelques-uns, plus jeunes parisiens que lui—avait donc, le droit d'affirmer sa qualité de façon éclatante. Et M. Berryer, le ministre de l'Intérieur, lui a rendu hommage avec raison. Elle a été très belle, émouvante même, cette fête. M. Stephen Pichon, ancien ministre des Affaires Etrangères, président du comité central franco-belge, y a prononcé un vigoureux discours, et M. Berryer lui a fait écho en traitant proprement les Allemands de brigands de grand chemin. Cela nous a fait un grand plaisir. Il y a encore des ministères en effet—où l'on ne songe qu'avec timidité et ennui à l'existence de l'empire allemand. M. Berryer, lui, en Liégeois qui ne mâche pas ses mots, leur a proprement décoché quelques épithètes que Carpentier ou Bombardier Wells ne jugeraient pas indignes d'eux. Vous n'imaginez pas le soulagement que. cela a produit. Et la "'Brabançonne", la "Brabau- 'Everyman' 21, Royal Terrace, Edinburgh Journal international de Littérature,, de Politique, et de Science sociale. Rédacteur en Chef: CHARLES SAROLEA 'Everyman1 est le meilleur hebdomadaire a dix centimes publie dans l'Empire britannique, 'Everyman' publie chaque semaine un supplément belge spécial et est l'organe de la politique de reconstruction belgo-britannique. 'Everyman' par la propagande de M. Charles Sarolea, a deja réuni 1,000,000 frs. (un million de francs) pour les victimes belges de la guerre. 228 çonne" dont on souriait un peu autrefois, il y a bien longtemps, dans un autre, monde... avant la guerre. Quel chant ! Quels troublants accents ! Une dame à côté de moi pleurait. * • * Nous allons avoir un historique officiel des opérations militaires qui se sont déroulées chez nous. Dans la bousculade des événements il avait été impossible, jusqu'à présent, de savoir exactement ce qui s'était passé. Et c'est ainsi que l'on discutait, même entre officiers, sur le point de savoir si la bataille de Haelen avait été un simple engagement ou une victoire sérieuse. En réalité, ce fut un grand combat, sur l'importance duquel il convient d'autant plus d'insister qu'il règne dans les milieux étrangers cette opinion qu'entre Liège et la retraite sous Anvers notre armée ne fit rien, ou presque rien. En réalité, on verra que, dès le 12 août, les Allemands essayaient de déborder notre aile gauche, que l'opération échoua grâce à notre cavalerie et à l'héroïsme des carabiniers cyclistes, qui tinrent jusqu'à l'arrivée de renforts et ^que le sérieux échec subi à Haelen nous valut, ainsi qu'aux Alliés, une semaine de répit. On a dit que les Allemands eurent 3,200 morts. Le chiffre est confirmé officiellement. Ce qu'on n'a point révélé, c'est que nous eûmes 1,200 morts et blessés. Notre armée de campagne \ montra sa valeur et, en songeant à Haelen, on regrette plus amèrement que notre.armée de campagne ne comptât point trois cent mille hommes et qu'elle n'eût plus de canons et de mitrailleuses. Nous aurions battu l'armée qui constituait l'aile marchante des Allemands et nous aurions, en évitant les horreurs de l'invasion à notre malheureux pays, eu l'honneur impérissable d'une étonnante victoire. Mais à quoi bon y songer, à présent? De cette invasion, toutes les atrocités seront étalées patiemment par la commission d'enquête. Plusieurs rapports sont encore à l'impression. Il faut espérer que les journaux belges paraissant actuellement à l'étranger en seront saisis en même temps, afin que la diffusion soit plus larsr.n°nt assurée aue pour les S6ème année. No. 340.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Ajouter à la collection

Périodes