L'indépendance belge

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s.n. 1918, 19 Novembre. L'indépendance belge. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/gh9b56f522/
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L L'INDÉPENDANCE (CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE —g—a—— ■ i i 11 ■ ■■■■■ i ROYAUME-UIMI: 1 PENNY LE NUMERO i CONTINENT. . 15 CENTIMES , HOLLANDE 5 OENTS I ADMINISTRATION ET REDACTION : TUDOR HOUSË, TUDOR ST.. E.C. 4. TELEPHONE: CITY 3368 BUREAU A PARIS: ïi PLACE DE LA BOURSE t ELE.: 311-57 et 238-75 SV3ARD8 19 NOVEMBRE J$18 En vente à Londres à 3 h. le lundi 18 novembre (3 MOIS. 9 SHILLINGS ABONNEMENTS < 6 MOIS. 17 SHILLINGS (l AN. 32 SHILLINGS LA SITUATION Lundi midi. L'armistice C'est hier que, suivant la convention de Guise, les armées alliées ont commencé leur marche vers le Rhin. A l'effet d'éviter des conflits inutiles, le haut commandement allié a fait connaître àl'état-major allemand qu'il avait modifié le paragraphe du traité d'armistice it.-iatif à l'évacuation des territoires envahis, à savoir la Belgique, le Luxembourg et l'Alsace-Lorraine. La nouvelle version prévoit que les troupes alliées et les Etats-Unis d'Amérique avanceront dans ces territoires à la suite des troupes allemandes, mais que leur mouvement sera ordonné de telle sorte qu'il y aura toujours entre elles une zone de 10 kilomètres. Par conséquent, les commandants des armées oppôsées devront entrer en communication directe afin de régler leur marche dans le but de respecter ces nouvelles conditions et d'éviter ainsi tout malentendu^ Les divisions franco-américaines ont quitté leurs positions si glorieusement Conquises, hier matin, et ont repris leur marche en avant pour entrer en Alsace, en Lorraine et en Belgique. Sur leur gauche elles ont atteint hier les portes de ' Colmar et Ensisheim, et plus au nord Donon et Schirmech, avançant ici entre Sainte-Marie-aux-Mines et Schlestadt. A midi le général Hirschauer, commandant la 2e armée française, est entré à Mulhouse, à la tête de ses unités. Les troupes françaises ont été reçues par une population enthousiaste, manifestant son indéfectible fidélité à la France. En Lorraine les avant-gardes franco-américaines sont à Gravelotte et ont occupé les forts au sud de Metz, ainsi que Mo^an^e et Dieuze. La première localité lorraine traversé par nos Aines xut iJhâtéaà Salins. Cet honneur fut réservé à la division marocaine commandée par le général Daugan, qui se distingua si brillamment dans les batailles pour le Chemin des Dames et notamment à Terny-Sorny. Un peu avant 9 h. le général Daugan, suivi par une escorte de Spahis arabes montés, prit position sur l'une des places au centre de Château Salins. Une heure après commençait le défilé de la Irégion étrangère, avec ses merveilleux Zouaves, son artillerie, ses tirailleurs, pendant que des aéroplanes évoluaient gracieusement à une faible hauteur, salués par des milliers de civils. Ce défilé fut l'occasion de manifestations poignantes comme il n'y en avait plus eu depuis quarante et des ans, dans ce • coin de France impitoyablement soumis au joug allemand. Des éléments américains ont quitté Stenay pour se diriger sur Montmédy vers le Luxembourg, tandis que sur leur gauche des bataillons français après avoir dépassé Mariembourg, Couvin et Fumay, traversé la Semov et occupé la ville de Bouillon, avaient atteint Carig-nan.Les troupes britanniques représentées par les armées Plumer et Rawlinson ont également commencé leur promenade > ers l'Allemagne, à travers la Belgique, et partout elles ont été acclamées par nos compatriotes' libérés. Après une journée de marche les avant-gardes de nos alliés a\&ient atteint la ligne approximative âl- , lant de Cerfontaine au sud de Ninove, en passant par Pry, Biekmes, Piéton, La Louvière, Soignies et Enghien. C'est aujourd'hui, suivant les conditions de l'armistice, que les navires de guerre de surface allemands devaient être prêts à quitter leurs ports d'attache pour faire leur soumission, une autre semaine étant laissée à l'ennemi pour la reddition de ses sous-marins. Vendredi après-midi le contre-amiral Hugo von Meurer, accompagné de quatre officiers de son état-major, a rencontré' l'amiral Beatty à bord du " Queen Elisabeth," où il avait été amené par le destroyer " Oak." La conférence a duré jusqu'aux premières heures de samedi ma-I tin, pour être reprise vers midi jusqu'à t ix heures du soir. Aucune communication n'a été faite jusqu'à présent au su-. jet de ces entrevues. En vue d'assurer l'exécution des clau-. ses navales de l'armistice conclu entre l Autriche-Hongrie et l'Italie, des navi-res de guerre italiens pnt pris l'ancre à . Cattaro depuis quelques jours. * On annonce d'autre part que le maréchal von Mackensen est arrivé samedi à Hebreczen, en Hongrie, avec 2,000 soi-. • riats et 200 automobiles. Le ministre de [ la guerre hongrois ayant finalement dé-, ridé le désarmement des troupes alle-nandes, le maréchal von Mackensen ''est soumis à cette triste nécessité; ses., troupes ont déposé les armes et sont actuellement en route pour l'Allemagne. Cependant, le général Berthelot est . i otré dimanche à Bucarest, à la tête de , i armée roumaine, suivant les plans établis par le haut commandement allié/ . La situation en Allemagne se tasse peu , à peu, et, ainsi que nous l'avions pré-, v!j, les modifications profondes atten-( % ~..- t p. às îe «xtuycsieat révolptksroa»-' : sont loin de se produire. En effet, le gouvernement socialiste . a déjà cédé: la place à un nouveau Cabinet, dont la plupart des membres appartenaient au ministère du prince Max de [ Bade. Les extrémistes du parti socialiste tentent de créer un nouveau parti . sous la direction effective de Liebknecht . et de Rosa Luxembourg, pour faire pièce t au nouveau gouvernement, mais les con-. seils des ouvriers et soldats qui subsistent, prennent des mesures pour entraver ' la propagande de ce groupe. • Le ministre des affaires étrangères al-. lemand ne se lasse pas d'envoyer des appels à l'Amérique, et sa dernière commu-. nication au Président Wilson concer-. nait spécialement la crainte de voir cou-; per Berlin et d'autres grandes villes de l'intérieur, pour le ravitaillement, par . suite du retour des troupes allemandes. Ces démarches ne semblent pas émou- • voir M. Wilson. En effet, M. Lansing ; a prié l'Allemagne d'envoyer désormais toutes ses communications aux Alliés et non aux Etats-Unis seulement, ceux-ci . ne voulant prendre aucune décision sans en référer aux Puissances de l'Entente. ; A bon entendeur, demi mot suffit. En Afrique orientale le général von : Lettow-Vorbeck a enfin fait sa sousmis-sion en concordance avec les conditions du ttaité de Guise. Il a déposé les armes : le 14 novembre sur les rives du Tcham-bézi, un des affluents les plus éloignés • du Congo, en Rhodésie septentrionale. ■CgCTaBWflPIIII litWBHWBIUWHIB■Idll,li—WKBWMM A BRUXELLES Interview de M. Carton de Wiart M. Carton de Wiart, ministre de la Justice, se trouve à Bruges. Interviewé il a déclaré que la date de l'entrée solennelle du Roi et de la Reine à Bruxelles atait fixée au lundi 25 et qu'elle serait marquée par une grande solennité parlementaire au Palais de la Nation. Concernant les derniers événements de Bruxelles, l'honorable ministre a déclaré qu'il n'y avait eu des troubles que dimanche et lundi et qu'ils avaient entièrement cessé. On procède d'une façon trançfuille et satisfaisante à l'évacuation et dans quelques jours toute la Belgique sera libre. La .cite ne tardera pas à être occupée par la cavalerie belge, uniquement pour bien marquer le changement de régime. 'Le 25, le Roi Albert se rendra au Parlement après quatre ans d'absence et parlera dans cette salle désormais historique, où s'est tenue la mémorable séance du 4 août 1914. C'est là que le Roi et la nation ont décîdé de résister aux Allemands, qui demandaient à pouvoir traverser en armes notre contrée. M. Carton de Wiart a émis l'espoir que des troupes anglaises et françaises feront partie du cortège royal, ces troupes dont le concours a. été si précieux et à jamais , inoubliable pendant quatre ans et cent dix jours. Le ministre a expliqué à son interviewer que la mutinerie des troupes allemandes à Bruxelles avait été -ordonnée par le gouvernement socialiste de Berlin. Les officiers ont tourné le lundi leurs mitrailleuses contre leurs hommes, et c'est aihsi que plusieurs civils dans oes troubles ont été tués. Durant ces désordres quelques magasins ont été pillés et l'on a pris Fr. 100,000 dans une banque. Les révolutionnaires allemands ont tenté de fraterniser avec les socialistes belges, mais avec fort peu de succès. Tous les Belges restent parfaitement unis. Le gouvernement à Bruxelles Notre correspondant du Havre nous télégraphie le 18 novembre : Les ministres viennent de rentrer et prendre congé officiellement de la municipalité. Ils renreront- à Bruxelles le 21. ils tiendront leur première réunion le 22 novembre, à 3 heures de l'après-midi, chez le ministre des finances, et ils assis- t teront le 25 à la rentrée du Roi dans la e capitale. Réunion du Parlement le 26. t Nos députés et sénateurs partent ^ Les députés et les sénateurs qui habitaient l'Angleterre partent ou sont par- j, tis pour Le Havre. Il en est de même du ; commandant De Broux, commandant mi-[ litaire du Palais de la Nation, qui a reçu r l'ordre de se rendre au Havre. Un train j parlementaire quittera cette ville jeudi, c î en destination d$ Bruxelles. * , Démission probable du ministère belge t ; Dans leur réunion du 22 au ministère f [ des finances, les ministres s'entendront i • sur le texte à donner à leur démission - - collective. Cette - démission est décidée t . en principe. Des journaux anglais l'an- . noncent; nous en trouvons la confirma-L tion dans cette correspondance de M. . Louis Piérard, adressée à la "Victoire" : "Normalement, c'est le 17 que les troupes doivent partir des positions sur I . lesquelles elles se sont arrêtées. La divi- k > sion de cavalerie belge qui doit pénétrer r la première dans Bruxelles quitte Eecloo 1 i aujourd'hui pour cantonner à Gand. r Comme nous les disons plus haut, le Roi c Albert a mandé auprès de lui un certain ' , nombre d'hommes politiques et de nota- r | bilités qui étaient restés en Belgique oc- s „ cupée. J'ai vu notamment Lévie, an- I [ cien ministre de^ finances catholique, s aux idées larges, les socialistes Wauters, r ( Bertrand, Pastur, le "libéral Paul-Emile I Jan.son. -JA.« tots!, ils sont venus de ? Bruxelles 8 h maes de droite et 8 de ' gauche. On annonce que le gouvernement t de Sainte:Adresse, comme cela avait été c prévu, donne sa démission en bloc. Il 1 sera remplacé par un gouvernement provisoire vraiment | national qui fera des réformes démocratiques très larges et 1 instituera- notamment le suffrage universel pur et, simple à 21 ans. ^ Un écho de la 'jsite de M. Pointfhrê c Il n'est pas trop tard pour insérer cet , écho de la visite du président Poincaré j . à Bruges. ^ c Après avoir souhaité la bienvenue au c > Roi, au Prince Léopold et au président I . de la République, en des termes d'une 1 ; simplicité émouvante, M. Yisart de Bo- t i carméadit: "La ville de Bruges,durant „ ces quatre années d'oppression, s'est ' comportée avec une vaillance à ^laquelle je me permets de rendre hommage de- - vant vous. "Un fait donnera une idée de ses sentiments à l'égard de nos glorieux alliés. Dans la pensée bien arrêtée d'impressionner la population, les Allemands j promenèrent à travers la ville, en cor- r tège, des prisonniers français. Nos op-, presseurs espéraient-ils que nos popula-' j . tions flamandes accueilleraient mal ces f braves ? Ils furent singulièrement déçus dans ce cas. Car la population acclama . les prisonniers avec un enthousiasme in- ^ • descriptible, au cri sans cesse répété de: c " "Vive la France!" h • , ] : "L'autorité allemande en fut trou- € 1 blée. Elle songea aussitôt aux moyens t ' de répression qu'elle pourrait employer € et voici ce qu'elle imagina : Elle prit un arrêté qui fut affiché sur tous les murs ■ 1 de la ville et par lequel elle entendait » ■ punir la population en ordonnant la sup- > pression de toutes les inscriptions de ; noms de rue et de lieux publics, parce ■ qu'ils étaient faits en français. j > "Et l'on vit, dès le même jour, les 1 agents allemands à l'œuvre. Ils se mi- s rent à effacer toute trace de mots fran- 1 ( çais et à hadigeonner jusqu'aux ensei- c gnes, pour leur substituer parfois des e ' inscriptions flamandes, mais la plupart t ' du temps des inscriptions allemandes. "Cette mesure n'émut nullement la ■ population, qu'elfe fit rir^ un peu plus, ■ au contraire. Toujours, èt chaque fois que l'occasion leur en fut fournie, les , Brugeois manifestèrent leur amour pour leur grande alliée la France." r M. Visart de Bocarmé offrit alors à c . M. le Président de la République, à titre 1 . d'hommage, le texte original de cet ar- g rêté allemand, dont il avait conservé un r exemplaire. c M. Poincaré, très touché de cette t ; marque de sympathie, remercia avec effusion. "La conduite de la Belgique ; a été admirable," dit-il, "et Bruges, c elle aussi, a fait héroïquement son de- c voir, malgré les cruautés d'un ennemi astucieux. Je ne manquerai pas d'ap- 1 i porter à mes compatriotes l'hommage et c la sympathie de votre ville pour la e ; France, et une fois encore, en présence du Roi et des membres du gouvernement c belge, je suis heureux d'affirmer l'ar- s • dente volonté de la France de recon- ]■ naître,'par le concours qu'elle lui appor- c y i tera dans tous les domaines, l'admirable exemp e de fidélité, d'honneur et de vertus civiques qui a été donné par la nation belge à toutes les nations du monde." LE RETOUR DES PRISONNIERS En exécution des conditions de l'armistice intervenu entre les Puissances de l'Entente et l'Allemagne, les prisonniers de guerre de l'Entente internés en Suisse — c'est-à-dire des Belges, des Français et des Britanniques — seront bientôt rapatriés. La répartition d'environ 16,000 internés commencera immédiatement et — si aucun incident ne se produit — sera terminée en un mois. A MSDDELKERKE Nous pouvons enfin donner quelque précision sur l'état actuel de Middel-kerke. Ce n'est plus qu'un monceau de ruines. C'est en -vain qu'on y chercherait une maison habitable. Quelques personnes cependant y sont restées malgré cette dévastation, blotties dans des caves ou logées à la diable dans des parties d'immeubles restées debout. Quoique copieusement bombardée, cette princesse des plages n'eût pas été démolie à ce point sans l'aide... empressée des soldats allemands, lesquels ont tout enlevé, y compris la charpente des constructions, de sorte que les tuiles des-toits gisent au fond des caves. Les habitants de Middelkerke doivent d'urgence s'adresser à l'Office des dommages de guerre pour être indemnisés. LE PAPi ETJ.A POLOGNE La tournure des événements vaut na,-turellement à l'Entente et à ses protégés des sympathies nouvelles. Le Pape s'est risqué il y a quelques jours à envoyer à la Pologne un message de "réconfort et d'espoir" sous la forme d'une lettre apostolique adressée à Mgr Kâkjowsky, afchevêque de Varsovie, dans laquelle dit que grâce à Dieu la résurrection" de la Pologne approche. Nous nous permettrons d© penser "grâce aussi aux armées de l'Entente." OU PRESIDENT WILSON AU Rû! ALBERT A l'occasion de l'entrée du Roi à Gand, le Président Wilson a envoyé le télégramme suivant au Roi Albert : "Devant la menace d'une destruction imminente, la Belgique, par son sacrifice, s'est acquis une place d'honneur parmi les nations et une couronne de gloire impérissable, alors que tout le reste était perdu. Les dangers évités, l'heure de la victoire est arrivée et avec elle la promesse d'une vie nouvelle plus grande et plus noble encore. Le sang des fils héroïques de la Belgique n'a pas été versé en vain." LA REVOLUTION EN ALLEMAGNE Propriétés de la Couronne confisquées Le nouveau gouvernement prussien a publié une proclamation d'après laquelle les propriétés de la Couronne de Prusse sont déclarées confisquées et placés sous l'administration du ministère des finances. Les propriétés personnelles du .Roi et de la Famille royale ne sont pas affectées par cette décision. DERNIERS EGHÛS DE LA ÛUERBE Hommage aux Belges M. Defrance, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire de la République française près le Gouvernement belge, a fait remettre au ministre de la guerre de Belgique une couronne en hommage aux soldats'belge® morts au champ d'honneur. Elle a été déposée au cimetière militaire de La Panne. i * Le Bataillon de chemin de fer a été cité à l'ordre du jour de l'armée belge dans les termes suivants : • "Troupe d'élite qui, depuis le début de la campagne, a fait jtireuve des plus belles qualités d'activité, d'énergie, d'entrain et d'endurance. | "A tout particulièrement affirmé oes qualités au cours des opérations offensives commencées le 28 septembre, (durant lesquelles le Bataillon de chemin de fer du génie, sous l'énergique impulsion de j son chef, le capitaine-commandant Ver- - schueren, secondé par un cadre d'officiers i remarquable par son savoir et son dévouement, a travaillé nuit et jour pour mettre en état notre réseau ferré reoon- » quis, malgré les intempéries et les diffi-' cultes dues au terrain et aux destructions exécutées par l'ennemi. "En cinq semaines, plus de 80 kilomè-ï très de voies ferrées ont été rétablies, s dont 40 kilomètres de voies nouvelles î dans des terrains complètement boulever-3 ses et plus de 270 mètres de pont ont été - jetés." ! NOUVELLES DIVERSES ALLEMAGNE •— Le conseil des ouvriers et soldats de Berlin a décidé de dissoudre les Gardes 3 Rouges et leur a ordonné de déposer les armes. e — La- formation de comités des classes t moyennes a commencé à Berlin. Ces . comités seront vraisemblablement ap-e pelés à contre balancer l'influence des i conseils des ouvriers et soldats, et les em-. pêcher ainsi de prendre des mesures ex-. trêmes. s — La "Frankfurter Zeitung" ap-t prend que l'amiral von Tirpitz s'est - enfui en Suisse. — Le maréchal Hindenburg est arrivé 8 à Cassel le 14 novembre; un délégué du I conseil d'ouvriers et soldats et un délé-, gué de la municipalité étaient présents ^ à la gare. ESPAGNE — Des manifestations ont eu lieu à Barcelone pour demander l'autonomie de la province de Catalogne. ETATS-UNIS g — Les banquiers américains exprimant leurs appréhensions au sujet du fait que K les conditions de l'armistice rre cornpor- e tent pas des clauses interdisant aux ban- 0 quiers allemands et autres capitalistes r l'exportation d'importantes sommes et s valeurs en Hollande, Suisse, Danemark et Suède, et demandent que des mesures soient prises pour empêcher ces trans-r ferts déjà commencés. • — Un projet de loi a été introduit à la Chambre danoise pour la ratification de l'Union fédérale du Danemark et de l'Islande. Il sera certainement voté. —La Trésorerie des Etats-Unis a fait au Conseil Tchéco-Slovaque un prêt de 35 millions de francs. - FRANCE — Le "Matin" de Paris estime la II dette de l'Allemagne vis-à-vis de la - France à au moins 340 milliards de r francs. 1 GRANDE-BRETAGNE e — Quarante passagers ont pris place a vendredi à bord d'un biplan Handley-e Page du dernier type, et ont survolé Londres. é — La campagne électorale s'estouverte samedi matin, à Londres, par un grand meeting au cours duquel M. Lloyd r George, M. Bonar Law et M. Barnes ont pris la parole. Comme on le sait, le gouvernement actuel est un gouvernement de coalition, comprenant des membres a du parti libéral, du parti unioniste et du e parti travaifliste : les adhérents du gou-e vernement, dans les trois partis, ont défi cidé de continuer la coalition pour la pé-■ raode de reconstruction et leurs candidats 11 se présenteront avec un programme conj-mun devant les électeurs. PAYS-BAS — Le mouvement révolutionnaire dirigé par Troelstra a causé ses premières victimes le 14 novembre. Des manifestations tumultueuses s'étant pro- t duites,' à Amsterdam, des coups de^ feu - ont été tirés de la caserne de cavalerie ; t sept personnes auraient été tuées et 12 a blessées. " POLOGNE — Un télégramme de Varsovie dit que le conseil de Régence polonais a annoncé que touffes les troupes seront placées sous le' commandement du général Pilsudski. u Ce dernier a été chargé de la constitu-6 tion d'un gouvernement national, et lorsqu'il aura accompli cette tâche le e conseil de la Régence remettra ses pou-s voirs au nouveau gouvernement. SERBIE s — Un nouveau ministère serbe a été - formé par des délégués serbes actuelle-t ment à Paris et divers groupes politi-1 r ques.. C'est un ministère de coalition, e sous la présidence de M. Pachitch. I £9e année No 273

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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