L'indépendance belge

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s.n. 1918, 10 Avril. L'indépendance belge. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/cf9j38mj38/
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gge antie® W© 84 L L'INDÉPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO j CONTINENT. . 15 CENTIMES HOLLANDE. ..... § CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION: BUREAU A PARIS: TUDOl- HOUSE, TUDOR ST., E.C. 4. 11, PLACE DE LA BOURSE. TÉS.ÉPHONE: CITY 3980 TEL.: 311-57 et 238-75 MERCREDI 10 AVRIL 1918 En vente à Londres à 3 h. le mardi 9 avril ^ (3 MOIS 9 SHILLINGS ABONNEMENTS -j 6 MOIS, 17 SHILLINGS 11 AN, 12 SHILLINGS LA SITUATION Mardi, midi. Dimanche, de. 8 h. du soir à minuit les batteries allemandes ont lahcé ds centaines d'obus chargés de gaz méphi tiques sur les lignes britanniques à l'es cl'Àrmentières et entre' le canal de li Bas=ée et Lens. Avec une décision auss remarquable que rapide, les pièces br, tanniques répondirent à cette canonnad. empoisonnée-, envoyant elles aussi de volées de projectiles distribuant "a pro fusion des vapeurs délétères. Cette ré plique inattendue a dû singulièremen contrarie^ les projects teutons puisqui aucune action* d'infanterie ne suivit cetfe préparation d'artillerie. Il est cepen jant évident qu'elle avait mission di couvrir une attaque de grand style, de \anfc vraisemblablement faire diversioi et distraire l'attention de notre hatf commandement du but principal pour suivi avec obstination par l'ennemi. Bien qu'un palme relatif règne à nou reau sur l'entièreté du front principa de l'offensive, il n'est pas douteux er effet que le Kaiser et son état-majoi n'ont pas renoncé à s'emparer d'Amien et de la ligne de Paris. Les division: qu'ils groupent à profusion dans le sec fcur de Hamel-Villers-Bretonneux signa lent à toute évidence qu'une nouvelle é fotmidable poussée est en préparation d' c côté. Les opérations de ïundi se sont lirai tées à des actions d'artilleries. Dè" avant l'aube, les batteries ennemies on' ouvert- un bombardement d'une rare vio lencé au nord de la Somme. Celui-c tonna durant une heure, puis cessa hrti« quement: Un brouillard épais s'étai levé après une nuit de pluie et de vent et l'on pouvait s'attendre à tout instaiv à une avalanche d'infanterie «nnemie Celle-jj. cependapt m'émergea en auemi pTilit" diT front, et la pluie' *së "remit £ tomber en rafale. Avec elle tout dan pr d'une surprise disparut, et le calme relatif se rétablit de ce côté pour tout* là journée, n'étant rompu de temps È autre que par des salves d'artillerie, no tamment dans le voisinage de Bucquoy Le même arrêt dans l'activité combat tive ennemie s'est manifesté tout le lon| du froot principal de bataille occupé pai les troupes «françaises, l'artillerie seul* taisant entendre sa grosse voix entre Montdidier et Noyon. Cependant dans le secteur établi entre 1 Oise et Barisis les Allemands ont continué à exercer une forte pression ai: nord de l'Ailette et plus particulière ment dans 1a. forêt basse de Coucy. Le: éléments avancés' des bataillons -français résistèrent et retardèrent l'avance d'ur ennemi très supérieur en nombre et lu: infligèrent des jiert-es élevées. -Ce reçu! est en somme une continuation du rçpl: stratégique dont nous avons parlé hier Les positions françaises, à la suite de 's rupture momentanée à l'ouest de Saint-Quentin, devinrent très exposées à l'extrême droite du grand front de bataille et finirent par former au sud de La Père un saillant en angle aigu particulière nient difficile à tenir. D'autre part iç terrain, de cette position, en majeure partie couvert par la forêt de Coucy jivait été très bouleversé par l'ennem lors de la retraite allemande de 1916. De plus, les divisions teutonnes, retranchées dans la partie supérieure de !s forêt, occupaient des positions particulièrement bien défilées et dominant le; i'gnes tenues par nos Alliés. Le communiqué de Berlin signale cette atiaire qui n'a-en -somme aucutie influence sur l'ensemble des opérations, comme étant une action de grande envergure. Il pretend que le général vor Boéhm a rejeté les troupes du généra! ■ étain sur la rive occidentale cit ' Ailette, après avoir capturé Pierre-mande et Folembray, et que les régi-'pents allemands marchant le lông de ln Ksiere de la Forêt de Couey, ont enlevé d assaut la butte s'élevant an rinrrî-p.1 -5c Folembray et se sont avancés jusqu'i , Verneuil. Dans l'ensemble de ces "com 5 bats" les Teutons affirment avoir fait si) . cents prisonniers. Faut-il dire que cetfa t version est exagérée? En effet, aux der i nières informations les troupes française i se trouvaient toujours au nord di . l'Ailette et la nouvelle ligne de no % Alliés s'étendait d'un point au sud-oues-3 d'Abbécourt à un autre point à l'est d< . Folembray. Sur les autres parties du front fran l çais il y a eu des actions d'artillerie in > termittçntes, et nos Alliés ont repousse , avec pertes pour les a.ssailants, des àtta . ques surprise en Argonne et sur la riv< ; droite de la Meuse, ainsi qu'un coup d< . main au nord de la Tête-de-Vaux, dan: ! les Vosges. j Eu Italie uu calme relatif règne égale . ment sur presque l'entièreté du front Un feu d'artillerie intermiitient et de1 reconnaissances, notamment à l'ouest de j Garde et dans la, vallée de-la Lagarina ( ont cependant troublé cette quiétude . plus apparente que réelle, une offensive étant toujours en préparation du côte . austro-allemand. Sur le plateau d'Asiage les patrouilles britanniques ont attaque plusieurs avant-postes ennemis, dét-rui sant un de ceux-ci et en ramenant- de: , prisonniers. En Finlande la guerre civile se pour suit avec une violence indiminuée. Cependant les Gardes Blancs,, solidement organisés, semblent être nettement supé rieurs à leurs adversaires les Garde; Rouges, et-tout indique que, même sa-ni la collaboration allemande, les colonne: du général Manuerheim auraient fin: par vaincre les bataillons maximaliste: défendant le pouvoir établi par la révo lution. On annonce aujourd'hui que le débarquement allemand à Hango a en non leaienieat pour cûiis'çquence de feiv» fuir les unités de la flotte russe qui se trouvaient à Helsingfors, mais qu'il a également motivé l'évacuation de la capitale finlandaise par le gouvernement maximaliste, qui a établi temporairement son siège a Viborg. En Grande Russie les troupes allemandes et autrichiennes se trouvent à 32 kilomètres de Kharkoff, .dont le Soviet s quitté la ville. Dans le Caucase les troupes turque; ! continuent leur avance tant sur les deus rives du lac Va.n que dans la direction de Ratoum. Le dernier bulletin de Cons-tantinople annonce l'occupation de Vas-tan et Arin, après un violent combat, ainsi que de Saris Kamish sur la route d'Erzeroum à Kars, les colonnes turque; poursuivant l'ennemi battant hâtivement en retraite vers Kars. Le débarquement des troupes angler-ja-ponaises à Vladivostok a été directement amené par des scènes de pillage et de meurtre dont plusieurs Japonais avaient été les victimes. C'est ce que le Comité central exécutif bolshévis-te appelle de* "incidents insignifiants." Aussi adresse-t-il une violente protestation comme jamais il n'a songé -à envoyer aux Allemands qui, peu à peu, s'emparent d'un cinquième de la Russie. 1 La polémique continue dans les journaux de Vienne et de Paris à propos du discours du comte Czernin et du démenti : de 1V1. Clemenceau. La note du 25 février, écrite et signée par le comte Revertara, a éclairé suffisamment la situation. Eu réalité, dans ces époques troublées, ; il y a toujours <jes personnages approchant les cours et. les ministères qui Se ! croient tout désignés pour trancher les grands problèmes de politique internationale. Sans mission- ni mandat ils échangent leurs réflexions et rapportent comme étant l'expression des idées ou des sentiments des chefs de leur nation leurs conversations, souvent en termes amplifiés et dénaturés. Cçla s'est passé dans toutes les guerres, et pourtant ces ambassadeurs extraordinaires trouvent toujours des auditeurs et compliquent les rvn« . Vr,an înuf ilomonf SUR LE FRONT OCCIDENTAL Le canon monstre localisé Le canon monstre qui bombarde Paris a été localisé. , Il se trouve près de Crépy /f Laonnois, dans la forêt de Saint-^obain, près de la route de Laon à La ere- H est défilé dans un tunnel en «"ton armé d'où il lance ses obus. ' Sa Pose, qui a nécessité d'immenses travaux, fut commencée en août dernier. , t)n confirme officiellement qu'une des pièces monstres a fait explosion le 25 mars, tuant un lieutenant et neuf hommes.Le 23 maïs le Kaiser avait visité le canon géant. Il ressemble plus à une grue grise qu'à une pièce d'artillerie ordinaire, et il peut lancer un obus à une diétance de 130 kilomètres. Nouveau crime allemand Des prisonniers allemands signalent le fait que l'ennemi, force les prisonniers français à travailler à moins de trois kilomètres de la ligne de bataille actuelle. On n'est guère surpris de la part de l'Allemagne de la voir traiter comme ui autre chiffon de papier l'accord par leque elle s'engageait formellement, comme le 1 autres belligérants, à n'employer aucui " prisonnier à moins de 30 kilomètres i : l'arrière de'la ligne de feu. : OPERATIONS NAVALES 3 Navire du " Relief " coulé J Le navire du Belgian Relief Commit 5 tee, " Ministre' de Smet de Naeyer," ; heurté samedi une mine et a coulé, pro bablement dans ta soi-disant zone sûre : ; environ 72 kilomètres du bateau-pban du Dogger Bank; 12 marins ont éti novés. ^ LES PROBLEMES BELGES Le "Times" donne aujourd'hui, sou: ce titre, son deuxième article sur h ; tâche de l'avenir. ' * Depuis l'Yser Il rappelle qu'au commencement dt la bataille de l'Yser, l'armée combat ' tante de la_ Belgique ne comprenai guère plus de 80,000 hommes ; que nou: ! étions entrés en campagne avec une mi trailleuse et. 2$ canon-, de campagne pai 1,000 hommes; que nous n'avions que 24 howitzers de 120 cm. ét 150 cm., pa: de grenades, pas .de matériel de Iran, chées, et qu'après la bataille de l'\ sei ' il ne nous restait plus grand'chose„L'ap provisionnement en obus était complètement épuisé et nous nous trouvion: sans moyen de nous rééquiper. Aujour ' d'hui, l'armée, belge à ses propres usi ' nés, fait ses propres cernons et tous se' | .obus sauf ceux du plus gros calibre, se: automobiles et une quantité d'autres ob jets nécessaires à son équipement. Mais à côté de, la tâche urgente de h reconstitution d<; fenmée; il y a eu d'au très problèmes S résoudre. Outre célu de l'instruction à donner aux enfant; belges dispersés en France, en Grande. Bretagne, en Hollande et er^ Suisse, c qui a été résolu par la création de 90C écoles primaires, il y a eu celui du développement de la colonie du Congo. , Ici, non seulement une coopératior efficace a été apportée par les Belge; dans la campagne Est-Africaine, mai: la prospérité commerciale a été dévelop pée ; les chemins de fer ont été étendu: ! et l'attention nécessaire a été accordée ! aux industries agricoles et minières Les exportations du Congo ,se sont éle. vées de Fr. 53,000,000 en 1914 à Fr 72.003,000 en 1915, et à Fr. 129,000,00( , en .1916. Le pillage de la Belgique Mais lorsque le temps \ iendra poui les Belges de .rentrer chez eux, que re-trouveront-ils et quels moyens auront-il: : de reconstruire ce qui a été détruit oi volé, de rémettre leurs fermes en état de rendre leurs usines et leurs mines de nouveau productives? A moins qui nous ne puissions trouver les moyens de donner à la Belgique sa part des matières premières, du matériel roulant, des machines, du bétail et des semences dont nous disposerons à la fin de ls guerre, nous-échouerons dans la restauration de la Belgique ; nous aurons une Belgique faible, exposée à une press:ior économique de la part de l'Allemagne ei ouverte aux intrigues politiques de celle-ci.Toutes Ifcs machines ont été enlevées des usines, tout le bétail emmejné des fermes; tous les chemins de fer vici-naùx ont été démolis ; la chasse au métal, à la laine, à la toile, au coton s'est poursuivie jusque dans la demeure des habitants ; on a enlevé les garnitures de foyer, les anneaux de rideaux, les.balustrades, les poignées de poste, les candélabres de piano, les sommiers métalliques ; la laine des matelas, les nappes, ie linge de corps et eje table. Malgré toute leur misère, malgré le pillage total, le. moral de * Belges est resté ferme. Beaucoup ont préféré ne rien faire plutôt que de travailler, directement ou indirectement, au profit des Allemands. Ils se ■ préparent en silence pour le jour oii ils retrouveront leur liberté et pourront reprendre leurs habitudes industrieuses. Il ne faut pas que ce jour-là le gouvernement vienne à eux les mains vides. Le rôle des Alliés Des importations alliées devront prendre la place des importations allemandes, les marchés alliés doivent supplanter les marchés allemands pour les exportations belges, les transatlantiques britanniques auront à occuper la place i des navires allemands le long des quai: 1 d'Anvers. s Des difficultés nouvelles surgiront di i fait que plusieurs industries qui étaient i avant la guerre, particulières à la Belgi que, telles que l'industrie du zinc et di verre, ont été créées en France et en An gleterre sur une grande échelle pou: faire face aux nécessités de la guerre, e il en résultera une concurrence sérieuse pour ces usines belges. Une des principales données néces i saires à la solution de ces problème.- - manque en ce moment : c'est l'indicatior i des lig'ne's générales de la politique éco-; nomique qui sera suivie par la Grande-; Bretagne après la- guerre. La Belgique! et la Grande-Bretagne ont diverse; ■ idées fiscales et méthodes commerciales communes, et alors que la Belgique, après comme avant la guerre, décliner? d'abandonner le moins du monde son in- ' dépendance économique en entrant dan; 1 une union douanière, même amicale, une grande partie du pays désire vivement arriver avec la Grande-Bretagne à un< entente économiéjue qui soit de l'intérê: mutuel des deux pays. Entretemps, le gouvernement belge s'occupe d'importants points de détail le ministère de la marine a encouragé c: formation du Lloyd Royal Belge qui, pai ses relations intimes avec des lignes britanniques, vise à faire d'Anvers une base sur le continent pour les transatlantiques britanniques. Le ' gouverne ment est entré en négociations avec 'e gouvernement des Etats-Unis pour obtenir la priorité sur le matériel qui se trouverait en Europe à la fin de la guerre et que les Etats-Unis n'auraient pa; l'intention de ramener avec leur armée, Il est également arrivé à un accord avee - la Grande-Bretagne au sujet d'un autre point relatif à la démobilisation et la so- i lution a été très agréable aux Belges. Aucune large décision de principe ce-i pendant n'a pu être prise bièn que de pa-; reilles questions aient fait l'objet de dis ■ eussions, et les Belges, tout en recon-: naissant volontiers ce qu'ils doivent au> I Alliés, estiment qu'ils ont néanmoins 'e • droit de faire valoir leurs points de vue aux conférences économiques entre le i Grandes Puissances. Le gouvernemen belge, continue , le correspondant di "Times," n'a pas le moindre désir de perdre le bénéfice de la présence de divers représentantns diplomatiques à Ste-Adresse, mais, de plusieurs conversations que j'ai eues avec les membres ch. gouvernement belge, j'ai pu voir pai moi-même qù'un des grands obstacles e ) une solution réellement satisfaisante de leurs problèmes est l'absence en Angleterre d'une autorité centrale, d'un hom- ■ me Capable, par ses situation personnelle et politique, d'obtenir des décisions ra- ; pides et pratiques du gouvernement bri-, tannique. SOLOA PARLÉ A la suite de l'échec de ses efforts poui faire réviser son procès et de faire com-1 muer sa peine par son recours au pré-1 sident de la République, Bolo a informé dimanche par l'intermédiaire de sor conseil, le sous-secrétaire d'Etat pour 1s justice militaire, qu'il désirait faire cer taines déclarations. Le lieutenant Jous-selin, assistant le capitaine Bouchardor air troisième eiTrffeil de guerre du camp retranché de Paris, s'est, rendu immédia temetit à la Santé, acompagné d'u:: greffier qui a pris note des déclaration; du condamné. Ces notes ont été communiquées au capitaine Bouchardon, qu: considéra que comme les déclaration: faites par Bolo avaient un rapport avee les causes actuellement en instruction, i: y avait lieu de les vérifier. Il envoya un ■ rapport au gouvernement militaire Paris, qui eut pour résultat de faire ordonner par le lisuten-vnt Mornet représentant du gouvernement, de surseoir à l'exécution du condamné Bolo, qui suivant le cours ordinaire des -événements, aurait dû être fusillé hier matin, a retardé ainsi sa mort de quelques jours. Il n'y a aucune indication sur la nature des déclarations de Bolo autre que celle que contient le communiqué officie] et qui concerne les causes actuellement en instruction. AUTOUR DE LAGUERRE ALLEMAGNE — Le gouvernement allemand est sur le peint de réquisitionner les vêtements civils : Les personnes non atteintes pai ; certaines taxes devront toutes fournir gratuitement un costume usagé. Ces cos-î tûmes seront employés' pour vêtir les , 7^0,000 Allemands appelés par la loi sur - le service auxiliaire et actuellement i employés dans les territoires occupés. BELGIQUE — Il y a deux mois les deux prêtres belges. Denis et Martin, furent arrêtés par les Allemands sous l'inculpation de publier la "Libre Belgique," mais comme, dans d'autres occasions, l'arrestation des éditeurs présumés n'empêcha 1 nullement le journal de continuer à paraître. Un des deux prêtres aurait été ! condamné à moi;t.—'Reuter. | ETATS-UNIS ; — Ou annonce officiellement de Washington que le transport de troupes amé-i ricaines vers la France s'effectue déjà - avec l'accélération qui a fié envisagée au ; commencement de la bataille de Picardie. GRANDE-BRETAGNE — Le projet de loi ayant pour but ' d'augmenter les effectifs militaires sera déposé aujourd'hui au parlement par le, pïamier ministre. 11 comprend l'éléva- • tion de l'âge militaire à 50 ans. ^ — Il vient d'être décidé que dorénavant la promotion au rang de général se fera au choix et non à l'ancienneté. •— Les ouvriers le l'arsenal de Wool-wieh ont veté une résolution par laquelle ils s'engagent à aider le pays dans sa , lutte jusqu'à ce que la machine militaire allemande soit détruite, et se déclarant , adversaires d'une paix par négociations avec les dirigeants actuels de l'Allemagne. La résolution condamne les • agissements de MM. Ramsay Mac-Donald, Ph.'Snowden, et autres. . — Un violent incendie a détruit . samedi l'usine de la Galena Signal Oil Co. à Toronto. Les pertes sont évaluées . à un million et demi de francs. Le feu a . consommé 200.000 gallons d'huile. ITALIE — Signor Carcano vient de mourir à ^ Rome à l'âge de 75 ans. Il avait été plusieurs fois ministre des finances avant la guerre et occupa ces mêmes fonctions de- ' puis le commencement de la guerre jusqu'en octobre dernier. — Le mont Etna est en éruption violente et fait entendre toutes ' les dix minutes des bruits violants. POLOGNE i —- Un cabinet polonais, a ' été formé ■ sous la présidence de M; Steerkowski, l aveo le programme suivant : établisse- ■ ment d'un Conseil d'Etat comme organisme législatif pendant 'la période de . transition; convocaticn de la.Diète; or-: ganisation d'autorités polonaises, et ob-tent'on de crédit pour la rénovation des . industries et de l'agriculture. RUSSIE — Des télégrammes de Moscou disent que les troupes allemandes marchent sur Kharkcff, venant de Poltava et du nord- ■ est. A Poltava, les Allemands ont- saisi . environ 50,000 tonnes do grains, qui .vont . exportées en tcutc bâto. ; — La Turquie avant proposé d'en-; tamer avec la Russie des nége><5iations pour une entente au sujet de la navigation des bateaux marchands M. Tchifc-' cherin a répondu que la Russie était dis-; posée à accepter semblable proposition. —Les habitants'russe de certains- dis-: trict-s de la Laponie se sont réunis et ont ^ j décidé d!adresser au gouvernement rus^e une requête demandant qu'au cas où leurs districts seraient séparés de là Russie ils soient réunis à la Norvège, ne ' désirant pas passer à la Finlande. — Un journal en lingue alïemaniî vient de paraître à Pétrograd. Des né- : gcciants allemands arrivent dans les territoires annexés et en Ukraine avec diverses marchandises qu'ils échangent , contre du blé, du sucre, et d'autres provisions. (Une banque allemanrle s'est ouverte à Minsk et dans d'autres villes. DERNIÈRE HEURE Le communiqué britannique Mardi 11 h. 17 matin. De bonne heure ce matin l'artillerie ennemie a déployé une grande activité sur un front s'étendant du Canal de La Bassée au sud d'Armentières. Ailleurs sur le front britannique il n'y a rien de spécial à signaler en dehors d'un bombardement ennemi violent dans le voisinage de Villers Bretonneux et Mari-court-1 'Abbé

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

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