L'indépendance belge

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s.n. 1916, 28 Juin. L'indépendance belge. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/m901z4306m/
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87ème annw. No 151 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE: 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION • BUREAU A PARIS : TUDOR HOUSE. TT7DOR ST.. LÔNDON. E C. "• PLACE DE LA BOURSE. TELEPHONE: CITY 3-960, TELEPH,: jf]s~75 ** MERCREDI 28 JUIN 1916. En vente à Londres à a h. le mardi 27 juin fi MOIS. 9 SHILLINGS. ) ABONNEMENTS : J s MOIS. 17 SHILLINGS, i CONSERVATION PAR VF. PROGRÈS. ( 1 AN, 32 SHILLINGS. J LA SITUATION. Mardi, midi. D'excellentes nouvelles nous arrivé m de tous les fronts. L'Italie a repris l'offensive et a oblige' ] l'ennemi à se retirer Sur toute l'étendue du front Trentin-ois. Asiago est de non-veau en leur possession et ton s'attend d'un moment à l'autre à les voir rentrer à Arsiero. Plusieurs positions stratégiques de grande importance ont été occupées par nos Alliés autour d'Arsiero, et c est au tour des Autrichiens de se regrouper en arrière de leurs lignes sur des positions de fortune. Les troupes du général Càdorna, mai-tresses des principaux points du -bassin d'Asiagb et munies d'une artillerie nom breuse, ne laissent pas le temps à l'en ne mi de se reconstituer, et comme elles doivent avoir sur lui l'avantage numérique, elles seront à même, bientôt, de reprendre tout le terrain qu'elles avaient dû céder lors de l'offensive ennemie du 15 mai. En Italie la joie est grande et l'enthousiasme populaire se donne libre cours. Chez les Alliés également les nouvelles du succès italien ont produit une réelle -atisfaction. Le général Ca-dorna a exécuté brillamment une ma-■nœvre extrêmement difficile et si ses plans ont été grandement servis par l'opportune offensive russe, il n'en a pas moins le grand mérite d'avoir tiré lussi habilement parti des circonstances.Les événements du front italien sont une nouvelle preuve de ce que peuvent les Alliés en coordonnant leurs efforts. Persévérons dans cette- voie, nous serons étonnés des résultats obtenus. A. Verdun les violentes attaques de vendredi et de samedi avaient été suivies dimanche d'un bombardement intense, prélude d'assauts nouveaux. Ceux-ci ont été exécutés dans la nuit de dimanche à lundi, ayant pour objectif '■>- à 1' mesr -le.- ou vrages fortifiés de Thiaumïut. Nos Alliés les repoussèrent complètement et contre-attaquèrent avec succès dans le Facteur adjacent, entre les Bois du Fu-rnin et de Ch'ênois, où ils réoccupèrent quelques éléments de tranchées. La journée d'hier s'est passée sans qu'il y ait eu aucune action d'infanterie eu nord de Verdun, Fait assez caractéristique, le bombardement continue avec moins d'intensité. En revanche, il a redoublé dans le secteur du Mort-Homme, rive gauche de la Meuse. Au nord de la Somme, en Artois et dans la région d'Ypres, l'artillerie britannique a continué hier à soumettre les positions ennemies à un bombardement extrêmement sérieux, tandis que sur dix points différents de leurs lignes, nos [Alliés, histoire de -s entretenir la main, rmt fait irruption dans les tranchées avancées de l'ennemi, tuant les occupants et ramenant quelques prisonniers. Au nord-est et à l'est d Albert la grosse artillerie britannique a fait sauter des dépôts de munitions allemands | et a sérieusement endommagé les transitées ennemies. i Nos Alliés s'appliquent aussi avec beaucoup de succès à abattre les ballons-' observateurs (saucisses) dont les Allemands se servent sur tout le front. En deux jours, les aviateurs britanniques [en 'ont détruit six sur quinze. Des informations provenant de la frontière hollando-belge disent que le canon ■——i r tonne d\ine façon continue dans la direction de l'ouest et du sud, que de nombreuses explosions,'ont été perçues et que les aviateurs britanniques, survolent la frontière ! t-Igc. livrant de fréquents combats aériens aux aviateurs allemands. Sur le iront russe la lutte gagne de jour en jour en intensité, et les opérations ont une tendance a gagner "e nord, où le maréchal von Hindeitburg, qui est apparemment à court de réserves, f a il. de louables efforts pour distraire du principal théâtre des. opérations le plus de forces ennemies, tout en menaçant le général Kouropatkine d'une offensive qui, si elle se décianche, ne sera vraisemblablement pas autre chose qu'une démonstration. A en croire le dernier communiqué de Vienne, les lignes russes dans le saillant de Lutsk auraient été rompues dans la région de Svidniki, point le plus rapproché de Kovel, où les Russes auraient été refoulés sur une longueur de plus de trois kilomètres. Les Russes parlent d'attaques repoussées et il est prudent d'attendre des informations complémentaires avant de se prononcer. Cne chose toutefois est certaine. Les Allemands sont décidés a disputer chèrement. Ivovel, car cette importante jonction^ nous l'avons dit déjà, est la clé de tout le. front oriental allemand. A «upposer même que l'état-rnajor allemand se rende compte de la nécessité d'abandonner prochainement ses positions actuelles en Russie', il est évident qu'il fera l'impossible pour retarder.1s plus possible l'échéance, ne fût-ce que pour avoir le temps le ramener en arrière les immenses quantités de matériel de tout genre qu'il a accumulées dans les régions occupées. D'autre part, il est de la plus haute importanceJpour nos ennemis de s'emparer. avant leur retraite, de la récolte dont ils ont certainement escompté le rendement, puisqu'ils ont dé jà pris leurs me-. 'Ve: en Rc!vgnr ptji ■ sp-k'"-'- pur trains en Allemagne toute la récoite de ' fruits appelée à compléter les maigres rations de pain et de viande dont doit se contenter la population boche. Pour toutes ces raisons, économiques aussi bien que militaires, il faut s'attendre à une ■ résistance désespérée de nos ennemis teutons. Quant aux Autrichiens, on peut se demander pendant combien de tempïe encore ils pourront résister. L'appariîîon des Russes à l'entrée des passes qui, par les Carpathes mènent aux plaines de la Hongrie, produit non seulement de l'effet en Roumanie où l'on voit avec joie les Russes remplacer les détachements autrichiens qui si longtemps ont occupé la, Buko-vine, ruais elle menace • de soulever l'opinion publique en Hongrie aigrie déjà contre les Allemands, qui n'ont rien fait pour sauver du désastre l'armée de von Pflanzer. A Budapest ont dit ouvertement que l'état-rnajor allemand a encouragé les Autrichiens à entreprendre l'aventure trentinoise, certain de voir les Russes profiter de 1'occasicJn pour déclau-cher contre le front autrichien affaibli l'offensive qu'il redoutait de voir se pro duire contre le front allemand. Les journaux allemands ne parviennent pas à cacher l'inquiétude que leur cause l'avance du général Lechitsky, dont la cavalerie se trouve déjà à une dizaine de kilomètres au delà de Kimpo-lung, à moins de deux journées de marche de la passe de Borgo. r LA CONFERENCE ECONOMIQUE ET LALLEMAGNE. Les résultats de la conférence économique «le Paris ont provoqué dans les pays alliés la plus \ ive et la plus légitime satisfaction. Les résolutions adoptées dénotent de la part des délégués une hauteur de vues, une largesse d'esprit qui font de cette conférence une des plus belles manifestations de solidarité qu il .v ait jamais eues. Nous ne doutons pas un seul instant que les parlements des Etats alliés, ^'inspirant du même esprit, ne soient prêts à donner à ces vœux la sanction pratique qu'en attendent les peuples. Car ceux-ci de même que les soldats qui hersent si généreusement leur sang pour fc bien commun ne comprendraient pas lu'après avoir proclamé solennellement Ja nécessité, d'une alliance économique, complément indispensable de la victoire rnilitaire, les pouvoirs législatifs hésitassent à forger l'arme qui doit mettre flos ennemis dans l'impossibilité, de renouveler d'ici longtemps, l'agression P°nt nous avons été les victimes. Si quelque chose pouvait inciter nos» législateurs à activer cette tâche, dont w « dépend en somme la' sécurité de l'avenir, ce sont les échos qui nous parviennent d'Allemagne sur les problèmes que l'après-guerre sou'ève dès à présent. Les Allemands seront encore rationnés six mois après la guerre. ^ Il y a quelques jours, précisément, la ^Chambre rie Commerce de Berlin s'est occupée de la i question de l'alimentation après la guerre, et comme sur cette question s'engreffent plusieurs- autres relatives aux droits d'entrée, au fret, et au • change, il est utile de l'examiner de plus près. ' La Chambre de CoYftfperce, comme on , va le voir, ne se laisse guider dans ses , conclusions par aucune considération , sentimentaliste, et ce ne sont pas,comme , on pourrait le croire, les souffrances du , peuple dont nos ennemis savent jouer si habilement quand il s'agit d'émouvoir les neutres, qui l'ont décidée à aborder ce chapitre, mais uniquement des motifs d'ordre matériel. s ( Prévoyant une demande formidable de 1 / IVIUl; H V.VIIUIC9 n U lli IC IIIHI Ml I jl blé pour la fabrication de pain dont, une population de 70 millions d'habitants aura pour.ainsi dire perdu le goût, la Chamb c Je Commerce de la capitale de l'empi i des Huns préconise le ''maintien de la réglementation actuellement en vigueur pour une durée qu'elle estime ne pas devoir c ire inférieurs à six mois 1" Cette mesure, radicale, mais inhumaine, est considérée -comme nécessaire par souci d'économisé- le fret, rare et cher, et pour lequel'il se produira une demande extraordinaire, vu les besoins impérieux de l'industrie, et aussi en vue d'éviter 'e contre-coup défavorable que ces importations "improductives''' ne manqueraient pas c}'exercer sur les mouvements du change ! l.es bestiaux d'abord, les hommes après. Voilà donc, les Allemands prévenus J Cne fois la guerre finie, ils ne seront pas au bout tic leurs misères. Jls devront continuer à se serrer -'e ventre, non pas parce, que les' Mliés veulent les affamer, ma s parce que l'industrie allemande, chargée de mener l'après-guerre, c'est-à-dire, la guerre économique, a besoin de matières premières, c'est-à-dire, de munitions pour cette guerre nouvelle ! Ce ne sont, encore, que t'es vœux, mais combien éloquents et symptoma-tiques ! Or, ils n 'ont provoqué, à notre connaissance, aucune protestation, bien qu'un o-ganc aussi répandu que le "Berlin-er Tag-eblatt" en ait donné le texte au complet. Ii e.-i vrai qu'en temps de guerre l'opinion publique peut difficilement se faire entendre et la cen-sure veille à ce que la presse ne se fasse pas l'écho -des plaintes et critiques du public, niais il est tou. de même permis de se demander si Pespfit de discipline chez les Allemands ira jusqu'à tolérer qu'on les place, comme le fait la Chambre de Commerce de Berlin, après les bestiaux 1 C ar les membres de la Han-deLskammer prévoient une exception en ce qui conçern* l'importation des céréales "destinées à "alimenta.i-". ''-. s Lcst'aux." Celle- îtlo.t .il! '1 i-.onsée'" en \ue d'obtenir un rendement supérieur en viande, èh'graisse et en lait. L'Allemagne tributaire de la Russie. D'ailleurs, et ce point mérite d'être retenu, car il indique dans quelle mesure l'Allemagne est tributaire sic la Russie pour l'importation des céréales,la Chambre de Commerce estime que l'importation de maïs et de froment ne nécessitera qu'un pourcentage très réduit du fret disponible; "puisque les onze-douzièmes des quantités importées proviennent de' Rù,ssie, dont le change, au surplus, sera le moins défavorable à l'Allemagne. ' X js ennemis comptent même importer ■es douze-douzièmes de leurs céréales de Rusve puisque la Chambre de Commerce de Berlin condamne l'importation de maïs d'Amérique à cause de l'élévation du change et de la cherté du fret! Cet exemple suffit à lui seul pour montrer quels -effets-désastreux aurait pour nos ennemis la mise en pratique des résolutions de la Conférence de Paris, et combien vulnérable est l'Allemagne industrielle et agricole placée en face du bloc économique des Alliés. L'importation,du nitrate et des fécules. Parmi les autres questions soulevées par la Chambre de Commerce berlinoise, se trouvait également celle du nitrate (salpêtre du Chili), dont l'importation, vu les prix du fret, \ a être, pendant long-Lemps, impossible. Aucune décision n'a sté prise à ce sujet, sous prétexte que les :himistes allemands s'occupent activement à fabriquer un substituant à ce produit si nécessaire a l'agriculture. Enfin, en ce qui concerne le riz et certains féculants qui jouent un rôle si important dans l'alimentation populaire, i/ :i est pas question d élever l<i moindre barrière à leur entrée, et nos ennemis seront sans doute heureux de se les procurer "à tout prix." Quant aux primes l'importation qui étaient en vigueur au jroiit de certaines céréales, la Chambre le Commerce en réclame -l'abolition 'pendant la période transitoire," de nême qu'elle demande la dissolution des sociétés d'achat et de contrôle créées rendant la guerre et le retour au régime le la libre compétition. Pour éviter tout abus, les représen-.ants du commerce berlinois préconisent a création d'un organisme officiel chargé le fixer les quantités et le genre de marchandises dont l'importation sera auto-isée. ' Cet organisme réglerait égale-lient les prix maxinia et serait chargé 1-e la répartition aux industriels inté-•essés, des produits importés disp->-îiblcs.Le protectionnisme cause de la richesse allemande. D'autre part, au "cou~s d'une' réunion le l'Cnion Economique germarto-austro-tonyroise qui s'est tenue il v a Quelques 1 «■«»'■» 11 AIN. SUUUU jours à Munich, i) a été question des relations futures des Puissances Centrales avec les Allies, et au cours de cette conférence le professeur Herkner, délégué al'lfcmând, a insisté pour que les Puissances ennemies soient, contraintes, après la guerre, à accorder aux Puissances Centrales, et cela pour une longue périedê d'années, le traitement de. la nation la plus favorisée, l'n autre délégué, Je Dr Kahn, a cru pouvoir dire qu'il était inutile de se soucier du lendemain, vu que les Etats en guerre Avec l'Allemagne avaient une véritable fringale-de produits allemands 1 Mais sur un point tous les délégués étaient d'accord : à savoir que "sous aucun prétexte l'Al-leniagne ne doit modifier ,a politique de tarifs protecteurs à laquelle," comme l'a fait remarque; le baron Metto, président du conseil a-gricjle bavarois,, "l'Allemagne est redevable de l'accroissement formidable de la production agricole et industrielle et du développement colossal du. commerce allemand." Donc, pour Messieurs les Allemands, le librç-échange n'est recoin ma ndable que pour les autres pays '. P en était de même, jadis, du désarmement et: de la politique pacifiste. Tout cela était bon pour les adversaires éventuels de l'Allemagne, mais pas pour le pa\ -, de la Kultur. L'avenir colonial de l'Allemagne. La question coloniale a, elle aussi, été soulevét, tout récemment, au cours d'une assemblée à la Philharmonie de Berlin, à laquelle assistaient des représentants de tous les partis. l'n socialiste, le Dr Lensh, a reconnu "que la guerre a montré ce que signifie, pour un p'ays industriel comme l'Allemagne, la privation de ses colonies,'" et il revendique énergiquement la "restitution complète de son domaine colonial" à l'Allemagne. Le même orateur s'es, évertué a faire ressortir, les dangers qu'il y a pour l'Allemagne à être tributaire de la trran-né-Bu'iaç'r'c pour lès' hiatefes premières et, selon lui, la sécurité et le développement de l'industrie allemande et de l'Ouvrier allemand, exigent l'appro-v isionnement, en toute indépendance, des matières premières nécessaires à l'industrie. Le député \aum-ann a reconnu que l'Union Economique des Puissances Centrales n'était possible que si de riches colonies lui assurent la libre disposition des matières premières dont elle a besoin. Points faibles de la cuirasse allemande. En résumé, il y a lieu de retenir de toutes ces manifestations que l'Allemagne est préocupée (1) du ravitaillement de son industrie en matières premières; (2) du sort de colonies; (3: de la question du fret ; (4) de la question du change ; (5) des relations après la guerre. Les buts des Alliés. Or, la plupart de ces points sont rencontrés dans le programme établi par la Conférence de Paris. Celle-ci, comme l'a dit M. Briand, assurera la réalisation "d'une union économique qui garantira, dans une harmonie féconde, le développement intensif de nos ressource*-matérielles, l'échange des produits des pays alliés et leur répartition sur les marchés du monde. " Le premier ministre français a fait allusion également à la (nécessité d'atteindre, par l'unification et la coordination de nos actions diverses, la production et le commerce ennemis dans ses fôrces vives, le priver des ressources indispensables et diminuer ainsi, dans toute la mesure du possible, la puissance d'aotion et les forces de résistance de nos adversaires dans'la lutte militaire." Mais c'est surtout en faisant allusion au problème de la restauration cornmer- i -MiS. ) ciale, industrielle et maritime que le chef du cabinet français a été très aftîrmatif. "La grande œuvre de reconstitution" a-t-il oit, "qui s'impose à. la solidarité des Alliés réclamera ' sans doute des mesures exceptionnelles,, mesures de récupération sur l'ennemi,vaincu, mesures de défense et de protection pendant toute la période où s'effectuera la réparation des dommages causés, mesures aussi de collaboration entre les Alliés par l'utilisation réciproque de leurs ressources naturelles." Or donc, puisque les déclarations du président du Conseil concordent si bien avec les vœux adoptés par la Conférence, il y a lieu d'espéré- • que les Alliés puiseront, dans le fonds commun de leurs ressources matérielles, financières et ouvrières, les moyens pour faire revivre, dans les contrées ravagées par la guerre ou simplement pillées par l'ennemi, les industries que celui-; i a voulu tuer ou paralyser. Quant à la récupération sur l'ennemi elle signifie que les Puissances Centrales qui ont voulu et provoqué cette guerre seront tenues d'en payer les frais, ce qui n'est: que juste. L'Allemagne ,a mis quarante ans a préparer la guerre, il lui en faudra au-" tant pour en réparer les conseouenèes "si nous le Voulons." La leçor» sans doute sera dure, mal- d est nécessaire qu'elà le soit --i l'on veut ! qu'elle pOrte de , fruits. L' Mlemugne c "Autriche, coupables au même chef, ne trouveront .personne pour les glaind.v. Elles se - ont. mises elles-mêmes an bà i de la société et c'est à elles sett'. -qu'elles devront s'en prendre des conséquences désastreuses de leurs crimes • r de leurs- forfaits. Libre-échange et pacifisme. Est-ce à dire que le principe du libre-échange ' doive être repousse? p. « moins du mondé. Nous sommes, quant à nous, partisans convaincus du libre-échange, qui reste v l'ifdia] de tous, les hommes réellement ■'p"is ce pr< -i \ Mai-. '> r erre r- pa Ifisme n'est qu'Un jeu de dupe,, i i présspce de voisins bel'igi'rants, de même le îibre-éçhange n'est qu'un letrrc en présence de concurrents protectionnistes aussi décidés que nos ennemis d'Outre-Rhin. L'humanité n'est malheureusement pas encore arrivée à ce degré de.perfection qui permette d'envisager la réalisation -des vœux deS pi.c-fistes et des lilpre-.échangistes. De même que, pacifiste, nous réclamons 1 i poursuite, énergique de la guerre parce que seul .moyen d'obtenir la pa;\ de nos rêves, de même, libre-échangiste, nous admettons une éclipse momentanée du libre-échange avec l'espoir de le voir applique tout au moins entre les Alliés. N"ou, espérons qu'après avoir suppo-'.é des. épreuves matérielles, complément des épreuves morales, l'humanité fera un retour sur elle-même et --e rendra compte de la folie des luttes stériles et épuisantes et s'engagera définitivement dans la voie de la raison qui mène Vers le bien-être et la paix. Mais il dépend surtout de l'Allemagne que le monde s'engage dans cette voie. C'est l'Allemagne, ne l'oublions pas, qui, par ses armements, a préparé, puis déchaîné cette guerre contre l'Europe pacifiste ; c'est encore l'Allemagne qui, pa'- des moyens déloyaux : dumping, primes d'exportation, etc., a préparé et rendu inévitable la lutte économique qui s'annonce. C'est donc l'Allemagne si aie qui est responsable-des maux que nous déplorons .aujourd'hui et qui font reculer le monde d'un demi-siècle. Et puisqu'elle ne veut pas désarmer de son plein gré, militairement et économiquement, il ne nous reste pas d'autre moyen que d.e l'y contraindre. C'es^ à ceia que s'appliquent les Alliés'. EDOUARD TRAUS. LA QUESTION DES ANNEXIONS .Vu-us -rectvon* de .1/. Arthur blc faire croire que cet interview a été Bug**-'-, membre ae la L'hambre des inventé par votre correspondant Je Représentante, la lettre ci-dessous, tiens à déclarer que cet interview n'est Xous sommes et avons toujours été pas faux et qu'il reflète exactement ma . d'accord avec l'honorable député pensée. Et puisqu'on semble vouloir ■pour dire que ce fut déplorable et mettre en doute l'authenticité des ren- maladroit à tous les points de vue seignements que j'ai donnés, je me per- d'avoir soulevé, bien prématurément, mets de préciser et de dire toute ma cette question des annexions: pensée. La Haye. 1 Nous avons, en ce moment, à mon humble avis, à défendre notre patrie, k- M. le Redacteur en Chef, unir tous nos efforts à ceux de nos Alliés " L Indépendance Belge " à la date pour reconquérir notre indépendance, du 10 juin 1916 publie un interview qui Toutes nos pensées doivent aller à ceux donne mon avis au sujet de la. question qui meurent chaque jour pour 1a, dé- des annexions. A mon grand étonne- fense de cette patrie et à ceux qui subis- mei> ;"ai lu le lendemain de cette p i- sent le joug de l'ennemi dans le pays blicatioii dans le " Belgisch Dagblad,' temporairement occupé. Je considère, qui parait La Haye, un artieulet il) quant à moi, que. exilé en Belgique, j'ai titulé ' Eeia valsch intervieuw." ouisém- pour devoir de prêcher l'union entre

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

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