Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires

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s.n. 1914, 01 Septembre. Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/kp7tm72x1s/
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ANVERS, Mardi 1 Septembre 1914 Le numéro 20 centimes Cinquante-septième Année - No 17.133 PRIX DE L'ABONNEMENT : PAYABLE PAR ANTICIPATION : Anvers. .... Frs 10,— par trimestre Intérieur 11,50 „ Hollande et le Grand / 1375 Duché de Luxembourg j " ' Autres pays de l'Union Postale Frs 16,— par trimestre. On s'abonne dans tous les bureaux de poste LLOYD ANVERSOIS DIRECTION & REDACTION :'. 14, RUE VLEMINCKX, 14 —ANVERS Téléphone : 3761 Annonces: 25 centimes la petite ligne. — 50 centimes la double lign 1 franc la ligne sur double colonne. Émissions et Annonces financières : Prix à convenir Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se paient d'après l'espace qu'ils occupent Seul Journal Maritime quotidien émanant des Courtiers de Navires Astronomie 2 septembre Lever du soleil ... 4 h. 57 m. matin — ( 4.57 ) Coucher du soleil . .. 6 „ /8 „ soir = « 18 28) Lever de la lune 5 „ 53 „ soir = (17 53) Coucher de la lune .... 2 „ 03 „ matin == ( 2.03) Pleine lune le 4 sepl. 2 „ 01 „ soir = (14.01) Dernier quartier le 12 sept 5 .. 48 „ soir = (17.48) Nouvelle lune le 19 sept ... 9 „ 33 „ soir — (21.33) Premier quartier le 26 sepl. — „ 03 „ soir = (12.03) Haute marée à Anvers Matin Soir 2 sent. 1 h. 50 m. - ( 1 h. 50) 2 h. 16 m. = (14 h. 16) 3 sept. 2 h. 36 m. == ( 2 h. 36) 2 h. 5.') m — (14 h. 56; 4 sept. 3 h. 15 m. ( 3h. 15! 3 h. 32 m. (15 h. 32 Haute marée à Terneuzen Matin Soir 2 sept. — li. 12 m. = (— h. 12) I — h 37 m. — (12 h 37 3 sept. — h. 58 m. (—h.58) 1 h. 18 m. =- (13 h. 18) 4 sept. 1 h. 37 m. = { 1 b. 37) 1 1 h. 53 m.— (13 h. 53) Hauteur du Rhin Cologue 29 août m Strasbourg 29 août — m Huningen — ,, Lauterbourg „ — Kehl — Max au — „ Mannheim .. — Germersheim „ — „ Caub .. — . Mayt-nce 1,90 „ Kuhrort „ Bingen „ 2.60 ., Duisbourg — Coblence 2.86 Lobith .. 11.62 „ Diisseldorf Waldshût — .. Hauteur du Main Hauteur du Neckar Francfort 29 août 2,08 m. Heilbronn 29 août 1,68 m Hauteur de la Moselle Hauteur du Bodensee Trêves 29 août — m Constance 29 août — m. Etat de /la mer du Nord FLESSiNiur., J septembre, 11 h.46' m. Vent : £st. mer : calme Porl d'Anvers ARRIVAGES DU 31 AOUT St. angl. Horsi/m, cap. Cooper, fie Londres. Par télégraphe " Flessingue " ARRIVES POUR ANVERS i 31 août, 4 h. Si| St. angl- I};i:ssi-:ls, de Harwiçh. lr septembre, 9 h. 35' m-. St. belge j^YRiR, cap. Potyliege, de Smyrne via si Nazi ire. Cargaisons d'Entrée BUREAUX DE MM. AUG. StJLCKE & Go De Londres, st. angl. Horsiiam, cap. Cooper. En lest. CASTLE LINE MM. les consignataires des marchandises par s/s SKIPTON CASTLE, sont informés que ce vapeur rechargera à Sharpness, Bristol Channel, Aigleterre, au lieu de venir à Anvers et à Gmd. Nous prions les con-signataires de bén vouloir s'adresser aux Armateurs pour It disposition de leurs marchandises.Steinmann & Co. 24, Quai Jordaens. GLEN LINE les Détroits, la Chine & le Japon AVIS Le vapeur GLENTURRET, de la Glen Line, est destiné à partir de Londres pour les susdites destinations le 18 Septembre. (Sauf imprévus) Messieurs les chargeurs qui désirent expédier des marchandises par cette occasion au départ d'Anvers, sont priés de s'adresser pour frets et conditions aux agents Ruys & Co. Le Conflit Européen position fortifiée d'anvers état-major Quartier Général à Anvers le 31 août 1914. Le Lieutenant Général Gouverneur de la Position fortifiée, Revu les arrêtés fies 25 août et le 29 août 1914. Attendu c[ii'il y a lien de garanti? d'une façon plus efficace les intérêts des étrangers ; Considérant en outre que parmi les étrangers, qui ont été forcés par les nécessites de la guerre ' île quitter le territoire, les uns n'ont pas de représentant ni de mandataire dans le pays, les antres ne peuvent pas utilement contrôler l'usage des mandats ou pouvoirs qu'ils ont donnés. Considérant., d'autre nart, qu'il est a craindre qu'abusant du moratorium, des sujets des puissan-1 ces avec lesquelles la Belgique est en guerre, ne dénature leur actif au détriment de leurs créan-| ciers belges ; que ce danger est d'autant plus grave que les Belges habitant la partie occupée par l'ennemi sont dans l'impossibilité matérielle de prendre les mesures conservatoires du droit commun ; ARRETE : Art. 1. — Aucun paiement, ne pourra être vala blement reçu par un sujet allemand ou autrichien, par une firme ou succursale de ces nationalités, par leurs mandataires ou fondés de pouvoirs; qu'en présence d'un curateur ad hoc, qui sera nommé par Je gouverneur de la position fortifiée ; Art. 2. — Le curateur aura le droit et l'obligation de s'opposer à tous paiements, qui seraient contraires, soit à l'intérêt de sujets allemands ou autrichiens, soit à. l'intérêt de ses créanciers belges, soit à l'intérêt de la nation ; Art. 3. — Le Tribunal de première instance s?a-tuera sur leurs positions. Le Lieutenant Général Gouverneur militaire de la Position fortifiée d'Anvers ; Suite à l'arrêté en date de ce Jour ; Décide : Art. 1. — Tous ceux qui tombent sous l'application de l'arrêté prévanté sont obligés de dénoncer leur situation le V septembre entre 10 1/2 et 12 h. et 2 12 et 4 heures, Rempart Kipdorp, 28; Art. 2. — Ceux qui se soustriraient aux prescriptions de la présente seront condamnés d'un emprisonnement de 2 à 5 ans et d'une amende de 1000 à 10.000 francs. Le Lieutenant Général Gouvernein, Dufour. MINISTERE DE L'INTERIEUR administration des affaires provinciales et communales Convocation en session extraordinaire du Conseil provincial d'Anvers ALBERT, Roi des Belges, A tous présents et à venir, Salut. Vu les articles 44 et 4G de la loi provinciale : Sur la proposition de notre Ministre de l'Intérièui Nous avons arrêté et arrêtons : Article 1 — Le' Conseil provincial d'Anvers |jesi convoqué en session extraordinaire pour lé 'nier credi 2 septembre 1014, à 12 heures. Dans cette session, le Conseil provincial s'occupe ra, après la vérification des pouvoirs prévue ;ù n articles 5 et 30 de la loi du 22 avril 1898, s'il y écn'ei de l'objet suivant : Mise à la disposition de la députation perma nente d'un crédit destiné à être réparti suivant jjle: nécessités de la situation soit en subsides, soit :er avança- Article 2. — Notre Ministre de l'intérieur est chai: yé "deTexeofftlôîî du présent arrêté. Donné en Notre quartier général, le 30 août 1914 ALBERT. Par le Roi : Le Ministre de l'Intérieur : Paui. Berryer. MODIFICATIONS BUDGETAIRES Province de Flandre Orientale Un arrêté royal du 30 août 1914 approuve la ré solution du conseil provincial de la Flandre Orientale, du 28 août 1914, mettant à la disposition de 1 : députation permanente un crédit de-500.000 francs destiné à être réparti entre les communes, suivan; les nécessités de la situation, ;ï titre de subsides m avances, et apportant, en conséquence, des niadi fications aux budgets provinciaux pour les exerci ces 1913-1914. Pour extrait conforme : Pour le secrétaire généra: E. Nau MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES A la date du 28 août, le Gouverne.nem austî* hongrois a fait savoir au Gouvernement belge qu'i s'est vu dans la nécessité de rompre les relation diplomatiques et que l'état de guerre existe dès ; présent entre l'Autriclve-Hongrie et la Be1gique:. SENAT DE BELGIQUE Avis du Greffe MM. les membres du Sénat qui résident actuelle ! ment, à. Anvers ou dans la partie du Royaume nor envahie par l'ennemi, sont priés de faire connaître I leur adresse au Greffe du Sénat, Théâtre flamand rue Butte du Moulin, à Anvers. ! Plusieurs télégrammes et lettres, adressés à de-sénateurs, sont déposés au Greffe, faute de renseignements sur la résidence actuelle des,-destinataires AVIS DIVERS Il résulte d'une .communication de Mr le Consul de Suisse à Anvers que la correspondance adressée aux prisonniers de guerre internés en Aile magne peut être envoyée à l'agence des prisonniers de guerre organisée par le bureau Interna tional de la Croix Rouge, Athénée, 3, à Genève. TRAINS AU DEPART D'ANVERS CENTRAL Ligne d'ESSCHEN : les trains ne vont pas au-delà de CAPPELEN. Les trains suivants roulent : 303, 301. 305, 307, 323, 309, 313, 325, 315, 327 SD. 317, 319. Entre \\VERS (C) et TURNHOUT, tous les trains roulent régulièrement ainsi que les trains 3590 -et 3589 entre Anvers (C) et LIERRE. Entre Anvers (C), LIERRE et AERSCHOT, les trains' ne vont pas au-delà de HEYST-OP-DEN-BERG.Les trains suivants roulent, : 724, 748, 556, 720, 734, 722, 750, j4ft, 718 et 736. Entre Anvers, MOLL et II AMONT, tous les trains roulent régulièrement, sauf les trains 99, 100, '103, 102, 104 et toi. Entre Anv-is, MAL IN ES et BRUXELLES, les trains ne vont pas audelâ-cle DUFFEL. Les trains)suivants roulent : 212, 218, 224, 228, 236, 246, 258, '266, ' .'72, 274 et 26. Toits les tihins pour DUFFEL font le service de banlieue. ANVERS ( viaos). — Pour Gand (Sud) trains numéros 3158, 3164, ,3172 et 3176. i GARE DU SUD. Départ pour Hemixem-St. Bernard, à 19 h. 4'. Voie \° 5, dépôt. STATION D'ANVERS-WAES. T. ;ins au départ pour la direction de Garni-Sud : N» 31.Y; .- 6 h. 46' : N" 3164 à 9 h. 5' ; N > 3172, à 14 h. 6 N° '5176 à !? h. 8'. Train spécial à 18 h. 30' pour St. Nicolas. LA NAVIGATION LIGNE ANVERS HARWICH Le service Anvers-Harwieh a repris. Les départs auront lieu les lundis, mercredis et samedis du quai du' Rhin. Toute personne de nationalité anglaise désirant quitter la ville d'Anvers est priée-de se présenter au Consulat d'Angleterre. Les passagers doivent être à bord df* navire avant 7 heures la veille du départ. LF= BOSPHORE ET LES: DARDANELLES Constantinople, 26 août. — -i.e . armateurs sont - informés qûe les steamers se irnivant dans la mer Noire peuvent passer-le Bos| I »> > e et les Dardanelles. LE BLOCUS DE KiAOCHOU Le Gouvernement japonais a fait Connaître au Gouvernement belge que l'amiral Kato, commandant la 2e escadre de la flotte japonaise; a mis' le blocus devant toute la côte de la concession aile mande de Kiaoeliou, comprise entre les degrés 35° 54' et 36°7' de latitude nord, 120° 10' et 120°30':de longitude est- Un délai de 24 heures a été--'accordé au navires des Puissances amies et Ses Puissances neutres qui s'y-trouvaient poiir quitter la côte ainsi bloquée. Les tentatives de violation du blocus établi par les forces navales japonaises seront réprimées d'après les lois de la guerre et d'après-.les dispositions en vigueur des traités conclus par lé .Jappn aVec les Puissances neutres. LE TRIBUNAL DES PRISES C'est aujourd'hui, mardi, que le tribunal des prises devait se réunir pour la seconde fois, pour la continuation des débats du (iNkisenau,. Par suite de circonstances imprévues, cette audience a dû être remise à jeudi prochain. LE NIEUWE WATERWEG ET LA GUERRE Les suites du conflit européen se sont, fait èèijjtir pour le Nieuwe Waterweg. L'année passée jusqu'au 29 août 7606 navires- y sont entrés tandis que cette année pour la même pé riode le nombre n'est que de 7116. A Rotterdam l'année passée jusqu'au 29 août 6035 bateaux sont, entrés dans le.-.port, tandis que pour; la même période de cette année le nombre n'est que de 6524 bateaux. Pour le Nieuwe Waterweg il y a donc une diminu tion de 490 bateaux et pour Rotterdam elle est de 461 bateaux. Pendant la semaine écoulée 52 bateaux sont en très dans le Nieuwe Waterweg, soit 26 néerlandais, 10 norvégiens, 12 anglais, 2 suédois, 1 roumain1 et i belge. ROUMANIE RAPPORT DE M. VAN YPERSELE DE STRIHOU, Ministre de Belgique en Roumanie. Suite et fin. Voir Lloyd Anversois des 28 et 31 août Postes, télégraphes et téléphones Jusqu'en 1*69, les offices postaux russes et autrichiens étaient chargés en Roumanie de la correspondance étrangère, les offices roumains ne fonctionnant. qu'à l'intérieur du pays. A dater de cette époque, ils furent supprimés et, l'administration des Postes fut rattachée au Ministère de l'Intérieur. D'après les statistiques les plus récentes, on compte actuellement, en Roumanie plus de 4000 bureaux de poste, avec un personnel postier de 8713 personnes assurant un service intérieur de plus de 23 millions de lettres, 33 millions de cartes postales, 64 millions de journaux, 9 millions d'autres imprimés, 2 millions de plis de correspondance recommandée et 15 millions de plis officiels. En ce qui concerne le service international, plus de 9 million " de lettres, 6 millions' de cartes postales et 5 million-d'imprimés circulent annuellement. La longueur des lignes télégraphiques est de 7321 kilomètres et le développement des fils conduc teurs, de 20.841 kilomètres ; le nombre des télégrammes expédiés, est par an, de 2.243000 pour l'inté rieur et de 1.236.000 pour le service international; le total des taxes perçues pour les télégrammes in térieurs et internationaux est de 3.654.000 francs: La longueur des lignes téléphoniques est de 45.750 kilomètres et celle des fils, de 70.375 kilomètres. Le nombre des stations et postes d'abonnés est de 19.316; le chiffre des recettes s'élève à 1.807.493 francs. Le revenu des postes est en hausse constante tandis que, dans divers budgets, les télégraphes !et téléphones cnt. démenti les espérances que l'on avait fondées sur leur revenu. Le territoire récemment annexé A la suite du. traité de Bucarest du 10 août 1913. l'ancienne frontière de la Roumanie entre le Danube et la mer Noire a été reculée de façon à en glober un quadrilatère de terre bulgare qui part . du Danube, en amont de Turtukaïa, pour aboutir à la mer Noire au sud d'Ekrene. Les régions annexées ont une superficie de 7500 kilomètres carrés et un-e population de 280.000 habitants, ce qui porte la su perficie totale de la Roumanie à 138.000 kilomètres carrés et sa population à 7.540.000 âmes. D'après un récent projet, de loi. les nouveaux territoires seront divises en deux districts : celui de "Dunàrea, le long du Danube, avec Silistrie comme chef-lieu, et celui de Marea,, le Iopg de la mer. avec Baltchik comme chef-lieu.Un remaniement de la divi sion administrative des districts de Tulcea et de Constantza sera la conséquence de la délimitation administrative des provinces nouvelles. Le Gouvernement roumain entend, en effet, réunir les deux parties de la Dobrodgea acquises, la première à la suite de la guerre de 1877 en compensation de- la perte de la Bessarabie, la seconde à la suite de {la campagne de 1913 et. de la péix de Bucarest, de ma nié: e à e i former rm bloc étroitement rattaché au re: te du j ... / . Lo Gouvernement manifeste aussi l'intention de fare de Baitchik le second port de la Roumanie-sur la. mer N< ;.« . Lncédemment il était considéré com me troisième port de la Bulgarie: c'est, en effet; la ville la plus importante du quadrilatère. Depuis que le-chemin de fer Dobrici-Varna n'est, plus exploité une grande partie du trafic des céréales s'effectue par la rade de Baltchik,'goi est à l'abri des vents du nord et du nord-est. Depuis le lr août 1913, il a été exporté 32.800 tonnes de céréales par ce port. On. eh compte encore 25.600 tonnes dans les dépôts et 50.000 tonnes à l'intérieur du pays qui doivent suivre la même voie. Au point de vue financier, Baltchik est aussi la place la plus importante du quadrilatère. La Banque Nationale bulgare y faisait des opérations vingt-deux fois plus considérables qu'à Dobrici. Au point-de vue industriel,Baltchik compte le plus grand moulin du quadrilatère .sinon de toute la Roumanie. Cet établissement, dont la construction a coûté un million de francs, produit de 10 à 20 wagons de farine par jour. Baltchik possède aussi un grand atelier; de construction de machines agricoles. Lorsque le chemin de fer Dobrici-Baltchik sera achevé e.t qu'une jetée sera construite dans le port pour le mettre à l'abri des vents du sud. Baltchik constituera le débouclé du qradri latère. Dès maintenant, il fait une telle concurrence à Varna qu'on remarque une diminution sen: ib'e r;lu trafic par ce port et que le prix de immeubles y a notablement baissé. A seize kilomètres de Baltchik s'étend une belle plage, propice à li c; nstrrctiou d'hôtels et d'établissements de bains. Les terrains cultivables du territoire annexé représentent une superficie d'environ 466.595 hectares, dont 2Ô5.260, soit 83 p. c., sont cultivés i céréales, I reste étant consacré principalement à la culture maraîchère et à la viticulture. La région de Silistrie. produit un million de boisseaux-de haricots par an. L'ensemble du territoire donne I.^ Vi.^ -:6 he -t >lit'çr. de blé et 318.590 hectolitres de maïs : :?.OG0 L< .•taies sont affectés à la culture du tabac, qui est de bonne qualité, mais qu'on ne peut cependant comparera":: tabacs importés de Turquie. Grâce au .-(•ça'-ités ;d sol et à la prédilection qu'éprouve 1 , , ' sulmane pour la culture du tabac, on peut prévoit que celle-ci se développera sensiblement. D'après l'Annuaire du Commerce et de l'Industrie du Royaume Vie Bulgarie et l'Annuaire International dû Commérce; de l'Industrie et de l'Agriculture .de Bulgarie, la région annexée est riche et sa production agricole abondante. Cependant la vie commerciale n'y est guère développée. Ce fait s'explique par le manque de chemins de fer. Dans tout le quadrilla tère il n'existé, en effet, que la seule voie ferrée Rbustchouck-Varna, avec embranchement vers Do ' brici. •: En dehors de Baltchik, les centres commerciaux'où se font les transactions importantes avec l'étranger, sont : d'abord Silistiie, qui a exporté en 1908 pour 6.363.000 francs de produii-s, soit 5.7 p. c. de l'expôr t ition totale de la "Bulgarie, pi is Turtukaïa, qui ien a e.vpoi ,e pour .275.000 ïr tues soit. 3.7 p. c. Les douanes de B-^'chik.Si'! -I.. ie et Turt ikaïa ont accusé iijne eeportation moyenne (te 20 millions de francs, spit environ un ;quième du total de l'exportation deja i'iilgarie. L'i.eo ,rtition y est insignifiante. Les : ;titutioi:s financières établies dans les non velles provinces sont les suivantes: la Banque Agri c île Bulgare, qr i des succursales à Silistrie, à Tur-tnkaïa, à Dobri et à Baltchik ; les capitaux de ces succursales sent de 36.P00.000 francs et leur clientèle est-, en majeure partie, formée par la population ru r île. La H-.nque Bulgare du Commerce, ayant Son siège a Roustchouk et possédant, en outre, une succursale a Silistrie ; elle est patronnée par dés banques allemandes, françaises et russes La Banque Ghirdap, dont le siège est à Roust chouk et qui possède une succursale à Dobrici. La Banque Balkanique, dont le siège est à Sofia, a été fondée avec la participation de la. Wienér Bankverein, du Crédit Anversois, de la Deutsche Bank, de la Banque d'Outremer et. de la Banque 'de l'Union parisienne ; elle possède une succursale' à Baltchik. Conclusions Possédant un sol d'une admirable fertilité et i;ïn sous-sol d'une grande richesse pétrolifère, bornée par le Danube, voie magnifiquement, adaptée, à l'exportation de ses produits et que franchirdn; dans quelques années un pont vers 1a. Serbie et un autre vers la Bulgarie, la Roumanie offre encore, à l'heure actuelle, un champ très vaste à l'industrie et aux capitaux etiangers. Sans doute se produit- i : parfois, contre les capitaux de provenance étrangère, certaines polémiques auxquelles il ne fariit cependant pas prêter trop d'attention, car elles sont ordinairement provoquées par la constatation des bénéfices réalisés par des entreprises dont on oublie les débuts extrêmement difficiles. Si ces Sociétés sont parvenues malgré tout à prospérer, c'est grâce à la persévérance de leurs dirigeants et à 3a confiance des capitalistes qui ne se sont, pas rebutés devant l'insuccès du début. Cette persévérance et cette confiance, dont n'ont pas fait preuve 1-es capitalistes roumains, méritent d'autant plus une récompense que le pays profite largement de tels efforts. L'apport lies capitaux étrangers est encore indispensable au développement économique de la llou manie. Le Roumain, en effet, qui éprouve une nié fiance instinctive à l'égard des entreprises industrielles nationales, n'aime pas à placer son argent autrement qu'en terres, et ne consent à s'intéresser dans des affaires que' lorsque celles-ci sont, fondées et dirigées par des spécialistes 'étrangers. Ce pré jugé repose sur un état de choses séculaire, la Rou manie ayant toujours été un pays essentiellement agricole que rien n'a préparé à l'industrie. Parmi les capitaux étrangers qui fructifient èn Roumanie, ceux, d'origine belge occupent une place qu'il n'est pas impossible d'améliorer. L'influence allemande s'est considérablement étendue en ce pays grâce notamment aux emprunts roumains qui, pour la plus grande partie, ont été souscrits par des banquiers allemands. Cependant, il semble qu'à cet égard une réaction se manifeste aujourd'hui, mais il serait prématuré d'affirmer qu'elle perdurera. Toutefois', le moment paraît favorable aux initiatives venant de l'étranger et, notamment, d'une nation connue la Belgique, qui, à son mérite propre, ajoute celui d'être à l'écart des grands groupements politiques, dont une des principales causes de rivalité est la conquête des marchés économiques. Mais pour atteindre ce résultat, il faut jouir d'une réputation irréprochable sur le marché roumaih. Et, à cet égard, ce serait une grave erreur de croire que les bas prix auquel on offrirait, un produit puisse favoriser son placement si la qualité laisse à désirer ou si les délais de livraison ne sont pas strictement observés. Dans la lutte économique que se livrent les producteurs pour conquérir des dé bouchés, un commerçant ou un industriel qui .ferait une distinction entre ses produits suivant qu'ils sont destinés à ses clients nationaux ou à- des consommateurs éloignés, non seulement risquerait de ruiner son propre crédit, mais encore occasionnerait un tort considérable à ceux qui l'entourent et ferait rejaillir sa mauvaise réputation sur l'industrie de son pays, aux produits de laquelle il fermerait ainsi un marché favorable pour l'ouvrir aux concurrents étrangers. D'autre part, il n'est pas douteux que les retards apportés à la livraison des commandes mettent le vendeur en état d'infériorité vis-à-vis de ses concurrents.On ne saurait assez recommander aux exportateurs désireux de travailler en Roumanie de- bien préparer les affaires qu'ils vont entreprendre et de venir étudier sur place les conditions du marché, Ils pourront de la sorte se rendre compte de la mentalité des personnes avec lesquelles ils auront à traiter, ainsi que des usages commerciaux du pays, si différents parfois de ceux de l'Europe occidentale. Us connaîtront, les goûts du public, les qualités qu'il préfère, les prix qui ne doivent pas être dépassés. Ils se convaincront aussi de la nécessité d'accorder des crédits à long terme-. Cette concession est indispensable pour qui veut faire res affaires en Roumanie, les paiements au comptant, au moment de la livraison ou contre connaissement, étant très rarement pratiqués. Le Roumain ne regarde pas au prix, à condition qu'il ne doive pas payer comptant. Il estimera toujours trop cher l'objet, qu'on lui offrira s'il doit, pour l'acquérir, tirer de l'argent, de sa poche et payer. Il préfère prendre l'objet, s'en servir, et en payer près de deux fois la valeur en échelonnant le paiement, sur une longue période ou en renouvelant les traites qu'il a signées. Suivant l'importance des affaires traitées, les ternies sont de 90, 120 et 180 jours à compter de la réception de la marchandise. Les exportateurs allemands, et c'est là une des principales causes" dé leur réussite, accordent jusqu'à un an de crédit.En outre, ils n'hésitent pas à prolonger ce délai si le client ne ce trouve pas en mesure d'acquitter sa dette à l'échéance ; c'est là-d'ailleurs un usage courant dans le "-îrînerce local. Sous ce rapport, le commerce germanique est puissamment secondé par les banques allemandes. De plus, il a pris pour la sauvegarde de ses créances une initiative intéressante à "signaler : 180 raisons sociales disséminées dans tout l'Empire se sont associées pour norner, en Roumanie, un représentant dont la mission est de surveiller leurs créances. Cette organisation, qui n'est qu'à son début, est en bonne voie de développement. L'activité de son représentant qui, au commencement avait été mal vue par le commerce roumain, est maintenant, appréciée et, considérée comme utile aux relations commerciales des deux pays. Une condition indispensable à la réussite de ses affaires pour le commerçant qui veut se créer des débouchés en Roumanie, est de bien connaître les personnes auxquelles il confie ses intérêts. Bien des mécomptes auraient pu être évités par des exportateurs belges s'ils avaient mieux avisés dans le choix de leurs relations. Il leur sera, d'ailleurs aisé de trouver sur place, en étudiant un peu sur le terrain, des sources très sûres de enseignements, soit dans les banques, soit auprès de certains de leurs compatriotes établis dans le pays qui, par leur expérience et. l'importance des affaires qu'ils y traitent, sont en- relation avec les gens d'affaires sérieux ou les connaissent parfaitement. La question de la représentation est, une des plus délicates. D'abord, la colonie belge étant peu nombreuse, force est de s'adresser à des agents étrangers, appartenant souvent, à une nationalité dont les produits sont concurrents des nôtres, ce qui peut présenter de sérieux inconvénients. Ensuite, les bons représentants sont encombrés et n'ont, par le fait même, ni le désir ni le temps de s'occuper de-produits nouveaux ou insuffisamment, connus. Le meilleur procédé consisterait; donc, pour se créer des débouchés eh Roumanie, à envoyer • périodiquement sur les lieux des voyageurs de commerce qui visiteraient la clientèle, présenteraient les échantillons et pourraient, ainsi s'enquérir sur place des articles susceptibles d'un grand écoulement. En outre, il convient de ne pas négliger de faire de la publicité par voie d'affiches et d'insertions dans les journaux, ou par l'envoie de catalogues, notices, prospectus et prix-courants. La réclame est un facteur souvent trop négligé et dont il est superflu de dire qu'il joue un rôle prépondérant dans le commerce moderne. « Cependant que les industriels des autres pays, dit la Revue Commerciale roumaine, portent toute leur attention sur les marchés roumains, font voyager dans tout le pays et gardent un contact permanent avec leur clientèle, emploient tous les moyens de publicité pour faire connaître leurs produits dans le pays entier, seuls les fabricants français et belges croisent nonchalamment les bras et regardent indifférents les arbres du voisin couvrir d'ombre les leurs ». Il y aurait peut-être lieu d'envisager aussi la création, dans les principales villes-du Royaume, de dépôts de marchandises belges, dépôts qui affecteraient l'allure de grands magasins, partagés en rayons et placés sous la surveillance de Belges ayant sous leurs ordres quelques employés roumains. L'utilité de ces dépôts se fera mieux"'comprendre lorsqu'on saura que le Bomnain est imprévoyant et qu'il ne fait pas de commandes en prévision de ses besoins. Ceux-ci étant, donc généralement urgents, il s'adresse au premier fournisseur qui a la marchandise en magasin. Il n'a pas le temps d'attendre le produit de meilleure qualité ou d'un, prix plus avantageux qui doit être commandé à l'étranger et qui :e lui parviendra qu'avec les longs retards habituels aux transports par chemin de fer roumains. Les faillites sont assez fréquentes en Bomnanie. La moyenne s'élève à 78 par an pour la \ ille de Bucarest seulement .La cause en est dans l'état économi-oue du pays, dont la principale source de richesse est l'agriculture. Il suffit d'une mauvaise année agricole pour que toutes les affaires s'en ressentent : on ne paie,plus et on n'achète plus de nouveaux produits. D'autre part, le numéraire est en grande parie a sorbe par les exploitations agricoles. Plus de 80 p. c. du capital des banques est engagé dans des crédits accordés aux agriculteurs ; il n'en revient dont elles perçoivent aussi des commissions pour la banques préfèrent la clientèle des agriculteurs, auxquels non seulement elles avancent de l'argent, mais dont elles perçoivent aussi des commission pour la vente de leurs céréales. Elles réalisent ainsi des bénéfices beaucoup plus importants qu'en percevant, de simples intérêts sur des prêts consentis aux commerçants .Enfin, les acheteurs mêmes sont parfois la \ cause des suspensions de paiements des maisons de commerce ; ils se savent l'abri de la déclaration eh faillite, et, se basant sur la lenteur des procès, ils ne font, pas face à leurs engagements et acculent le commerçant à la faillite. C'est, contre ce danger, dont la gravité a pu. souvent être constatée, que le négociant belge devra se mettre en garde.

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Cet article est une édition du titre Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires appartenant à la catégorie Financieel-economische pers, parue à Anvers du 1858 au 1979.

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