Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires

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s.n. 1915, 29 Août. Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/7d2q52g473
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ANVERS, Dimanche 29 et Lundi 30 Août 1915 Le numéro 10 centimes Cinquante-huitième Année - No 17.397 ^-ftfRÊ£TION & RÉDACTION f'tlf lâjHJE VLEMINCKX, 14 W- ^ANVERS . . j \ V éléph°ne 3761 '(^VTV^>Z LLOYD ANVERSOIS Annonces : 25 centimes la petite ligne. — 50 centimes la double ligne 1 franc la ligne sur double colonne Adresses industrielles 50 centimes ^Émissions et Annonces financières : Prix à convenir Les annonces sont mesurées au liynomètre.— Les titres se paient d'après l'espace qu'ils occupent. Seul Journal Maritime quotidien émanant des Courtiers de Navires Observations météorologiques de M. F. Agthe, opticien, rue Léopold, 51 Anvers, 30 août 1915, 9 1/2 h. du matin. — Baromètre 762 — Thermomètre cent (max) f 23. — Thermom cent, (min.) 4 IL — Pluviomètre 4,5 m/m.—Vent. N.-N.-O.— Prévision : Ondées. Astronomie 31 août Lever du soleil 4 h. 53 m. matin — ' 4,53/ Coucher d-t soleil 6 „ 33 „ soir = '13.33) Lever de la lune 8 33 „ soir = (20.33) Coucher de la lune . . . . 12 ., 43 „ matin = '12 431 Dernier quartier le l sept, . . 2 „ 57 „ soir = (14 ^7) Nouvelle lune le 9 sept.. . . 12 „ 53 „ matin -- (12.531 Premier quartier le 16 sept. . . 7 „ 21 „ matin = ( 7 21) Pleine lune le 23 sept. ... 9 „ 35 „ malin = ( 9.35) Haute marée à Anvers Matin Soir 31 août 7 h. t> m. = f 7 h. 6) 7 h. 27 m. — 19 b. 27) 1 sept-' 7 h. 52 m. - ( 7 h. 52) 8 h. 10 m. — '20 h. 10; 2 sept. 8 h. 31 m. = ( 8 h. 31) 9 h. 3 m. = (21 h. 3) (Heure belge). Hauteur du Rhin Cologne 28 août 2,14 m Strasbourg 21 août 3,11 m Huningen 27 . 2,10 „ Lauterbourg „ 4,89 „ Kehl 2,91 „ Maxau „ 4,70 „ Mannheiir „ 3,80 „ Germersheira „ 4,60 „ Caub 28 „ 2,27 „ Mayence 28 „ î .28 „ Ruhrort „ 1,27 „ Bingen „ 2,08 „ Duisbourg 21 „ 1,25 ., Coblence 2,3 î „ Waldshût 3,10 „ Diisseldorf „ 1,94 . Lobith 28 „ 10.40 „ Hauteur du Main Hauteur du Neckar Francfort 27 août 2,29 m. Heilbronn 27 août 0,35 m Hauteur de la Moselle Hauteur du Bodensee Trêves 27 août 0,12 m- Constance 28 août 3,92 m. Port d'Anvers ARRIVAGES DU 28 AOUT Steamer R. s. ii Virginie, de Burght. Amstel V, de Bruxelles. » Stad Amsterdam, de Bruxelles. « Union III, de Bruxelles. » Stad Amsterdam iv, de la Hollande. Bateau-moteur Artois i, de Louvain. » Factor v, de la Hollande. ! Allège Doel vii, de Doel. » St. Antoine, de Merxem. Franco-Belge, de Merxem. » Albertus, de Baelenwezel. » Joseph, de Mon. » Fendel 33, de Hemixem. » Anna, de Hemixem. » Fontanas i, de Bornhem. » Emma, de Boom. » . De Morgenster, de Malines. » Bayern X, de Gand. » josephine, de Quaregnon. » Joseph, de St. Ghislain. » Energie, de la Hollande. » nivf. Anna, de la Hollande. » Marcel Adolf, de la Hollande. » Victoria, de la Hollande. DU 29 AOUT Steamer Rhf.nus xxviii, de la. Hollande. Eugénie, de la Hollande. Bateau-moteur Sciieldestroom, de Baesrode. » Eclair m, de Bruxelles. Maria, de Bruxelles. AWège Maria, de Lillo. Stanislas, de Calloo. » doel VII, de Doel. » Fontanas, de Boom. » Catharina, de Malines. » Rosalie II, de Malineis. » Joseph, de Merxem. » François, rie Merxem. » Vaderland, de Moll. » \lbèrt, de Turnliout. » Eugénie, de la Hollande. » briten Vf.rwachting, de la Hollande. » jonge Piet, de la Hollande. MATiiu.ni:, de la Hollande. » Anna Maria, de la Hollande. » vischhandeL, de la. Hollande. » Jonge Isidoor, de la Hollande. » Philomena, de la Hollande. » Henri, de la Hollande. DEPARTS DU 28 AOUT Steamer Souvenir d'un Ami, pour Hamme. Wilford IV, pour Tamise. » Stad Amsterdam iv, pour Bruxelles. » Amstel v, pour la Hollande. » Telegraaf II, pour la Hollande. I Bateau-moteur Pierre Joseph, pour Rnpelmonde. Anna, pour Niel. « Drik Gebroedf.rs, pour Bornhem. » Jeannette, pour Lokeren. Factor V, pour Bruxelles. Koophandel II, pour Louva.in. | Yacht Sh.vy, pour Hamme. I Allège doel VII, pour Doel. b. s. II Virginie, pour Burght. » John, pour Burght. » Albertus, pour Burght. » N° 9 Roykrs, pour Boom. » xngélique, pour Boom. » Magasin Flottant, pour Boom. » Emilf.,. pour Boom. I » Drie Gebroeders, pour Niel. » Oud Dendermonde, pour Baesrode. » Londres, pour Terhaegen. » Travail Progrès, pour Bruxelles. » Joseph, pour Louvain. » Stella Maris, pour Ninove. » Partout, pour Merxem. » f.verdina Johanna, pour Wyneghein. i> De Jonge Octaaf, pour Moll. » Alphonse, pour Turnliout. » Philomena, pour Namur. » Mont d'Or, pour Charleroi. » Marie Marthe, pour Mons. » Octàvie, pour Mons. » Dieu f,t Patrie, pour St. Ghislain. » « Cornelia Elizabeth ii, pour la Hollande. » Bayern xi, pour l'Allemagne. » Rhenania xix, pour l'Allemagne. » Ella, pour l'Allemagne. DU 29 AOUT i Steamer Union vi, pour Bruxelles. « Artois i, pour Louvain. » Tournai III, pour Tournai. » Stad Amsterdam, pour la. Hollande. » Telegraaf iv, pour la Hollande. i Bateau-moteur Charles Philoména, pr Rnpelmonde. I i ring rose iii, pour Bruxelles. I» Mélanie, pour Bruxelles. Eclair iv, pour Bruxelles. ■ Allège doel VII, pour Dflel. Rupel, pour Boom. » Grinthandel i, pour Bruxelles. » Fontanas i, pour Bruxelles. » Josephine, pour Ryckevorsel. »,. l'Ami de Dieu, pour Turnliout. » Jonge Henri, pour Charleroi. » Progrès, pour Charleroi. • » Royers n" 17, pour Mons. Bayern xxviii, pour l'Allemagne. Le ravitaillement de la Belgique Le Comité national de Secours et d'Alimentation d'accord avec les ministres des Etats-Unis et d< l'Espagne à Bruxelles, a pris toutes les mesures né cessaires pour assurer le ravitaillement du pays ei denrées de toutes espèce nécessaires à la population Note de l'Autriche-Hongrie aux Etats-Unis Vienne, 14 juillet. — Le ministre des affaires étrangères a adressé à l'ambassadeur des Etats-Unis d'Amérique près de la cour de Vienne, une note dont voici le texte : « Vienne, 19 juin 1915. Les graves conséquences entraînées par le fait que depuis un temps assez long déjà le trafic du matériel de guerre s'effectue sur une très grande échelle entre les Etats-Unis et la Grande-Bretagne et ses alliés, tandis que le marché américain est complètement fermé à l'Autriche-Hongrie aussi bien qu'à l'Allemagne, ont attiré dès le début la plus sérieuse attention du gouvernement impérial et royal. Si le soussigné se permet de prendre aujourd'hui la parole concernant cette question, dont le cabinet de Washington n'a été entretenu jusqu'ici que par le gouvernement impérial allemand, c'est en vertu de la loi qui lui en est faite par l'impérieux devoir de préserver les intérêts qui lui sont confiés des graves dommages qui pourraient ultérieurement résulter de cette situation pour l'Autriche-Hongrie comme pour l'empire allemand. A la vérité, le gouvernement impérial et royal est absolument convaincu que l'attitude adoptée par le gouvernement fédéral dans cette affaire, ne lui est dictée par aucun autre souci que celui de garder la plus stricte neutralité et de se conformer à la lettre aux prescriptions des conventions internationales régissant la matière. Néanmoins, la question se présente de savoir si les circonstances, telles qu'elles se sont développées au cours de la guerre indépendamment de la volonté du gouvernement fédéral, n'ont pas un caractère tel que les intentions du cabinet de' Washington n'ont pas seulement été annihilées, mais même complètement dénaturées au point de vue des résultats. Si l'on répond affirmativement à cette question — et cette réponse affirmative ne peut être douteuse de l'avis du gouvernement impérial et royal — une autre question se soulève immédiatement, à savoir si le gouvernement fédéral n'a pas la faculté, voire même l'obligation, de prendre les mesures nécessaires pour assurer, conformément à ses désirs, une égalité de traitement stricte aux deux partis belligérants. Le gouvernement impérial et royal n'hésite point à répondre d'une manière nettement affirmative à cette question. Il n'a certes pas échappé au gouvernement américain, qui a collaboré d'une manière si remarquable à l'œuvre de La Haye, que l'essence et le caractère de la neutralité ne sont pas à beaucoup près déterminés complètement par les prescriptions fragmentaires des conventions. Il y a lieu de remonter notamment à l'origine de l'article 7, paragraphes V et XIII de la Convention, sur lesquels le gouvernement fédéral s'appuie visiblement eu l'espèce et dont le texte, ce qui n'est point nié, offre le prétexte invoqué pour justifier la légitimité du trafic de matériel de guerre pratiqué par les Etats-Unis. Pour apprécier l'esprit véritable et la portée de ces articles, dont les prescriptions sont visiblement violées déjà par l'interdiction de fournir des navires de guerre aux pays belligérants et par l'interdiction de faire certaines fournitures aux navires de guerre de ces pays, il n'est même pas besoin de faire ressortir le fait que les Etats neutres doivent maintenir les autorisations isolées, accordées par eux dans le sens du préambule de la Convention de La Haye, dans les limites que leur imposent les exigences d'une neutralité observée conformément aux principes généralement reconnus du droit international. D'après toutes les autorités en matière de droit des gens qui se sont, spécialement occupées des questions dont il s'agit, un gouvernement neutre ne peut laisser pratiquer, sans chercher à l'entraver, le commerce de contrebande de guerre, du moment que ce commerce prend un caractère tel ou des proportions telles que la neutralité du pays en est mise en jeu. Que l'on se base, pour apprécier la légitimité du commerce de contrebande, sur n'importe lequel des critériums établis par la science, on en est amené, après l'examen de chacun de ceux-ci pris isolément, à conclure que l'exportation de matériel de guerre des Etats-Unis, telle qu'elle est pra tiquée pendant la présente guerre, né peut être mise en concordance avec les exigences de la neutralité. La question ne se pose pas actuellement, de savoir si l'industrie américaine productrice de matériel de guerre doit être protégée à raison des dommages qu'elle subirait au regard de l'exportation qu'elle faisait en temps de paix ; cette industrie a, au contraire, précisément à cause de la guerre, atteint un accroissement insoupçonné. Pour fabriquer les immenses quantités d'armes, de munitions et d'autres matériel de guerre de toutes sortes que la Grande-Bretagne et ses alliés ont commandés aux Etats-Unis dans le courant des derniers mois, il n'a pas seulement fallu utiliser complètement, mais même transformer et agrandir les exploitations existantes ; il a fallu, en outre, créer de nouvelles exploitations et y affecter en masse la main-d'œuvre de toutes les branches, bref, modifier profondément toute la vie économique du pays. Personne ne peut dona mettre en doute le droit fin gouvernement américain d'empêcher, en en publiant l'interdiction, l'énorme exportation de matériel de guerre dont il est. notoirement acquis qu'elle ne profite qu'à un seul des partis belligérants. Si le gouvernement fédéral faisait usage de ce droit, aucun reproche ne pourrait l'atteindre, même si, pour rester d'accord avec les exigences de la. législation nationale, il .décidait, de recourir à l'adoption d'une nouvelle loi. Car s'il est exact en principe qu'un Etat neutre ne doit point modifier, aussi longtemps que dure la guerre, les prescriptions en vigueur dans son territoire concernant son attitude envers les belligérants, ce principe souffre cependant, ainsi qu'il ressort clairement du préambule 13 de la Convention de La Haye, une exception dans le cas « où l'expérience en démontrerait. la nécessité pour la sauvegarde de ses droits». Ce cas se présente d'ailleurs déjà pour le gouvernement américain par le fait que l'Autriche-Hongrie et l'Allemagne sont coupées de tout trafic commercial avec les Etats-Unis, sans que la condition requise pour légitimer ce fait, à savoir un blocus, ait été décrétée. A l'objection éventuelle que malgré tout le bon vouloir de l'industrie américaine de fournir à l'Autriche-Hongrie et à l'Allemagne aussi bien qu'à la Grande-Bretagne et à ses alliés, la chose lui est rendue impossible en raison de la situation créée par la guerre, on peut répondre que le gouvernement fédéral est incontestablement en situation de mettre fin à cet état, de choses. Il lui suffirait de prévenir les adversaires de l'Autriche-Hongrie et de l'Allemagne que les arrivages de produits alimentaires et de matières premières seront arrêtées, dans le cas où le commerce légitime de ces articles entre l'Union américaine et les deux puissances centrales de l'Europe ne serait pas rendu libre. Si le cabinet de Washington était disposé à agir en ce sens, il ne suivrait pas seulement, la tradition toujours respectée par les Etats-Unis de défendre la liberté du commerce maritime légitime, mais il s'attribuerait en outre le haut mérite de mettre à néant la tendance scélérate qu'ont les ennemis de l'Autriche-Hongrié et de l'Allemagne de se servir de la faim comme alliée. Le gouvernement impérial et royal; peut donc, dans l'esprit des excellentes relations qui n'ont jamais cessé d'exister entre la monarchie austro-hongroise et les Etats-Unis, adresser au gouvernement fédéral un appel dicté par une sincère amitié, et lui demander de vouloir soumettre à un nouvel et mûr examen l'attitude qu'il a. observée jusqu'ici dans cette question de si haute importance. Une modification de l'attitude observée par le gouvernement de l'Union dans le sens de la conception du gouvernement impérial et royal ne serait pas, seulement de l'avis de celui-ci, dans le cadre des droits et des devoirs d'un gouvernement neutre, mais dans le cadre aussi des principes d'humanité et de véritable amour de la paix que les Etats-Unis ont depuis toujours inscrits sur leur drapeau. Le soussigné a l'honneur de recourir respectueusement à l'intervention très condescendante de S. Exc. le plénipotentiaire extraordinaire des Etats-Unis d'Amérique, Mr Frédéric Courtland Penfield, en le priant de porter l'exposé qui précède, par voie télégraphique, à la connaissance du cabinet de Washington. Il profite de cette circonstance pour renouveler à S. Exc. l'ambassadeur des Etats-Unis l'expression de sa considération la plus distinguée. (Signé) Burian. Réponse des Etats-Unis à la note de l'Autriche-Hongrie Le gouvernement américain a fait parvenir au gouvernement austro-hongrois la réponse suivante en date du 16 août. Il y est dit notamment : — Le gouvernement des Etats-Unis ne peut approuver l'affirmation suivant laquelle il pourrait être obligé de modifier les règles ou les usages internationaux à raison de circonstances spéciales. La reconnaissance d'une pareille obligation, inconnue dans les traditions du passé, entraînerait les pays neutres à porter des jugements sur la marche de la guerre et à réduire éventuellement leur trafic commercial avec celui des belligérants dont les succès maritimes empêchent les neutres de faire du commerce avec leur ennemi. La note expose que l'Autriche-Hongrie et l'Allemagne, pendant les années qui ont précédé la guerre actuelle, ont produit une énorme quantité d'armes et de munitions dont elles ont vendu dans le monde entier et spécialement à des belligérants l'excédent dépassant leurs propres besoins. Durant cette période aucun des deux pays n'a jamais mis en pratique le principe aujourd'hui défendu par l'Autriche-Hongrie et n'y a même jamais fait allusion. A ce point de vue, la note rappelle en particulier la guerre des Boers, pendant laquelle les républiques sud-africaines, qui luttaient contre l'Angleterre, se sont trouvées, en ce qui concerne les saisies en mer, dans une situation identique à celle dans laquelle se trouve actuellement l'Autriche-Hongrie et l'Allemagne. Or, à ce moment, ces deux Etats ont fourni des munitions à l'Angleterre. La note continue : — Le gouvernement américain ne peut croire que le gouvernement impérial et royal songe à accuser les Etats-Unis de manquer aux règles d'une neutralité impartiale, parce qu'ils continueraient à fournir, comme c'est leur droit, à l'un des belligérants toute espèce de matériel de guerre. S'il est vrai que les circonstances de la présente guerre empêchent l'Autriche-Hongrie de recevoir des marchés des Etats-Unis du matériel de guerre, il n'en est pas moins certain que, pour autant que l'action et la politique du gouvernement américain sont mises en cause, ces marchés ont été et restent ouverts pour tous les belligérants. La note dit. encore : — La politique des Etats-Unis n'a jamais consisté à tenir prêts une force militaire ou des stocks d'armes et de munitions suffisants pour repousser l'invasion d'un ennemi puissant et bien équipé. En vertu de cette politique traditionnelle, l'agression d'une puissance étrangère mettrait les Etats-Unis dans un sérieux ou même dans un funeste embarras, par suite du manque d'armes et de munitions et par suite de l'absence des moyens d'en fabriquer en quantités suffisantes pour les besoins de la défense nationale. Les Etats-Unis se sont toujours basés sur le droit et la possibilité qu'ils auraient d'acheter des armes et des munitions dans les pays neutres dans le cas où ils seraient attaqués par une puissance étrangère. Ce droit, qu'ils revendiquent pour eux-mêmes, ils ne peuvent le refuser à autrui. Une nation dont le principe et la politique sont de s'en rapporter, en ce qui concerne la protection de son intégrité politique et territoriale, aux engagements internationaux, serait exposée à devenir la victime d'une nation agressive ayant pour politique, en temps de paix, d'accroître sa force militaire dans un but de conquête, si la nation attaquée ne pouvait après la déclaration de guerre, se rendre sur les marchés mondiaux pour y acquérir les moyens de se défendre contre l'agresseur.» La. note prétend que l'acceptation du principe d'après lequel-il est du devoir d'un Etat neutre d'interdire la vente d'armes et de munitions à un Etat belligérant pendant la guerre, imposerait au monde le militarisme et travaillerait contre la paix mondiale. Elle dit- ensuite : — Au cours de la discussion des raisons pratiques qui l'ont guidé pour soutenir la légitimité du commerce des munitions et pour l'exercer lui-même, le gouvernement des Etats-Unis désire que ses paroles ne soient pas interprétées dans un sens qui lui prêterait l'intention de porter un jugement sur les circonstances de la guerre actuelle, son intention véritable étant simplement d'exposer nettement, et franchement les principes qui ont servi de base à l'orientation de sa politique ;) ce point de vue.» La note se termine ainsi : — Les principes du droit des gens, les usages admis par les nations, la sécurité nationale des Etats-Unis et des autres pays ne possédant pas de grandes installations militaires et maritimes, le désir d'entraver l'accroissement des armées et des flottes, le vœu de voir mettre en pratique des méthodes pacifiques pour le règlement des conflits internationaux et enfin la neutralité elle-même s'opposent à ce qu'il soit interdit à une nation neutre d'exporter, pendant la durée de la guerre, des annes, des munitions et tous autres approvisionnements de guerre destinés aux puissances belligérantes.» l.a note est en ce moment soumise à l'examen approfondi et amical du ministre des affaires étrangères d'Autriche-Hongrie, qui y fera la réponse qu'il convient. Tribunal des Prises Christiania, 26 août. — Le tribunal des prises de Londres s'est occupé hier de l'affaire des six vapeurs suédois et norvégiens ErneST-Cassel, Otto-Sverdrup, Malmland, Gôtaland, Nordlànd et Vollrath-Tham, qui se rendaient, chargés de minerai de fer destiné aux usines Krupp, de Narvik à Rotterdam et qui ont été capturés par Les Anglais. Les cargaisons ont. été déchargées et vendues en Angleterre. Le tribunal des prises a décidé que la valeur des cargaisons sera payée aux propriétaires et que les armateurs seront indemnisés de leurs frais de transport. " - Evénements de Mer SINISTRES, AVARIES, ETC. Cimba. — Québec, 27 août. — La barque norvégienne Cimba, de 1132 tonnes, s'est échouée à Pointe de Monts et est remplie d'eau. Elysia. — Londres, 28 août. — La nouvelle, comme quoi le steamer Elysia a été renfloué, est basée sur une erreur. (Voir Li.oyd Anversois du 28 courant). Hendonhall. — Londres, 27 août. — Le steamer anglais Hendonhall, qui s'était- échoué le 25 novembre 1914 dans la baie de Trinity (New Foundland), a été renfloué le 25 courant. Hernosand N" 2. — Stockholm, 25 août. — Le navire caboteur Hernosand N° 2 a été en collision avec le navire néerlandais Margie et le voilier suédois Yrsa. Les deux voiliers ont été endommagés et amenés ici. Rollon. — Brouwershaven, 28 août. — Le phare de Ouddorp rapporte qu'un vapeur s'est échoué sur la Garnalenplaat. De l'assistance a été envoyée. Hellevoetsluis, 28 août. — Le vapeur norv. Rollon, allant de Goole à Rotterdam avec du charbon, s'est échoué sur la Garnalenplaat. Il ne désire pas d'assistance vu qu'il viendra probablement à flot à marée haute. Hellevoetsluis, 28 août. — Le steamer Rollon s'est renfloué à marée haute et fait route vers la mer. Le vapeur Rollon est arrivé entretemps à Rotterdam.Satnui. — Kirlûvall, 23 août. — Le steamer Samui a été renfloué et se trouve maintenant dans la baie de Inganess pour jeter sa cargaison de ciment. Fréts Londres, 27 août. — Sont affrétés : San Lorenzo : st. Bergeniius, 5300 t., 10 % vers Rotterdam ou Amsterdam, 70/—, 15 sept./octobre ; un steamer de 5000 t., 10 % vers les Pays-Bas, 70/— septembre/octobre.Réassurances Londres, 27 août. — Baron Driesen (s.), G0 gns ; FlNCHLISY (s.), 50 gns; Jeanara (s.), 5~> gris ; Penriiïn Castle (v.), 92 gns ; SïDIC (s.), 45 gns. Mesures destinées à remédier à la pénurie de monnaies divisionnaires Dans certaines parties du pays, la pénurie de monnaies divisionnaires s'est encore aggravée, bien qu'on ait essayé d'y remédier en mettant en circulation les pièces du Congo. Pour supprimer cet inconvénient, on émettra prochainement des monnaies divisionnaires en /.inc. Ces pièces de zinc seront de 5, 10 et 25 centimes comme les pièces de nickel ; elles porteront à l'avers l'inscription « Belgique-België », le millésime et l'indication de la valeur, par exemple 25 centimes. Au revers se trouvera l'effigie du Lion de Flandre, que l'on connaît par d'autres pièces belges. Ce lion sera entouré d'une guirlande. Les pièces de zinc ne seront pas perforées, se distinguant sous ce rapport des pièces de nickel, qui resterait naturellement en circulation. L'émission des pi ces de zinc doit servir uniquement à faire face aux besoins monétaires du petit commerce, qui souffre du manque de monnaies divisionnaires. Il est arrivé dans certaines localités qu'à la suite de la pénurie des pièces de nickel, on a émis de la monnaie de papier pour de petites valeurs, inférieures à un franc. De tels billets (bons) se détériorent et se salissent très rapidement, aussi doit-on s'efforcer de leur .substituer la monnaie métallique. En outre, tandis que les petits billets (bons) n'ont cours qu'au lieu d'émission ou dans un district restreint, les monnaies métalliques de l'Etat ont force libératoire dans toute l'étendue du territoire belge. La frappe des nouvelles pièces de zinc se fera à l'Hôtel des Monnaies, dans les mêmes conditions qu'antérieurement. Le gain provenant de la nouvelle émission sera versé au fonds spécial créé à cette fin par les lois belges et auquel doivent être attribuées toutes les recettes résultant de la frappe. "extérieur FRANCE Défense d'exportation et de réexportation Paris, 26 août. — Un décret interdit l'exportation et la réexportation de la monnaie d'argent. NORVÈGE Christiania, 26 août. — L'assurance danoise contre les risques de guerre a décidé de ne plus assurer les navires Chargés de bois de mines de Norvège, de Suède et de la mer Blanche. RUSSIE Défense d'importation Pétrograde, 26 août. — Le conseil des ministres a officiellement interdit toute importation de marchandises de l'Allemagne, de l'Autriche-Hongrie et de la Turquie. Mines et métaux L'histoire de l'industrie de l'acier, pendant le XIXe siècle, suit une marche parallèle à celle du fer. Elle comprend plusieurs phases, dont voici les principales. La découverte par Réaumur, en 1722, d'un procédé permettant d'obtenir directement l'acier, en plongeant le fer malléable dans un bain, de fonte. Le procédé Huntman, lequel remonte à 1740, et qui consiste à fabriquer l'acier en soumettant à la. fusion le fer en barre après conversion. L'application du carbure de manganèse à la cémentation fut introduite vers 1839. Le premier procédé de Bessemer remonte à 1856 , il était le résultat de dix années de recherches, et lorsque l'invention fut brevetée, elle demeura, dans ses parties essentielles, identique aux premiers résultats obtenus par les essais que l'inventeur, à ses débuts, avait faits' à Sheffield. L'emploi du spiegel, dû à Musbet, dont l'invention remonte à 1857, l'agrandissement des tuyères, dont le mérite revient au Suédois Goransson, furent néanmoins de précieuses améliorations. Ce n'est que récemment que l'Américain Holley a apporté un perfectionnement important au mécanisme du convertisseur.La découverte du four Martin-Siemens, en 1860 et en 1862, fit faire un grand pas à la production de l'acier. Ce procédé consiste à mêler, dans un four à réverbère, des riblons de fer et de la fonte en fu sion. Le four à régénération, inventé par Martin de Sireuil et William Siemens, est aujourd'hui très usité un peu partout, — aux Etats-Unis notamment, — et l'industrie sidérurgique semble délaisser le convertisseur Bessemer. Les procédés Bessemer, qui, au début,n'étaient pas applicables aux fontes phosphoreuses, le sont devenus grâce aux travaux du savant métallurgiste anglais Snelus, qui préconise, pour la déphosphoration, un garnissage et un mélange de chaux ou de dolo-mie.Ce principe a été appliqué et étendu, en 1879, par Thomas et Gilchrist, avec la collaboration dé Martin et de Richards. C'est ainsi que fut introduit, dans la pratique, le procédé basique qui a complètement modifié les conditions de l'industrie d>u fer et de l'acier. Comme on l'a vu, parmi tous les chercheurs qui ont collaboré au développement scientifique, Bessemer est un de ceux qui méritent d'être classés au premier rang. Or, le croirait-on, Bessemer était en quelque sorte, un profane ! Lui-même le reconnaît. Dans les lignes, où l'on est, il faut l'avouer, quelque peu embarrassé pour faire la part d'un orgeuil légitime et d'une modestie un peu naïve, il constate GUSTAVE E. VJ TELEPHONE 63 A N \ Amsterdam Sabang, Padang, Batavia, Tegal, Cheribon, Samarang Soerabaya^asaroean, Probolingo, Panaroekan viâ Suez Haïti viâ New-York Kônigsberg, Stettin, Danzig viâ Amsterdam A. Paramaribo, Demeiara, Trinidad, Venezuela Curaçao viâ Amsterdam B. Barbados, La Guaya, Curaçao, Puerto Columbia Carthagena, Colon et la Cote Pacifique viâ Amsterdam Cadix, Séville, etc., etc. Pirée, Patras, Grèce et Salonique a que ce sont des personnes absolument ignorantes de toute pratique spéciale, qui ont fait toutes les grandes inventions de notre temps ». Cette observation ne se vérifie-t-elle pas, à cha que page, dans l'histoire des inventions humaines ? Les industriels sidérurgistes accueillirent avec froideur la découverte de Bessemer, que celui-ci appelait le procédé pneumatique. L'inventeur se heurta à une coalition puissante et entêtée et il eut toutes les peines du monde, au début, à faire admettre son procédé par cinq fonderies, dans toute l'Angleterre. Comme il s'agissait d'une méthode qui réclamait l'intervention du manganèse, un congrès de fondeurs pronostiqua solennellement la chute de l'invention. Cette prédiction n'empêcha pas Mushet de faire breveter une méthode de fabrication de l'acier, dans laquelle le manganèse jouait le principal rôle, après Bessemer et surtout après Josuah Marschall Heath, un précurseur de génie, cpii fit breveter sa découverte en 1839 et qui mourut à l'âge de 30 ans, brisé par lés difficultés et les tristesses de la lutte qu'il dut soutenir pour le maintien de ses brevets. Bessemer tint bon et son énergie finit par renverser tous les obstacles. Son invention eut une portée considérable ; on peut affirmer que sans elle, le réseau des chemins de fer, dans le monde, ne se serait pas développé jusqu'au point que nous voyons. Les chiffres sont éloquents : Lors de la découverte de Bessemer, l'acier valait de 1250 à 1500 francs la tonne. A sa mort, une tonne d'acier ne valait plus que 115 francs. Grâce aux inventeurs dont nous venons de résumer sommairement les travaux, les efforts, les découvertes, nous avons pu admirer, jusqu'à ces derniers temps, le magnifique progrès de l'industrie sidérurgique. Depuis quelques années, les améliorations réalisées n'ont guère de caractère scientifique. Elles se constatent surtout dans les installations mécaniques de fabrication, auxquelles les industriels doivent une précieuse économie de combustible et de main-d'œuvre.A côté des inventeurs, qui se sont surtout préoccupés du côté industriel de la métallurgie, viennent se placer les savants et les ingénieurs, qui ont été leurs collaborateurs immédiats en créant des instruments de physique appropriés et en poussant la métallurgie "hors des voies de l'empirisme, vers les réalisations scientifiques. Les pyromètres, qui permettent de mesurer les hautes températures, sont dus à Le Chatelier, Austen et Siemens. Berthier, en 1820, et Brustlein, en 1877, ont étudié les alliages du chrome et du fer. Ceux du fer et du nickel ont été expérimentés par Faraday en 1820, par Marbeau en 1884 et par Riley en 1889. Nous devons nommer aussi Valton, Gauthier, Pourcel, Jordan, grâce à qui s'est développée la fabrication du ferro-manganèse. Si nous nous plaçons au point de vue de la. grande industrie, nous pouvons dire que le XIXe siècle est vraiment le siècle de l'acier. Aujourd'hui, toutes les recherches, en ce qui concerne la production du fer et de l'acier, sont orientées vers l'électricité. Quelles surprises nous réserve ce puissant organe industriel qu'est la force électrique? Quoi qu'il en soit, on peut dire que la solution du problème de la fonte de tous les métaux, notamment. des métaux usuels, dans des conditions singulièrement économiques, est prochaine. Déjà on a obtenu, avec le four électrique, des lingots d'acier de 80 kilogrammes ! L'application de l'électricité à la métallurgie marquera, sans conteste, une des évolutions les plus importantes de l'industrie sidérurgique. En terminant cet historique, il convient de citer les noms des principaux savants qui ont, par leurs travaux, leurs recherches, leurs découvertes, collaboré au développement de la métallurgie. Ce sont : En France, Osmond, Le Chatelier, Rivot, Gruner ; en Allemagne, Akermann, Wedding, Durre ; en Autriche, von Juppner, Bauermann ;en Suède, Brunell, Ledebur ; aux Etats-Unis, Howe, Percy ; en Angleterre, Lowthian Bell, Austen, Percy Stead et Sorby. Slavez-vous que l'ensemble de ces efforts et de ces travaux représente une belle somme d'activité scientifique ? Quel chemin parcouru depuis que Huntsman produisait, en 1770, le premier acier fondu ! Depuis que Darby, en 1773, substituant à la houille le coke dans le haut fourneau, parvenait à produire 20 tonnes de fonte par semaine ! Aujourd'hui un haut fourneau américain produit 750 tonnes de fonte par jour lC'est pourquoi on peut, à juste titre, appeler notre époque l'âge de l'acier. (a suivre). AUG BULCKE & Co Service de groupage entre: 1° ANVERS et les principales villes de la Belgique. 2° et la SUISSE. EXPÉDITIONS PROMPTES TRANSPORTS FLUVIAUX Maison fondée en 1860 Gustave SLAGHMOLDERS Affrètements EXPÉDITIONS - CONSIGNATIONS Agent en douane LOUVAIN-Bassins KARL SCHROERS - VOSS & LANGEN (ARMEMENTS~RHENANS) Forfaits pour toutes quantités et toute d«eti«*tions. En charge « VOSS & LANGEN 8 » » « VOSS & LANGEN 2 » Pour DUISBURG - RUHRORT - DUESSELDORF-NEUSS-UERDINGEN-CREFELDPour frets s'adresser 35, QUAI VAN DYCK, (Entrée rue Sanders,2) DEN BROECK ' E R S QUAI ORTEIIUS, 2 St. STAD AMSTERDAM I/VI, bi-hebdomadaire. Compagnie Nederland s/s Banka, 8 Sept, (s.i.) Kon. 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