L'officiel artistique et théâtral

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s.n. 1914, 26 Janvrier. L'officiel artistique et théâtral. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/6688g8gf82/
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DEUXIEME ANNEE. — No 30. LUNDI 26 JANVIER 1914 Ift CENTIMES L'OFFICIEL ARTISTIQUE ET THEATRAL PRIX DE L'ABONNEMENT Un AN : Belgique Frs 5.— 11 sera rendu compte de tons ouvrages dont DEUX exemplaires seront envoyés à la Rédaction. REDACTEUR EN CHEF Arthur de GERS Bureaux: RUE ROUGE, 44, Anvers PARAIT LE MARDI Les articles signés engagent la responsabilité de leurs auteurs Les manuscrits ne sont pas rendus. LA NAVARRAISE LA FILLE DU REGIMENT Comme je l'avais prédit et espéré, la seconde de la « Navarraise » a été en tous points excellente. Ce drame bref et émotionnant a été enlevé avec tout le sentiment qu'il comporte et les applaudissements nourris qui ont salué nos artistes leur ont prouvé, une fois de plus, que le public anversois a du discernement et de la ooanpréheasion. La reprise de « La Fille du Régiment » nous a tout d'abord donné l'occasion de faire la connaissance de Mlle Bcrelly du Théâtre de la Monnaie de Bruxelles. Disons-le tout de suite, elle a plu. Petite, mutine, espiègle, le geste un peu... militaire, elle semble être faite pour jouer le rôle de Marie. Mais ce n'est pas le physique et la mimique que nous avons eu seulement à admirer mais aussi sa science musicale de bon aloi, sa voix fraîche et entraînante et ses vocalises impeccables. D'abord un peu gênée au commencement du premier acte, elle s'est vite ressaisie et c'est avec crânerie qu'elle donna le «Le voilà, le voilà, le voilà, morbleu ! » Le reste fut à l'avenant jusqu'au « Salut à la France », où elle s'est écartée un peu de la partition pour lancer quelques notes aiguës de son généreux organe. Malgré l'avis de certains confrères, j'ai trouvé M. Virly très bien en Sulpice. Il aurait pu être un peu plus grognard, un peu plus soldat républicain avec ou sans... inexpressible, mais enfin il a donné a son rôle un certain retief qui pour être moins naturaliste a cependant beaucoup plu. M. Dubressy, toujours excellent sous l'uniforme, a typé un Toiiio suffisamment langoureux, mais lui peu trop godiche au premier acte. M. Barron en Hortensius a mis la salle en bonne humeur et Mme Causse est une bien jolie marquise poudrée à frimas et portant fièrement l'aigrette. Nady Roraa. LE BARBIER DE SEVILLE J'éprouve un plaisir infini à entendre la délicieuse œuvre de Rossini, (œuvre qui ne fut jamais surpassée : « Le Barbier de Séville » de Paisiello qui fit tant tapage ne saurait lui être sérieusement comparé, et à ce sujet l'échec dernier à l'Opéra flamand en est la meilleure preuve). Le plaisir est double quand une direction vous offre cette ravissante dentelle musicale à grand intervalle, ce qui permet de savourer chaque fois avec un charme nouveau l'exquise fraîcheur de la musique, l'esprit fin et délicat du roman de Beaumarchais ; ensuite, quand cette même direction se permet le luxe d'y produire des étoiles de première grandeur, qui ont non) Mlle Mathieu-juutz, de l'Opéra-Comique, (celle-là au moins est réellement digne du titre), et le toujours délicieux ténor M. Léon David. Nos lecteurs auront pu lire la semaine dernière que Mlle Mathieu-Lutz a littéralement enthousiasmé les Liégeois, dans ce même beau rôle de Rosine ; notre correspondant de Liège écrivit notamment : « Mme Mathieu-Lutz est douée d'une voix douce et flexible, pas trop forte et d'une étendue exceptionnelle : c'est un métal très pur et bien posé, d'un volume homogène et elle se joue avec la plus grande aisance des vocalises, notes piquées et triolets que comportent l'air du deuxième acte et l'air choisi à la leçon de chant « La Perle du BrC .il c'est du chant, de l'art tout pur et l'artiste possède également la pointe finale qu'elle a atteint jusqu'au contrefa. Mme Mathieu-Lutz compose également une Rosine espiègle et mutine, attachante, simple et dit le poème avec un esprit fin et distingué. L'air du Mysoli fut redemandé. » II' n'y a pas un mot à changer ou à ajouter à cette critique, et les nombreuses personnes qui ont assisté à ce brillant spectacle reconnaîtront l'exactituue de la susdite appréciation. Ensuite, M. Léon David put ravir tout l'auditoire ; à la leçon de chant il roucoula divinement l'air du « Posillon de Lonjumeau ». Ce passage fut bissé d'enthousiasme.M. Charmat également, de son côté, nous réserva une réelle surprise : son Figaro fut tout bonnement excellent ; fort beau garçon, il chanta et joua avec toute la légèreté requise. Après avoir constaté que M. Virly ne démérite pas du tout dans le personnage de Basile, nous pouvons garder pour la bonne bouche le héros de cette triomphale soirée, notre dévoué et aimé régisseur M. Arthur Viroux. Nous autres, Anversois, nous ne nous figurons plus le rôle de Bartholo, qu'interprété par M. Viroux ! Il y est et reste parfait. A l'issue du second acte toute l'assistance ovationna cet excellent pensionnaire, que M. A. Corin, en tête, les' artistes et le public ensuite, ont pu voir à l'œuvre et apprécier à sa juste valeur. Il a l'œil sur la scène, mais aussi sur la caisse directoriale ; bien administrer et régler un théâtre, est autrement difficile que d'engager de bons 1 artistes. ; M. Viroux fut comblé de fleurs et de cadeaux, et nous sommes persuadés qu'il gardera de la soirée en son honneur le plus délicieux souvenir. Arthur de GERS. ' î L'ATTAQUE DU MOULIN Au début de la saison, quand un directeur doit présenter ses nouveaux pensionnaires, il doit fatalement I ■ ♦ revenir avec les pièces les plus courantes du répc toire. Et alors vous entendez les abonnés grincheux, quelques journaux, qui se font l'écho de ces doléa ces, répéter : toujours « Carmen» ou encore «Manon: Pourquoi ne pas remonter des œuvres artistiques? Eh bien ! M. Corin a fait œuvre d'art. Il a remon « L'attaque du moulin ». S'il existe une belle par tion, c'est bien celle de Bruneau ; ce n'est évidet ment pas un chef-d'œuvre, mais la musique est s vante, pas banale ; la partition contient de fort beat passages et un acte de « L'attaque du moulin » va toujours toute une « Fedora » ou une « Manon Le caut », qui firent fureur à Anvers. Croyez-vous que ces grincheux sont venus? Il avait une petite demie salle ; même la moitié- d abonnés faisait défaut ! Alors quoi? Ne vaut-il pas mieux donner les été nelles « Carmen » ou « Madame Butterfly », et ne p écouter les récriminations de ceux qui ne se donne: pas même la peine de venir, quand on monte uj œuvre à leur intention? L'art, d'un côté, et une feui le location toute vierge, de l'autre, voilà deux chos difficiles à concilier ! * * * Je répète que les absents ont eu tort, car de plu l'interprétation était très méritoire : l'artiste qui m fait le plus de plaisir et qui m'a même surpris, c'e sans conteste M. Simard ; il s'est révélé exoellei acteur et au quatrième acte le public n'a pas manqv de lui faire un franc succès personnel. Si depuis ' début de la saison, M. Simard avait dévoilé autai de vigueur, autant de nerf dans son jeu, avec la jol voix qu'il possède (malgré cette petite tendance chanter trop haut), M. Corin l'aurait longtemps réei gagé ; M. Simard, et un bon baryton d'opérette aurait été une excellente combinaison pour le répe toire projeté la saison prochaine. M. Trosselli campa un beau Domonique ; M. Virl3 ne manqua pas d'arrogance dans le rôle du capitaine M. Dubressy déploya beaucoup de voix dans celui d la sentinelle. Ces dames furent non moins méritantes : pour 1 rôle de Marceline, on avait appel à une étoile Par sienne, que certains confrères se réjouissaient d'ov£ :ionner d'avance ; elle était de telle grandeur, que 1 direction crut bon de ne pas la produire du tout, c l'avoir recours en fin de compte au concours de notr XKitralto à demeure, notre jeune compatriote, Mil fane Zenska, qui — n'en déplaise — fit très bonn mpression ; elle a un véritable tempérament drama ique et le rôle de Marceline lui convient absolument mssi rentre-t-elle pour une large part dans le succè le la soirée. Dans Françoise, nous pûmes admire me petite étoile, Mlle Lowelly, qui ne gâta rien dan m ensemble fort homogène. Un gros bon point à l'orchestre et aux chœurs ; M Trigara fut tout bonnement merveilleux. Arthur de GERS. ♦

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Cet article est une édition du titre L'officiel artistique et théâtral appartenant à la catégorie Culturele bladen, parue à Anvers du 1912 au 1926.

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