L'officiel artistique et théâtral

1475 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1914, 19 Mai. L'officiel artistique et théâtral. Accès à 03 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/dj58c9s53r/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

deuxieme annee. — No 16. MARDI 19 MAI 1914 10 centime; L'OFFICIEL ARTISTIQUE ET THEATRAL PRIX DE L'ABONNEMENT Un AN : Belgique Frs 5.— 11 ^era rendu compte de tons ouvrages dont DEUX exemplaires seront envoyés à la Rédaction. REDACTEUR EN CHEF Arthur de GERS Bureaux: RUE ROUGE, -14, Anvers PARAIT le MARDI Les articles signés engagent la responsabilité de leurs auteurs Les manuscrits ne sont pas rendus. En préparation ; L'HISTORIQUE s-: du THÉÂTRE des VARIÉTÉS par Arthur de GERS Album de Luxe : Impression mauve, noir ei or. Relié : Prix de vente Fr. 1. LAMENTATIONS CONJUNGO-CULINAIRES ou la langue qui fourche Il entre en pleurant : Ah ! je suis bien malheureux ! Je viens de perdre ma pauvre épouse! Après avoir été salade... malade pendant deux mois, elle a été emportée la semaine dernière par une mauvaise tripe... une mauvaise grippe ! ! Foie de bœuf... foi de veuf ! elle va bien me manquer ! Je l'aimais tant ! Je me rappelle que le jour de notre mariage, j'étais naturellement impatient de voir la cérémonie s'accomplir, et le maire est arrivé une heure en retard ! Je n'ai jamais vu un maire lent comme celui-là ! Nous lui avons pardonné parce qu'il nous a donné comme excuse qu'il avait ce jour-là sa marmelade... sa mère malade. Je vous demande pardon d'évoquer ce souvenir, mais j'éprouve tant de douceur à rappeler tout ce qui concerne ma pauvre défunte ! Oui, en l'épousant, j'avais été vraiment heureux en choix ! Elle faisait toutes ses robes elle-même; elle maniait l'anguille... l'aiguille comme une vraie couturière. Elle me tirait bien de temps en etmps des petites carottes, mais elle le faisait si gentiment, le pauvre chou ! Et elle était si bonne musicienne ! Personne ne donnait surtout de chic au ré comme elle. Nous faisions vraiment un ménage modèle : jamais de disputes, même quand nous étions dans la purée! Tenez, j'ai des amis mariés; leur ménage est un véritable enfer; ils se flanquent des coups à en avoir la figure en compote ; il y a même des maris qui ont lâché leur femme ! Eh bien, nous, jamais, au grand jamais, nous n'avons été comme eux, brouillés ! Du reste, je l'avais prise dans une famille choisie ; ■son père et sa mère sont des gens bons par excellence. Elle s'appelait Blanche ; mais, moi, je l'appelais toujours: ma petite Blanquette... non, Blanchette. Il suffisait qu'elle me dit : « Mon petit lapin, fais cette couise», pour que je lui répondisse tout de suite en l'embrassant sur les lièvres... sur les lèvres : « Civet,... non, j'y vais, j'y vais ! » Ah ! certes, elle n'avait jamais à attendre pour que je la serve, elle ! Au début de notre mariage, nous nous étions dit : « Melon... mêlons nos cœurs, nos pensées... et quand l'un de nous disait à l'autre: «Je suis heureux», il il ajoutait toujours: « Et toi, l'es-tu? » Oui, c'était la franchise, la loyauté ! Ah ! loyaux, nous l'avons été toujours! S'il fallait que j'écrevisse... que j'écrivisse notre roman d'amour, il me faudrait faire des volumes ! Aussi, la chérie, qu'elle n'ait pas beurre... non, qu'elle n'ait pas peur, ma pensée est toujours avec elle ! J'ai sans cesse sur moi des objets qui lui ont appartenu : tenez, voici la dernière dent qu'on lui a arrachée. Je me rappelle qu'elle m'a dit :« Prends, et con (en sanglotant) serve-la ». Voici encore une des dernières jarretières qu'elle a portées ! C'est avec ça qu'elle se serrait l'œuf mollet... le mollet. J'adorais tout de son corps: nichons, cheveux... et le reste, et je n'y pense pas sans que les larmes moule... mouillent ma paupièr ' Oui, mon pauvre canard, ta disparition m'a causé un rude choc, quel choc ! Oh ! là ! ! ! Je suis las de l'existence et plus rien désormais ne m'y donne... (en sanglotant) ra goûtt Je ne demanda plus qu'une chose, c'est d'arriver aussi au port ; celui qui après un pareil malheur n'aspirerait pas à la mort se montrerait vraiment trop homme de terre. Attends-moi donc, ma chérie et prends patience : les anges sont joyeux dans le ciel et les époux aussi sont heureux quand ils se retrouvent au pa... (en sanglotant) radis ! ! Teb-Moc. AUX CHASSEURS ECLAIREURS Manœuvre Imprévue Sept heures de service Avant hier, nous eûmes peut être un des plus radieux dimanches, que l'on ait pu rêver. Comme le dit très bien mon camarade Timon du « Matin », dans son dominical habituel : « les plus difficiles eurent » lieu d'être satisfaits. Us durent reconnaître que » jamais journée ne fut plus favorable aux balades » champêtres, parmi les vertes frondaisons des bois » rajeunis, les fleurs, les chants d'oiseaux.... » Je ne crois pas que les chasseurs seront du même avis que notre poétique confrère. Dimanche dernier donc, un ordre de bataillon nous convoquait pour 8 heures au Luythaegen ; cet ordre, dans son obscure clarté, donnait bien l'heure de départ, mais restait muet quant à l'heure du retour.... et il avait bien fait... car si l'on avait su,., que d'absents, bon Dieu ! Nous étions ainsi convoqués pour l'inspection générale annuelle : ordre du Lieutenant Général Commandant Supérieur. C'est très beau : depuis quelques semaines, notre Général Commandant échelonne ses inspections, pour chaque dimanche. Pour lui c'est très amusant: il arrive en auto, vers 11 heures, sillonne à toute vitesse nos vertes campagnes, est invité à dîner chez le chef de corps, et touche — chaque fois — deux louis pour frais de déplacement. Pour nous, c'est tout autre : notre présence est obligatoire, sinon forte amende, nous allons « de pe-dibus », et par dessus le marché nous payons tous les ans seize francs pour pouvoir savourer ces petites corvées.A notre arrivée au Luythaegen, nous subîmes un premier assaut : un essaim des plus jolies jeunes filles se trouvait déjà là, à 7 1/2 heures du matin, pour décorer tout le bataillon, et faire en même temps une belle collecte pour l'œuvre de la Tuberculose ; ce beau dévouement-là a été unanimement admiré. Puis, l'on se met en route,... vers Contich ; le soleil est radieux, on hume à pleins poumons l'air frais de la campagne, et l'on bouffe la poussière soulevée par les pieds légers des copains qui vous précèdent... A la bifurcation vers Hove, nous tournons à gauche, pour aller où? Je l'ignorais... et le malheur voulut qu'on m'avait déplacé de peloton, sinon j'aurais été vite édifié en m'adressant au caporal — stra-tégiste — à la barbe, qui rase parfois, pendant deux heures, tous ses camerades, en leur expliquant notre précieux concours aux frontières, en cas de conflit franco- allemand. — Et vous verrez, dit-il, quand vous sentirez la poudre des premières balles, vous courrez aux frontières, vous vous ferez trouer la peau, pour la patrie !.. Lumineuse illusion??? Mais si au premier engagement, une balle de mitrailleuse, entre par ricochet, en Belgique, en heurtant un mur cimenté, tout le bataillon des Chasseurs Eclai-reurs serait rasé, en un temps plus court que celui qu'il me faut pour l'écrire... Triste réalité??? N'ayant pu consulter le caporal — stratégiste — à la barbe, nous suivons,... comme les moutons de Pa-mirge, aux sons d'un clairon qui canarde, et au roulement d'un tambour, qui a la flemme. Arrivés à Linth, dislocation générale ; les compagnies se subdivisent par tous les chemins, on fait des graud'gardes, des postes, des sentinelles doubles et simples, des petites patrouilles,... et l'on attend l'ennemi. Il paraît* que ce sont les Gardes d'honneur. Il faut le croire, car nous avons été très mal lotis : nous n'avons pas vu l'ennemi de toute la matinée. Ici, mes fonctions et ma narration deviennent moins intéressantes : je suis désigné pour faire le pantin, pardon la sentinelle, devant les faisceaux. Les fonctions de sentinelle — en campagne —■ sont très faciles : on ne doit saluer personne, pas même un général. Ça n'est pas comme en ville, où j'ai toujours en horreur la petite scène de « Halte et Front », à six pas et «Présentez les Armes». Aussi quand de loin, j'aperçois un général ou un Saint Sacrement quelconque, j'ai toujours soin de démarrer par la première rue latérale à ma portée. Sinon, rien de bien transcendant au cours de mes fonctions de sentinelle : de temps en temps, j'ai vu défiler à toute vitesse, dans un énorme tourbillon dépoussiéré, l'auto avec l'Etat Major ; à quelques mètres, suivait l'auto avec les fainéants du bataillon,

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre L'officiel artistique et théâtral appartenant à la catégorie Culturele bladen, parue à Anvers du 1912 au 1926.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes