L'opinion wallonne: journal belge, indépendant

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s.n. 1918, 16 Mai. L'opinion wallonne: journal belge, indépendant. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/xw47p8w04q/
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Le 11 juin, les parlementaires belges se réuniront à Paris. Mais la guerre dure depuis 4 ans Le ISTxxm6ro : dLO centimes M. N0' 64-65. 3" Année. — JEUDIS 16 et 23 MAI 1918. L'OPINION WALLONNE Quotidien de la Beldrma française Hebdomadaire nendant les hostilités ABOKIJV .MUKCBUM ' J.'B> I FRANCK : 6 mois 5 fr. — 1 an 8 b ETRANGER : — 7 fr. — 1 an 10 fr Abonnement de propagande : — 20 ft* ECONOMIQUE - POLITIQUE - LITTERAIRE Raymond COLLEYE, Directeur Bureaux, t 9, Rue de Valois, 9 PARIS (!■') TÉLÉPHONE : CENTRAL 46-75 Manifeste de Londrc et les Wallons Nos socialistes ne veulent plus se laisser diriger par Gand et par Bruxellei On aurait tort de croire à l'accord di tous les socialistes belges —• flamands bruxellois et wallons — sur le demie: manifeste de Londres que nos lecteur; ont déjà lu dans les quotidiens. A côté de divergences qui existent su la doctrine et que le député de Huy Georges Hubin, a récemment définie dans un excellent article de la Patri Belge, les socialistes wallons ne peu vent admettre ,1a théorie bilinguiste d> manifeste qui n'est que trop visible ment inspiré par l'esprit flamand e bruxellois. En effet, sur 11 signataire du manifeste nous en trouvons un seu wallon : et c'est Laboulle, député pei manent de Liège. Il est temps que les .socialistes wal Ions se ressaissent et ne se laissent plu gouverner par Gand et par Bruxelles. Cette majorité flamande et bruxe> loise s'attache surtout à proclame « légalité linguistique en droit et e: fait ». Nous sommes les adversaires de l't galité linguistique qui est un pièg dans lequel on voudrait faire trébt cher les bénévoles Wallons. Il ne peut être question de mettre, e Belgique, le flamand sur le même pie que la grande langue mondiale frar çaise. Nos lecteurs savent avec quel respe< des races, des langues et des tradition nous traitons ici la question belge. Mais nous ne voyons point qu'il sç possible de la résoudre par l'égalii linguistique et, partout, par le b linguisme. La constitution belge nous garant formellement la liberté sur ce point. Il est surprenant de voir prendre ur mesure coercitive par les socialistes qi se réclament dans' leurs principes, d droit des nationalités. L'égalité lingui tique ne peut en effet s'établir que si la contrainte et l'obligation de parler : français en Flandre et le flamand e Wallonie. En contradiction même avec leu principes les chefs socialistes belgi font le jeu du gouvernement centr; liste et trahissent leurs mandataire wallons. DU SOCIALISTE WALLON HUBIN SUR LE MANIFESTE DE LONDRES L'OPINION Voici d'ailleurs comment M. Hubin ea ractéiïsô le réalisme socialiste flamand wallon : « Personne, assurément, ne contester l'intelligence et les vastes connaissance des trois rédacteurs du manifeste. Mai comment cette intelligence même ne leu fait-elle pas comprendre que les réaction que la guerre produit sur la classe ouvrit re sont bien plus de sentiment que de rai sonnement ? (( Or, pour les comprendre, ou plutôt le ressentir, ils sont radicalement incompé tents. Ils appartiennent à ces milieux uni versitaires ou journalistiques de Bruxelle qui représentent, en Belgique, le côté in te leetualiste du mouvement ouvrier. Mais il savent mieux que personne que le mouve ment socialiste, dans sa force, dans soi essence et dans ses œuvres, n'est rien Bruxelles, si on le compare à ces ardent foyers de foi ouvrière que sont Gand, Li< ge, le Borinage, Charleroi, le Centre e Huy, tout imprégnés d'idéalisme ouvrier <c Ils savent, mieux que personne, com bien de malentendus se produisaient entr eux et le pays de Liège, notamment, ei temps de paix, et combien de fois ils s sont montrés incapables de comprendre ce admirable peuple liégeois, tout de sent: ments nobles et d'impulsions généreuses sensible et vibrant à l'extrême. C'est, je 1 répète, que l'intelligence est impuissant ici. Cela se sent ou ne se sent pas. Cet ne dépend pas du fonctionnement de notr cerveau, mais du rythme du battement d notre cœur, si je puis dire. Et l'on com prend que la prétention, actuellement ma nifestée par trois intellectuels bruxellois d'interpréter la pensée de la Wallonie se cialiste, nous paraît, à nous, d'un comiqu achevé. » Cette appréciation du député socia liste wallon Hubin est à rapprocher d' l'avertissement que Jennissen un de chefs wallons les plus clairvoyants don nait en 1914, dans sa brochure « Pour li séparation » (page 23) : Du haut du pouvoir jusque dans la fouit les influences sont les mêmes. C'est ainsi par exemple, que les directions du parti po litique le mieux organisé en Belgique, i parti socialiste, ont été abandonnées au: Flamands. N'ai-je pas lu que des discus s ions très vives éclataient souvent au Con seil général entre Wallons et Flamands. Ei effet, L'a Wallonie socialiste est plutôt prou dhonienne et la Flandre marxiste. Entn les idées et les méthodes de Vandervelde e de Defuissaux, entre celles des Gantois e des Borains il y a un monde à propos du quel les disputés sont fréquentes. Ceci était écrit en 1911. Depuis lors l'antinomie subsiste entri les socialistes Flamands et Wallons e plus que jamais apparaît la nécessiti d'une fédération des forces socialiste: en Belgique : socialistes flamands e bruxellois d'une part, socialistes wal Ions d'autre part unissant fraternelle ment leurs efforts mais groupés dan; des organisations distinctes et autono mes. Il ne faut pas que la Wallonie socia liste se laisse traîner à la remorque d< la Flandre socialiste. ' Un Socialiste wallon. XJFtlBXJISTE IjIBKB (1) !S Pourquoi nous nous battons , Tandis que nos ennemis combattent sou: t une discipline aux raisons connues seule ment de quelques-uns, nous autres Galle Romains, héritiers des justes lois consen ties par tout le peuple, ne devons jamai ç cesser d'avoir présentes à l'esprit les rai ^ sons qui régissent le devoir de notre lutte Pour reprendre à notre compte et élar gir une vieille formule. 6 >, La restitution de l'inde r pendance belge n'est pas seulement un 5 nécessité politique, partant transitoire Elle est avant tout une nécessité géogrr phique, ethnique, sentimentale : elle est 1 nécessité de notre terre et de notre race. 'S * ° * * 6 t_ Par un jeu d'imagination aboininabl* conjecturons une seconde les cour3 d u la Meuse soumis à l'influence germaniqu» Ce serait supposer un arbre scié à sa basi ît privé de ses racines, soustrait à la nou !S riture de sa terre originelle. Leur hinte: il land est essentiellement gaulois. Pare r»_ non-sens géographique aboutirait à doi 11er aux villes fluviales allemandes la po; . session intégrale de la mer du Nord, le libérant entièrement de la concurrent LS mosane et scaldienne. Anvers, au bout c peu d'années, verrait ses quais réduits l- l'anémie dont meurent en ce moment ceu ir de Hambourg. Quant à Liège et à. Namu n quels chalands consentiraient, pour u fret illusoire, à passer sous leurs ponts Le trafic fluvial d'une Belgique teutonise ne pourrait être autre qu'une lourde coi ,e tribution payée à Rotterdam et à 'Alton; l" En union absolue avec la Flandre frai çaise et avec la Woëvre et les Hauts-d n Meuse, la Belgique, au contraire, est 1'; d boutissement nécessaire vers la mer di plus riches régions au nord de la Seine de la Marne. La réconstitution est la condition indi pensable de la prospérité des deux natioi 1S désormais indissolublement alliées. L travaux exécutés sur la Saône et qui f it ront à bref délai de Châlons l'un d té grands ports fluviaux européens, sont d'i i- heureux augure pour un canal des dei mers qui, par Anvers, le canal de la Car plne, Liège, la Meuse, la Saône et le Rh ne, joindrait la mer du Nord à la Médite ranée. La création du canal du Rhône, je gnant, par Génissiat, Lyon à Genève, do -i1 nera, à Liège et à Anvers une force éqt lu valente à celle de Cologne et de Rotte s- dam. *Entre le Rhin, en partie néerlanda ir et allemand, en totalité international, \q un parcours belge et français, — par la Meuse ut !i Saône, il n'e pas difficile de voir quelle voie l'emport rs rait. C'est par le seul territoire gallo-r es main que la Suisse pourra trouver, avec a- route vers la mer, les bronches qui lui pe es mettront de respirer sans avoir à craind' l'étreinte mortelle de la pieuvre teutoniqu # • M * * L'homme ne peut que suivre les lois q lui sont imposées par la nature. Toutes 1 ;a_ autres règles, surtout celles issues d'ui « > convention sociale, bien plus celles impo - sées par une force armée insoucieuse de nécessités géographiques, sont asservissan - tes et avilissantes : le pire défaut de l'es 3 clava^e est qu'il est artificiel. Ce qui es - ignoble est ce qui est contre-nature. Il y a deux races nettement distinctes d - chaque côté du Rhin. Peut-il y avoir deu races le long de la Meuse ? L'histoire t( pond à cette prétention.. Par les Ardenne . ou dans la Hesbaye, les Hauts de Meuse o e les fagnes, sur les rives de l'Aire ou de 1 Sambre, c'est un même sang qui coule dau 1 les veines d'hommes libres. a Harmonieuse fusion de raison latiin< d'intelligence celte, de force franque ! Le trois races qui ont les unes descendu Ja r vière, et les autres remonté, se sont rei contrées et mêlées, non en un alliage, ma: î, en une combinaison. Le produit issu de 1er e conjonction, ;. est une nécessité orograph î, que et géodésique. Vouloir lutter conti cette nécessité est aberration ; la défendi > est un devoir, la défendre est défendre 1 il raison même des choses. Force immens l- que de lutter avec la nature immuable coi 5- tre la convention, le factice et le passager :S e * * | Et c'est pourquoi, de l'Yser à Belfort, qi x ce soient des Belges ou des Français çp * meurent pour la reprise du vieux sol gai ' lois, c'est le même sang qui coule pour u cf même intérêt, non, pour un même impre ■ criptible devoir, pour la libération des pla e nés et des monts, des forêts et des champ; 1_ des eaux et de la terre gauloises. Au ca l- que du reître s'oppose celui du légionnaii l~ gallo-romain. Le coq et l'alouette vaincroi 3" le vautour. l" Tandis que vêtu de bleu-horizon, je d îS fendais les rives de Meuse contre les barb; -t res roux venus de Souabe, toi, ô cher Pro per-Henri Devos, l'iami de ma jeunesse s- mon frère d'élection, tu tombais héroïepu is ment, vêtu de kaki, dans les plaines fl îs mandes^ Le sang que tu as versé pour d e- fendre note terre, 3S l'ai senti s'échapper de mes veines. Et daa m la tombe où tu reposes, dorment avec t ix nos idéals et nos rêves communs. La lib a- rer est notre devoir : comme si tu ava t- vécu et que je fusse mort, affranchir me r- dernier abri eût été le tien. Wallons ii- Français, que sont ces mots T n- Et mes frère i- nos frères sont aussi bien de Liège que i r- Metz, de Colmar que de Namur. Pelletier. et (1) Sous cette rubrique — où pourront s'e primer librement toutes les opinions — no1 publierons, désormais, chaque semaine, m chronique d'un écrivain wallon ou ami de la Wallonie. r- re • e> Jeudi prochain : DEUX BASTIONS DE LA FRANCE : ALSACE-LORRAINE ET WALLONU ^ par G. Bauret-Beuvillers, 1er Rédacteur en chef de FRANCE-BELGIQL '■'zjm CF. SOIR. MON VIEIL AMI... s) k I A mrvrt -fr,p>r,p» Rnhprt. ri) d ? S) Ce soir, mon vieil ami, nous ne parlerons pas, | ^ Nous resterons assis en fumant longuement. I S Ce soir, qu'en penses-tu ? est triste infiniment I Comme une veille de trépas. • S | Il semble que l'ennui traîne dans les lointains | § Le lent déroulement des brumes de la Flandre ; | Tendons vers l'humble feu vacillant dans les cendres | Le geste pâle de nos mains. f I Oostkerke retentit d'un long tir de barrage ; | A chaque obus craché par nos pièces pesantes S, Montent dans le ciel de vives lueurs dansantes I S Eclaboussant les noirs feuillages. f I ' Le vent sanglote dans les haies, et puis, écoutes, <s | Ce vaste roulement de charroi dans la nuit, # § Et la rumeur des bataillons que l'on conduit | | Au tragique hasard des routes. | •Te voudrais savourer la paix d'un beau silence I | Que ne troubleraient pas des.paroles futiles, # Et n'admettre au bonheur de cette joie fragile t g Que la douceur de ta présence. |> I Nous pourrions évoquer les voix familiales, | t La clarté d'un regard, la pâleur d'un visage, S | Et voir monter devant nos yeux le beau mirage | <1 De nos campagne patriales. S, S Mais je suis las, d'un lourd ennui qui me pénètre, | Ç Ecoute comme hurle étrangement le vent... | Si — Il ne faut pas, mon vieil ami, froisser les lettres # § Et les relire trop souvent ! S Théo FLEISCHMAN. | Les Belges en France >- e II résulte d'une enquête de l'Office belge du x Travail que dans les 41 départements sur les-'- quels les recherches ont porté, on trouve u 22.028 Belges — elont 3.824 femmes — travail-q lant elçins l'industrie et se répartissant comme L- suit : ? Industrie des métaux 10.504 r Industrie des transports 2.802 1 Industrie textile 1.700 Industries spéciales 1.062 Mines, carrières et minières 1.417 Inelustrie du bois 995 e Industrie alimentaire 845 Industrie chimique 551 1 Industrie du vêtement 499 é 5 9 Les autres industries (céramique, verrière, k de la construction, des peaux et des cuirs, du tabac, du papier, du livre, d'art et de précision) groupent un personnel belge dont le -. total s'élève à 1.653 individus. 5 Avec les ouvriers militaires groupés dans les ateliers de l'armée, oeux ele l'administration des chemins de fer, notre personnel industriel réparti dans les 41 départements sur - lesquels a porté l'enquête du ministère de 3 l'industrie et du travail, s'élève au chiffre total de 37 203 individus, pour une population globale de 167.518, ce qui donne un pourcentage de 22,20 0/0. ÉCHOS UN JOURNAL WALLON A BONNIER Le Journal des Métallurgistest belges Bonnières et environs fête son premier niversaire. Les métallurgistes du « vill belge » de Bonnières, et les soldats l'Entre-Sambre-et-Meuse y trouvent d'ab dantes nouvelles de leur petit pays et e mu9antes « couyonnades » wallonnes. ♦ * * DU TAB Jeu/ne homme de bonne famille, lettré, tiste et romanesefue, composera cantate l'honneur des bienveillantes personnes lui procureront du tabac à fumer. La c tate sera à 2, 4 ou 8 voix, quatuor vocal double chœur, orchestre sans ou avec tu sans ou avec orgues, suivant l'importa de l'apport tabagique. Par exemple, pi 200 gr. de tabac, cantate à 4 voix, et orct tre, avec 3 dièzes à la clef et beaucoup doubles-croches. Ecrire sous initiales P. D. 836, aux reaux du journal. Il ne faut pas laisser abâtardir l'âme fr çaise de la Wallonie. (A. du Bois L'activisme flamand Une scission ? Les activistes flamands s plaignent d'être lâehés 1 par U Allemagne B l EN LIMBOURG s Depuis longtemps les Fiamingo-Bocl Ll font une guerre incessante à la directi a des mines de « Limbourg-Meuse », pai s qu'elle se refuse à soutenir moralement financièrement le groupe aktiviste. Réce ^ ment, elle faisait défendre aux camel .s qui vendent le Bode van Limburg for 1_ à Hasselt par les Allemands, de pénét: L" dans les locaux de la Compagnie poui ;'s débiter leur marchandise. 11 n'en fall jT pas plus. Dans sa dernière réunion, la s tion de Hasselt du Vlaamsche Verbonc pris une délibération aux termes de quelle elle insiste auprès du Raad i 6 Vlaanderen pour que par tous les inoyt possibles, il arrive à empêçher les propi ' taires de mines et les compagnies miniè ï de « franciser le Limbourg flamand » ; ' joignant au groupe d'Anvers, elle dem; de aussi au « Conseil des Traîtres » de chercher, de concert avec le gouverne e général allemand, les moyens de liqui< ri rapidement les intérêts qu'ont certains u jets français dans les mines de Wintersl n ïag de Limbourg-Meuse et de Beeringen ! JEUNES-FLAMANDS ET UNIONNIST s- Suivant certains journaux hollands •e une scission sérieuse se serait produ it dans les rangs des activistes flamands Belgique occupée. Les Jeunes-Flamands sont ceux qui i- sont tellement salis les mains_avec l'arg s- allemand que la vie leur serait impossi et dans une Belgique, rétablie et qui veul e- l'ester fidèles jusqu'au bout à l'envahiss a-- dlans l'espoir de trouver refuge en Allei gne après la guerre. Les Jeunes-Flama: je se disent : « Nous nous sommes embarq îs avec les Allemaneis et nous devons a oi eux achever la traversée. » é- Leurs adversaires, les aktivistes ejui 1S puis le dernier discours de Hertling se r >r} dent compte qu'après la guerre la Belgii sera rétablie, au contraire, veulent ren possible pour eux la réobtention de la q lité de citoyen belge. le « Tel est en effet le seul but de la pol ejue des Unionistes que les autres appell eles opportunistes. « Tous les jours les Jeunes-Flamands — prochent aux membres du conseil des ] x_ nipotentiaires de manquer d'énergie et is courage. Le Vlaamsche Nieuws repro ie eju'on reçoive encore en français dans la ministères flamands, et un autre orgi nationaliste Ons Land demande clairem erue la censure allemande interdise écrits des Unionistes. LES ACTIVISTES LACHES PAR L'ALLEMAGNE ih Le ministre flamand Borms expli dans le Vlaamsche Nieuws les causes UE l'insuccès actuel du mouvement flami *33 aktiviste auprès de l'Allemagne. « Parce que notre lutte nationale mande rencontra, — dit-il, — dès le dé de la guerre, un chaleureux appui aup des groupes du Reichstag cfui s'oppos aux groupes démocrates, on a commenc nous regarder de travers et nous avons trapé notre part des coups destinés ; conservateurs et aux nationaux-libérau: Borms exprime sa mauvaise humeur c tre l'organe socialiste-majoritaire T waerts. « Non. dit Borms, « je ne puis me fé] ter du compte rendu du Vorwaerts et* « aktivistes » flamands en général ne p vent que se féliciter médiocrement de 1 Litude des partis démocrates en Allei gne ». Ce résultat, selon Borms, est dû à l'act le l'Entente... Il engage ses amis à orgf ser une propagande énergique en Alléi Tne, afin de convaincre le peupje de la ('essité d'étendre sur la Flandre le pro torat allemand. L'ACTIVISME WÂLLO UN PAMPHLET DE M. PAUL RUSC/1 M. Paul Ruscart, qui organisa — par il ^ des réunions défaitistes (?) à Huj à Liège, vient de publier, en Wallonie, « Propos d'un Wallon sur la question mande ». M. Paul Ruscart figure parmi lés sig taires du manifeste du Comité de défe de Wallonie cpie nous avons publié d notre dernier numéro. Abonnements spéciaux po militaires (sous-officiers, ca] l'an~v et usa mi r.. f Notre Souscription Les six listes précédentes .. Fr. 3.564 10 Aumônier P 1 » Louis Marie 10 » ES Emilien Boucaut 2 » de Désiré Belbucq 2 » an. Ernest Deventer 2 » ige Léopold Fraikin 2 » de Corbaye 4 » on. François Gilson 1 50 l'a. Floris Musin 2 » Georges Merny 25 » Anonyme 5 » Cari Peters 0 50 . r Anonyme 12 » A. Romain 4 50 ar- Joseph Dumonceau 0 30 en Herman Frenay 2 » [fui F. Bicheroux 3 10 au- Louis Péronnert. 4 » ou Florquln 1 » ba, Félicien Chevalier 1 25 ice H. Caudron 0 90 >ur Louis Allard 1 90 es- Léon Levêque 2 » de René Bontv 2 » O Tancré 2 » :>u- Louis Vachandez 4 » .Camille Heinen 1 40 — Emile Duvigneaud 2 80 ^n" Continuez ! 3.668 25 LEMAN La citation du défenseur de Liègi " L'âme d'une résistance B qui eut sur les événementi ultérieurs une influence rnncirlprnhlp,, Le Moniteur de samedi publie le texte îa l'arrêté royal qui nomme le lieutenant-i 11 néral wallon Léman, grand-cordon de l :l? dre de Léopold .avec palme et attributi de la croix de guerre, avec le motif s î1" vant : INVESTI DE LA DEFENSE DE LA I- n. SITION FORTIFIEE DE LIEGE, 1 "v AVANT-GARDE DE L'ARMEE, A FA {, MONTRE DE LA PLUS HAUTE VALEl , MILITAIRE ET DE LA PLUS GRANj a BRAVOURE, LORS DE L'INVASION I a_ PAYS PAR LES TROUPES ENNEMII ,n A INFLIGE DES, ECHECS SANGLAN is A L'ADVERSAIRE, TRES SUPERIEl è- EN NOMBRE, ET A ETE L'AME D'Ui es RESISTANCE QUI EUT SUR LES E\ se NEMEÏÏTS ULTERIEURS DE LA GUL t!- RE UNE INFLUENCE CONSIDERABI e- Le général a quitté Nice. lr Le général Léman a quitté Nice pour Pa sr et Le Havre. Il a été salué à la gare par u- préfet, M. Bernard, et des officiers belges [g français, et V— La Vie des NationaIit< :s s. LA QUESTION DE L'IRLANDE te „ ;n Ce n est pas sans émotion que, ces c niers temps, le public français a vu 1 g6 lande se soulever contre le principe de conscription adopté par le gouvemem de Londre. Des criiiepies amènes se s fait entendre, et certains ne sont pas 1 ur de considérer un « sinn-feiner » com a_ un emboché. Pourtant, l'attitude de 1 rïs lande, tout étrange epi'elle soit en ces h £S res graves où se joue la liberté du mon ec ne saurait. surprendre ceux qui sont peu au courant des choses anglaises. Ce [e_ attitude n'est que la conséquence des f. n_ tes successives des gouvernements cons ae vateurs. Voici : l'Irlande est une nat re opprimée ; jusqu'à Gladstone, l'Anglete a_ refusa de le reconnaître. L'ayant Tec nu enfin, elle hésita à rendre la liberté tj. cette nationalité, elle n'osa pas lui p mettre de se développer librement : < voulut la fondre dans la grande Anj •e. terre. Erreur profonde que commett l£_ d'ailleurs presque tous les gouvernemie (je férus d'unité et d'homogénéité. Pratiq he cependant, les Anglais reconnurent bi es tôt eju'ils avaient choisi le mauvais cherr ne Ils revinrent sur leurs pas, décidèrent d troyer enfin à l'Irlande le Home Rule t es désiré. La chose en était là lorsque la gu re éclata- L'application du Home Rule reportée à une date utlérieure. Mais 1 lande n'était pas satisfaite : le mouvem en faveur de l'autonomie n'avait donc < cune raison de s'arrêter. Il se dévelop (l il s'amplifia, dépassa les limites. Les si: I feiners en arrivèrent à la théorie de la paration pure et simple. Alors, cédant i , circonstances, Lloyd George déclare ejue I Home Rule entrera, en vigueur immédk , ment ; en revanche, il demande des i nt dats' ^ L'Irlande refuse : l'Irlande veut être , bre, décider librement de ses destinées, " cider librement de sa participation à guerre. Elle est probablement froissée " ce qu'on ne lui accorde la liberté epu'à p ' d'hommes. L'initiative de Lloyd Geor excellente en soi, n'a peut-être pas • assez loin. Le geste absolument généré leg l'octroi du Home Rule, pur et simple, n'e ,u il pas été préférable ? Nul ne peut le c à. l'heure qu'il est. Mais ce qui appai ia[ clairement, c'est qu'une nationalité peut être éternellement domptée : un j( 0T1 vient où elle brise les chaînes eiui la g rottent ; un jour vient où, d'un effort ia~ prême, elle bondit de nouveau vers la j/ mière, l'air pur, la liberté. " L'Irlande est arrivée à une telle ré sation de son être, elle a pris une co cience tellement forte de sa national qu'il lui est impossible de subir encore ^ cun joug. Elle veut la liberté entière n'importe quel prix. Oserons-nous le reprocher, nous teyus cfui combattons pi *T la liberté ? A quoi pourrait servir la gi ît- re, si plus tard, après avoir échappé et joug boche, nous rentrons sous un j< [es moins lourd peut-être, mais néanmoins la- j°uê? Nous voulons vivre : nous voulons < ia_ notre vie s'épanouisse au. grand air, à lse lumière. La moindre atteinte à la libe ns d'un peuple et ce peuple se cabrera, et débattra jusqu'à ce qu'il redevienne n tre de son destin.. S'il n'en était) pas a — si, à quoi aurait servi la guerre de la u» berté. Louis de Viller o- O. LES NATIONALITES OPPRIMEES PAR L AUTRICHE-HONGRIE Le Congrès de Paris Le président du conseil a reçu la sema dernière le bureau du Congrès des natio lités opprimées par l'Autriche-Hongrie, 10 doit se tenir prochainement à Paris. ,, Les représentants des nationalités lui „ été présentés par M. Franklin-Bouillon, i () sident du comité parlementaire d'actipr l'étranger, cjui a été chargé, au cours ' réunions de Rome, d'organiser le congrès " Paris. " Les délégués étaient : MM. Seyda et » leski, pour le comité national polonc 50 MM. Draghicesco. sénateur, et Lupu. dép » pour la Roumanie ; MM. Bennes et Sychrr }) pour le comité national tcheco-slovaq: „ MM. de Giulli ot le comte Voinovitch, p " Cl ^ LE MOUVEMENT WALLON de Isi guerre Par la collection de VOpitiion Wallonne lre année (comprenant les 3 uniques numéros de La Wallonie, interrompue par ordre de la eenaure) 15 francs deuxième année i O francs Ce numéro remplace les éditions des 16 et 23 mai 1918. L'OPINION WALLONNE souffre de la crise du papier. Nous donnerons en juin un numéro spécial sur 4 pages. Le Mouvement Wallon Une rectification Le journal l'Eclair reconnaît l'importance de notre • Ul/til UIC L'Eclair a publié cet article dans son nu-e méro du l«r mai 1918 : - A propos d'un article paru le 10 mars der-•- nier dans l'Eclair, sous• la signature de n M. Charles Omessa, AL Raymond Colleye, . directeur de l'Opinion Wallonne, journal qui se publie à Paris, nous adresse une lettre où, après avoir rapptlé les termes dans lesquels '- son journal et lui-même furent nuis en cause, V il expose les grandes lignes des revendica-T lions wallonnes et réfute Vargumentation et r? ce qu'il appelle les « accusations » de 5 M. Omessa. n Notre impartialité nous fait un devoir de , reproduire la partie de sa lettre qui contient '• cet exposé et celtc réfutation. ^ Voici donc ce qu'écrit M. Colleye : 2 La question -vallonné met en cause une , marche de trois millions et demi d'âmes fran-'* çaises, un peuple de race, de langue, de mœurs, d'histoire, de tradition lrançaise. 7. Cette question intéresse tous les patriotes de France. Ils apprendront donc avec émotion que YOpinion Wallonne détend les intérêts 1S économiques et intellectuels de ce peupj?ç ^ wallo; . qu'elle veille à l'intégrité de la - culture française de la Wallonie. ^ Proê1'anInie a-t-il été compris par votre 9 rédacteur ? Je crois qu'il n'a jamais pris la peine de se documenter sur Ja question franco-wallonne. Son article indique, en tout cas, qu'il ignore l'histoire et la géeïgr%pnie r. de son pays, ainsi que les tendances r_ dont le mouvement wallon constitue l'une des manifestations les plus caracténs-a tiques. Le sieur Charles Omessa n'ayant probable-it ment jamais lu ïOpinion Wallonne n'en écrit n pas moins que mon iouirnal est « l'interprète ie ardent » d'une « campagne singulière », ayant r. pour but « l'incorporation de la Wallonie 'à la i. France ». Cela est absurde et faux. En d'autres temps, nous nous serions contentés, sans ' doute, de sourire, et, méprisant i'erreur grossière du sieur Omessa, nous l'aurions laissé •e patauger dans ses ragots. Mais au moment i- même où l'Allemagne essaie de démemlbrer t;- la Belgique, cette affirmation ridicule s'ag-n grave d'un caracière purement diffamatoire, ^e II faut que les lecteurs de l'Eclair sachent que YOpinion Wallonne ne mène point du à tout campagne pour l'annexion de' la Wallonie à la France. Elle demande l'établisse-f" ment d'un régime en Belgique, et, L« chose curieuse, c'est le journal Y Eclair lui-3- même qui, le premier dans la presse fran-ît çaise, le 24 elécembre 1916, saluait la politique ts fie YOpinion Wallonne, en lui consacrant un >s important article de fond dans lequel il dé-1. clarait : i. " L'Opinion Wallonne, journal belge qui parait à Paris, poursuit une campagne en ~ faveur de la réalisation du programme donr 11 la portée est double ■ nationale et internat!o-l*- nale. Le mot d'ordre de ce journal est : la it Flandre aux Flamands, la Wallonie aux Wal. r- Ions, it i- « Cette question, du reste, n'est pas r.ou-, velle ; elle se posait sous un autre nom : la ' séparation administrative. ■f" « La guerre a réconcilié tous les Belgesf Flamands et Wallons. Mais, il n'est pas sur-1X prenant que les Belges prévoyants s'occu-Le pent dès maintenant de l'après-guerre. » e- Or, depuis que M. Alcide Ebray 'écrivait 1- ces lignes dans YEclair, la campagne de YOpinion Wallonne n'a point changé. Les l_ douloureux événements auxquels Charles , Omessa fait allusion n'ont fait au contraire que fortifier le nationalisme du peuple wal-(a Ion, en même temps qu'ils affermissent les •e sympathies de la Wallonie, qu'ils approfon-ix dissaient ses convictions. et qu'ils e, consacraient dans le désarroi d'une politiaue té officielle périmée, la fidélité wallonne aux ^ institutions de la Belgique. » t- M. Colleye nous excusera si ls défaut de *e place nous empêche de reproduire Vinté-ît granité de sa lettre. Son honorabilité n'étant ie pas en cause, il paraîtra suffisant, vour an-,r précier sa doctrine, que l'essentiel en ait étt mis sous les yeux du lecteur. Ces questions touchent d'ailleurs à un pro. blême d'une actualité si brûlante ; la conci-liation de l'idée d'Etat et de l'idée de nationalité, qu'elles sont par elles-mêmes et indé-i- pendamment de toutes les poémiques de per-s_ sonnes dignes de retenir l'attention, é, Le journal l'Eclair reconnaît donc la valeur i- de notre programme.Remercions-le etlouons- f.iirnnmiiA fïii Frnnt 12 mai. Tous les ans, comme à de bons enfants sages, on nous fait présent de quelques imprimés inoffensifs édités à notre intention. C'est un geste délicat auquel nous sommes régulièrement fort sensibles, d'autant plus qu'il nous permet parfois de savourer l'ironique vérité d'un proverbe qu'énonça la sagesse des nations : La façon de donner vaut mieux que ce eju'on donne... On nous a octroyé ces derniers jours l'hilarante pâture d'un Addenda au chansonnier du soldat belge (1) auquel beaucoup d'entre nous devront assurément la recon-, naissance d'une douce et bienfaisante* gaîté. Ce petit supplément gratuit s'orne de deux chansons à l'usage des ténors militarisés : Flamands-Wallons (2) où l'on proclame la union des deux races dans le cas où Pour agrandir quelques vastes Etats Si contre noïls on brillait une amorce (sic). L'autre romance, Belgique, en six couplets (sains compter les rythmes énergiques du refrain), pose la question qui tend à savoir où se trouve le sol sacré de çiotre pays : O Belge ! Où donc est ta patrie, Ou donc cette terre chérie ? Serait-oe là-bas où fleurit Le commerce ? Est-ce où l'art naepuit ? Ça ne vaut pas Madelon, mais on n'a Jamais manié avec tant de destérité la candide modestie des rimes et les ressources secrètes du « petit-nègre ». A propos de « petit-nègre », le nom de M. Fonson me vient sous la plume, tout naturellement. D'autant plus epi'un sympathique anonyme me fit l'honneur de m'a-dresser trois pages à son sujet, ce qui prouve déjà qu'il n'est point étranger aux choses du front et connaît fort bien le plaisir innocent epu'on éprouve à recevoir des lettres. Il m'y reproche d'avoir, en parlant (1) Berger-Levrault. édit. (2) Paroles d'Ant. Clesse, un nom à retenir.

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Cet article est une édition du titre L'opinion wallonne: journal belge, indépendant appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Paris du 1916 au 1919.

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