L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1916, 19 Novembre. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/3b5w66b368/
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3croc aiiriee 1M°. 757 3 cents Olmaticîse novembre L'ECHO BELGE L'Union fait la Forcer Journal Quotidien du matin paraissant en Hollantîi Beige est notre nom fis F £ m nie. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: N. X. VOOHBUBGWAL 234-240, AMSTERDAM. Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. Comité de Rédaction: \ Bernard, Charles Herbleî, ( René Chambry, Emile Painparé. Pour les annonces, abonnements et venin au numéro, s'adresser à l'Administration eu Journal: N.Z. Voorburâwal 234-240, Amster" m Téléphoné: 1775. " Abonnements! HollaniSeH. I .SOnar mois. Etranger R.2.0C narr- . Annonces: 15 cents la ligne. Réclames; 30 cents la ligne. La dernière partie Le cri de paix — la paix allemande — qui refceut.it depuis des mois et des mois chez nos enusmis prend un accent à la fois désespéré et farouche. L'Allemagne, arrivée au milieu de l'été dernier à l'apogée cle sa .situation militaire, si bien que M. de Bethmann-Hollweg croyait, pouvoir du haut de la tribune du Reichstag dicter au monde ses conditions de paix en rapport avec la carte de guerre, ne peut pas se mettre dans l'idée que cette paix puisse ne pas être conforme à son idéal de conquête et de domination. Elle sent confusément que, coutrairemeait à ce qu'avait affirmé le chancelier, chaque jour qui passe, loin d'améliorer sa position en vue d'un congrès de la paix, la rend au contraire plus précaire. Les Pousses ont commencé de modifier la carte de guerre à leur profit. Les Français et les Anglais, en attendant qu'ils la nïodifient à leur tour, battent les Allemands sur les points principaux du front et. depuis quatre mois, affirment sur lei^s ennemis un© supériorité croissante. Cependant le pain, la viande, la graissé, les oeufs deviennent plus rares. Sombre avenir.... Et puisque la diplomatie allemande a été impuissante à créer parmi les alliés ces divisions qu'elle escomptait, si les tentatives en vue d'une paix germanique de certaines associations pacifistes et de quelques fractions du socialisme international ont sombré dans le mépris ou le ridicule, il ne reste plus qu'une solution : la force. Cette force, l'Allemagne en a terriblement usé cependant. Mais elle n'est pas à bout. Il y a dans un peuple de soixante dix millions d'hommes, dans un vaste pays ' riche en mines et en produits naturels , d'extraordinaires ressources psychiques et j matérielles. Un entraînement traditionnel aux choses de «la guerre, des qualités d'organisation et une rigoureuse discipline permettent une utilisation complète de ces ressources et la parfaite coordination des efforts. Et l'Allemagne vient de dresser l'inventaire de ses hommes et de ses matières premières. Elle estime qu'au train actuel, les alliés demeurant fidèles à leur formule : durer — devenue depuis : attaquer et vaincra — elle n'en a plus pour des années.... Le dernier homme, le dernier canon, c'est nous qui pourrons le mettre en ligne. Et devant cette constatation l'Allemagne vient de se résoudre maintenant à jeter d'un coup dans la balance toutes ces ressources destinées à se fondre au creuset d'une guerre d'épuisement, à jouer le tout pour le tout. Ses traditions, son intérêt, sa situation même au moment des négociations de paix, tout l'empêchait de passer outre à la création d'une Pologne indépendante, taillée dans les provinces occupées de l'Empire russe. II n'y a que la victoire qui puisse absoudre les hommes d'Etat allemands qui le savent d'ailleurs bien. Mais l'état-major leur a promis cotte victoire à condition qn'il puisse lever en Pologne le million d'hommes dont il a besoin. Sans doute TAllemagne^ soucie peu des conventions et des traités les plus solennels qu'elle a souscrits. Mais si elle organise en Belgique cette abominable razzia de toute la population mâle, c'est pour remplacer dans ses mines et ses fabriques les cinq cent mille ouvriers qu'elle en tire pour les envoyer au front. Toute la population civile est appelée sous les armes. Les femmes feront les besognes à quoi ne suffisent pas les prisonniers de guerre et les Belges déportés. Et voici foncer sur nous une nouvelle armée de barbares, plus nombreuse et plus forte que les armées détruites de la marche sur Pa^ris et de l'offensive en Russie. Foncer sur nous ? Les armées ne sortent •pjas» ainsi toutes prêtes du sol quand le César germain le frappe de sa botte. Ces nouvelles hordes ne seront équipées et exercées qu'au printemps prochain. D'ici là... D'ici là l'Angleterre aura achevé ses formidables armements et sera en mesure de ieter de nouvelles divisions dans la fournaise. La Russie aura fini d'entraîner, ses nouvelles formations plus nombreuses que ne furent jamais les innombrables légions moscovites. Et là France, sans ménager un sang qui n'a que trop coulé., lucide organisatrice de la victoire, de plus en plus .< affirmera ses admirables vertus guerrières devant la brutale obstination germanique. ! Ainsi l'Allemagne, redoublant d'efforts, ! nous trouvera prêts,s nous aussi. Et, puis- ; qu'elle prémédite de jouer la partie d'un coup, nous ne pourrons que nous féliciter ] de trouver enfin l'occasion d'en finir avec elle et de délivrer enfin le monde de l'affreux cauchemar que lui a imposé eou ] génie malfaisant d'oppression et de conquête.Charles Bernard. Il y a un an 19 novembre 1915. Les Bulgares occupent le défilé de Babouna. Pour le Comité d'Alimentation Urne Zsthcr Derlcyn, Sccssen• \ km Y <1.00. fl. Pour la St. Nicolas, la Noël S et les Eirennes de nos soldats au front jis Montant des listes précédents tes: : UfîJhS2\ fl. ée + Jt01.80jrs. sa Le* éditeurs de l'},Echo ie Belge'' r. 60.00 „ ut M., le commandant retraité lu Leruitte, en souvenir de ses rt braves volontaires 5.00 ,, se La*demoiselle belge du 129 ... 0.25 fl. ie Parce que grenadier nous apte porte toujours fidèlement ut l'y,Echo Belge" 0.25 •„ le Lieve! 1 ! Mijnheer; très petit £ in ■ Gosselimietje . 0.25 ,, es Suis-je si dangereux que ça? 0:25 ,, é- Pour la bonne santé de Pereke, 2r sa mère et ses deux soeurs 1.00 ,, i- Marguerite is liet nu toch la • Abraham? 0.25 , e_ En souvenir de la féte de it l'Echo Belge, Yeux blonds rs cheveux bleus 0.25 ,, i- F •. '■ \ 1.00 sg La- famille Mottet 2.50 , 3_ Errata. — G'est par erreur qw [0 ' la liste portait hier pour le ;s don de 100 /rs. le nom de i. M. J. de Jon.g; il faut lire [e S. de Jonq comme il " faut [. également lire plus bas le j| 50ème anniversaire au lieu jj du 150ème anniversairey Un nautrage dans les airs. Le grand lieutenant jovial parle, avec son ai paisible. Nous sommes seuls dans cette clairièn perdue a,u fond des grands bois, et j'écoute moi compagnon raconter avec une émouvante simplicité les péripéties de sou aventure horrifiante.... ,.J'étais tout à mes observations, dan; la nacelle de mon ballon captif, depuis un boc bout de temps, quand subitement le temps se met à changer, d'une manière rapide et mau vaise. De ùies 600 mètres d'altitude, je vois de grandes nuées sombres et tourmentée.? qui roulent, se bousculent et bientôt bouchent l'horizon, Ma saucisse, dans les rafales, tire sur soc câble, les poches à air pleines à craquer ; bientôt nous commençons à tourner autour de notre treuil, les angles de dérive changent à tout instant; rien à faire, il faut descendre. „A peine donné l'ordre de descente, par téléphone, les choses commencent à se gâter ; les rafales se succèdent, et le ballon, à grands coups de bélier, arrache sur son câble ; une saute de vent nous ayant rejeté fur te nord-est, les obus boches nous cherchent,- très obliquement, et viennent éclater au-dessus des grande bois. C'est alors que je vous ai aperçu à l'extrême horizon, et j'ai supposé d'après votre direction que vous étiez un ennemi. ,,A cause do la distance, je ne peux ni vous reconnaître, ni voir si vous recevez des obutf. Alors, voyant que cela va décidément très mal et ♦que la tempête va croissant, je téléphone pour hâter la descente, car l'altimètre, depuis un instant, reste immobile; on me répond quelque chose, mais le vacarme de la bourrasque, les gémissements du vent dans les agrès m'empêchent de comprendre. „Un moment, je reste ainsi, toujours seooué au bout d^ mon câble surtendu, puis, d'une secousse à me décrocher le crâne, casse l'amarre et, d'un seul bond, saute dans les nuages. ,,Ça été un sacré moment; nous balancions en tournant sur nous-même et je commençais à trouver cela fort long quand, parjbonheur, j'ai pu ouvrir la vanne de l'équilibreur; alors, la terrifiante montée s'est arrêtée et nous voilà partis dans le vent, à toute alliire, mais d'un mouvement doux, si aisé, sans le moindre souffle d'air, que j'ai immédiatement' repris mon sang-froid et pu examiner la situation. ,,Elle n'était pas brillante, la situation. Pour l'instant, certes, le danger est conjuré, mais tout à l'heure nous allons planer au-dessus de Boches, et alors ce sera la mitraille, la descente et pour le moins la captivité. Il n'y a qu'une solution : descendre. Avec le ballon* il n'y faut pas songer; doue «'est Je grand stwit-, sans réfléchir plus avant, je vérifie la suspension de mon parachuté, et je vais me jeter en bas, quand je pense que les Boches recueilleront probablement le ballon vide avec les instruments et les documents qui y sont encore. Cela non. „Par fortune, nous avons fait-sauter des souches dans la matinée, et j'ai encore un bon bout de cordeau Bickford dans ma poche. C'est vite conçu et vite fait. Je grimpe sur le grand cercle, j'empoigne une drisse à signaux, j'y amarre une extrémité de mfon cordeau et je hisse à bloc tout contre l'enveloppe, puis (mou ■ ur toque un peu dans ma poitrine) je mets le feu. — Maintenant il faut sauter et au plus yi'te -— de 1200 de haut — ah! le sacré moment — rien qu'à le raconter, maintenant, j'ai Je poil rebroussé' et la face suante. Hardi — je terme les yeux et je me jette en bas. ,,C'est long, long, l'air me siffle aux oreilles, puis le parachute se développe et c'est alors un grand coup à m'arracher les épaules. Enfin, le 3lus dur est fait ; maintenant,, je. descends tranquillement, en me balançant au vent, et cela >st bien doux et bien agréable après les pre-nières secondes. Tout d'un coup, je pense à non ballon que j'avais oublié dans mou émoi, it, le voyant brûler dans le ciel, je me sens tout •equinqué et regaillardi. Pas d'autre chose à aire que se laisser descendre, admirer le pay-iage et voir de-ci de-là éclater un fusant qui n'est destiné. L'atterrissage, par exemple a lté-un peu mouvementé et le. précieux contact i,vec la terre maternelle empreint d'une cer-aine rudesse..." Là-dessus, le lieutenant se. met à rire, puis ious partons, de compagnie, dans le crépuscule s en plus ^sombre, rers le gite e-^ore ointain5 e. A. En Belgique. Terreur et déportations /. Samedi dernier, vers trois heures do l'après r. midi, la . uerie De Naeyer, à Willebroeck fut t ,.-up cernée par d^s soldats alio mancl. . ;;;:in do wagons de marchandise station.i .: déjà, devant la grande porte de b fabrique sur la voie de communication qu rehe l'usine au chemin de fer de l'Etat. Foisonne ne put plus entrer ni sortir do h • fabrique. TJn officier allemand, assisté d« quelques hommes, visita les ateliers et domiï ordre aux employés, contremaîtres et ouvriers do- s'habiller et do se rassembler dans la grande salle. Toute protestation fut inutile, Il fallut obéir. Les ouvriers furent parque? dans des wagons à bestiaux. Les 250 pauvres gens, qui forment le personnel actuel des papeteries Do Naeyer, ont donc été déportés vers une destination inconnue. La razzia a ét< organisée tandis que les ouvriers étaient au travail. Sont-ce, oui ou non, des chômeurs que les marchands d'esclaves déportent?' Voilà ur exemplo qui doit frapper ces neutres incrédules qui sourient en lisant les détails que nous publions sur les razzias des sauvageî allemands. Deux vieillards seulement fjiirent autorisés%à rester à Willebroeck. Ils apportèrent la douloureuse nouvelle au village où le plus grand abattement régna. La plupart des ouvriers étaient vêtus de leur costume de travail en toile bleue. Ils ne purent même pas retourner chez eux pour aller chercher des vêtements chauds. • * a Une masse d'ouvriers occupés aux briqueteries de Boom ont été déportés en dépit de >urs protestations. Lorsqu'on apprit que la déportation avait commencé, plusieurs prirent la fuite, se cachèrent à Anvers et réussirent enfin à gagner la Hollande. • o <r A l'ouest les déportations des mobilisables continuent. • * *. A Hal cinquante personnes ont été arrêtées pour s'être violemment opposées aux razzias. * * * .» Les anciens camps de prisonniers de Neer-windfn servent aux rassemblements de déportés. C'est là que les malheureux sont groupés d'après le métier qu'ils connaissent. On y signale la présence de 4 à 5.000 hommes.* * % Les Allemands réquisitionnent les cloches et les statues en bronzo des églises de Bruges. Ces gens ont décidément toutes les délicatesses. Vendredi, les Barbares ont commencé. Sans doute des mesures semblables seropt-elles appliquées à d'autres villes. Qui connaît la ville comprendra la colère qu'une telle décision soulève parmi la population. La grande cloche de la victoire ,,Melchior'', l'unique Beiaard de la Tour des Halles et tant de cloches vieilles de plusieurs siècles des églises et des chapelles brugeoises sont donc menacées d'être volées ,,officiellement" ! Le vandalisme continue. * * f A Vroenhoven, à la frontière, sur la route de Tongres, M. et Mme Arthur Bocken, les frères Lambert et Félix Mares,, Mlle Anna Mares et deux jeunes gens du village voisin de Kessel, les nommés Neeren et Moors, ont été arrêtés au saut du lit et conduits à Tongres. On se perd en conjectures sur les motifs dé ces arrestations. Loin d'être des chômeurs, ces personnes sont des brasseurs et des fermiers aisés. M. Arthur Bocken est le frère do l'échevin du village hollandais de Oud-Vroenhoven. L'incident, est très commente à la frontière, les déportés -ayant de nombreux, parents et amis. • * • La lumièrp n'est pas encore faite sur l'as-sassipat du capitaine Fryatt. Mais chaque jour nous amène un détail. Voici qu'on apprend qu'assistait à l'exécution du vaillant marin , l'amiral Schroder, gouverneur militaire de Bruges, — avec son chien ! Vous avez bien In. Ce gentilhomme avait amené son chien à la douloureuse cérémonie ! La politesse des Allemands est — décidément — iiber ailes ! « * • Nous lisons dans ,,Los Nouvelles": Ce n'est pas M. Paul Trasenster, administra tenr-cli recteur des Charbonnages d'Ougrée-Ma.rihaye. q ue lés Allemands viennent d'arrêter à Liège, ainsi qu'on /l'a ann<yicé par erreur, mais son gendre: M. Jacques van Hoegaer-den, fils de M. Paul van Hoegaerden-Bracon-nier.On ignore-les motifs de cette arrestation, mais, comme on le voit, les déportations en masse n'empêchent point les Allemands d'exercer la plus dure- tyrannie contre les industriels et les banquiers les plus notoires du pays. * * * La triste nouvelle de l'exécution à Hasselt par les bourreaux allemands d'un enfant du Limbourg, Henri Custers, considéré par tous ici comme un héros mort pour le pays, est parvenue à Reckheim, sou village natal, mercredi passé seulement 8 novembre. Aussitôt la glas funeftre se mit à sonner à la tour de l'église, annonçant à toute la population environnante le deuil nouveau qui l'atteignait. Et la consternation a été grande partout, en même temps qu'autour de nos populations flamandes, indignées par les récits des déportations odieuses commises par toute le Belgique, «bouillonnait une haine plus vive corubre les. massacreurs d'hommes. Vendredi on annonçait dans la contrée que dimanche, à 10 h., une grand'messe serait chantée à l'église de Reokhcim pour le repos de l'âme du nouveau martyr. De toutes les communes environnantes la foule afflua et le vaste édifice fut beaucoup trop peitit, di- I manche, pour contenir le flot des patriotes ' qui avaient tenu à„ partaeer les saines émo- ] tions patriotiques de la pieuse cérémonie. Jamais service aussi recu-illi ni aussi impressionnant ne fut céTobré dans la localisé. i Nous avons eu des détails sur les derniers moments de /"*■ .'^ra uni ^jj-ruiorta. iusrm'Au i bout la dure épreuve avec un courage'admirable et sans défaillance. J'ai pu lire les vert touchants qu'il adressa, comme suprême adieu à sa mère, à ses soeurs, à son frère qui est ai ' i'ront. Il s'y dit heureux de son 6ort, heureus * i de donner sa vie pour le lloi, pour la Belgi-s que, offrant son sacrifice à la grande causc 1 du Droit, de la Justice et de la Liberté! 1 Détail navrant: une des soeurs du martyi se rendit à^Hasselt samedi 4 octobre pour 1 porter des vêtements à la prisoii à son frère, J que l'on cr9ya.it condamné à la déportation 3 en Allemagne. Les Allemands de garde la re-5 poussèrent brutalement, lui disant que tous L ces soins étaient inutiles, que' Custers allait mourir. ,,Er niuss kapout", ricana un feld-; webel tandis que la malheureuse fondait en 5 larmes. Et Custers avait été fusillé le maitin " même! A Bruxelles | La cherté excessive des chaussures eu cuir L a poussé des industriels ingénieux à remplacer la semello des souliers par des plaques d'acier. Des souliers de l'espèce ont fait leur apparition, depuis quelques jours, aux vitrines d*es eordonii cries bruxelloises. Un journal de I . jkomraandantur" en fait la description suivante : ..Cette bottine à semelle d'acier s'envoie actuellement on Allemagne aux prisonniers. ' Elle n'est guère plus .lourde qu'une paire de grosses bottines de chasse. Cette semelle est relevée autour de la bottine sur toute la longueur. y compris le talon, et forme une bordure d'un centimètre et demi de haut; la bottine est, par le fait, comme fixée dans un petit baquet étanche embouti tout d'une pièoe, qui la rend imperméable. .,Pour donner au pied un appui élastique et chaud, compensant la rigidité et le froid naturel du métal, la semelle d'acier est intérieurement recouverte d'une lamelle de bois et celle-ci est, à son itour, feutrpe d'une couche de crins, bien fixée par des coutures. ,,Environ ^-ingt-cinq clous-vis, dont les têtes rondes ont la grosseur d'un pois, fixent par I intérieur la lamelle de bois et protégeront en même temps le métal de l'usure. Ces clous-vis saillants se remplacent au besoin et ou les fixe de nouveau soi-même en cas do nécessité au moyen de la clef d-'écrou qui 6e vend avec la bottine. Le défaut de ces chaussures nouvelles c'est leur rigidité. ,,Chaque fois que lô pied arrive au tempà de sa course où il doit se détacher du sol, dit la feuille teUtonisée à laquelle nous empruntons ces détails, la non-flexibilité de la semelle crée un point de résistance; mais le piod, continuant son effort, pèse sur la pointe, et, en s'élevant tout d'une pièce, donne un moment l'impression qu'on va quitter le sol." Il parait cependant qu'on s'habitue rapidement aux souliers d'acier. Beste à connaître leur prix; on a omis de le donner dans la presse. A Anvers . Le Conseil communal a émis un avis favorable â la proposition du collège d'accepter le legs de 25.000 francs que M. Louis Verlent fit au bureau do bienfaisance de notre ville, sans condition. * * • On nous demande si ie „Volksop|)euring", qui prétend se soucier fort* du . sort malheureux des Flamands, a protesté contre la déportation de plusieurs dizaines de mille habitants des Flandres, des provinces d'Anvers, du Bra^-bant, du Limbourg.. _ Nous pouvons répondre que lo ,,Yjrfksopbeu-ring" n'a pas protesté le moins du monde. Son amour do la cause flamande se manifeste cependant par l'envoi dans les camps l'internés en Hollande du journal do la Kommandantur ,,De Gazet van Brussel" ! A Bruges Le capitaine .Fryatt est enterré au cimetière communal, à côté de quelques soldats anglais, morts a Pambulance do Bruges. Une simple croix do bois marque sa tombro. Plusieurs dames belges cuvaient voulu courir. Celle-ci de ^ fleurs, trois les Allemands de lçur ont strictement défendre. Même lo jour des morts, il a été interdit de déposer une couronno au un bouquet sur la tombe du bravo marin. A Le successeur do Mgr. Stillemans à l'évêché de Gand sera vraisemblablement Mgr. van Reckhem, co-adjuteur de l'évêque, sacro avec droits de successeur. » « • Omer Boulanger, conseiller communal belge, trace dans ,,L'Heure" une silhouette de l'échevin Anseele, dons il a été souvent question au cours de la guerre. Nous reproduisons ce portrait : Il serait équitable de ne pas oublier ceux qui, obscurément, dans le pays envahi, continuent avec ténacité, foi et courage les grandes oeuvres d'avant-guerre. Parmi ces hommes qui souffrent et luttent d'ans cette étouffante atmosphère de germanisme insolent et humiliant se détache un grande figure: celle d'Edouard Anseele. .Ce tribun nous intéresse surtout à l'heure où les Allemands viennent de flamandi-6er notre Université de Gand. Dire qu'il n'a pas mis les mains à cette odieuse machination ne suffit pas. Qu'on songe qu'Edouard Anseele est Flamand et Gantois, qu'il e6t échevin, député, et qu'il aura dû résister aux mille tentations des envahisseurs...II y a d'autres raisons de parler au- -l jourd'liui d'Edouard Anseele. Il faut se rappeler qu'il est seul à diriger là-bas le mouvement ouvrier. Il faut conpid?rer l'attitude du Earti socialiste au, çours des iioe- i tilites. On n'a pas oublié que fin août toute la presse parisienne publiait la déclaration du conseil général du parti ouvrier belge et cette mâle et patriotique déclaration invitait les Alliés à poursuivre la guerre jusqu'à la victoire finale, sans s'oc-3 cuper des souffrances et des privations de l(j la classe ouvrière belge... On sait aussi s qu'à l'heure présente plus de 600.000 ou-vriers refusent de travailler pour les Al- 0 leanands. Qu'on réfléchisse -un peu et on devinera tout le labeur de l'homme inlas- r sable qui dirige ce patriotique mouve-r ment. ^ Donner les raisons pour lesquelles Edouard Anseele est ,,le chef", c'est dire 3 quel homme il est. t II a d'abord ce grand mérite de sortir de la classe ouvrière. Il a une conscience 1 nette des souffrances, des besoins, des aspi-1 rations de cette classe dont il sort. Il n'est pas l'intellectuel bourgeois qui considère les malheurs des ouvriers comme deè âbstrac-* tious et reste au cours de son action l'hoin-. me des traditions bourgeoises. Anseele offre r aux classes dirigeantes d'aujourd'hui le spectacle de ce que peut un ouvrier qui ■ -s'est ,,fait" lui-même. II leur donne unç î leçon puissante d'organisation, d'adminis-5 tration; car ^ c'est lui qui mit debout la grande coopérative du Vooruit de Gand, } c'est lui qui a fondé la banque du peuple à Gand, qui a créé dans cette même ville une grande usine de tissage occupant plus ; de 250 ouvriers. C'est lui qui, depuis 1886, après la grande action entreprise avec Jean Volders, Cécar Depaepe, Brismée, Théophile ] Massart, Cavrot, Léon et Alfred Defuis-' saux, a parcouru toutes les communes bel-1 ges pour propager l'idée de la revision de l'article 47 de la Constitution en faveur . du suffrage universel. C'est aussi Edouard . Anseele qui fit l'ouverture cle la grande ; coopérative de Jolimont, en 1887. En 1894, 5 il fut élu, par les Wallons, à Liège, premier député. Il est à la Chambre depuis plus de vingt ans... Edouard Anseele vit modestement dans une petite maison, de la rue dr. Jambon à Gand. Il a pour toute richesse sa bibliothèque et sa foi ardente.... Il est une autre raison d'évoquer ce grand champion. J'ai souvent pensé que le conflit européen- trouverait sa fin, peut-être, dans le refus des neutres de pourvoir les Allemands. Est-il cFautre moyen d'arriver à ce but que de parler directement aux ouvriers neutres, aux véritables producteurs? ^ Or, Edouard Anseele, avec ses connaissances linguistiques, ses origines populaires, sa pure gloire de démocrate et de socialiste, était l'homme désigné pour une tâche aussi haute. Mais d'autres devoirs, hélas ! le retiennent en Belgique envahie. N'importe! Une autre tâche, un autre rôle s'offre à lui, et nos gouvernants sauront la lui donner àu jour de la, victoire, parce que l'union sacrée existe et existera encore ce jour-là chez nons; ce sera pour Edouard Anseele d'aller comme délégué du prolétariat des ouvriers et des soldats au Congrès de la Paix faire entendre la voix du peuple qui a sauvé le monde...4 A M es sr Cette semaine l'hôpital civil de Huy a été le théâtre d'une opération assez rare. Les blessures qu'un patient avait reçues, il y a un an, no se ciwtrisant 'pas, M. le docteur Lecrenier décida de recourir au greffage de la peau humaine sur la partie de la figure endommagée. Mais il fallait trouver quel-qu'uu qui voulut bien se prêter à l'opération douloureuse de l'enlèvement d'une partie de sa peau. Le beau-frère du blessé se présenta. Les deux opérations, celle de l'enlèvement et celle de greffage, ont. réussi admirablement. Les deux beaux-frères sont en voie do guéri son. Pour Oharîès Bernard (Suite.) iïommago de fraternelle - sympathie : Union professionnelle à Flessingue: P. Kuybrecht, Jacques Overbeeck, Philips, Jui, A. Schmiedcr, Th. Mime, Joe. Mdrtel-mans, Jhon Kennes, H. Lambert, Charles Néyt, E. Balen, Louis Dcctor, F. Lieder, Léon Monch, Léon Thuin, L. Sohmieder, C. Michels, J» Dander, P. L. Vaniche, M. J. VanJcke, L. Van den Breùl, Emile Savelo, Morcl de Bouel ' Durain, Arthur Tytgat, H. Wanders, Art. Dax, Muské, J. Pels. F. Tschoffen, Maesen, Steurs, Limoy, F. Colovo; G7 Benie^t. M.. J . Maasson, H. De Eaud, J. Joosten, JV B. Baudoin, O. De Wilde, G. De Droog, P. d Goinrée de M-orialmé, Perauneux, H. Dhien, Queekèns, U. Melbroek, Georges Depré, Chr SEykmans, J. Gourieux, L. La-haut, Alph. Demulder, J. De-saert, J. Debau, J. Thomsyn, ,Vanwyngaerden, Van Loost, Manhaey, Victor Manhaey, A. P. Dohet. Bauming, Heenen, Pocks, Mme H. Iserbijt, J. Théodor, Cheelsen, Ouykens, L. Cuy-kens, M. Shmit, R. Cuykens, A. Meseure, C. Kobbyus, C. De Sniedt, L. Dieltjens, J. Van-denabeele, Louis Godin, Pluys, J Vandeval, J. Timinerman, R. Cluijtens, J Major, J. ' Block, Vaerenyck, Lambert, E. Labaere, J. Sa/rels, H. Timmermans. J. Tinimerinans, W. Meulemaker, J. E. Struckh^ff, A. Debrae, Ars. fir-to- G. S--'-. j—n-.vc v t\ 1 dere, P. J. Coene, P. L. Dcbra, P. Dobra, J. • G. A . y.-ns', ,Jo • Vos, Uliarles'De Vos,'Vaude^bé'^h, M ni-* Edy* L. Edyss, S. Vetcammen, L. "Wellens, P. Pyckevet, A. De Bruyno, G. P. Vanîeke, H. 1 v. d. A., A. Vanrle'zârd'e, Gooirribn, A Ackein, A. Renfer, E. Van Lor>, F. Floof, 8. i Daelen, .Aime Corni, .A. T.n"-e\ P. V.-nimar- 1 senhove. 'W. Ver'odt, F. VermcM-^, Dubmuys- ] b-^-t. F °'»^''?teer2 Jos. Vasbriel, J. Debus- , < sche3 PA Buttelj Jt leienslloool S âji PARDESSUS J sà D'HIVER I l I i depuis fl. 27.50J | ^4] ' Hofweg 11 1 L. ..Ja Haye, f François Lemlin, Maria Vautere, Louise Delian. Alfred Ddruollo, Richard, A. Eoekel-berg, Jean Diris, A. Lebrus, -Mme Banoit, H llieux, 1-rans Stijnen. G. Deffet, S. Lhoest L. Memke, .,£. ïiwns, M. Frédéric, F. Seuvi, O. Matiiob, V. Troquet, Sclluermav, A. Damoiseau, J., Do Brassine, L. Deliaut; Crollard, An, Jos. Francis, L. Bourguignon, Vanbrabant, ' \eyden, Hubertme Colson, G. Leclcro F Melotio H. Froidmont, A. Heulens, tous à .uaestricht. # * m Notre confrère „Les Nouvelles"' publie 1 hommage a Çhanes Bernard ci-dessous ■ C est merveilleux! La liste de souscription' que nous avons ouverte pour participer a.ux frate cju a valu à notre éminent e,t valeureux confrere Charles Bernard 6a décisive interveti-tion contre les traîtres a recueilli pris de <uuO noms! r En quelques jours, sans que nous ayons eu le temps d'organiser aucun mouvement, de faire aucune propagande, ont auiud de toutes parts les signatures avec les témoignages les plus ardents ou les plus touchante de fraternel^ sympathie. Si bien qu'on peut dire qu'aucun hommage plus smeere, ni plus spontané n'aura: ■cte Jenc.u au cours de cette guerre, a un Bohe situe en dehors des opérations de combat mais qui a voulu néanmoins pait.ciper de tout son pouvoir et de tout son talent, c'est-à-dire da tout son esprit et de tout son coeur, à l'oeuvre primordiale qui doit rallier aujourd'hui tous les Belges: la sauvegarde du patrimoine! de a%ux lionneur que iujus ont laissé les Nous disions, quand l'idée nous est venue da SST CO mouvem<mt de uécessaiif I.ohesion, que Charles Bernard était notre por-te-drapeau. L'evenement a .prouvé cosibien nous avioàs raipn de parler ainsi. Nous sommes en droit d ajouter à présent que le 110m du grand redacteur de ,,1'Echo Belge" est devenu un symoole. Symbole du devoir accompli chaque jour simplement mais Résolument-, sans forfanterie et sans fatiaue com-me sans repos; symbole du dévouement total a la tache librement acceptée et devers aussitôt ia grande chose, la préoccupation unique, lo pivot immuable de la pensée; symbole aussi de, \oloute et d onergie dans l'aition la plus ntilo et la plus noble qui puisse solliciter un humaiu Car, nous lo demandons aux neutres qui nous regardent et dont beaucoup ont tenu à nous en- * loyer leurs signatures, est-il sous U ciel, pour un homme arrivé par l'étude et la méditation a un magnifique développement de soi, tâche plus ennoblissante• et plus exaltante que la dé-so, cluotjdieiine d'uno patrie odieusement ■meurtrie, affreusement tyrannisée, soumiso au sort le plus cruel et le pius nijuste et qui refuse de cesser la lutte aussi longtemps qu'il lui restera oaus les veines assez do sang pour 'tenir debout un seul de ses enfants? C'est cette oeuvre fu® qui absorbe depuis plus de deux ans toutes los forces, do l'armce do nos braves tapis cans les .ranchees de l'Yser, où jamais ils ne connaîtront lo découragement. II appartenait à C haxies Bernard de prouver avec éclat que l'on peut si y donner fructueusement aussi par la piumo et par la parole. Et nous sommes -infiniment heureux que .des milliers de bons Belges aient tenu a lin affirmer do ce fait l'admiratmn .la gratitude qui doivent aller à tous ceux qui, comme lui, apportent constamment à la cause commune lo maximum do leurs facultés bans doute n'avait-il besoin de l'approbation cle personne, l'homme qui, dans la clarté de son intelligence et la naix do sa conscience, s'était creo un aussi bel l^ostoiat. Il avait son appnv bation personnelle et cela suffit aux gens de sa qualité. Mais encore est-il qu'il fallait pour - exemple, pour, la iecondo beauté des gestes opportuns, que nous venions tous ensemble lui ui.ro notre chaude et affectueuse amitié au moment précis où l'événement semblait lui donner tort, ou un doute, si léger fut-il, eût pu se dis-:or en lui. Bernard aura connu ainsi l'émou-rante exaltation ■ d'une seconde de no'->7r> et egitime orgueil, dont l'impression sur une âme aussi haute ne sera pas perçue. Et voilà, chor et grand ami, notre tâc'.io cc' ?-7ee. Elle a rencontré un succès dont nous §om. tnes noiis-niêmes étonnés et ravis. ,s'ous eu remercions du fond du ooeur la foule do ceux qui 7 ont contribué et qui ne sont qu'une infime >artie, sans doute, des multitudes innombrables }ui y auraient souscrit des deux mains si l'occasion leur en avait été donnée. Les Belges vien-lent de prouver à nouveau combien i.s sont mis, quelle belle famille ils forment et comme ls entretiennent et développent en eux, même ;n exil, la sainte loi de solidarité, premier fer-nent générateur des grands peuples. L'unanimité des bonnes volontés s'est faito . sur ton nom. Tu aï» rallié à toi tous les homme., le bonne foi, dont beaucoup, estimant insufflant leur apport d'approbation, ont voulu v oindre celle do leur femme et do leur^ enfants*. >ansje droit chemin que tu mènes vers le phare •blouissant où tu vois luire la Belgique nouvelle, a Belgique meilleure et plus belle de demain, je n'imagine^ que tu en recevras quelque /fScon-ort. Et ainsi la bonne action que tu as raite, >n dénonçant sans cesse la traîtrise partout où u l'as recontrée, aura trouvé en elle-même la dus préfiieuso des récompenses. Françctfs Olyff, P.S. A l'issue de la fête patriotique qui aura ieu ce d'manche à Maastricht-, à l'occasion de 'anniversaire du Roi, uno manifestation se iroduira au cours do lnnuello nous tâcherons le dir"1 r. Cv--- . *r.•; -nie:.tant lo iroduit de la souscription, tcute la profonde stime qu'ont tous ks Belges pour lui.

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Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

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