L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1916, 09 Decembre. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/n00zp3x29f/
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1 rjème AntlÔe S cesits ^arrsedi 9 «sâ(êcersrafere 1916 L'ECHO BELGE L'Union fait la Forcer Joiaranaâ c&Moilcîâeni du matin paraissant en ffoSlan'iSe Belge est notre nom de Famille, g- Toutes les lettres doivent être adressé«s au bureau de rédaction: N. Z. VOOtiBURGWAL 234-240, AMSTERDAM. Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. I Charles Bernard, Charles Herlbïeî, Comité de Rédaction: ■; _ , , „ ., I René Chambry, JEîuile Pamsiarê, Pour les arinonces, abonnements et vente au lîuinépo, s'adresser £( l'Administration du iournal: N.Z. Voorhurgwal 234-240, Amsterdam Téléphone: 177 S. Abonnements: HoIIantilefl.E.SÛSJaj-mois. Etranger fi. 2.00 par mois Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la Signe. La Victoire quand mêmt ) " Nous n'ayons pas à dissimuler l'impres 31011 douloureuse produite par la chute d Bucarest. Les espérances que nous avion fondées — que nous étions eu droit d fonder — sur l'intervention de la Rouma ' nie ne se sont pas réalisées. Notre situa tîon dans les Balkans est plus précair aujourd'hui qu'elle ne l'était avant le 2 août. Mais notre pensée va tout d'abord ver nos frères roumains. Comme les Serbes, i y a un au, comme nous-mêmes aux moi tragiques d'août et de septembre 1914, déj; si lointains, ils connaissent l'horreur d l'invasion, l'angoisse do devoir combattr sans l'espoir do vaincre, de vendre auss chèrement qu'ils le pouvaient çliaque pouc de leur territoire, mais de reculèr quan< même en abandonnant à l'ennemi le patri moine accumulé par le labeur de tant d générations. Comme les Serbes et coram nous-mêmes, les Roumains ont combats bravement, héroïquement, en emportan dans leurs drapeaux cette chose que le 'Allemands sont impuissants à leur prendre l'honneur. Au surplus, l'armée roumain • se replie derrière des l'ivièrés que le£ Aile mands ne franchiront pas plus qu'ils n'on franchi l'Yser et où, avec l'appui.des Rus ses, ils préparent lés revanches prochaines Mais gardons-nous de donner à un éche douloureux la signification d'un désastre Au point de vue des opérations militaire en général, la chute de Bucarest, ou plutô la bataille de l'Argis, que les Roumains on perdue, n'est qu'un incident localisé. I ne change pas sensiblement la situatioi générale et le bénéfice, que nos ennemis e: tirent e3t essentiellement d'ordre moral. Il suffit pour s'en convaincre d'examine objectivement la situation telle qu'elle étai avant le 28 août dernier et ce qu'elle es aujourd'hui. Trois hypothèses^ se présen taient, dont, en tout cas, la meilleure s'es réalisée: la participation de la Roumani à la glierre. Sinon de deux choses l'une ou la Roumanie choisissait le parti de no ennemis et ici il est inutile d'insister, oi ,bien elle gardait sa neutralité. Mais, ei ce cas, sa position était telle qu'elle n pouvait pas ne pas venir en aide indirecte nient aux empires centraux en leur vendan les produits de son sol, son blé et son pé trole. Et la seule chose que les Allemand aient obtenu de certain jusqu'ici, ce son les provisions de blé et les réserves d pétrole dans la mesure où elles n'ont pa été détruites par les Roumains eux-mêmes Or, au lieu de payer ces matières pre mières avec des marks «pi'il ne leur coûti que la- peine d'imprimer, les Allemand, ont dû payer de leur sang. La campagm de Roumanie a coûté au bas mot cent milli hommes à la coalition des empires centraux Elle leur a coûté plus cher encore en usur de matériel et en dépense de munitions. Or au lieii d'appuyer leur, front oriental sur 1; Roumanie neutre, les Austro-Allemand sont obligés de prolonger ce front jusqu'à 1 Mer Noire, de garnier et d'alimenter et hommes et en canons un front qui va d< Riga à Constanza. Or, ce front, nos alliés russes, qui pos sèdent d'énormes réserves en hommes, e renforcés au surplus de l'année roumain' qui a fait ses preuves, peuvent le tenir faci lement. Non seulement ils sont en état di s'y organiser pour la défensive, mais, ayan réussi une fois déjà à enfoncer un froiv moins étendu d'un tiers, ils ont bien plus d< chances de le briser au jour prochain oi leur armée sera prête à fournir le formidable effort qu'on attend de la puissance et/d< l'énormité de ses effectifs. Le cercle qu entoure nos ennemis ne s'est même pa agrandi. Au contraire, ils sont obligés d< mettre des baïonnettes et de placer des canons là où naguère veillait la Roumani» neutre. Ils se retrouvent, après leur vie -toire, en cage et isolés comme devant. Et quand les cloches auront fini de sonner e que les drapeaux seront rentrés, ils consta teront avec amertume que l'autorité a pro fité habilement de leur saoulerie de victoir< pour leur annoncer qu'ils n'auraient plu: désormais huit livrés de pommes de terre pai semaine au lieu de neuf. Ah! certes, rien n'est perdu. C'est ei fvain que les Allemands ont essayé leur: forces contre la France, la Russie et l'Italie Ils n'ont réussi qu'à occuper le territoire el la capitale de trois petits pays dont cepen dant l'armée amoindrie mais aguerrie esl plus forte que jamais. Et puis?... Le: soldats de Verdun, de la Somme et du Carsc attendent les canons que leur fournira toute l'industrie mobilisée de la France, d< l'Angleterre et de l'Italie. Les vainqueur: de Loutzk et de Gorizia attendent d'êtr( rejoints par un million et demi de, recrue: qui achèvent leur instruction. La Russif s'est donné un ministère national. Demaii — si ce n'est déjà fait en ce moment — la Graude-Bretagne se donnera un ministère capable de réveiller et de projeter dans une direction unique toutes les puissances laten tes du Royaume-Uni et nous attendons d'un moment à l'autre les décisions du gouver nement français qui renouvelleront 93. Ceci nos ennemis le savent bien et ils er but peur. Aussi leur joie d'un jour n'était laite e^ue de l'espoir de nous tyoir enfin accepter une paix honteuse. Ils nous retrouvent, au contraire, plus résolus que* jamais à vaincre, ayant la Roumanie à restaurer et à venger. N s Charles Bernard. » - PourlaNoëletlesEtrennes « fie nos soldats au front e " Montant de* listes précédentes: ....i Vj il .+ 022.00 frs. 5 Anonyme Rotterdam 5.00 fl M. L. Pouleur, La Haye 2.00 ,, s Montant de collectes reçues jxir l'entremise du ,, In formatirJx-antoor du Crédit An- 1 ver sois'-- 100.00 frs. d l Pour les prisonniers de guerre p M. Florent Jloussier, Zeist 1.00 fl. j M. L. Pouleur, La Raye 2.00 ,, t Pour Ses enfants dos internés. fc M. L. routeur, La Haye 2.00 fl, ■■i-asg»-»-® « '851.'»1- ' -■ ■ ; Art H©!g@ b y . [; Le 16 décembre prochain s'ouvrira au Steelc-I lijlc Muséum," à Amsterdam, une exposition d'oeuvres d'art belges sur l'importance et la 1 signification de laquelle nous appelons spécia-1 lement l'attention. Les organisateurs se sont proposés, malgré les : circonstances défavorables du moment, de b réunir un ensemble suffisant de tableaux pour j donner au visiteur une idée de l'art belge d'aujourd'hui. Ils ont réussi à réunir 85 expo-. sants dont les envois forment un tout sinon complet tout à moins suffisamment considéra-3 ble et varié, et où se retrouvent les diverses et : nombreuses tendances d'art qui se manifestent s dans notre belle école de peinture. i Des conférences sur l'art, la littérature, l'ar-i chitecture seront données dans le local de l'ex-a position à des dates qui seront indiquées ultérieurement.b ■ i Belges, ne travaillez pu pgyr l'ennemi! 5 Le Gouvernement belge vient de publier 5 une liste de firmes avec lesquelles il est ; interdit à tout Belge d'entrer en relations • d'affaires. On ne peut qu'approuver une 5 telle publicité qui évitera à nos compa-' triotes l'amer regret d'avoir pu aider in-1 consciemment les ennemis de notre patrie. 5 Dans cet ordre d'idées nous croyons utile 1 d'appeler l'attention des Belges, -travail-L lant à la culture eu Hollande, sur le fait 5 que, pour l'année 1915, d'après les statistiques officielles, l'Allemagne a reçu envi- " ron un milliard de kilogr. de produite J de l'agriculture et de l'élevage de Hollande * (légumes, fruits, pommes de terre et fécule, beurre, oeufs, fromage, viande), tandis que \ l'Angleterre n'en recevait pas la dixième ' partie. ' La question des vivres joue un tel rôle dans la guerre actuelle qu'un récent arreté-1 loi décrète la peine de mort contre celui qui aurait livré des vivres à l'ennemi. Nos compatriotes tireront aisément de ce \ qui précède les déductions qui s'imposent. ' A titre de renseignement, nous publions ' ci-dessous un tableau donnant quelques ' chiffres:: 1915 Allemagne. Angleterre. Légumes -, 287.000.000 26.000.000 J Fruits 176:000.000 13.000.000 ; Fécule 77.000.000 13.000.000 Pommes de terre 200.000.000 7.000.000? ' Beurre 36.000.000 2.000.000 ; Oeufs 25.000.000 8.000.000 Froma'ge 63.000.000 7.000.000 t Viande et lard 78.000.000 15.000.000 942.000.000 91.000.000 Il faut remarquer que 77.000.000 kg. de fécule représentant 400.000.000 de kg. de ' pommes de terre en tablant sur un rendement de 19 %, considéré comme un maxi-| mum. Pour les pommes de terre comestibles, le chiffre de 7.000.000 inscrit à l'Angleterre e6t celui de 1914, aucune statistique ne donnant celui de 1915. Pour l'Allemagne le chiffre de 1914 est 324 millions; en marquant 200 seulement, ® on est certain de ne pas exagérer. ■ Il y a un an 9décembre 1915. •—• En Angleterre Je ministre sir John Simon dépose un projet de loi aux termes duquel la session parlementaire est prblongéc jusqu'au SI janvier 1917., " ■ En Belgique. S 4SSÎ rSiéirirf*»«#«*4i!ir\irsœ poûse que jç^lui ai donnée, je lie poux laisser Scai-lîCâfeS*1#a a<j2£ do protester. Je lui ai répondu: „J espère, ... Monsieur, en Belgique", et non dans la nou- Lo ministre \ iind-er.velde a reçu do Mr. ycll© Belgique. Je ne peux au1 empêcher de pro- Hughes, m:m:ist}"c-président du conseil austra- tester contre cette réponse et n'accorde nulle- liçji, un télégrammes en réponse à son appel Llcnt lo droit à co journaliste de défigurer ma centre l'esclavage: ,,Yqus pouvez eu être cou- réponse. vaincu : La plus grande publicité sera donnée a je vous serais obligé, Monsieur, si vous vou- votre manifeste. Nous nous réunissons, comme ,liez mettre une protestation dans voitre jour- 1c feront, sans doute, les autres peuples civi- nal et, en vous remerciant d'avance, je- vous lises, pour protester énergiqiusinent contre co présente me? salutations respectueuses. dernier attentat à la liberté des peuples." . ' « .* * J* 0 V°3, Tr. . ' interné au camp du Zéist". Hier soir, un meeting de protestation a eu lieu à Lciden, contre les déportations de Bel- . ^ 01 ^ commenit ces messieurs ..arrangent ges en Allemagne. M. de Groeve? de Bruxelles, os textes. On n attendait pas mieux de-leur en des termes énergiques, dépeignit l'horrible situation de ses compatriotes. , Le correspondant en Hollande du torchon al- Une assemblée nombreuse et sympathique" kman,d' \6dip cn \nc lanSue q"''s'efforce de acclama l'orateur et la réunion se termina par ^PPfler la langue française, est un JÎelgc. Il l'audition du ...Vlaamsche Leeiiw", chanté par dit s'appeller llansonnet. Il y a —dans ce nom un choeur de dames. Tout le public, électrisé, ,,rançon". Changeons une léttre, et c est reprit le refrain 1111 110111 d'oiseau. Mais il importe peu. Lo fait. •x- * ^ est que cè pseudo Ransonnet est l'agent de. Cent trente-sept ouvriers do Dour ont été M.?rk df Saln'' Cc>la "ol,s lsuffit' S'iraagine- dépœ-tés Or, 117 d'entre eux avaient du tra- i-i par liasard comme son patron, que la „nou- vail. C>t ce que les awtropopiiages boches an- veIle liolS"l"coelle cl"° -pellent empêcher lo chômage et obliger les 1 Allemagne, après 1 annexion of-ouvriers au travail. Parmi ces malheureux se trouvaient quatre étudiants âgés de dix- sept ans! _ ^ A £5 O ÎTB T u camp, aux environs de Munster, a été rj)e notre correspondant particulier.) aménagé pour recevoir les déportés. Le ,,Tele- . , ,, , . -, graaf" annonce que, celui qui se refuse L tra- . lcl',rcnr ,ct nl,"rt'V rlsatl°». 16110 est la situa- vailler librement est obligé de fairo trois fois tien dans laquelle nous nous trouvons a Gand. par jour des éxercioes militaires. Les pauvres !'os Bot'1,cs .sont lcs maîtres, ds lo font voir en gens sont mal nourris et, généralement le pre- *?uto 0<,rasl0n-, Pou1'. ll1 moindre vétille, c est nrier déjeuner ne leur est servi qu'à' onœ Lu- ^arrestation, la prison ou la déportation, res du matin. .Malgré leurs souffrances le plus ?ers0,.lne n° Pcut, 80 l6ver sans avoir la. crainte grand nombre d'entre eux continue à' refuser do v01r :UT1,vcr f?ns do 1» journeo un travail qui profite exclusivement à l'armée lm Sro"I?e do soldats allemands, soit pour une allemande. perquisition, soit pour toute autre raison. * $ Devant cet état de choses, bon nombre de per- Les ouvriers belges ne sont pas seulement foimes, dc la bourgeoisie ont fini par quitter obligés do travailler au front do la Somme. On leur, den?,eure et subissent en famille le poids les voit aussi à l'ouvrage derrière. l'Yser en c",e> df 1 occupation boche. Comme je vous le Flandre mémo, tn grand nombre d'habitants dlsals. da,ns ma d?mere lettr?' lef déportât»»» de Maldeghem et des communes environnantes ,801,4 évidemment e grand sujet du jour. Tout sont obligés do travailler aux tranchées établies en. ,aS6 d utle appelé, a quelque rang à Dismudc. Ils sont logés à Couckelaere, la ,de la 60t'lete ?u »' appartienne, s attend tous dernière localité habitée à proximité des lignes ?» »>at?» » recevoir son billet do départ., allemandes. Ces braves gens avaient refusé de ^cs boeh??, 86 entent de ne laisser aucun participer aux travaux de défense que les' Aile- hommo ™hde en Belgique. Et dire que nos mands voulaient les obliger à faire près des ré™Ite? ,ou manifestations no peuvent rien frontières hollandaises * contre les baïonnettes et les canons des fusils de Derrière Ypres so trouvent des bourgeois ces bourreaux. On est désarmé et le moindre do Courtrai, do Eoulers et des environs Ceux mol":oment 1u'on essayerait ce serait la mi- qui travaillent de leur plein gré jouissent de tralIle"s° en action et. la mort do beaucoup de certains avantages. Ils peuvent même rentrer nos «ompatriotes, sans compter la forte amende chez eux lo samedi soir. Les autres sont trai- en «spèees à charge de la ville. Aussi tous les tés awee une brutalité .touto prussienne. Bref BelSes ont"lIs )es yeux tournes anxieusement le sort des ouvriers belges, forcés au travail vers lcs allllîs ou lcs neutres. On attend avec est pareil à celui des prisouniers russes Nèus "upatienco une parole, un-geste qui mettrait avons souvent, appelé l'attention de nos lec- f,n au eàlvairo que nous fait subir la bande do teurs sur lo traitement infâme réservé à ces tyrans qui nous gouverne. •malheureux. Dans i industrie, les usines qui ne travail- * * * lent pas pour les Allemands sont fermées ou Une vingtaine d'Anversois ont passé demie. tr?vaiIlent à dcs réparations intérieures, néces- rement ea Hollande, au prix des plus grandes saires a occufr ?»0-?T "'n Pf ï"?1 difficultés. Ils déclarèrent préférer courir tous Pera™"cl. I'?d'1.lt- Impossible de travailler les risques, même celui de la mort, qu'être em- puIS''"° lcs. «quisitions ont tout détruit. Les menés en esclavage. machines, les moteurs, les cuivres je for, le ° • * » cuir, le lin, les courroies, les caoutchoucs, les Les Boches frappent sauvagement les dépor- v^i?S' efx" tout 664 . _ r c tés. Certains d'entre ceux-ci^ qui avaient pu r En,„ce 1m concerne 1 alimentation, le ..Relief fuir, portaient sur les bras' les marques de pei- F!!nd »ous apporte régulièrement sa manne nés corporelles que n'admettent - et n'infii- ?el,cste' Aux comités, les denrees Sont vendues gent — que les sauvages d'Allemagne. a df? Pnx «lèves, mais encore abordables. Les n ° 9 ° portions sont minimes, très minimes, mais 011 se serre lo ventre et on se console réciproquement . <ales soldats boches venir .,requisi- de ses malheurs. Dans les ménages d'ouvriers tiomner des cultivateurs occupés aux tra- et même de bourgeois il arrive qu'un enfant vaus des champs. Maigre les protestations ener- lellr0 dm. avoir lm0 deuxième tartine et giques do ceux-ci ils furent déportés et travail- qu>il faille le consoler par des paroles! lent actuellement dans^ les mines allemandes! Crue]le 3lternàtive à laquelle on est forcé T v. 1 . ... , devant l'armoire vide. En dehors'des comités, La mc, a Anvers, est peut-etre plus triste jes pr|x sont extraordinaires: La viande vaut que partout ailleurs. Le commerce est mort. n frs- lc ]dlo le café 8 frs.; ]a graisse 14 frs., La terreur regne. Les gens n osent guere plus uno pair0 do sollHers 50 frs., etc. Tout est dans se promenet. Des ^jx heures du soir, les cales ja ,ngme pr0poi-tion. Le pétrole? On ne lo con- • peu irequentes deja sont desertés. Le najt plus, pas plus que les pièces de o frs., so.r les rues sont desertes et, dans la journée, 2 fr., 1 fr. et 50 centimes cn argent. Lo trafic on voit peu de promeneurs. clandestin — à ces taux-là — sourit à énormément de personnes. D'après les arrêtés A Leckercn, Stabroeck, Cappellen, Bras- boches on ne peut tuer de bétail sans passer scliaet, Putte les razzias ont déjà eu lieu. Dans par ies bureaux allemands. Alors il se crée des cehte dernière localité, lorsquo la chasse à boucheries souterraines ou des boucheries l'esclave commença, de nombreux Hollaudais, à l'étage. ae l'autre côté du fil barbelé, y assistèrent, Seulement, les traîtres surveillent soigneu-éooeurés et furieux à ces mesures scandaleuses seinent, afin de pouvoir gagner les primes contre quoi^lo monde entier se leva lorsqu'elles boches. Voici un exemple qui ne manque pas eurent le Congo pour théâtre. 11 est vrai que d'originalité et qui est employé couramment, les esclavagistes d'alors n'étaient que des Ara- Un individu quelconque soupçonne uno per-bes! On 11c les craignait pas. sonne de faire un commerce clandestin. Pour le dénoncer il prend uno feuille do papier à Aff-y fl /P* csz. lettre ordinaire et fait le croquis de la rue en ff" si* a A îfc.' 22» ^ donnant le no. et l'emplacement de la maison. La campagne pro-boche et pro-poche menée Ceci dans un coin de la feuille. 11 répète la par 1 odieux mark von Salm, alias Belvaux, même chose dans l'autre coin. Ensuite, suivant — traiitro aux siens et a son pays, — ne rap- une diagonale, il déchire la feuille en deux portait pas suffisamment en Belgique. Lo sa- morceaux. Un de ceux-ci est destiné, sous •larié de^ la Kommandantur, ,,cette ineffable l'anonymat, à la kommandantur. Les boches crapule ' comme 1 appellent les vaillants ré- immédiatement, font une perquisition. S'il y a dacteurs de ,.La Libre Belgique", essaie vaine- dooouverte de fraude et que le traître l'apprend ment d entraîner avec lui, dans le gouffre du il se présente au bureau allemand avec le second déshonneur, les réfugiés belges en Hollande*, morceau do papier qui est identique au premier. Voici beau temps que nous les prévenons ét C'est la prouve que lo porteur est le dénoncia- qu'ils connaissent le bonhomme. Aussi, ils ne teur. Et il empoche la primo promise! lisent pas plus le ,,Bruxellois" que la ,,Ga- La circulation en ville est surveillée rigou- zette des. Ardcnnes" par exemple. Ces feuilles reusement. C'est actuellement un problème do^ traîtres répugnent aux Belges.^ Mais, loin délicat. Partout, il faut être porteur d'un passe- d ètre découragé — l'argent de la Kom.mandan- port. Encoro n'est-il valable quo jusqu'à une tur a certain pouvoir —^ Mark von Salm — certaine rue et un certain numéro. Plus loin il alias ^ Belvaux a dépêché en Hollande un faut un ,,passe" spécial. On les réclame à tout individu qui visite les camps ét essaip de faire moment. Tout cela évidemment contre argent vendre la feuille immonde. sonnant qui rapporte gros aux boclies. Les Nous avons reçu des protestations sur la ponts continuent à être ouverts touto la jour- façon dont ce pseudo-journaliste travestit les née. Lo passage d'une rive à l'autre n'a lieu que paroles de ceux qu'il intervieuwe. Témoin celle- durant une heuro par jour. Ello change selon C1: < . . les fantaisies boches. De cette façon, les dépla- . .Dans un article ,,La situation morale et; ma- cements sont très difficiles et c'est l'isolement tériclle des internés belges en Hollande", paru complet de certaines parties dc la ville, dans le journal ,,Lo Bruxellois" édition du 15 Bon nombro d'habitants n'ont plus quitté nov. 191G, lo correspondant du dit journal leur quartier depuis do longs mois ! Depuis insère dans son artiolo quelques paroles d'en- un certain temps nous n'avons plus eu le tretien qu'il a eues avec moi. plaisir devoir des avions alliés. Il y a environ 11 écrit ,,Un architecte d'Alost vient d'ache- une quinzaine, pendant 1111e semaine, chaque vfcr les plans d'une belle église; jour, les oiseaux amis faisaint lur apparition. r~, ou alliez-vous faire bâtir cetto église? Us avaient surtout pour but la plaine St. Demi demandat-jc. _ nis. Leurs bombes ont fait dc terribles dégâts. —- Dans 1a nouvelle Belgique, me répond-il. Très peu de murs du chamn d'aviation sont - Comme co correspondant interprète mal la ré- encoro debout.. Cetto plaine est pour les Allemands une vraie terreur, tant leur vie là-bas est incertaine. Aussi l'ont-ils abandonnée presque complètement.Les victimes en ces lieux sont nombreuses Jusqu'à présent, au moins 150 Allemands y onl trouvé la mort. Un certain nombre de civils aussi, mais, malgré cela, les pertes boclies réjouissent toutes les ,,tribunes publiques'' L'Université cmbocliée continue ses cours, maif c'est bien le cas de dire que, quand 011 assiste à la sortie, on ne voit apparaître quo quelques pelés et quelques tondus. Pour terminer je vous dirai quo „l'Echo Belge" a l'insigne honneur d'être lu par lef boches à Gand. Plusieurs fois, depuis un certain temps, on peut voir dans un hôtel du centre de la ville un officier parcourant lo journal. On peut le voir quelquefois balancer la tête, mais aussi souvent il fronce les sourcils. Sur les bateaux qui furent amenés à Zcebruggo \par les sous marins il paraît qu'il y avait beaucoup do numémos que les officiers so par-tagègent.• » » Sait-on pourquoi M. Ceutcrick, bâtonnier clc l'ordre des avocats, a été arrêté ét emprisonne en Allemagne? Lo .,Belgisch Dagblad" nou: l'apprend : pour avoir adressé à son ami Pau h'reclericq, prisonnier à Iéna, une carto postablc avec ces mots: ,,Meert voor de hoogescliool" Un ami d'IIippolyte Meert, .secrétaire de h ,,Volksopbeuring", secrétaire do r,,Algemeei Néderlandsch „ Verbond" en Belgique, associe do von Bissine; pour la flamandisation d< l'Université de Gand, — un ami d'Hippolytt Meert, employé à la censuro (Meert est l'am. de certains Boches), voulut voir, dans cétte inscription, uno injure. Il pensa tout naturel lement au mot que Cambronne rendit célèbre à Waterloo. Quelle iiijjire pour le Meert er question! Et la police secrète fut dépêchée dare-daro chez M. Ceuterick qui, son dinei terminé, faisait la sieste sur un canapé. Mai-' il avait placé sous sa tête un numéro di: ,,Nieuwe Botterdamscho Courant", journa interdit à Gand, territoire d'étape — où ne sont tolérés quo les organes publiés directe-ment par la Kommandantur. Voilà pourquoi ayant commis ces deux crimes, M. Ceuterick fut envoyé en Allemagne. Et cependant, i n'était pas chômeur ! Rappelons que ce Meert est l'homme à tôui fairo de Kie.wit <le Jonge, président de l',,Al-geaneen Nedérlandsch Verbond", que les Belges ont en haino parce quo cette association — comme la „Volksopbeuring" — est a-nt-i-patriotique, et le tremplin do tous les sauteurs flamingants. A M. Jules Fichefet publie dans 1',,Indépendance belge" les lignes suivantes sur feu Mar-guery, secrétaire communal de Louvain: Sa mort ne surprendra aucun ele ses nombreux amis de Bruxelles et ele Louvain, cai son grand âge et les tortures endurées pen-. dant la nuit du 26 août 1914, lors de l'incendie criminel, devaient certainement abréger lef jours do ce serviteur d'élite. Je le vis pour la dernière fois au mois d'oc tobre 1914, a Bruxelles, où, dans urf établissement des environs do la Placo do la Monnaie nous avions coutume ele nous réunir tous le? jours, de 9 heures du matin à 5 heures de l'après-mieli. # Nous étions quelques-uns, formant lo comité louvaniste, qui s'occupait do venir en aide au> inombreux malheureux sans abri ni fortune qu; s'étaient réfugies dans la capitale. Autour de notre table il y avait entr'autres feu lo sénateur Valider Kelen, l'avocat Ha-mande, un membre ele la Cour des Comptes el deux négociants ; tous appartenaient aux es-capes de Louvain. Nous vîmes apparaître vers midi à l'entrée ele la salle cette tête aux longs cheveux blancf et à la figuro souriante qui était connue de tous les humanistes, et notre bonheur fut très grand, car nul de nous ne savait co que notre bravo secrétaire était devenu. Il n'avait lias craint, malgré son grand âge d'affronter le voyage très difficile à ce moment de Louvain à Bruxelles, pour nous apporter sa parolo chaude et encourageanto en même temps que la reconnaissance de- ceux qu: tenaient provisoirement cn mains la directior de la ville abandonnée par ses principauj mandataires. Mais, lorsque nous- cntenelimes de sa bouche les tortures qu'il avait endurées;, nous ne pûmes retenir les larmes qui s'échappaient de nos yeux. Je lui laisse ici la parolo qui expliquer l'état el'esprit de cette mâle énergie: J'étais au lit, dit-il, lorsque les Allemand* se sont présentés. Ils m'obligèrent à les suivre me laissant à peine le temps de passer ufi pan talon ; ils me traînèrent en compagnie d'autre: personnes à travers les flammes jusqu'à k statue Juste-Lipc. Là, les uns derrière les -autres, nous fûmes obligés de rester debout toute la nuit face 1 la ville; je vis donc les progrès terrifiants de cet incendie qui augmentait d'heure en heure Cependant, mes pauvres vieilles jambe: m'abandonnaient et je priai celui qui se trou vait derrière moi de ployer quelque peu le: siennes afin de pouvoir m'y reposer un peu. Vers cinq heures du matin, on vint nou: annoncer quo nous allions -être fusillés, -honni: ceux qui pouvaient disposer do vin et de pou lets et nous fûmes questionnés individuelle ment à co sujet. Devant l'inutilité do leur demande, les Aile mands conduisirent tout le monde, sauf moi à l'intérieur de la gare, et un officier mc di que j'étais libre. Ve 1110 souvins que j'étais membre de la Com mission des Prisons et je me traînai jusqu'à h ,,Grande Maison", où je demandai une celluli pour mc reposer. Je restaiitrois jours au miliei des pensionnaires, après quoi, désireux el reprendre mes fonctions, .je fis demaneler pa: lettre au Collège Juste-Lipse si le directeu pouvait y mettre à ma disposition une charnbr* avec pension. Je reçus par retour une réponsi affirmative et je m'y installai le jour mêmi pour y vivre en ancien étudiant. Je no sais co que sont devenues ma femnn et mes filles, jo vais à l'hôtel de ville tous le jours conimo par le passé et, comme vou; voyez, je vis et jo travaille. Toile est la dernière conversation que j'eu. aveo le secrétaire communal do Louvain, don le nom dans l'histoiro futuro sera cité commi celui d'un serviteur public qui est reste cou rageusement sug la. ,'brècho jusqu'à, sa, .mort. JjL leieiisSloonl (jm PARDESSUS I m :4 D'HIVER I | I i depuis fl. 27.50. I jrlf Hoîweg 11 j la Haye. ligne FitÉfipe fossile Il est temps do dissiper tout malentendu. Notre Œ&oi'nous a indiqué notre devoir en ces ternies: , ' ,,'Sa Majesté considère que les autorités constituées élu pays sauront prendre, quand la nation aura recouvré lo libre exercice de sa souveraineté, toutes les mesures elestinées à ' , sauvegarder les aspirations et les intérêts do son peuple. En attendant le JRoi fait uti près-1 mnt appel à tous les Belges poud que, devant ' . •l'ennemi, ils n'aient d'autre but ni d'autre , souci que la libération du territoire". Nous dénions à tous les Belges qui 11e se conforment pas à ce principe le droit de parler au nom des patriotes flamands réfugiés en Hollan-; do. Nous les blâmons et leur refusons notre confiance. Nous, Flamands patriotes, nous admirons ! notre Roi, l'héroïque défenseur de notre sol. Nous avons pleine confiance en Sa Majesté et dans les conseillers de la Couronne, adversaires implacables des ennemis, do notre patrie. Nous aimons et admirons nos alliés, nous avons foi clans les pays amis de l'Entente et nous savons que ce^j puissants voisins seront les auxiliaires indispensables au relèvement do la Belgique. Nous blâmons ceux qui mettent, en doute la 'bonne foi de nos dirigeants et do nos alliés. Notre ligue agira constamment dans ce sens par tous les moyens en son pouvoir. Nous prions tous les Flamands réfugiés en Hollande, epii sont d'accord sur. ces principes,, de bien vouloir envoyer leur adhésion au secrétariat provisoire, 210 Trompstraat, ka Haye. Une assemblée générale sera convoquée vers la fin décembre pour constituer définitivement la Ligue, adopter les statuts et former le bureau. Marcel Baelde, Anvers; Gustave De Laere, Eoulers; Daniel de Prêt Robse de Calesberf, : Anvers; Paul de Rycker, Gand; Alfred de ; Brouckère, Anvers; Cliarlcs Goethals de Boe-singhc, Courtrai; Laurent Fierens, Anvers; Emest ele Neck, Ganel ; Georges de Schrijver, Gand; Edmond van der Stegen. Gand; Jean, Gevers, Anvers; Gaston Carels, Gand; Charles , Haeck (Engelszoon), Anvers; Baron Peers, O os te a m]). / Ura irssigrae à créer Peur les jsunss ielgss pi iiffifesit la aits Malgré la déprimante occupation boche, la population de la Belgique envahie tient toujours. ello tient même plus que jamais L© caractère national, retrempé dans l'adversité, se montre aussi grand qu'aux périodes les plus tourmentées dc notre histoire. Depuis lo début d'août 1911, les volontaires n'ont cessé d'affluer à notre armée. Malgré les précautions prises par Jes Allemands à la frontière liollando-belge, les chiens policiers, les réflecteurs, les fils de ' fers électrisés, une nuée d'espions qui opè-'' rent en Hollande, les jeunes hommes do nos ; provinces continuent à venir rejoindre leurs aînés élans la plaine au nom iramor» . tel où nos troupes brisèrent la ruée germanique vers Dunkerque et Calais. Il y a dans nos régi-; ments des milliers de ces liérds obscurs cjui, avant d'endosser l'uniforme tant désiré, ont risqué les geôles allemandes, les balles alleman-; dos, la noyade ou l'électrocution, la mort , obscure. 011 l'emprisonnement. Les parents les ont laissé aller, ces braves petits dont beau-1 cou]) n'avaient pas encoro atteint l'âge do milice ; on s'est saigné à blanc pour leur don- • 11er l'indispensable et ils sont partis dans | les ténèbres, au hasard elo la chance, risquant ; d'être arrêtés à chaque pas. Comment ils ■ réussissent à traverser la zone frontière, ; en ce moment où les pièges ont été multipliés, c'est ce qui fournira plus taj:d une » amplo matière aux chroniqueurs ; nous n'en ; parlerons point maintenant, car la réalité paraîtrait invraisemblable. Quanel oïl pour- ■ ra écrire sur tout cela sans craindre de multiplier les difficultés pour ceux qui tentent en- - Core l'aventure, on sera émerveillé de l'ingé-, niosité et du courage qu'il fallait pour eïéjcmer / les précautions prises à grand luxe par l'cnva-hisseur.E11 attendant, il conviendrait d'honorer t davantage les jeunes hommes qui aont ar-î rivés à l'armée ele la Belgique envahie. 1 Ceux-là ont fait quelque clioso de plus que > leur devoir. Ceux qui, pour remplir une mis- • sion sur le champ dc bataille, 6'offrent ,,spontanément", selon lc pléonas'mo en • „Stefano" ; LE ©igar© à 4 cents L. P. ililE!I!l§ lisenmarkt 31 Tel,,213!. , M.Haye.

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Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

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