L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1916, 27 Septembre. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 01 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/qr4nk37b1k/
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g&me Annee N°. 7Q4 & cetïts Mercredi ©epterwfore f:9i€î L'ECHO BELGE L'Union fait la Force •Jotsrnal a«otf«Men <Iu malin paraissant en Hollande Belge est notre nom îia Famille. Toutes les lettres doivent être adressées N"^vroSRBURâwaA"°Ï34-340, AMSTERDAM Téléohone^ 2797. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. ( Charles Bernard, Charles Herlbieî, Comité de Rédaction: ^ Re„^ Charnu tory, Emile Psinparé. ï-"QSjz3t «es annonces, a»onnetnems eî ventâ ... asi numéro, s'adresser à l'Administration du *" journal: N.Z.Voorbur^wal 234-240, Amsterdam Téléphone: 1775. Abonnements: HoBIandefl. 1.50 par mois. Efi*angep<3.2,00parmois Annonces: 15 cenîs la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Sans Rémission Le „Nieuwe Courant", qui poursuit sa campagne anti-belge d'une mamere qui dénote un plan et une méthode, publie un long papier de son correspondant Martin Budelsheim sur une réunion que les „actv vistes" flamingants ont tenue recemment à Anvers. ' Nous n'aurons garde, merne en passant d'effleurer les sottises qu'ont pu debitel des Ilenderickx ou des Wildiers. Mais nou: voulons nous arrêter à ce passage: .v„Le: docteurs Claus et de Keersmaeker les deu> Anversois qui ont accepté une chaire d< professeur à l'Université de Gand, étaiem assis sur l'estrade. Le président les désigna au public, quand il leur rendit hommage pour le concours qu'ils voulaient bier prêter à la création de la nouvelle institution... Et l'auditoire se rendit compte que ces hommes, si fort que fut leur caractère, devaient se trouver profondement touchés quand d'anciens amis leur tournaient le dos parce qu'ils remplissaient leur devoir de Flamands et de patriotes comme ils l'entendaient. Ne retenons que cet aveu: les anciens amis de MM. Claus et de Keersmaeker leur tournent le dos. Ainsi, sous ce flob de nouvelles belges tendancieuses qui submergent la presse hollandaise et qui sont comme l'écume empoisonnée. que rejettent les âmes troubles de certains^ égarés, tout à coup nous apercevons le véritable fond, honnête et pur, de l'inébranlable et forte conscience de notre pays. Pour un Claus, pour un de Keersmaeker combien de leurs collègues qui ont refusé l'or que leur tendait la main sanglante des bourreaux de Dînant et de Louvain. Ah! je sais. Il est do ces êtres incapables d'amour ou de haine qui possèdent cette miserable faculté de 11e jamais laisser troubler leur digestion. Et, si Claus et de Keersmaeker ne reconnaissent pas pour leur sang le sang qui a gicle sous les balles des assassins, si ces savants croient qu'il n'était pas de leur dignité de se laisser aller aux mouvements d'âme du populaire, d'autres savants, combien plus savants et plus illustres, Pirenne et Frede-ricq, leur avaient montré la voie du devoir et de l'honneur. Cette voie conduit vers une forteresse. Claus et de Keersmaeker ne se sentent pas assez de santé pour affronter le régime des prisons allemandes. Soit. Mais quand, ai Palais de Justice d'Anvers,où tout le monde naguère faisait fête au neurologue distingué qu'est le Dr. Claus, il voit se détourner d9 lui magistrats et avocats, il doit envier assurément le sort de Fredericq et de Pirenne dont l'estomac se porte peut-être un peu plus mal mais dont la conscience se trouve autrement bien. Et Claus pourra se dire que, puisque l'héroïsme est aujourd'hui la règle, ce ne sont pas les héros qui sont les anormaux et les fous..#. Et de Keersmaeker? Ce passionné de musique, comme s'il y cherchait un antidote aux tristesses de sa vie de praticien des parties basses, cherchera-t-il d'ans son amour des kapelmeister de Bayreuth une excuse à sa mauvaise action ? Ce même Weingartner avec lequel, moins d'un mois avant la' guerre, il se rencontrait dans une 1 maison amie, 11'a-t-il pas mis sa signature au bas d'un manifeste où tous les Belges, tous, sont traites de bandits? Certes, Beethoven et Wagner n'ont rien de commun avec les bandes d'incendiaires et d'égor-geurs qui se répandirent sur notre malheureux pays au mois d'août 1914. Mais Weingartner, l'homme qui a crié à la meute lâchée: tuel tue! pille! pille! Ah! ce n'est pas de sa musique à celui-là mais de l'horrible et stupàde excitation que de Keersmaeker aurait dû se souvenir. Et quand, autour de nous, parmi des neutres qui n'ont cependant pas de morts à venger, nous voyons tant de savants, pour qui la supériorité intellectuelle de l'Allemagne était devenue un dogme, brûler avec horreur ce qu'ils avaient adoré jadis, comment qualifier un Belge qui, en Belgique, dans le moment même où la botte de l'envahisseur écrase encore le front des victimes, accepte de répandre et de glorifier j cette monstrueuse culture au nom de quoi, il n'y a pas Huit jours, trois fillettes de 1- h 16 ans ont été fusillées sans pitié. Neurologie, urologie (ô puissance et irrésistible comique du contraste des mots) ne sont que des étiquettes et des prétextes. C'est l'horrible venin qui empoisonne les f esprits de l'Allemagne prussianisée de 1914 L ces snobs impénitents de la science i allemande se sont chargés de répandre i y "vrai la jeunesse du pays flamand. Il faut restituer des provinces qui, depuis tant E de siècles, se sont détachées de l'em-1 Piro gothique des Othons, pour cultiver sur leur terre féconde les plus belles fleurs 11 de la civilisation occidentale, à la morne et ! barbarie du Mittel-Europa. Les -rut03 qui ont mis à sac Dinant et brûlé | Louvain n'ont tué que -des corps. Des r Belges de l'estampillé des Claus et de Keersmaeker sont autrement coupables puisqu'ils [ méditent de tuer l'esprit. C'est le seul cnme pour lequel il n'y a point de rémis-8,on- Charles Bernard. 1 ■—iUi> ■ 0 1 r 1 1 ■ Il y a un an ' septembre 191o. — Violents combats en Russie. Les Russes délogent les Au tri- , de Brody, 1 A prepos de 5JJn Ciub de danse" La Haye, le 2o septembre 1916. Monsieur le Directeur, Je ne lis jamais les annonces de journaux. C'est un tort, je l'avoue. Cette lacune est seule cause que je ne vous écrive qu'aujourd'hui seulement au sujet d'une réclame parue à la quatrième page de l'„Echo Belge", et que l'on me met, à l'instant, sous les yeux. On y bat ' grosse caisse autour d'un soi-disant ,,Club de ! danse Franco-Belge" qui serait, paraît-il,, en voie de formation à'La Haye, et on y invite ! nos nationaux à s'y affilier. Rieir qu^ cela! ; Je sais parfaitement qu'une annonce payée n'engage pas la responsabilité d'un journal. Néanmoins je considère celle-ci comme scandaleuse et lamentable; plusieurs, autour de moi, la trouvent même scandaleuse à ce point qu'ils voyent une occulte manoeuvre boohe pour jeter le discrédit sur nous! L'hypothèse n'a rien d'invraisemblable. Nos bourreaux négligent-ils une seule occasion pour tâcher de nous déshonorer après avoir, chez nous, tué, incendié, rançonné, pillé de toutes les manières possibles et imaginables, ce qu'ils continuent encore de faire chaque jour ? (voir le vol d'un milliard; voir l'imposition du timbre sur les billets de banque, avec la confiscation de 50 % au bénéfice de leur cinquième emprunt de guerre; voir le monstrueux procès de Hacselt, clos hier : 64 accusés, 32 condamnés à mort, dont déjà 17 fusillés, parmi lesquels deux fillettes dq 14 et 16 ans!) Ont-ils hésité, dès le début, à „truquer" des pièces confidentielles ramassées par eux dans les cartons de nos ministères pour nous imputer, à nous, la cause de tous les malheurs dont ils nous abreuvent depuis deux ans? Quoiqu'il en soit, je me refuse absolument à, croire que, dans ce moment où l'héroïque France, tout entière debout et frémissante, n'a de coeur et d'âme que pour ce qui se passe sur les champs de bataille; quand des miniers de nos jeunes gens belges (à part quelques embusqués, les lâches!) ont franchi, au péril de leur vie, les fils barbelés, pour aller se battre sur l'Yser; quand, là-bas comme chez nous, on ne voit que deuils et que larmes: oui, je me refuse à croire qu'il existe un seul Belge ou un seul Français assez oublieux de sa patrie et de sa dignité pour, en ce moment, vouloir former une Académie de danse. Oh! ne croyez pas que je sois un empêcheur de danser en rond (c'est le cas de le dire). Jq ne verrais nul inconvénient à ce que, le soir et tous volets clos, la jeunesse fît un tour do valse, — quand ce ne serait que par hygiène! Mais en public et avec enseigne sur porte, non, jamais je n'admettrai cette honte! Pour y croire, je devrais l'avoir vue, de mes yeux v.ue. Et, si jamais j© voyais cela, je ne pourrais m'empêcher de songer à la Danse Macabre peinte à fresque par Hans Holbein, sur les murs du Cloître de Bâle. Avec une tristesse infinie, je croirais assister à la Danse des Morts i Un lecteur. ' N. D. L. R. — Comme nous l'avons déjà fait remarquer à une aimable lectrice, cette annonce n'émane'pas de Belges ni de Français. C'est un groupe hollandais qui lance cet appel auquel nous n'engageons pas du tout.... ni nos compatriotes, ni les Français à répondre. La Kommandantur. Ce n'est pas de la pièce de Jean-François Fonson qu'il s'agit. Il s'en faut, — mais ■d'un article paru dans un numéro du „Ger-mania" de Berlin. Il est signé Ernst Nickel. Un homme portant un tel nom .doit être précieux en Allemagne... On le recherche. Ses articles aussi. Le dernier qu'il fait paraître est 'assez amusant pour qu'on le reproduise: ,,Aussi bien que notre premier gouverneur, feu regretté Son Excellence le général von der Goltz-Pacha, Son Excellence le compétent von Bissing témoigne la plus vive estime aux Kommandanturen locales en Belgique. Cela ne doit étonner personne, les Kommandanturen ayant eu à accomplir un gigantesque travail que nous allons détailler en quelques phrases. Chargé de garder la discipline et d'appliquer les pénalités et de sauvegarder les droits administratifs, économiques et organiques, le commandant' local trône dans le district comme un roitelet (ne pas confondre avec l'oiseau du même nom N. d. 1. R.). Séjour, passeports, permissions, . circulation monétaire, droit de police, trafic, contrôle d'alimentation, protection des moeurs (sic), prévoyance sociale, cantonnement des soldats, santé, règlement du prix des denrées, en un mot toutes les fonctions dont un bourgmestre était chargé autrefois sont actuellement octroyées en Belgique aux chefs des Kommandantu» ren." L'influence des Kommandants locaux sur la reproduction des chevaux et le transport des marchandises fait aussi l'objet de vifs élçges de la part du distingué écrivain boche. Il établit que les Allemands ont amélioré merveilleusement —,et favorisé — l'agriculture. Ils ont aussi favorisé la vente de lourds chevaux de traits en ouvrant (des marchés et en organisant des expositions. Herr Nickel conclut que les Kommandants locaux ont fait'partout bonne -besogne, principalement dans le3 petites localités. Aussi beaucoup de ceux-ci ont-ils été réempensés par de nombreuse décorations, Nous ne compléterons pas ce tableau enchanteur. Il suffit que nous sachions que les Kommandants traquent, pressurent, condamnent, martyrisent nos compatriotes l En Belgique. 7% o -vrfîil 13 c*es m©nagères, le beurre qu'ils conte A £3 S® Il & A Ji ^ S liaient fut vendu au prix réglementaire. Enfin le traître Bel vaux, dit Marc de Salm, s'occupe d'une question qu'il connaît. Il ne l'a 7» ^ fl fl pas choisie librement, car la Kommandantur ïl* sr Sa W lui commanda cefarticle sur'le musée anato- . , v mique de Luna-Park, mais il peut faire preuve _ Ln . mcendie a éclaté a Courcelles d'une compétence que nul ne songera à lui ?eux habitations, appartenant a MM. Baril e disputer. Et le hideux Belvaux écrit: Lacassagno ont ete_detruites par le feu. Le „Aussi sommes-nous personnellement d'avis deSats sont évalués a 20,000 francs. qu'il faut sans fausse pudeur révéler prudem- * * * ment aux jeunes gens et ce dès l'adolescence, Le château d'Once, à Boirs, propriété actuel! c.-à-d. vers l'âge de 15 ans, tous les dangers <}e M. le notaire Moreau, de Liège, est occup do l'inconduite et de l'abus précoce des re- par 200 prisonniers russes, sous la surveillant lations sexuelles." de quelques soldats boches embusqués, qui S' L'honnête moraliste que voilà I sont transformés en gardes chiourmes. : t Le parc derrière le château est coupé en deu: IL* &S. "V O. Ê BU ' par un immense remblai du chemin de fer et pour avoir accès dans la partie séparée ainsi di Les petits Louvanistes, les jours de vacances, l'habitation, il faut faire un détour d'un qua^ ont l'habitude d'aller jouer sur la plaine des d'heure et passer sous le viaduc qui enjamb manoeuvres, au Boulevard do Jodoigne., Le la route provinciale de Boirs à Fexhe-Slins Kommandant boche vient d'interdire leurs près do la fermo Belle-Flamme. jeux. Il prétend que les enfants creusaient Les bois d'Once sont rasés, ainsi que ceu: des trous dans la terre et que les manoeuvres qui paraient la colline à Boirs, Roclenge e de ses soldats étaient ainsi rendues dange- Bassonge. reuses I * * * * * * On vient d'ouvrir à La Louvière, une exposi Les brasseries ,,Artois" et ,,La Vignette" tion qui a obtenu le plus vif suocès. Une nou font effectuer les transports de leurs bières velle exposition va être prochainement ouverte dans des camions attelés' de boeufs.. mais elle comprendra cinq sections. C'est dir< le succès de la première. A Namux* * * * Lo prix du pain reste à 42 centimes. Mais le M. Ernest Delplance, un brave soldat belge prix de la farine a été porté à 47 fr.anos les 100 mutilé de guerre, vient de se marier à Lj kilos et la ration de pain a été diminuée. On Louvière. ° ne pourra plus recevoir que 366 grammes par * * * jour. A la suite des grèves des mineurs, deu: * * * ouvriers de Levai ont été incarcérés pou: Voilà que notre bon gouverneur s'occupe en- atteinte à lai liberté du travail, à Ander core des .bestiaux. Il ne permet plus que nos lues. A Gosselies, l'exploitation minière < vaches paissent a proximité des voies ferrées, a cessé entièrement-moins que le pre soit clôture ou la bete surveillé©. Il craint, apparemment, que, dans un * * * esprit d© vengeance, elles arrêtent les trains. Aux verreries de Jumet on signale un Evidemment, il y a des punitions pour ceux reprise du travail. qui n'observeront pas 'les règlements. C'est * * * ainsi que les délinquants risquent 3 mois de prison et mille marks d'amende. Mais -le gou- Comité de la ligue des consommateur verneur ne nous dit pas si l'animal sera con- s'est réuni pour constituer son bureau défi fisqué? Probablement nitif. Celui-ci a été formé comme suit: pré * * * sident, M. Théophile Paquet; vice-prési L'évêque de Namur a adressé une nou- dents, MM. Joseph Goujon et Henri d< velle lettre à von Bissing en réponse au re- Rasquinet; secrétaires: MM. Bockiau e proche de celui-ci sur l'attitude de la popu- Louis Sauveur; trésoriers: MM. Joseph Via lation namuroise à la suite du dernier raid tour Adolphe Hanot. sur la ville des aviateurs belges. * * * Son Eminence écrit: ,,Le maintien do On ne peut pas inviter tous les-jours ls l'ordre pourrait être plus efficacement ob- population au vernissage d'expositions di tenu par des mesures qui seraient en har- tableaux. Aussi, à Ans, a-t-on pensé i monie avèc le tempérament belge et non par ouvrir une exposition de lapins 1 Près d' les mesures actuelles de rigueur. Les Con- huit cents sujets étaient exposés. ventions de la Haye assurent le respect de * * * ce que l'âme humaine a de plus noble et de L.éohevill Latin;Sj de charleroi, es plus eleve : 1 amour de la Patrie. Elles im- maitttenu en état de détention préventif posent le devoir a 1 armes occupante de ne déci-;on de la chambre du gonseil d pas porter atteinte a ce patriotisme Pour- £harleroi confirinée par Ja Cour d.Appel tant, nous éprouvons constamment des vio- rx lations douloureuses que nous regrettons * avec une grande amertune." Nou3 apprenons la mort de M. Eugcn Son Eminence termine son écrit en ex- Houdret, bourgmestre de Glain. primant l'espoir que les Allemands abandonneront l'attitude injuste qu'ils ont adop- ^ J fo O S° tée jusqu'ici. ' _ /f La découverte des gisement© du Lim 7^ g~s> «h» g-fi /r» bourg belge et leur mis>9 en exploitatkx ouvrent à cette province un avenir indus Parmi les professeurs engagés par von triel des plus brillants. Bissing figurent Lucien Brûlez, Antoine Mais en même temps que se fonçaien ,,Rosa" Van Roy et Minnaert, entre beau- les puits des cliarbonniaig>es nouveaux, 1 coup d'autres qui ne valent guère mieux problème du logement de la classe ouvrière que le casque qui les attend. Ces ,,savants" au sein de laquelle se recrutent les millier n'ont pas attendu le nombre des années d'abeilles de l'immense ruche industrielL ixîur prendre la succession des Fredericq et cje Belgique, s'imposait, de plus en plus, : des Pirenne. 1^1 un, Brûlez, est né à Blan- l'attention des industriels, des pouvoir: kenberghe en 1891, 1 autre, Minnaert, à publics et dc6 hygiénistes. Le territoire di Bruges en 1893, le troisième, Patate Van Limbourg, jusqu'ici essentiellement agri Iloy, à Nevele, il n y a guère plus de trente- cole ou désertique, ne possède que des villa trois ans ! Ces ,,messieurs sont en âge de villes surpeuplés. Il faut don service militaire, sûrement; en âge de pro- créer, de toutes pièces, des cites nouvelle; fesser: certainement non ! capables d'abriter tout un monde de tra * * * vailleurs. On annonce la mort de M. Roels, prési- La question a été examinée, à diverses re dent" de Chambre honoraire' à la Cour prises, par des conférences réunissant d« d'Appel. , compétences particulières,. et, enfin, l'idei de la constitution d'une ,,société provinciali de construction d'habitations à bon mar , • . . . ché" a été lancée. A l'appuy d'un rappor (De notre correspondant.) favorable à la réglementation plus sévèr Dans la nuit de dimanche à lundi, de grands des constructions et des habitations, surtou mouvements d0 troupes ont eu lieu dans toute dans la nouveau bassin minier, Mr. Lé< la Ilandre. On dit que la garnison de Gand j ~ arcllltecto provinciaï, a élaborné w est partie en toute hate pour une destination , . •.* ■- i> inconnue. plan de cite ouvriere, accompagne d ui * % * rapport justificatif. Les postes frontières sont de nouveau réduits La cité ouvrière, projetée/ par mr. Lét de 3 hommes à un. Les soldats sont partis en Jamine, serait dénommée: ,,Cité Leopoh hâte. A Solzaete, un train spécial les attendait. II" et établie à Asch en Campine, en pleir Il a démaré, chargé de troupes,' au milieu de bassin charbonnier. la nuit. Lq proj^ est conçu poutr un siège d'exploi . * . _ o l tation de 2.000 ouvriers. La population, d\ Le grand horticulteur Firmin de S met, -village gérait, dans ces conditions, de 6.6CM bourgmestre de Vmderhoute ancien conseil- p0rs<xnn€s environ, à loger dans 1.300 mai 1er provincial et député suppléant, vient de SQng mourir à Gand. ^ L'agglomération serait établie à quelqu< Le défunt était président du Conseil su- 15oo mètres du charbonnage, à l'Ouest 01 perieur d horticulture et officier de 1 ordre au Sud..0ueat du siège d'extraction, c'est-à de Leopold. dire dans une position favorable au ven __ dominant d'Ouest. La direction des rues iWfi. £5 B"ïï S* leur ventilation, leur éclainaige sont étudié La boucherie communale de Mons est in- avec soin. Toutes les artères aboutiraient i stallée rue du Haut-Bois. Elle a déjà une des plaines ou à des places publiques ; leu clientèle énorme. moindre larguer serait de 15 mètres. On ^ * * * multiplierait les plantations. L'eau potabl La vente réglementaire du beurre donne serait distribuée partout en grande quan assez souvent lieu à divers incidents. Der- tité, par adduction. nièrement, M. le commissaire Dumortier, en Chaque habitation aurait son jardin s'assurant que les prix étaient respectés, fit dont la superficie ne sera jamais inférieur* la découverte de nombreux paniers pru- à 400 mètres carrés; elle pourra même at demment cachés en vue d'échapper aux or- teindre 800* mètres. donnançesA Sur son ordre, et à la grande Enfin, l'ouverture! d'établissement dangereux, incommodes et insalubres serait strictement interdit sur le territoire de la cité. Le plan comporte aussi la construction d'écoles, d'églises, de bureaux de postes, d< - lavoirs publics, de bains et de bains douches, d'hospices, de sall€3 de conférences, d'hôtelleries, etc. Ainsi, patiemment, sans souci de la présence de l'ennemi, les Belges préparent la . renaissance du pays. " * * * 5 Peu ter télégraphie, que lo gouvernemcnl anglais a cté prévenu de ce que les Allemands ont saisi 300 locomotives, 2500 wagons et plu > sieurs centaines de kilomètres de rails appar-5 tenant aux Chemins de fer vicinaux belges. ; Ceci est une nouvelle prouve de la fausset* î des déclarations allemandes de sympathie vis à-vis des populations des régions occupées. Le; : chemins de fer en question sont une ^articula , rite de la Belgique. Ils forment les communi i cations entre plusieurs districts de province; : où il n'existe pas de grandes voies. Ils son i étendus sur le pays comme un grand filet e-, la population en dépend pour la plupart cai ils transportent les produits maraîchers ver; : les villes et les vivres vers les villages. La saisi< : est surtout sérieuse à cette épique, par suiti de la récolte des betteraves, ce qui demand< do ces lignes toujours le maximum d'activité . Les communications de l'intérieur et le trans - port des vivres nécessaires à la population af , famée sont donc interrompus. ; Il y a quelques jours la société qui exploit* ces voies demandait au gouvernement britan nique la permission d'importer du cuivre, d< l'étain, de l'huile de graissage et d'autre ma > tériel nécessaire au fonctionnement des che i mins de fer. Elle demanda ensuite au gou ver neur général de garantir contre toute réqui sition. Il répondit de garantir contre la saisi* : .du matériel après exhibition d'une preuve qui : le matériel était importé, de pays étrangers. I . exprima donc clairement son intention de sai t sir le matériel se trouvant déjà en Belgique Fin juin le gouvernement anglais a: déclari au ministre de Belgique être prêt à accorde l'importation du matériel nécessaire aussitô' j que les Allemands auraient garanti qu'à l'ave nir point de matériel de cette espèce ne - serai saisi en Belgique, que la propriété des che mins de fer serait respectée dans tout le pay; s et que ni rails, ni matériel roulant, ni autre ni . serait caisi. Les Allemands ont répondu par ce qui pre cède. A Ves-vlers Le magasin de ravitaillement rationne pou: le saindoux (300 gr. au prix de 0 fr. 70), le; t féculents (1/2 kilogr. par personne), ———— ' i .IT1 * 1T n '""mi L Prooés de Presse 3 Notre excellent ami et collaborateur M . Charles Bernard a comparu hier devant h 4e Chambre Correctionnelle d'Amsterdan i du chef d'injures, à la requête de M. Jear Bary... Nos lecteurs sont au courant de la cam pagne anti-patriotique menée par le sieui Bary dans la ,,Belgique Indépendante" d* . Genève, campagne que nous avons cru <3e 1 voir qualifier comme elle le méritait. Nou: n'avons donc pas besoin d'en dire plus M. Charles Bernard, déplorant qu'un Belg< ait cru devoir traduire un autre Belge de vant une juridiction étrangère pour un* question purement belge, s'est borné dan: ' sa défense au strict nécessaire compatibl* s avec le respect dû aux juges et aux lois d< x ce pays. . Nous publions ci-dessous un récit d* * l'audience que nous empruntons à un con frère hollandais: Devant la 4e chambre de justice d'Am „ sterdam, M. Charles Bernard, rédacteur l " 1',,Echo Belge", a comparu aujourd'hui sous l'inculpation d'injure simple à M Jean Bary, jjédacteur du journal h ,,Belgique Indépendante", paraissant i " Genève, et président de ,,l'Association de: ' journalistes libéraux de Belgique". 5 M. Bary avait introduit une plainte c,r 5 justice contre M. Bernard pour certaine; " insultes proférées à son égard dans plusieur: k numéros de l',,Echo Belge" parus au cour 3 de l'année 1916. J Dans le numéro du 18 février de ce jour ' nal, M. Bernard avait écrit notamment qu< 1 M. Bary avait adressé une lettre au Ro 1 Albert ,,où ee traduit l'inquiétude et 1< vaine agitation d'un cerveau de malade" | Dans le numéro du 26 février M.. Bernarc 1 appelait M. Bary ,,un mouchard" et le 25 L février il écrivit qu',,en effet sa place es dans un cabanon." M. Bernard reconnaît appartenir ai 1 comité de rédaction de l',,Echo Belge'' e ) avoir écrit les articles incriminés sans avoi] - eu l'intention d'insulter M. Bary commi homme, puisqu'il ne le connaissait pa: ' personnellement. l En écrivant, il n'a eu en vue que 1? - campagne que mène M. Bary. C'est cett( i campagne qu'il veut ainsi qualifier. , Le président (jonkheer Quarles van TJf s fort). — Reconnaissez-vous que l'expressioi i ,,uil cerveau malade" est insultante? : M. Bernard. — Non. Je ne puis être d'ac T cord sur ce point avec l'officier de justice ï Le président. — Considérez-vous l'expression ,,mouchard" comme insultante? M. Bernard. —-,,,Mouchard" signifie rap , porteur. Or, M. Bary s'est rendu coupabl* ) de véritables dénonciations en propageau - des documents secrets qui ne regarden personne. Il a commis cet acte dans l'inten ; tion de0 nuire au gouvernement belge., Le président. — N"'estimez-vous. pas que la qualification de ,,mouchard" est insultante en elle-même ? •M. Bernard. — En elle-même, oui. : Le président. — Ne considérez-vous pas comme insultant le fait de dire que la place de M. Bary est dans un cabanon? M. Bernard.^ — Je vous respecte trop, Messieurs, pour vous donner un extrait de ce journal diffamatoire qui s'appelait ,,La Belgique Indépendante". Comme seule circonstance atténuante, .j'allègue qu'on peut , dire d'un homme qui écrivit de telles ; choses que... Le président, — Sa place est dans un asile d'aliénés. M. Bernard. — Parfaitement. ' Le seul témoin, un employé du service de , l'expédition, déclare que l',,Echo Belge" ^ est expédié dans les Pays-Bas et à l'étranger et que ce fut le cas aussi pour les nuiné-; ros dans lesquels parurent les articles incri-minés.- ^ Le président. — Reconnaissez-vous que 1 ,,Echo Belge ' est répandu sur votre ! ordre ? M. Bernard. — Sur mon ordre, nom Je ; n'ai rien à voir dans l'administration clu journal, mais je reconnais que le journal, est répandu également à l'étranger. Le ministère public, représenté par M. le baron Van Harinxma thoe Slboten, estime > que la preuve légale et convaincante a été fournie, puisque l'accusé -reconnaît avoir ] écrit et favorisé la publication des articles . incriminés, tandis que l'employé d'expé-. dition déclare que l',,Echo Belge" a été ■ répandu, y compris les numéros incriminés, > dans les Pays-Bas et à l'étranger. Les faits | sont donc établis. L'accusé prétend n'arvoir pas eu l'intention d'insulter M, Bary, qu'il ne connaît pas personnellement. Ce point ; de vue n'est pas -exact. Il a su parfaitement - qu'il insultait M. Bary en écrivant les pas-; sages-incriminés. Lorsqu'on lance consciem- - ment et volontairement une parole insul-J tante a l'adresse de quelqu'un, soit verbalement, soit oralement, c'est dans l'intention ^ de l'insulter. En ce qui concerne le. mot ,,inpuchard", l'accusé reconnaît que c'est une insulte. Lo ministère public veut insister. Il dit que, lorsqu'on écrit de quelqu'un qui se trouve ,,compos mentis" qu'il a le c.erveau malade et qu'il est aliéné, on se rend également coupable d'insulte. En ce qui concerne la peine, M. le baron ■ Van Harinxma thoe Slooten estime que, i lorsqu'en polémiquant dans les journaux on s'oublie jusqu'à écrire un mot insultant, le fait n'est pas assez grave, p.our exiger une peine d'emprispnnement. Toutefois, il estime qu'il faut mettre fin à de telles in-| suites, surtout à l'heure présente où les 1 esprits montrent tant - d'agitation,. Il demande que M. Bernard soit condamné à payer une amende, pour montrer que de tels faits ne sont pas tolérés en Hol-: • lande. Il réclame donc 50 florins d'amende i ; ou 25 jours de prison. l M. Bernard, qui reçoit la parole pour se j défendre, dit: ,,11 s'agit ici d'une affaire . purement belge. Le gouvernement belge, • des dirigeants belges pour lesquels le monde i tout entier éprouve de l'admiration et à . j l'égard desquel nous, Belges, nous éprou-; ; vons une vive gratitude, ont été traînés dans , ; la boue par le sieur Jean Bary". ! j M. Bernard, par respect pour le tribu-. ! nal, se refuse cependant à remuer cette » ; fange. Il se borne donc à signaler que la ; campagne de presse de Bary a été qualifiée » par le gouvernement belge lui-même. En s effet, la légation de Belgique a envoyé le communiqué ~ suivant aux journaux néer-) landais: ,,Le gouvernement belge est l'objet en ce moment des plus violentes attaques d® !a part d'un de ses compatriotes réfugié à Genève, qui publie dans cette ville un pamphlet bi-mensuel. Ce journaliste ne se contente pas de couvrir d'injures les ministres | qui ont assumé la tâche de défendre leur ! patrie aux heures les plus tragiques de son histoire. Il invective en termes aussi gros-| siers l'alliée fidèle, l'Angleterre, qui a pris i les armes pour remplir ses obligations envers le petit royaume belge, envahi par j l'Allemagne. En revanche, le rédacteur du pamphlet en question est plein d'une surprenante indulgence pour l'ennemi qui oc-. cupe et opprime son pays. . Il est bon que le public sache que cette [ venimeuse campagne n'est inspirée à son L i auteur que par le dépit d'avoir été congé-. dié de la rédaction du ,,Courrier de l'Ar-[ mée belge", où il avait élé recueilli étant ) sans ressources au début de la guerre. Une - réclamation rédigée en termes insolents pour une question d'appointements £vait été la t cause de' son renvoi. Il aura à répondre • après la guerre devant la justice belge de • ses haut faits." . Ce communiqué a été publié dans le ; ,,Algemeen Handelsblad" du 19 juin et la rédaction y ajouta ces quelques lignes: t ,,Ce communiqué vise M. Jean Bary qui s a fondé à "Genève un journal nommé „La Belgique Indépendante". M. Bernard remet au tribunal un écrit L de M. le ministre plénipotentiaire de Belgique à La Haye, d'où il ressort que c'est la légation qui envoya le communiqué dont il est fait mention ci-dessus. Puis il demande au tribunal si, dans ce cas, il a dépassé les limites dans ses agissements . vis-à-viâ d'un homme qui doit comparaître > devant la justice de son pays. ; Le tribunal prononcera sa sentence le 10 i octobre. fc^cho Beige. v"

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