L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

2433 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1917, 10 Avril. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/cf9j38mj7h/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

<aème Année N°. 899 S cents Marm 10 avrn i3i7 L'ECHOBELGE f P ff.t Kl /«// #<s FftK/>a Journal Qaaotsdâen du matin paraissant en ftofllancS©.. Beige est notre nom tie Famille. Toutes Ses lettres doivent être adressées «u bureau «Je rédaction: IV Z. VOORBURGWAL 234-240, AMSTERDAM. Téléuhone: 2797. Rédacteur en Ghet: Gustave Jaspaers. _ , , . „ „ ( Charles Bernard, Charles HerbleC, Comité de Rédaction: j René chambry, Emile Painparé. Pour les annonces, abonnements et vent* au numéro, s'adresser à l'Administration du j ournal : N.Z.Voorburgwal 234-340, Amsterdam Téléphone: 1773. Abonnements! HoI!aneiefl.l.S0parmois.Eti>angepft.2.Q0 par mois Annonces; 15 cents la ligne. Réclames] 30 cents la ligne. It, ssntitt I>»"ï de MAURICE BARRÉS. Celui qui n'a pas entendu il y a ring . jn0 ou trente ans; Albert de Mun, a 1 «Mue de la pleine maturité de son taler ors magniiicenoe -et aussi 1 ensoroell meut de la- parole française. Quand l'or i r le premier de sa nation, s avançait ve ï la tritae, quelle* qu'ardentes que fusse te passions politiques soulevées, tout-s'aps sait à sa seule apparition; la Chambre se U ' sait et, comme ravis d'avance, se recueille ! fn un sili>n«e religieux, prete à 1 admir iirm U semblait que de Mun, comii ' Orpiiée eût été capablo do charmer 1 bêtes Adversaires et anus, domptes < ravis' écoutaient et applaudissaient Bon l'eût placé, dans son estime, à eôtéd'HoTte sius et les Grec3 eussent délaissé pour 1 Démcsthènes. Malheureusement, et de tr< lxmno heure, la' souffrance avait fait raci Isr cette torche embrasée du verbe et avait dû renencer à parler. Depuis Icn, temps, par ordre des médecins, de Jlv i était rouet. Tout brisé qu'il fût, le Tribi | tombé et silencicux avait pris la p.ume, • I ratto pluma avait ancoro des fromisœment y| dès coups, des envolées qui rappelaiei j l'épée d'autrefois et la fanfare des parole De Mun avait rendu de tels services à Franco qu'à l'heure du danger- le gouve nementlui avait offert de collaborer au m nistere national. Il refusa, pour demeure à son rang de journaliste, „le ministre de confiance publique", selon le beau mot t ! Méda. Filippo, ministre des fraano d'Italie. Lorsque mourut de Mun, de ce cœur qi avait trop vibré, en servant là France, tv a la lot ko par la guerre, au champ d lion neur des idées, oh se demanda qui recuei lerait son héritage, et je ne parle pas eei Jemeilè de lai parole, ni même de la plum< mais "de la flammé» qui "brûlait cette ait roa^nifique,- car de Mun possédait ,,con Vjiees à la française les trois aptitudes a i rêve, à la générosité, à la haute spiritAi; ]fté:' q]ii constituent, selon Maurice Ba [ rès, le'fond du génie français. La France n'a jamais manqué d'iiomm da valeur, et rien n'est plus facile, il sembl que do trouver des héritiers. En ce temp ]?. Pierre Loti commençait d'écrire .,1 Hyèno enragée", mais sa phrase désossi i et' sans verbe ccnvenait-elle à oe te m] I d'action et de bataille? Anatoie Frarn i avait bien écrit quelques pages: Sur la vo> i (ilcricn.se, et il avait tout de suite reconm avec sa cynique ingénuité, qu'il manqua-do souffle et de force dans ce rôle de coi rour antique: ,,Beaucoup de braves gen: avoue- t-il, trouvent que mon style no van rien en temps de guerre." En fait, la torche éteinte aux rnair I glacées du comte Albert de Mun s éta | rallumée presque aussitôt dans celles c I Maurice Barrés. Depuis longtemps Barres avait recueil ! l'étincelle sacrée. Le Cuit6 d\p Mo-i éta I déjà, aux ye*ux clairvoyants, une initiatio I sans timidité. Nous avons vu le feu se pr< I pager avec une surprenante rapidité dai I cette doubla série d'oeuvres: IjC romarb à j Vinfi'ffia national6 et lcR Bcstiowsdel Ea> Le parfait ouvrier d'art possédait so ■ métier à l'excellence, et le temps l^avai I enraciné chaque jour plus profondémen ■ dans la terre de Franoe, en contact-avec 1 I passé et les morts, l'instituant le défenseu ■ d'office de tout ce que la France possèd ■ de grand. I Barres est avant tout l'homme de 1 ■ 'continuité française et je ne nj'étonne pa ■ tfu'il écrive : [ ,.Voilà trepte ans que l'idée de traditio ■ m'émerveille et m'émeut, et que je subis ■ comme on adore les dieux, avec un sent: ment de vénération, la puissance de images et des sentiments qui nous viennen du fond des âges, où ils ont formé de hommes, pour qu'à notre tour nous ^ le S transmettions à 'nos petits-fils. La tradition S cette force, cette vertu mystérieuse qu contient le plus précieux trésor de l'huma 1 nité, son esprit même, et qui ne se met pa eu formule, ne se laipse pas enfermer dan ïin livre, mais se communique d'une âm ^ une âme par l'exemple!" | Qui réalisait mieux que lui la formule d j Blano do St. Bonnet: ,,Tout l'homme et? l'addition de sa race"? Aussi, quand éclota 'la guerre, était-i prêt à accueillir, au jour le jour, au fur e à mesure, et à s'assimiler toutes les force qu'elle semblait détruire et qu'elle ne fai ■ sait que mettre en une plus grande activité ■ J'ai lu, l'un après l'autre, les cinq vo ■ hn;e« qui portent ce titre général ■ L'Ame française et. la guerre, c'est-à-dire I j L'Union crée; II. Les Saints de France Hl. La Croix de Guerre; IV., L'amitié de trancîiées; V. Les voyages de Lorraine e | d'Artois. ■ La guerre a décuplé le talent de Maurio j SaîT'ès, et centuplé, je n'exagère pas, S! Ç^^nce do lumière et de réchauffement, ■k néritier d'Albert de Mun! Qu'est-ce qui jei dis là ! Penché sur les morts, c'est ton , héritage^ d^'héroïsme et de grandeur mo *ale, délaissé par eux, que recueille l'auteu-j cette incomparable série. I ^ous sommes quelques-uns à nous ' ef I des pré d igalités_ et d?s sacrifices cpn sentis par les soldats de Franoe sur e champs de bataille. Que sont les dépe de guerre, qui atteignent chaque jour oe.it millions, et se totaliseront en chiffres fantastiques, à côté des per,t.es âmc6, en génie, en talent, ou savoir, beauté que subit la noble nation ! Maurice Barrés, dans les cinq volumes t- j'ai à sous les yeux, et qu'il conti é- d'écrire chaque semaine, (il donne actu( t, ment, à l'Ec~lw> de Fa ris, cette suite én e- vauto: Les diverses Familles spiritUE a- de la France) sauve de l'oubli, du silc rs et de l'émiettement les trésors les pius -at cieux de la spiritualité française. Il 1e .i- au profit des âmes, ce qu'il avait réa i- jadis pour la morale de Pascal, pour it églises de France, ou encore pour les p: a- cipc6 qui ont constitué, à travers les .<-ièc ie l'essence française. es Nous le suivons, depuis 1914, tai ni qu'il va et vient sur les champs de bats i© de cette grande guerre, où, par un proc i- d'ubiquité, il arrive toujours exactem ai à l'heure sublime où s'échappe une âme ,p sa gangue terrestre. Maurice Barres 1_ toujours là quand meurt le héros, et n il assistons avëc lui à l'apparition soudaine y- diamant meurtri sous la meule et éclat .n tout à coup en splendeur. Il est là qui n Albéric Magnard quitte son piano, tire *t, la fenêtre sur les uhlans, les abat et me 5j à son tour (L'Union Sacrée, page 226). ^ assiste Charles Péguy jeté à terre, fra 3 d'une balle, et prononce sur le mort a oraison funèbre que n'eût point désav [•- Bossuet (1. c. 200). C'est entre ses bras i- s'écroule-, près cle sa batterie, Emest ] L-} chari, le petit-filg catholique de Renan ( a Saints de France, p. 69) dont la mort [e inspire cette constatation ,,que la doul s introduit chez les êtres pour y faire ap raître toute la beauté morale que peut j x- duire leur nature". Marcel Drouot, tor ^ sous ses yeux, et dont il inscrit le nom la stèle de sa corporation littéraire, [_ transcrire à Barres cette pensée, qu'i t_ saisi, errante, sur le front pâli des 6 } vains mourants: ,,Je veux que votre c e ^ei* regard> quand je franchirai la pc funèbre, soit'si émerveillé de mon cour u que jamais vous ne puissiez me préfc l_ aucun vivant (La Croix de guerre, p. 301 L._ Quelle plus belle page que celle du Ve vc me, intitulée: Un témoignage sur la ir ;s gloriéuse de Guy de Cassagnac — ou ■ ^ cette autre (même volume, page 366) à gloire du commandant Madelin, resté ^ champ d'honneur, lequel, à la veille de .a mort, avait prononcé sur la tombe d prêtre-soldat des paroles si belles que )S soldats qui l'entouraient, des chasseï .e s'étaient jetés à genoux.. 0 Maurice Barres nous donne, chaijue maine, dans ces articles, qui constituent volumes de L'Ame française 'pendant r/uerrCy des preuves, avec noms et préno] à l'appui de cette thèse qu'il a énoncée, vant nous, à Londres, dans la salle de Société royale, et qu'il avait intitulée : . s traits éternels de la France, à savoir: ■t ,,Des millions de Français sont ent e dans cet état d'héroïsme et de martyre < jadis, aux époques lès plus hautes de no li histoire, fut le fait seulement d'une éli t Jeune ou vieux, pauvre ou riche, et q u que soit son credo, le soldat français i- 1916 sait que la France est une nation < s intervient quand il y a trop d'injustice : e la, terre, et dans sa tranchée boueuse, le sil à la main, il sait qu'il confirme les Ge n Dei per Francos." t C'est dans les cinquante pages de ce t conférence de Londres, pour le dire en p o sant, que le lecteur trouvera, tout au loi r le prodigieux récit de l'épisode f,Debout 0 morts!" où l'écrivain surpasse, autant ] l'art que par l'émotion, la page vantée r. son Maître Benan: la prière sur l'ïïéropc g L'auteur des cinq volumes que je sign à l'admiration de nos lecteurs, ces cinq ' x lûmes qui seront suivis de quelques aut ? que nous attendons, en réunissant, dans i: _ oeuvre unique, les plus beaux gestes et 3 plus beaux traits apparus sur les champs & bataille de France, et se souvenant, à toi p heure et à chaque page, qu' ,,en pleine ti s rie, ces Français se rappellent constamni( qu'ils sont des âmes", l'auteur, disons-no ■ élève à la gloire de sa nation, ouvragé j un des plus talentueux artistes de la pen: s et de la plume, le reliquaire de la guer J, trophée et mémorial, où chaque pierre, ? devrais dire chaque joyau, garde la vale et l'éclat d'une âme française devenue i mortelle. t .Te comparais tantôt de Mun et Barr Le talent de de*Mun, tout grand qu'il fi j et si merveilleuse que fut son éloquence ( peu d'air battu par des lèvres de cha: s'est éteint avec lui. Maurice Barrés, enrit s de tout l'héritage spirituel des morts; -, tiste plus parfait encore qu'à l'époque . il était possible d'extraire de pages écri par lui ces fameuses ,,cadences"; main neur, au travers des pires épreuves, de 1' pérance nationale, a écrit cette oeuvre po ■ l'avenir, et l'avenir la lui gardera, préei 3 vée de l'oubli et toute auréolée de la glo: de France. Cette gloire ne lui manquera pas, et il 5 sait bien puisqu'il me l'affirmait, l'an d< 1 nier déjà, dans cette dédicace que j<î gar précieusement: ,,Avec la certitude de la v 5 toire" m'écrivait-il. Non, elle né lui m? quera pas. Il sera, au premier rang c • vainqueurs, et la clarté d'apothéose < " triomphe français embellira encore les che d'oeuvre de sa plume d'une lumière se • veraine et d'une suprême beauté. A uger d$ Busbdck. En Belgique. Uts j en ei1 A Bruxelles (De notre correspondant particulier.) ' Nous eomhies revenus au temps de l'inquisi I*ue tion. On n'est plus -maître chez soL ou n'y es même plus en.sûreté. [ou- Jusqu'à présent on pouvait dire que les Bo îles ches avaient à peu près respecté — eux qui ne nce respectent rien — les domiciles particuliers e' Dré- propriété privée. Ce beau temps est passé les sbires de la Kommandantur pénètrent ac-.. ; tuollement chez l'habitant à toute heure de h îse journée et suivant leur bon plaisir. Plus n'esi les besoin aujourd'hui qu'un prétexte soit trouvt :m- pour sauver la facè; les dénonciations, les ac-les, cusations de toute sorte no xont plus néoessai-' res ; 1q joint est trouvé et Messieurs les iboohej idis entrent ches nous comme au moulin. ille Okl le moyen est simple! Il n'ont pas di3 ,. creuser leurs épaisses cei-velles pour le trou-^ ver. Ils ont tout simplement décidé que, puis-en^ que tout ce qui était bronze et cuivre devarl de leur être livré, un inventaire du précieux mé-est tal serait dressé dans toutes les maisons. Ei ous voilà pourquoi nous avons, depuis quelque du temps, le plaisir de recevoir chez nous quel-ant (lu&s .,Gottmitùnser" qui visitent 33.0s maisons md ca,T^' anx en prenant force no tes. D'aucuns prétendent même qu'ils ne « P ^ bornent pas uniquement à inscrire les ustensi-les de cuivre, mais -qu'ils ont encore soin df I» faire figurer sur leur calepin tous les objets ppé d'art, quels qu'ils soient. On no sait pas ce ine qui peut arriver, n'est-ce pas? Dué Quant aux bronzes d'art, et aux cuivres an-rue ciens, il faut qu'ils soient déposés à la ,,Kùnst-5si- tt'erkestellc". où un individni gourmé et com-P*' passé, un ,,Reviseur" .en langage barbare, se , s met en devoir d'en apprécier la valeur artisti-que. Si son examen est favorable, la marchali-®ur dise part pour Berlin où elle est mise, dit-011, pa- dans les magasins de l'Etat, sinon, on en of->ro- fre deux ou trois francs le kilo. Faut-il a-joutei ibé que c'est ce dernier cas qui est le plus fré-sur qwent? 'ait Maintenant vous vous demandez, sans'doute, j ki nous reverrons jamais co qui est parti pour Borlin. Les bcelles disent, évidemment, oui, ;ri" mais- il est curieux de' constater que certains ei'- déménageui s allemands mettent des annonces à rte la quatriomo page .de. .leurs grands quotidien? âge pour faire savoir qu'ils transportent à de trè^ rer bonnes conditions les vKunstwerke" prove-y\ nant du ,,Bclgischen Gebiet". Concluez, ►lu- Ta* ïlous prendre également nos draps de or£ lit. ITn ukase a paru annonçant qu'il ne sera plus permis do posséder plus de trois draps par lit. Le surplus doit Tevenir au gowverne-l'a ment de S. M. très chrétienne .Guillaume II. au Vous croyez que c'est tout? Allons donc! On sa nous prend également nos matelas, car il faut 'un de la laine pour faire des uniformes à ceux lès Qui tuent nos fils, nos maris et nos frères.; "Un [rs seul matelas peut nous rester encore et la pro-' clamation kommandanturale en stipule les mesures et le poids afin que nul ne s'avise de ^e" réunir deux matelas en un seul. Ah! c'est beau la vie sous la botte bocheI la «■ * ■* ns, Un jugement, qui 11e manque pas d'au-dace juridique et patriotique, a été rendu ^-a le 27 février dernier par la 7e chambre cor-rectionnelle à Bruxelles, en cause du ministère public contre Mme M..., dont le mari res est sous les drapeaux. ïlli Sur la plainte de M. D..., Mme M... était ^rô poursuivie pour détournement d'un piano te- saisi; ,,elle avait, agi," disait-elle, ,,par né-^ cessité et par suite de l'absence de ressources d® pour elle et ses cinq enfants". 1U1 Le tribunal, présidé par M. De Rycker, ;ur acquitta la prévenue, en invoquant l'article ^u" 71 du Code pénal, qui prévoit la force à la-3^a quelle la prévenue n'a j:>u résister. Le jugement s'appuie, en ordre principal, tte ?nr le caractère illégal de la saisie-gagerie pratiquée à charge d'un soldat sous les dra-lg> j)eaux. Il est vrai, reconnaît-il, que la saisie-les gagerie n'est pas uii véritable acte de pour-,ar suite, mais cela 11'enipêche que c'est un acte de contraire à la loi du 4 août 1914, dont le but Ie- a été. de tranquilliser lC3 militaires faisant ^0 leur devoir au sujet du sort réservé à leurs ;o" biens pendant leur absence. res Ce jugement ne manquera pas de faire no quelque bruit dans le temple de ^Théinis. les ^ A Anvers ie- A Westmall® tout est tranquille. Il n'y a >nt pas d'Allemands. Neuf habitants ayant reçu lis, avis de leur déportation en Allemagne, au->ar cun d'eux ne répondit à l'appel; tous se sont ;ée enfuis. re, L'Abbaye est . intacte, de même que le ie village, où aucune maison n'a été détruite. m . tn- La commune d'Arendonck a été dotée d'un marché de.bétail. Chaque semaine des 3s. bêtes seront présentées à la vente aux était, bles de la commune, sises à la douane. Un 1uï jeune porc se payait 70 francs cette semaine; r) à l'intérieur du pay6, il vaut 100 francs; une :hi b6nne vache laitière. 1500 francs; il n'est ir- pas rare de voir vendre 3000 francs un cho-où val de 18 mois. Les Allemands ne paient ce-:es pendant jamais plus de 2400 francs, généra-:e- fement même 1500 francs un cheval de 3 3s- ans. ur îr- La diminution des importations de tare bac en Belgique. occupée a occasionné une disette intense de ce produit. Le tabac de le qualité courante, qui valait en fabrique 1 fr. îr- 60 le kilo avant la gUerre, n'a cessé d'aug-de inenter de prix. En février 1916 il coûtait ic- 3 fr. 20, à la fin de l'année dernière il coû-n- tait 7 francs, et on annonce, pour mars les !917, le prix extraordinaire de 0 franes le lu kilo. rs- Et, même à ce prix-là, le consommateur u- n'est pas certain do fumer des feuilles de tabac.* * * / On vient d'afficher, dans tous les eau:* de vente du pain hollandais, l'avis s vant: ,,Le pain est destiné en premier lieu a • ménages dont un ou plusieurs membres t] vaillent d'une façon régulière hors de niaisop: il est, dans ce cas, indifférent q le chef de ménage soit un homme ou u femme. ,,En second lieu, le pain doit être mis la disposition des plus nécessiteux: vie lards, familles sans soutien, femmes seuh etc. ,,En troisième lieu, aux personnes de classe moyenne dont le commerce ou le s la ire «e. trouve sérieusement atteint par su: des événements. ,.Sont exclues des distributions: les clas? aiséi'-a de la population, y compris les perso nés cultivant plus-d'un hectare de terre." \ A Gand ^ Comment concilier ceci et cela? La gar civique de Wetteren fut désarmée par ord des autorités communales. . Les Alleman approuvèrent. Aujourd'hui, parce qu'ils c trouvé, les armes et les équipements à maison, communale, ils arrêtent le boui mestre, le .secrétaire et trente-quatre r tables! Un journal embcché de Liégo comme rédacteur en chef l'avocat Fisoh< Dernièrement, une querelle s'est élev( dans un café de la ville, entre oe quidam quelques patriotes qui lui reprochèrent \i tement, et publiquement, de trahir tous " jours sa patrie. L'avocat, ragçant et confi no sachant où donner de la tête devant ! sarcasmes, fit appel pour le protéger à qu ques officiers allemands attablés dans 1 coin de l'établissement. Ceux-ci — paraît — lui jetèrent un regard de souverain n pris et l'envoyèrent promener. * * * Les Allemands viennent de condamner mort, le chauffeur d'un bateau qui vëti'ï régulièrement à Gand. Le capitaine a e -frappée de 15 années de prison, de mêr qu'un de ses matelots*. Celui-ci a pu êt arrête. Les deux autres condamnés, — H< landais comme lui —, sent re^és en H< lande. * * * Trois marins d'un bateau hollandais vie nent d'être mis en arrestation à Gand. J sent accusés d'avoir favorisé le trafic pest clandestin. A la ESrjafcmtit Un ecclésiastique de Louvain est occiv à dresser de nouveau les registres de l'et civil d'Aeiïchot, au moyen des registres.d paroisses. lue ravitaillement fonctionne à l'hôtel < ville. Jusou'ici il n'y a pas eu de pénurie < vivres- On annonce le décès de M. Van d Bcight, secrétaire à Betecom, et de M. Vi tor Van Doren, secrétaire de Rotselaer. A13 Pays Wallon Lu jornal de guerre, ,,Les Echos de Huy rac'onto comment mourut, au canimonceme do l'invasion allemande, un employé de gare du Nord à Huy, M. Bodart, qui habite Amay. " ,,Quelques uhlans étant entres dans le v lage, 011 prévint l'e'tat-major à Huy, qui c pécha quelques soldats dans la directi* d'Àmay ; parmi eux so trouvait un soldat < 9e, qui avait jjordu son régiment après retraite de Liège. "Uhlans et Belges se rc contrèrent sur la route entre le centre d'Am, et Flône et une fusillade éclata. Sans dou attiré par lo bruit, M. Bodart vint sur porte do son habitation. Les Boches, — sy pris par l'attaquo des Belges qui s'étaie cachés au mieux, — en le voyant paraître, prirent sans doute pour un de leurs agressèu -et firent feu: Il fut tué sur le coup... L Allemands perdirent sept hommes et eure plusieurs blessés. Le soldat du 96 en abatl plusieurs à lui seul." * * * Environ deux cents boches sont encore Glons; ils occupent lo 'Cercle catholique, gare, les maisons Grégoire, André Dcfresn Honlion-Canon et quelques autres dont 1 habitants ont préféré des cieux plus clément L'Institut polytechnique, si renommé, temporairement transféré ses pénates à Liée On attend un envoi de pétrole qui sera, ve du, croit-on, 0 fr. 75 le litre. Jusqu'ici cc tains ont usé do carbure au prix de 2 fr. . lo kilo. Le service des postes fonctionne régulièr ment, mais le chemin de fer n'est pas au godes Glontois; ils préfèrent la route à pied < lo tramway qu'ils vont prendro à Rocour, TV logno ou Bassenge lorsqu'ils veulent so re dro au chef-lieu. M. le doyen Boonen a permuté pour la d réo de la guerro avec M. Van Swijgenhove doyen de Beeringen ; celui-ci a été deux fc poursuivi par les bochcs et fut aejuitté chaqi fois; malgré cela, les boches l'ont banni du Lir bourg et cetto mesure est rigoureuse, an poi de motiver lo fait typique suivant : La p roisse de Glons comporte unp partie du villa; de Sluse (Limbqurg) ; or, le' nouveau doyen ] peut s'y rendre : le3 Allemands le lui ont i terdit, et .il se trouve de ce fait, dans l'emp chement de visiter tous ses paroissiens. Le cimetière de Glons, en dessous duqu passe le tunnel du chemin do fer, mena ruine efl certains endroits. Des pans de mu • se sont écroulés, des tombes se sont ouverte les caveaux Galand et Garot so sont effondre mais leurs contenus ont pu être évacués tem ps3 . L'intervention de PÂmérïcfue , te républiques tie Cuba ef lu Passes » sniïRBt I'rkrihbIb te FijHsJi» •a- W WH ■ » V HD « B WHWSH îfa » v «>« W «e;/ ca ^ Il I la ^ Deux nouvelles proclamations de guerre. Le Brésil prendrait également une décision hostile à l'Allemagne. Mr>a nc*&nz3ms*lHiir<R /r?es a-Dtm ^ 11- ' " ~ ;s, Le Panama appuis les Etats-Unis. , PANAMA, 8 avril. (Reuter.) Le pr< a_ dent de la Republique du Panama signa 1 te proclamation assurant aux Etats-Unis l'j pui du Panama pour la défense du canal n_ Le président retira l'exequatur à tous consuls allemands# Les sujets allemands seront arrêtes s complotent contre la sûreté de l'Etat. ^ L'intervention de la république ds cubaine ^ La résolution du Sénat Cubain. LA HAVANE, 7 avril. (Reuter.) Le : ° nat a adopté à l'unanimité des voix une solution déclarant que le Cuba se trouve ^ état de guerre avec l'Allemagne. e, Le président signe !a déclaration de l'état et guerre avec l'Allemagne. LA HAVANE, 9 avril. (Havas.) es v ' ig presidônt signa la déclaration de l'état es guerre avec l'Allemagne. m Le Cuba saisit cinq navires allemands, -il LA HAVANE, 9 àvril. (Reuter.) é- gouvernement a saisi trois navires a! mands internés, qui avaient comploté faire couler le vapeur ,,Bavaria", à l'ent ^ du port où ils se trouvent mouillés. ] équipages ont été arrêtés. y Les mêmes mesures seront ap£>liquées ! deux autres navires allemands internés Cuenfuegos et à Santiago de Cuba. il- Vive émotion au Brésil. >1- LONDRES, 9 avril. (Reuter.) Des té grammes reçus de tous les -points du Br< n_ rapportent qu'une vivo émotion à été eau 1s à la suite du torpillage du ,,Parana". P aj tout l'opinion j^ublique et la presse jéc ment une réaction énergique immédia Les villes et les ports sont activement si veillés, spécialement l'ancrage des navi allemands. A Buenos-Aires les journa ^é consacrent des pages à l'intervention < a-t Etats-Unis et de la république cubaine es relèvent l'importance de ces événements. Santiago l'opinion publique s'est alarmé* le la suite des événements au Brésil et de le destruction du ,,Parana". Les cercles pc tiques commentent la résolution de la réj 3r blique cubaine et l'attitude du Panan c- Beaucoup de personnes croient qu'une r son ou l'autre fera que le Chili se cr obligé de se mêler clans le conflit corn l'Allemagne. A Lima les journaux commentent 1'. tervention de la république cubaine et 1'; ]a titude du Panama qui, unies à la destn it tion du vapeur brésilien, feront rapprocl l'époque des résolutions formelles que d il- adopter l'Amérique du Sud à cause des p: é- judices causés par l'Allemagne. )ii lu L'attiude des républiques du sud. RIO DE JANEIRO, 9 avril. (Hava: n" Le gouvernement brésilien reçut la conf matien du torpillage du ,,Parana", au lai de Harfleur, et de la mort de trois mateL r'_ brésiliens. L'opinion publique accueille ce ^t nouvelle avec sérénité et reste confiai le dans l'action énergique du gouverneme is exposé dans la note du 9 février. M. Loi: es Millier, ' ministre des affaires étranger ^ attend le rapport télégraphiquev détaillé s les circonstances dans lesquelles eut lieu torpillage. Il a déclaré au journal , Norte": Tout le monde a vu combien l'at ,a tude du Brésil a été prudente, tout le mon verra combien elle sera ferme. On pense < es néralement qu'une décision hostile à l'Ai s. magne sera probablement prise demain, î a medi. D'après des informations reçues 1 e. Pérou et du Chili, les journaux de Lima a- de Santiago insistent pour que les réput l~ ques du Sud se rangent aux côtés des Eta Unis contre l'Allemagne. e- La destruction du „Parana". RIO, 9 avril. (Havas.) Le capitaine « ,,Parana" télégraphpia qu'outre les^mo: Q_ de nombreux marins furent blessés p l'explosion. Le navire fut torpillé sans pre u- vis. Il ressort des déclarations autorise ?» que la rupture des relations diplomatiqi 1S est envisagée. ie a- L'ambassadeur des Etats-Unis quitte Viem ^ VIENNE, 9 avril. (Bureau de Corn y* poudance.) M. Penfield, ambassadeur c îe Etats-Unis, a quitté Vienne hier» ê" Les Américains détruisent une oanonnièri allemande. el WASHINGTON, 7 avril. (Reuter.) : :e canonnière allemande ,,Cormoran", intern rs I à Guain Santa, 11'a.yant pas été livrée p I l'équipage, les autorités américaines ont c i \ truit le bâtiment. DeuxJ sous-officiers et çing mariniers. 10 — - ^ — été tués efc 20 officiers, 12 sous^officiers et ;si. 321 mariniers faits prisonniers. me La saisie des navires allemands, j,p. PARIS, 7 avril. (Havas.) Commentant la saisie des navires allemands dons les i Porte américains, représentant un tonnage les de 600,000 tonnes, la ,.Temps" relève que ce fait se produit dans l'intérêt de l'huma-'ils en^ière. Il serait désirable, ajoute-, t-il, que toutes les puissances, dans les ports desquels des navires allemands ou autrichiens mouillent, comprennent que 1 intérêt du monde exige de mettre en service ces bâtiments non employés. 200 Allemands arrêtés, ^é- LONDRES, 9 avril. (Reuter.) De New* re- York au „Daily News": A Pittsburg on a en arrêté 200 Allemands, à la suite d'une tentative de détruire le tunnel de Brighton, de entreprise par une grande troupe d'Aile^ mands armes. Un combat se produisit au cours duquel un homme de la garde natio-Le nale et un Allemand ont été "tués et beau-de coup de personnes blessées. Encore 19 Allemands arrêtés. NEW-YORK, 8 avril. (Reucer.) La po« Le lice secrète arrêta encore 19 Allemands par* ' le_ mi lesquels Karl Fraukver et d'autres fonc-jç tionnaires des anciennes stations de télégra-:ée P-^6 saus à. Sayville et à Pickerton, ^ Les préparatifs des Etats-Unis. !ur "WASHINGTON, 8 avril. (Reuter.) Par-à mi les projets de loi qu'on soumettra cette semaine au Congrès on cite ceux concernant l'instauration du service militaire obligatoire, la demande d'un crédit de 3 milliards de dollars, l'extension de la, flotte . de guerro et de commerce, et l'allocation ®l d'un,grand prêt aux alliés. 300 Tous les indices montrent qtie le gouver-j"1" nement étudie l'éventualité d'envoyer une armée en Europe. Il distribua déjà 3 mil-* , lions d'obus et prépare l'achat de casques en acier, de lance-mines et d'autre matériel, ux Les arrestations. LONDRES, 9 avril. (Service spécial de • c Reuter.) Le ,,Daily News", apprend de "v New-York: Au total environ 1000 Aile-mands ont été arrêtés samedi. A New-York ,.a 12, à Cleveland et à Ohio 3, à Chicago 2 ,ll"_ et 50. ^ A Cleveland 200 fusils, des mitrailleuse et des sabres ont été distribués. Un drapeau ., allemand a cté saisi. .Le colonel Pierko-i woky, qui habite depuis 30 ans les Etats-Unis et qui passait pour être un agent de von Papen et de Boy-Ed, a également été arrêté. A l'Avenue de Fifth la police pénétra daiis la demeure de madame Ungo Reisjn-^ ger, fille de feu Alphonse Busch, un mil-lionnair allemand. Dans cette maison von Bernstorff reçut les gens du monde d© New-York. Des Allemands comme Heinrich AU bert, Boyed, von Papen et Viereck y ve-} \ naient également assez souvent. ir. La police découvrit que madame Reisin* g0 ger avait dans sa maison une puissante ^ installation pour la télégraphie sans fil et ■^0 que son intendant était un réserviste du ^ service allemand pour la télégraphie sans fil. Des régiments do volontaires nègres. ro NEW-YORK, 8 avril. (Havas.) Roscoa Ur Simmons a pris la parole à un grand mee-]e ting de notables nègres dans l'église de Louisville. Il proclama au milieu d'un en-thousiasme indescriptible que tous les nè-de Sres ^es Etats-Unis soutenaient le prési-ré- dent contre l'Allemagne et qu'ils feraient [e_ leur devoir en cas de guerre. ;a_ L'Amérique n'a pas de défenseurs plus ju braves, le drapeau étoilé pas de champions plus fermés, le président- pas de partisans li_ plus fidèles que les nègres. La nation nous ls. a donné la liberté mais nous n'aurons vraiment cette liberté que quand nous l'aurons conquise sur le champ do bataille. Blancs et noirs nous n'avons qu'une destinée com-îu mune, qu'un devoir commun: défendre la :ts patrie. J'organiserai des régiments de vo-ar lontaires nègres, ;a~ Etats-Unis et Russie. WASHINGTON, 7 avril. (Reuter.) Voici un extrait de la note officielle annonçant l'intervention des Etats-Unis que M. Lan-,e* sing envoya à l'ambassadeur des Etats-Unis ;s_ à Pétrograde pour qu'il la transmette au es nouveau gouvernement russe: „Dites au ministre des affaires étrangères que les Etats-Unis se rangent aux cotés des adversaires du plus grand ennemi du monde et de la démocratie. ja Les Etats-Unis sont convait.cus dfe U vic-ée toire des principes de liberté et de droit ar qu'ils ont rqspectés depuis 50 ans. Le gou-é- vernement et le peuple se réjouissent de ce que la nation russe a accepté la démocratie afc- efr.au'elle a. combattu,-1'autocratievXte.fait j

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Sujets

Périodes